Parolesd'Hommes et de Femmes, Paris. 1,266 likes · 1 talking about this. PAROLES D'HOMMES ET DE FEMMES. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Home. About. Photos. Events. Videos. Posts. Groups. Community. See more of Paroles d'Hommes et
Paroles de la chanson Pour Les Hommes par Vaiana D'accord d'accord , Je comprends ce qui se passe ... Être face à la perfection , c'est si rare tu te sens toute drôle , toute bizarre ... C'est adorable ! Les humains ne changent pas ils aiment les stars ! Ouvre les yeux, c'est parti ! Tu peux te pincer oui c'est bien moi Maui ! Un vrai demi-dieu ces cheveux, ce corps . Oui c'est moi le plus beau c'est moi le plus fort ! Comment vous le dire ? C'est pour vous les hommes que j'ai créé l'univers ! C'est naturel, c'est pour vous, vous les hommes Je suis un demi-dieu très ordinaire ! Eh ! Qui de ses pouces à soulevé les cieux ? Quand vous dansiez le hula ce dieu. Quand il a fait froid qui est allé vous chercher du feu ? C'est l'un de nous deux ! Ho ! Et le soleil au lasso , pour les hommes les jours sont plus longs et plus beaux ! Et j'ai attiré la brise pour les hommes vous rendre heureux c'est ma devise ! Comment vous le dire ? C'était naturel de poser des îles sur l'océan ! Mais ce n'est rien de sensationnel je l'ai fait pour les hommes tout simplement ! Pour les hommes ! Pour les hommes ! Oui je peux vous l'avouer je suis vraiment un drôle d’énergumène, je suis à l'origine de tout les phénomènes ! Les vagues, les fleurs, le vent , ça pour Maui c'est qu'un jeu d'enfant ! J'ai tué l'anguille je l'ai enterré et maintenant voilà un cocotier ! Et la leçon la morale de l'histoire respecte Maui c'est pas la mer à boire ! Sur ma peau moi j'ai une très belle fresque, pour mes super exploits titanesques ! Et où que j'aille moi je donne la cadence, pendant que le petit mini moi il danse danse danse ah ah ah ah ah eh ! Je le voulais je l'ai fait pour les hommes ! pour les hommes Pour offrir un monde merveilleux Comment vous le dire ? C'était pour les hommes ! pour les hommes Mais il doit s'en aller le demi-dieu ! Après ce que j'ai fait pour les hommes pour les hommes Ils peuvent bien m'offrir un bateau . Cette fois je m'en vais, je m'en vais loin des hommes . loin des hommes Maui rêvait d'aller sur les flots ! loin des hommes Loin des hommes ! loin des hommes Loin des hommes ! Merci ! Ciao ! Bonjour J'ai une question généraliste qui s'adresse à la cantonnade féminine. C'est une sorte de sondage en quelque sorte. Comme c'est un sujet très personnel, vous n'êtes pas obligées de parler de vous ou de vos expériences personnelles, mais juste de dire ce que vous pensez du sujet ? 1) Pensez-vous que les femmes mêlent beaucoupCette fiche fait partie du répertoire de la bande dessinée migrante créé par Paroles d’Hommes et de Femmes. Ce répertoire est destiné aux enseignants, éducateurs, associations, collectivités qui souhaitent utiliser la BD ayant pour thèmes la migration, l’altérité, l’intégration, comme une source de lien social et d’actionA Strasbourg, le 25 mars 1980, la présidente du Parlement européen s'adresse à des manifestants. - © Getty Droit de disposer de son corps, de siéger à l’assemblée, d’acquérir du galon professionnel… Simone Veil a œuvré pour que nous prenions notre juste place dans la société. Un héritage immense, fragile, à porter haut. Elle a obtenu le droit à l’IVGTout au long de sa vie, Simone Veil a écouté les femmes, et ces conversations ont nourri ses combats. L'annonce de sa mort a provoqué en quelques minutes une avalanche de merci » sur les réseaux sociaux, preuve que les jeunes générations savent ce qu'elles lui doivent. Le droit à l'interruption volontaire de grossesse avant tout. La loi qui porte son nom fut une énorme avancée, une vraie révolution pour nos libertés individuelles, notre libération sexuelle, a réagi l'association féministe Les Effronté-e-s. La loi Veil, on y veille. » Depuis, ce texte