M Maringer rappelle que, dans sa séance du 3 juin 1921, la Commission pléniÚre des Monuments historiques adopte le texte des projets de décrets portant rÚglement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 31 décembre 1913 en France et pour l'application de cette loi à l'Algérie.
​ Histoire du chĂąteau d’Ivry L’histoire remonte au Xe siĂšcle. En 911 suite au TraitĂ© de Saint Clair sur Epte signĂ© par Charles III dit le Simple roi de la Francie occidentale et Rollon chef Viking une partie de la Normandie se dote d’innombrables mottes fĂ©odales construites en bois. Vers 927 Guillaume Longue EpĂ©e », fils de Rollon, succĂšde Ă  son pĂšre mais ce n'est que vers 940 qu'il fait Ă©lever Ă  Ivry, Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud est du DuchĂ© un chĂąteau primitif en haut des coteaux dominant la riviĂšre Eure. Ce chĂąteau primitif, sorte de rĂ©sidence constituĂ©e d’une tour maĂźtresse carrĂ©e en pierre, est Ă  cette pĂ©riode une rĂ©volution architecturale en Normandie qui servira ensuite de modĂšle Ă  nombre de seigneurs de l’époque. Vers 980 Richard 1er, fils de Guillaume, donne le comtĂ© d’Ivry Ă  son demi-frĂšre Raoul de Bayeux qui laisse Ă  son Ă©pouse AlberĂšde le soin de choisir un architecte Lanfred pour construire une Tour rĂ©sidence en pierre. Nul n’est certain de la date prĂ©cise de la premiĂšre construction, mais il est certain qu'elle fut commencĂ©e au Xe siĂšcle. Dudon de Saint Quentin premier auteur de l’histoire des Normands dans De moribus et actis primorum Normanniae ducum Des mƓurs et des Actions des premiers ducs de Normandie » n’avance aucune date prĂ©cise. Par contre il cite l’architecte Lamfredum architectum Lanfred ou Lanfroy rĂ©putĂ© pour avoir construit Ă©galement la Tour de Pithiviers dans le Loiret. La petite histoire rapporte qu’AlberĂšde mit Ă  mort l’architecte Lanfred pour qu’il ne construise pas un autre Ă©difice de cette qualitĂ© dans la rĂ©gion. Mais ça
 En fait, il semble Ă  l’appui des fouilles rĂ©alisĂ©es depuis 1968 qu’il y eut d’abord une tour carrĂ©e la Tour rĂ©sidence dĂ©crite ci-dessus que Lanfred transforma, vers la fin du Xe siĂšcle dĂ©but XIe, en une premiĂšre forteresse. A la Tour rĂ©sidence grande salle palatiale Lanfred greffe une chapelle Ă  laquelle est accolĂ©e une tour haute sorte de donjon sous laquelle se trouve un cellier. On ignore la hauteur de l’ensemble mais elle Ă©tait sans nul doute de plusieurs niveaux. Le site se compose alors d’une cour haute qui cerne directement le chĂąteau et d’une basse-cour sur trois niveaux qui accueillait un habitat dĂ©pendant directement du chĂąteau Il faut attendre 1080 pour qu’une bourgade se dĂ©veloppe dans la vallĂ©e au pied de l’éperon. En 1015 Hugues le fils aĂźnĂ© de Raoul qui porte honorifiquement le titre d’évĂȘque de Bayeux, hĂ©rite du site d’Ivry et obtint, par le mariage de sa sƓur Emma avec Obsern de CrĂ©pon, les terres de Breteuil et de Pacy-sur-Eure. Mais en 1027, Ă  la mort de Richard III, il rejoint la rĂ©bellion menĂ©e par Guillaume de BellĂȘme et se heurte au nouveau duc de Normandie Robert 1er dit le Magnifique. Tenu Ă  l’écart du conseil, Hugues consolide les dĂ©fenses du chĂąteau le faisant transformer en une imposante tour rectangulaire pourvue d’au moins deux niveaux puis part en France renforcer sa garnison. La place Ă©tant libre le duc Robert 1er en profite pour assiĂ©ger le chĂąteau d’Ivry et en prendre possession. RestĂ© longtemps en exil, Hugues rentre en grĂące en novembre 1032 mais dĂ©cĂšde au concile de Reims en 1043 sans avoir