fondamental a été complété, amendé par la postérité. L'accès à l'IVG a été facilité création de centres autonomes, prise en charge par la Sécurité sociale, suppression du consentement parental pour les mineurs, allongement du délai légal, accès à l'avortement médicamenteux en ville... Simone Veil ne faisait pas partie du mouvement féministe, elle a fait un choix pragmatique il fallait sauver des vies et elle en a sauvé des milliers, souligne Anne-Cécile Mailfert, 32 ans, présidente de la Fondation des femmes. Elle nous a donné le droit de choisir quand on veut un enfant, un héritage inestimable. Mais ne pas en faire un droit constitutionnel le rend fragile. Sa légitimité est sans cesse questionnée. » Le combat reste d'actualité. Elle s’est battue pour notre légitimité politiqueSon ardeur au front, chevillée à un impérieux besoin de justice, Simone Veil l'a déployée tout au long de sa carrière. Ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville du gouvernement d'Êdouard Balladur, présidente du Parlement européen, la première femme à occuper ce poste... Elle ne se faisait néanmoins aucune illusion VGE avait besoin d'un symbole, de s'inscrire dans la modernité. J'ai eu de la chance. Il fallait une femme alibi. Cela a été moi », affirmait-elle, lucide. Dès juin 1974, lorsqu'elle remporte le remboursement de la pilule à l'unanimité à l'Assemblée nationale, un journaliste commente Simone Veil a-t-elle réussi parce qu'elle est une femme ou malgré ce handicap considérable ? » Les deux. Elle assumait ce paradoxe. Ce que j'ai obtenu dans la vie, je l'ai obtenu précisément parce que j'étais une femme », écrivait-elle dans ses Mémoires Une vie » 1, refusant d'oublier qu'elle a réchappé d'Auschwitz aussi parce qu'elle était jolie... Elle aurait pu ne rien dire de ce qu'elle vivait dans le monde politique, se contenter de manoeuvrer pour elle-même. Au contraire, elle dénonçait dans ELLE, en 1982 Il n'est pas facile de supporter ce regard chargé d'ironie et de dérision qu'est celui de beaucoup d'hommes lorsqu'ils regardent leurs collègues femmes. » Comme si, quand elles prennent position, ce n'est pas très sérieux, cela résulte de caprices, de calculs, d'amitiés, d'inimitiés ». Et d'ajouter Seraient-elles des espèces d'idiotes ou plutôt de zombies, exprimant les idées des hommes ? »Elle a lutté pour notre émancipationSimone Veil n'avait pas peur. Elle n'avait pas honte. Ma première réaction en apprenant sa mort a été d'inciter les femmes à parler au lieu de culpabiliser et d'avoir honte de ce qu'elles vivent l'avortement reste tabou, le harcèlement, le sexisme, le viol... » raconte Rebecca Amsellem, 28 ans, activiste féministe, auteure de la newsletter Les Glorieuses ». Simone Veil, souvent invitée à s'exprimer, se faisait la porte-parole des plus défavorisés, des prisonniers, des handicapés, des malades du sida, comme elle a sorti la Shoah du silence, et combattu l'antisémitisme 2. Elle était plus qu'une femme politique, une figure, estimée et écoutée. Une vigie morale. Elle ne craignait pas d'ancrer ses combats dans son expérience. La nécessité de l'autonomie financière des femmes notamment. Elle s'était battue face à son mari, Antoine, pour pouvoir travailler. Elle avait vu les femmes arriver en masse sur le marché de l'emploi dans les années 1960 et 1970. La particularité de la Française est de chercher à concilier famille et profession, observait-elle en 1976. La responsabilité des pouvoirs publics est de tenir compte de ce désir et de rechercher dans l'aménagement du temps de travail, dans celui des prestations sociales, le moyen de réaliser l'équilibre souhaité. » Elle dénonçait les humiliations, les bizutages, les remarques sexistes que subissaient les femmes obligées de travailler deux fois plus, de ne jamais être malades, pour être admises ». Elle pointait - déjà - les inégalités de recrutement, de rémunération, de promotion. © GettyElle a préparé la paritéLes quotas ? Elle était pour. Dans l'entreprise, comme en politique. Les hommes s'approprient le pouvoir là où il est vécu et reconnu. Ils n'en concèdent une part plus ou moins grande aux femmes que dans les domaines où [...] le pouvoir n'apparaît pas comme un enjeu majeur », analysait-elle dans un discours au Sénat en 2004. Elle y racontait comment, après l'éviction des Jupettes, en 1995, elle avait rejoint un comité de la parité » de dix femmes de droite et de gauche. En juin 1996, nous avons adopté un 'Manifeste pour la parité' qui a été publié par 'L'Express' peu avant les élections législatives, afin d'obliger les partis à prendre position en faveur d'une réforme. Après modification de la Constitution, la loi sur la parité, votée en mai 2000, a été validée par le Conseil constitutionnel. » Dix-sept ans plus tard, c'est à cette loi que l'on doit les 38 % de députées à l'Assemblée. Au-delà du droit à l'IVG, de son engagement, de son parcours politique, c'est la place qu'elle a tenue dans notre histoire qu'il faut célébrer, alors que l'on a tendance à oublier les grandes femmes, note Raphaëlle Rémy-Leleu, 25 ans, porte-parole d'Osez le féminisme ! J'ai été surprise de découvrir qu'à Bruxelles, devant le Parlement européen, la grande place porte son nom. Quel grand lieu servant de repère en France la célèbre ? Seules 2 % des rues affichent un nom de femme. Il faut apprendre à valoriser notre 'matrimoine'. Simone Veil est un modèle précieux, même si nous n'aurions sans doute pas été d'accord sur tout aujourd'hui. Elle mérite d'entrer au Panthéon. » Elle est déjà au premier rang du nôtre.1 Une vie », de Simone Veil éd. stock.2 Mes combats », de Simone Veil Ed. Bayard, avec une préface de Robert Badinter. Une sélection de ses discours et cinquante photos inédites de sa vie privée et article a été publié dans le magazine ELLE du 7 juillet 2017. Abonnez-vous ici. RAPPELPOUR LES FEMMES : Parole destinée à la femme musulmane. Qu'elle craigne Allah en elle même , et à travers son époux et ses enfants. Qu'elle accomplit les devoirs de sa maison , et éduque ses enfants et donne les droits à son époux. Qu'elle préserve l'accomplissement des obligations d'Allah. Qu'elle multiplie les prières 1 On le dit et le répète la considérable avancée des filles dans l’enseignement secondaire et supérieur depuis les années 1970 ne s’est pas accompagnée d’un bouleversement majeur dans leurs voies de prédilection ». Depuis quarante ans, si leur part a fortement progressé dans les disciplines où elles étaient minoritaires droit, médecine, gestion, etc., elles ont également continué de renforcer leur présence – et les garçons leur absence – au sein des filières les plus féminisées de l’université lettres et sciences humaines. En revanche, à l’exception des filières de santé, elles ont très lentement progressé dans les filières scientifiques et techniques. Ainsi, on assiste encore aujourd’hui au paradoxe selon lequel, les jeunes filles qui connaissent globalement une meilleure réussite dans la sphère éducative continuent à s’orienter vers des filières moins prestigieuses et moins rentables sur le marché du travail ; car, non seulement les jeunes femmes sont sous-représentées parmi les étudiants en sciences et techniques, mais leur présence y est également très variable selon les spécialités si elles ont assez largement investi les filières de chimie et celles de sciences de la vie où elles représentent respectivement 45 % et 64 % des étudiants, leur quasi-absence dans les spécialités industrielles telles que la mécanique, l’électricité, l’automatisme ou l’informatique perdure [1]. Or, ce sont ces filières qui conduisent souvent, sur le marché du travail, aux meilleurs emplois et salaires. Pas assez de filles » dans les filières scientifiques et techniques 2 Dès les années 1980, cette absence relative des jeunes filles dans ces filières va apparaître, peu ou prou, comme le facteur explicatif