rĂ©cupĂ©rĂ© le chĂąteau d’Ivry. En 1035 aprĂšs l’investiture de Guillaume le BĂątard futur Guillaume le ConquĂ©rant, la rĂ©volte de puissants barons Normands menĂ©e par le Comte de Brionne conduit ces derniers Ă  mettre le siĂšge Ă  Ivry bloquant toute communication avec la ville basse. Il faudra attendre douze annĂ©es, aprĂšs la bataille de Val-es-Dunes, pour que Guillaume le BĂątard, redevenu maĂźtre d’Ivry confie le chĂąteau Ă  un de ses fidĂšles Roger Ivry. Roger d’Ivry, Ă©chanson de Guillaume le BĂątard, participe activement Ă  la conquĂȘte d’Angleterre qui, aprĂšs la bataille d’Hasting, fera de Guillaume le BĂątard le nouveau roi d’Angleterre duc de Normandie sous le nom de Guillaume le ConquĂ©rant et verra la construction de la Tour Blanche de Londres avec pour rĂ©fĂ©rence la Tour d’Ivry construite par Lanfred. Entre 1996 et 1997, des Ă©tudes menĂ©es suite aux recherches archĂ©ologiques et Ă  la comparaison des plans de plusieurs sites contemporains par Sir Edward Impey, aujourd’hui directeur de la Tour de Londres et du Royal Armoury de Londres, ont attestĂ© que la Tour d’Ivry a servi de modĂšle Ă  la construction de la Tour Blanche de Londres entre 1066 et 1070. Ce serait Roger d’Ivry, petit-fils de Raoul d’Ivry, qui aurait conseillĂ© au Duc de Normandie d’édifier une tour similaire Ă  celle d’Ivry pour marquer sa puissance et assoir son autoritĂ© sur le trĂŽne d’Angleterre. De retour Ă  Ivry Roger d’Ivry fait construire dans la vallĂ©e d’Eure auprĂšs de la ville basse d’Ivry naissante, la premiĂšre abbaye bĂ©nĂ©dictine d’homme l’Abbaye Notre Dame d’Ivry. Suite Ă  la mort de Guillaume le ConquĂ©rant en 1089 et au dĂ©part en exil de Roger d’Ivry en Angleterre oĂč il deviendra shĂ©rif du Gloucestershire, le comte Robert de Meulan, fils aĂźnĂ© de Roger de Beaumont, revendique la place mais en vain. En 1091 Guillaume le Roux fils de Guillaume le conquĂ©rant et frĂšre cadet de Robert de Courteheuse avec qui il est en opposition met le siĂšge en contre bas du chĂąteau d’Ivry afin d’interdire l’accĂšs des assiĂ©gĂ©s Ă  la ville. le chĂąteau d’Ivry est cĂ©dĂ© par Robert de Courteheuse fils du duc de Normandie, Ă  Guillaume de CrĂ©pon dit Ă©galement Guillaume de Breteuil, en Ă©change de son chĂąteau de Breteuil. Cette donation, ne faisant pas l’affaire d’Ascelin GoĂ«l, seigneur de BrĂ©val Ă©galement prĂ©tendant Ă  la succession du chĂąteau d’Ivry suite aux rattachements territoriaux intervenus lors du mariage d’Emma, gĂ©nĂšre une longue lutte de successions assortie d’un conflit, sanglant et sans pitiĂ©, menĂ© par Ascelin GoĂ«l. Ce long Ă©pisode qui Verra la reprise du chĂąteau par Ascelin GoĂ«l et l’emprisonnement de Guillaume de Breteuil Ă  BrĂ©val jusqu’à ce qu’il soit libĂ©rĂ© moyennant une rançon, la cession d’Ivry et la donation en mariage de sa fille Ă  Ascelin GoĂ«l. Puis, une annĂ©e plus tard, la tentative de reprise d’Ivry par Guillaume de Breteuil qui Ă©choua aprĂšs que l’abbaye d’Ivry, oĂč s’étaient rĂ©fugiĂ©s les troupes de Guillaume, fut incendiĂ©e par Ascelin GoĂ«l. Et,se terminera en 1092 par un appel Ă  l’aide de Guillaume de Breteuil au Roi de France et au Duc de Normandie qui aidĂ©s d’une levĂ©e en masse de la population environnante, assiĂ©gĂšrent Ascelin Ă  BrĂ©val et contraignirent Ascelin GoĂ«l Ă  capituler et Ă  restituer le chĂąteau d’Ivry Ă  Guillaume de Breteuil. A la mort de Guillaume de Breteuil en 1103, son Ă©pouse revendique la possession d'Ivry et d'autres biens au nom de ses enfants Eustache et Isabelle. Eustache, fils illĂ©gitime, s'oppose