d’une bonne part des difficultés d’insertion professionnelle des jeunes femmes et des différences observées sur le marché du travail entre les jeunes hommes et femmes. L’injonction selon laquelle les jeunes filles doivent s’orienter vers les études scientifiques et techniques va être largement relayée, au fil des années, par ceux et celles en charge de l’élaboration des politiques en faveur de l’égalité des sexes. En témoignent les énoncés des différentes conventions interministérielles signées, révélateurs de l’esprit qui anime les politiques éducatives depuis maintenant plus de trente ans cf. encadré infra. Seule la dernière convention de 2013, qui affiche comme objectif d’atteindre une plus grande mixité des filières de formation », insiste sur les stéréotypes touchant les filles comme les garçons pour la première fois, les efforts préconisés ne se limitent pas aux seules filles mais visent plus largement à promouvoir les formations qui sont les moins attractives pour les jeunes filles, mais aussi pour les jeunes hommes » [2]. Trente années de textes en faveur de l’égalité entre filles et garçons à l’école - Le 20 décembre 1984, une première convention passée entre les ministères chargés des Droits des femmes et de l’Éducation nationale annonce des objectifs d’égalité et repose sur le postulat que la diversification de l’orientation des jeunes filles est productrice d’égalité. - Dès cette époque, le ministère de l’Éducation nationale lance plusieurs campagnes publicitaires, avec pour thème central l’orientation des filles, décliné depuis Les métiers n’ont pas de sexe » en 1984 74 spots tv, sur les trois chaînes à C’est technique, c’est pour elle » en 1992. - Le 14 septembre 1989, une seconde convention est signée entre le secrétariat d’État chargé des Droits des femmes et le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique. Elle est centrée sur la diversification professionnelle des jeunes filles. Ses objectifs sont plus restreints que ceux de la précédente convention et ce sont plutôt des objectifs économiques qui y sont énoncés, en insistant sur le fait que le pays manque d’ingénieurs et de techniciens. - En 1991, le secrétariat d’État chargé des Droits des femmes institue le prix de la vocation [3] scientifique et technique. Il récompensait d’un montant de 5 000 francs des jeunes filles qui choisissent de s’orienter vers des métiers où les femmes sont sous-représentées. - En 2000, une nouvelle convention pour La promotion de l’égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif » est passée entre les différents ministères en charge les questions d’emploi et de formation [4]. Le premier axe de cette convention a pour objectif d’ améliorer l’orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons et veiller à l’adaptation de l’offre de formation initiale aux perspectives d’emploi ». En préambule, est évoquée la situation du marché de l’emploi qui se caractérise par un chômage important des femmes dans un certain nombre de secteurs aux débouchés réduits et par la sous-représentation des filles dans les secteurs porteurs d’emplois, notamment dans les filières scientifiques et technologiques [5] ». - En 2006, une quatrième convention interministérielle pour l’égalité est signée. Elle fait également clairement le lien entre les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes filles et leur sous-représentation dans les filières scientifiques, porteuses d’emplois ». Elle prône, comme les précédentes, de développer des actions et des outils de communications à destination des filles [...] afin de développer et valoriser la place et le rôle des femmes dans les secteurs scientifiques et techniques [6] ». - Enfin, la dernière convention pour l’égalité a vu le jour en 2013. Si elle affiche comme objectif d’atteindre une plus grande mixité des filières de formation à tous les niveaux d’études » [7], elle insiste, pour la première fois, sur les stéréotypes qui touchent tout autant les garçons que les filles. 3 Face à ce discours de l’Éducation nationale, quel est celui du monde du travail ? Du côté des employeurs, quel est le sort réservé à celles qui ont choisi ce type d’études et investissent, à leur issue, des métiers jusque-là principalement exercés par des hommes ? Quels sont les arguments développés par les recruteurs, les responsables des ressources humaines et les managers sur leur présence au sein de ces métiers et dans les collectifs de travail essentiellement masculins ? Il faut plus de femmes... » dans les métiers masculins » 4 Dans beaucoup d’entreprises, les discours sur la nécessaire intégration des femmes dans les métiers qui étaient jusque-là de véritables bastions masculins ont la cote [8]. Impulsée par les politiques publiques qui exigent des entreprises davantage d’égalité salariale entre hommes et femmes et de parité dans l’accès aux postes et fonctions, la tendance est à l’œuvre dans bon nombre d’entre elles. Outre l’opportunité d’élargir leur vivier de recrutement, elles y décèlent également un moyen d’ enrichir » leur cœur de métier. Dans les entreprises de ces secteurs, la féminisation de certaines professions est en effet perçue comme congruente avec les nouvelles exigences relationnelles et commerciales de leurs activités de production [D’Agostino et al., 2014]. Les femmes sont en effet supposées apporter de nouvelles compétences féminines » telles que l’écoute, l’intuition, la recherche du consensus, le pragmatisme, la rigueur, etc. [Chaintreuil et Epiphane, 2014] 5 Je n’ai pas d’a priori sur le fait qu’une femme fasse du technique et je dirais que c’est quand même du travail plus soigneux […] et il y a le relationnel où, à mon avis, elles sont nettement meilleures […] Par rapport aux clients, on avait vu quand même qu’il y avait des améliorations, elles apportaient un plus, elles étaient beaucoup plus rigoureuses… Elles enrobaient mieux le client pour lui dire “C’est comme ça et pas autrement”. ». 6 Ainsi, un consensus traverse la plupart des discours, celui de qualités spécifiquement féminines dont auraient besoin l’entreprise en général et les métiers techniques en particulier la qualité d’écoute, l’art de la communication et du savoir faire passer les choses » souvent par la douceur », etc. Ainsi, dans la plupart des entreprises, à tous les échelons de la hiérarchie, les compétences féminines riment souvent avec les dons » dont elles seraient pourvues parce que femmes et non parce que techniciennes, ingénieures ou ayant suivi telle ou telle formation, etc.. Prendre davantage de recul », plus réfléchir », l’arrivée des femmes dans ces métiers semble, aux yeux des hommes managers comme pairs pleine de promesses. Selon eux, les compétences relationnelles féminines permettraient aux femmes, par leur écoute et leur caractère naturellement » empathique, de réduire ainsi la propension au conflit ou à l’agressivité. Outre les qualités relationnelles, d’autres qualités réputées féminines sont avancées pour justifier l’embauche des femmes le sérieux, la rigueur et la méticulosité. 7 Elles sont plus tatillonnes, elles vont plus aller au fond des choses et elles vont chercher des trucs que nous, on va survoler. Nous, on va être plus dans la technique, on va essayer de faire le travail rapidement. Elles, ça va être la même façon de travailler sauf que derrière, elles vont chercher à ce que ça ne revienne pas. Elles sont plus méticuleuses. ». 