aux deux neveux lĂ©gitimes Renaud de Grancey et Guillaume de GaĂ«l. Les conflits reprennent et les seigneurs locaux s'y impliquent, dont Ascelin GoĂ«l qui n’avait pas perdu tout espoir. Au dĂ©cĂšs de Guillaume de GaĂ«l, Renaud restant seul fait alliance avec Ascelin GoĂ«l pour contrer Eustache. Ce dernier appelle Ă  la rescousse Henri 1er Beauclerc qui lui fit part de sa garantie et lui offrit sa fille Juliane de Frontevrault en mariage mais Ascelin de GoĂ«l s’estimant lĂ©sĂ© d’Ivry continua ses exactions maintenant l’ensemble de l’Evrecin en Ă©tat de guerre. Aussi, dĂšs 1113 Henri 1er Beauclerc Roi d’Angleterre, en quĂȘte de reprise des territoires Normands envoya le Comte Robert de Meulan 1er comte Leicester et compagnon de Guillaume le ConquĂ©rant nĂ©gocier une paix entre les belligĂ©rants. Une paix gĂ©nĂ©rale est nĂ©gociĂ©e au cours de laquelle Ascelin GoĂ«l reçoit la seigneurie de Saint-AndrĂ© liĂ©e Ă  celle d’Ivry-BrĂ©val et Breteuil, ce qui lui permet de contrĂŽler toute la rĂ©gion tandis qu'Eustache abandonne ses prĂ©tentions sur l'hĂ©ritage au profit d'Ascelin pour garantir la paix. Au moment du dĂ©cĂšs d’Ascelin GoĂ«l en 1118, Eustache de Breteuil rĂ©clame Ă  nouveau Ivry dont le chĂąteau est tenu par dĂ©signation du roi Henri 1er Beauclerc par Raoul de Harenc seigneur de Gauville capitaine des troupes, un membre d'une famille liĂ©e aux Ivry-BrĂ©val. Henri 1er Beauclerc repoussant la dĂ©cision fait remettre en otage le fils de Raoul Harenc Ă  Eustache gardant en otage les filles d'Eustache qui Ă©taient par ailleurs ses propres petites filles puisqu’Eustache Ă©tait mariĂ© Ă  une fille illĂ©gitime du roi. Eustache fit alors Ă©nuclĂ©er le fils de Raoul de Harenc et envoyer les yeux Ă  son pĂšre, provoquant la rĂ©action du roi lui remet alors ses petites-filles qui subirent le mĂȘme sort. Ces actes atroces entrainĂšrent une guerre dans laquelle Eustache de Breteuil perdra toutes ses possessions, Ă  l'exception de Pacy et durant laquelle Robert III GoĂ«l, fils d’Ascelin GoĂ«l, se verra confier le chĂąteau d’Ivry aprĂšs avoir jouĂ© un rĂŽle important en repoussant Amaury III de Montfort vassal du roi de France Louis le Gros et instigateur des dĂ©cisions qui ont engendrĂ©es ce conflit sur ces terres alors qu’il chercher Ă  s'imposer Ă  Evreux. En attribuant le chĂąteau d’Ivry Ă  Robert III GoĂ«l, Henri 1er Beauclerc fait d’Ivry non plus une question d’hĂ©ritage mais un enjeu stratĂ©gique au sein de la lutte qui oppose le roi d’Angleterre au roi de France pour la possession de la Normandie. C’est pourquoi en 1119, quelques mois aprĂšs la dĂ©faite de l’armĂ©e royale française au Bois de BrĂ©mule dont l’enjeu Ă©tait la possession du Vexin Normand, Louis le Gros complĂ©tement dĂ©fait par une offensive menĂ©e par Amaury III de Montfort rentre aux Andelys puis se dirige vers Ivry oĂč il incendie le chĂąteau avant de repartir en direction de Breteuil. Suger dans son ouvrage consacrĂ© Ă  la vie de Louis le Gros rapporte le fait mais n'Ă©voque pas l’ampleur de cet incendie. Il nous est difficile de dire Ă  quel degrĂ© ce sinistre a impactĂ© l’édifice et minimisĂ© la puissance stratĂ©gique de la forteresse cependant il semble que ce soit Ă  partir de cette pĂ©riode que le chĂąteau initial subisse de nouvelles transformations afin de le rendre plus dĂ©fensif. La tour d’angle situĂ©e au Nord Est et la chapelle sont arasĂ©s et remplacĂ©s par un donjon assorti d’une gaine de dĂ©fense. L’enceinte initiale est Ă©galement renforcĂ©e et une autre tour en fer Ă  cheval est Ă©difiĂ©e sur