8 Cette mise en avant des qualités dites féminines semblent séduisantes à bon nombre de directeurs/trices des ressources humaines, car elle met en valeur ce que les femmes pourraient apporter de différent », de plus » à l’entreprise. Cependant cette affirmation des différences concourt à renforcer les stéréotypes via une conception du travail au féminin » construit autour des attributs qui font encore et toujours appel à l’expressivité, aux émotions et au relationnel. Plus… mais pas trop quand même ! » 9 Dans ces entreprises, les équipes de direction sont donc chargées d’accompagner les processus de féminisation de leurs collectifs. Si cette politique est, sur le papier, plutôt bien perçue par les différent-e-s protagonistes, elle n’est pas sans susciter cependant quelques craintes et commentaires. Ainsi, ce directeur des ressources humaines qui nous explique, dans un premier temps, à quel point il est favorable aux différents plans d’actions de son entreprise en ce domaine, mais qui nous confiera les difficultés inhérentes au fait d’encadrer des équipes où il y aurait un peu trop de femmes 10 Je pense que les femmes, déjà entre elles, ont un comportement plus difficile à gérer, c’est-à -dire qu’elles vont se prendre la tête pour des bricoles, clairement, pour la jupe de l’une, la couleur des lunettes de l’autre, ou la coiffure ou je ne sais pas… Les hommes en général ne sont pas là -dessus, eux, ils vont plutôt se prendre la tête sur la méthode de travail, ils vont se rentrer dedans, ils vont se fâcher de façon peut-être plus brutale, plus abrupte mais ça va être souvent très vite terminé, les femmes c’est l’effet contraire ça va être plus sournois, et donc c’est plus difficile à gérer. ». 11 Dans ces différents bastions masculins, les femmes doivent donc souvent faire face à de fortes résistances, les représentations et les rapports sociaux semblant bien davantage figés que les technologies. Les qualités qu’on leur assène sont souvent assorties de défauts, également typiquement féminins ». Ainsi, ce manager d’une équipe de chef-fe-s de projets tous et toutes diplômé-e-s des plus grandes écoles d’ingénieurs estime que la médaille de rigueur et de méticulosité décernée aux femmes a bel et bien son revers, celui du manque de créativité 12 La façon de gérer un projet est assez différente entre un homme et une femme. Les femmes ont plutôt tendance à être très carrées et méticuleuses, c’est-à -dire que lorsqu’on leur donne un projet – que je représente par un carré – elles vont remplir le carré très bien, complètement, sans déborder et tout sera couvert… Je n’ai pas la même représentation du travail que font leurs collègues masculins il y a le carré, bon on gribouille dessus, finalement c’est une façon un peu plus brouillonne de travailler, mais malgré tout, plus enclins à regarder à côté… ». 13 Outre ces stéréotypes à la vie dure, s’expriment également des craintes sur ce que de telles politiques pourraient engendrer pour les hommes craintes de ne pas être promu, augmenté ou de ne pas avoir le poste convoité… car les femmes seraient désormais favorisées 14 Tout ce que je remarque c’est qu’il n’y a pas de demi-mesure on part du principe qu’on est en retard, et pour combler ce retard, on va tout chambouler sans mesurer l’impact que ça peut avoir derrière. […] Je ne me suis pas gêné pour le dire “Pour moi vous partez dans le mur, parce que derrière, il va y avoir un sentiment d’inégalité opposé. Si à chaque fois qu’il y a un poste, on priorise” […] Ça perd de son essence parce que ça me fait plus penser au mlf [Mouvement de libération des femmes] qu’à un groupe qui travaille sur l’égalité. Pour moi, ça devient de la revendication systématique et pas constructive. ». 15 Je sais qu’aujourd’hui au niveau de la promotion il y a des enveloppes pour la parité, pour qu’on fasse monter en promotion des femmes parce que la parité n’est pas respectée. Je trouve ça bien et pas bien. Parce que d’un côté s’il y a un gars qui mérite une promotion et puis qu’on fait passer une femme pour la parité c’est un peu injuste pour le gars […] ça, ça me choque un peu. ». 16 La mise en pratique des cibles de taux de promotion des femmes et des hommes est souvent assimilée à une concurrence déloyale pour les hommes. La mauvaise compréhension et/ou la mauvaise application des directives en matière d’égalité professionnelle peuvent ainsi conduire, pour les femmes, à une dé-légitimation » de leurs compétences par le soupçon sur le bien-fondé de leur embauche ou de leur promotion ; et le souci, souvent bien réel, de réduire les inégalités entre hommes et femmes dans l’entreprise peut ainsi, paradoxalement, se retourner contre celles que l’on cherche à protéger de pratiques discriminatoires. 17 * * 18 * 19 En dépit de toutes les incantations au sein du système éducatif incitant les jeunes filles à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques et en dépit de facteurs favorables à l’amélioration de l’entrée des femmes dans des métiers où elles étaient quasi-absentes, les points de résistance restent donc nombreux. Si nombre d’entreprises communiquent désormais sur les bienfaits de la mixité et dressent un portrait élogieux voire dithyrambique des effets produit par celle-ci [Meynaud, Fortino et Calderon, 2009], elles assoient leur discours sur la nécessaire complémentarité » entre compétences féminines et masculines renvoyant de facto les unes et les autres à leur nature ». Ainsi, elles en oublient trop souvent que ce sont les diplômes désormais délivrés aux jeunes femmes qui sont, plus que leurs supposées compétences naturelles, gages d’efficience et de performance. Notes [1] Dans ces filières, les jeunes filles représentent moins de 17 % des diplômés sources Céreq – Génération 2010 interrogée en 2013. [2] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 6 du 7 février 2013. [3] On peut d’ailleurs se demander pourquoi le terme de vocation » apparaît comme par enchantement dès lors qu’il s’agit d’attirer les jeunes filles… [4] Ministères des Affaires sociales et de l’Emploi, de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, de l’Agriculture et de la Pêche, Secrétariat d’État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle. [5] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 10 du 9 mars 2000. [6] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 5 du 1er février 2007. [7] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 6 du 7 février 2013. [8] Les résultats présentés ici reposent sur l’analyse d’un corpus d’une centaine d’entretiens réalisés dans différentes entreprises des secteurs industriel, technologique et du bâtiment.
Deuxmots repères pour mieux voler. Ce sont ce qu'on pense, ce qu'on nous dit. Quand on est petit. REFRAIN. Nous sommes les hommes et femmes de demain. Comme vous on sait que c'est un long chemin. Nous voulons garder cet espoir. Pour continuer votre histoire. Vous êtes nos premiers bagages, nos premiers chemins.
Anonymous1412654, le 1/15/2010bonjour. je m'adresse aux personnes qui ont quittés un jour leurs pays pour x raisons. moi cela fait une éternitée que je vis dans mon pays d'accueil pourtant j'ai toujours du mal à m'adapter ou me faire accepter. quand je retourne quelque fois dans mon pays voir ma famille pour eux je suis devenue complètement une étrangère et j'ai cette impression de déranger. on ne m'a pas demander mon avis pour être ici et on ne m'a pas proposer de repartir. cela fait un an et demi que je n'y suis pas allée et je crois pas que j'irai cette année. et vous comment faîtes vous?.
POURVOUS LES HOMMES! la gentillesse et le trop plein de douceur d'une personne sont elles forcément de vilains défauts?. j'ai remaqué que plus une femme est naturelle, gentille, trop douce, plus les hommes s'en désintêressent Faut-il Difficile de décrypter avec exactitude les messages cachés de son Jules. Il est temps de décoder les subtilités de son langage… La communication n’est pas forcément son fort, et si vous attendez qu’il exprime clairement ses sentiments les plus profonds, vous risquez de patienter une éternité. Sans aller jusqu’à décortiquer le moindre de ses faits et gestes, quelques astuces vous aideront sûrement à mettre ses sentiments en relief. Une économie des mots Les beaux parleurs ne sont pas toujours les plus sincères ! Les hommes ne savent pas toujours trouver les mots pour dire ce qu’ils ressentent, explique la psychologue Maud Gourtay-Saussaye, spécialiste des thérapies comportementales et cognitives. L’éducation habituelle leur apprend à aller à l’essentiel. Contrairement aux femmes qui verbalisent leurs émotions, les hommes ne savent pas forcément utiliser le levier du langage pour répondre aux attentes de leur partenaire. » Sans généraliser, mieux vaut se méfier des Don Juan qui vous enveloppent de discours enflammés, pour prêter davantage attention aux déclarations maladroites bredouillées en quelques syllabes qui viennent du cœur. Des points de suspension sur votre relation Et avec ses amis ou en société, comment parle-t-il de vous ? Les hommes sont généralement plus pudiques que les femmes sur leur vie privée. Les femmes abordent volontiers le sujet du sexe entre amies, sans hésiter à vanter les qualités de leur partenaire, note la psychologue. Les hommes s’y risqueront rarement, s’ils tiennent vraiment à leur compagne, de peur de peindre un portrait trop provocant de la femme qu’ils aiment. » Un homme amoureux n’ira pas le clamer sur tous les toits. En revanche, quand un conflit commence, les mots sortent plus facilement… pour se plaindre ! La colère floute la réalité Si le désir fluidifie la parole, les scènes de ménage déforment le discours pour entretenir les malentendus. Mieux vaut ne jamais forcer son partenaire à parler en le poussant à bout, insiste la psychologue. La colère lui fera dire des choses qu’il ne pense pas ou des éléments surenchéris prendront une autre dimension. » Sans parler des reproches que vous pourriez lui faire sur son incapacité à s’exprimer et qui le marqueront comme une humiliation difficile à effacer. La communication est coupée lorsque l’autre se sent pris au piège de la dispute. Le ton monte sans que l’on parvienne à échanger, vous faisant alors regretter la période idyllique du début… La séduction délie les langues Les déclarations bancales peuvent en revanche se redresser en période de préliminaires amoureux. La séduction pousse à se surpasser et à paraître sous son meilleur jour pour charmer les beaux yeux de sa dulcinée. Aiguisés par le désir, les mots viennent plus facilement, constate la psychologue. L’homme fait des efforts pour faire passer le message, quitte à se servir des textes des autres, en envoyant poèmes et citations. Le cerveau est codé pour retenir durablement les premières impressions. Les femmes auront donc en mémoire le souvenir d’un prétendant loquace. » La routine de couple installée, le naturel revient au galop. Le grand jeu est, en revanche, ressorti dans les moments d’intimité, quand la libido s’agite et que les mots doux ont un but sensuel. Des mots aux actes Il vous faudra faire preuve de patience et de compréhension pour le mettre en confiance et développer les confidences sentimentales. L’humour est un ingrédient important du couple. Rire ensemble des situations permet souvent de franchir le mur du silence ! Et, bien souvent, les actes remplaceront les longs discours. Ses lacunes lexicales, votre Roméo va les remplacer par autant de gestes de tendresse et de regards qui en disent long. À vous de savoir les interpréter et savourer un silence qui finalement servira de déclarations enflammées. Le rôle des surnoms Chouchou, Loulou, mon cœur, mon roudoudou… Autant de petits mots doux qui permettent de créer un lien particulier, en se différenciant de votre patronyme, réservé au plus grand nombre. Une preuve d’intimité qui plonge dans l’affect et construit un cocon de tendresse au sein du couple. Autant dire que, quand il vous appelle par votre prénom, il y a de l’eau dans le gaz ! Crédits photos Shutterstock A LIRE AUSSI Comment passer d’ami à amant ? » A LIRE AUSSI Couple comment vivre avec un serial bosseur ? » A LIRE AUSSI Comment faire durer son couple ? » A LIRE AUSSI Comment parler de sexe en couple ? »