la face orientale. ConformĂ©ment aux dispositions prises par Ancelin GoĂ«l avant son dĂ©cĂšs Ivry revient de droit Ă  son fils ainĂ© Robert III GoĂ«l mais ce dernier meurt en 1123 peut avant la rĂ©volte contre Henri 1er. C'est son frĂšre Guillaume Louvel qui hĂ©rite d'Ivry jusqu'Ă  sa mort que l'on situe entre 1166 et 1170. Durant tout ce temps la forteresse d’Ivry continue d’occuper une place non nĂ©gligeable dans l’histoire de la Normandie car pendant la guerre froide qui s’instaure pour la succession du trĂŽne d’Angleterre et pour la possession de la Normandie entre Henri Ier Beauclerc et Louis le Gros puis entre Henri II Plantagenet et Philippe Auguste, elle reste en premiĂšre ligne ballotĂ©e entre les deux camps. C’est d’abord Henri 1er Beauclerc qui rendu furieux par le naufrage de la Nef Banche est privĂ© d’hĂ©ritier mĂąle et voit que l’alliance des barons normands s’est renouĂ©e autour de Guillaume de Cliton sous l’Ɠil bienveillant de Louis le Gros. Un contexte auquel il faut ajouter que Guillaume Louvel, en possession d’Ivry, Ă©pouse la rĂ©volte menĂ©e par GalĂ©ran de Meulan et que Mathilde, la sƓur de ce dernier, par son mariage scelle un pacte entre le chef des conjurĂ©s et le sire d’Ivry. Guillaume Louvel et ses amis sont battus l’annĂ©e suivante Ă  la bataille de Bourtheroulde mais il ne s’avoue pas vaincu et tente encore plusieurs coups de main jusqu’en 1124 oĂč il ne doit sa chance qu’au fait de ne pas ĂȘtre pris. RĂ©ussissant Ă  se faire pardonner, il retourne dans le giron anglais ce qui lui vaut de conserver le chĂąteau d’Ivry. Une pĂ©riode d’anarchie s’installe, en 1135 aprĂšs la mort d’Henri 1er Beauclerc, durant laquelle meurtres et pillages secouent la Normandie. Guillaume Louvel apporte son soutien Ă  Mathilde dit l’Emperesse », fille d’Henri 1er Beauclerc seul hĂ©ritiĂšre du trĂŽne d’Angleterre, en conduisant une expĂ©dition punitive avec le Comte de Meulan contre Roger de Conche. Dans le mĂȘme temps la ligue, favorable Ă  Geoffroy V d’Anjou dit Plantagenet » soutenu par Louis VII le Jeune, nouveau roi de France, est victorieuse. Geoffroy V se rend maitre de la Normandie et du trĂŽne anglais mais il remet en 1151 la couronne ducale Ă  son fils Henri II dit Henri Plantagenet qui s’empresse d’épouser ElĂ©onore d’Aquitaine que Louis le Jeune venait de rĂ©pudier au Concile de Beaugencie. Une situation qui fit entrer en conflit Louis VII et gĂ©nĂ©ra une guerre froide de 11 annĂ©es entre les deux souverains durant laquelle Ivry tient Ă©galement un place non nĂ©gligeable. DĂšs 1155 Guillaume Louvel avait procĂ©dĂ© au partage entre ses enfants des chĂątellenies dont il Ă©tait maitre. L’ainĂ© GalĂ©ran 1er d’Ivry garde Ivry tandis que son cadet reçoit Anet, BrĂ©val et Illiers-l’EvĂȘque. Poursuivant les errements de son pĂšre il participe Ă  la rĂ©volte dite du jeune roi qui fit dresser une grande partie de la fĂ©odalitĂ© normande contre le roi Henri II Plantagenet. Il finit par soumettre en 1175 avec la garantie de garder possession de la totalitĂ© de ses biens jusqu’à sa mort. En 1177 au moment oĂč fut signĂ© le premier traitĂ© d’Ivry dit traitĂ© d’Ivry-Nonancourt, les deux belligĂ©rants se jurent amitiĂ© et s’engage dans un pacte de non-agression ainsi qu’à mener une croisade commune. Le roi Henri II Plantagenet ayant aliĂ©nĂ© Ă  son compte les deux fils de GalĂ©ran 1er d’Ivry, Robert IV d’Ivry et GoĂ«l d’Ivry, le chĂąteau d’Ivry, qui avait une importance stratĂ©gique considĂ©rable, fut directement rattachĂ© au royaume d’Angleterre oĂč il fut alors un enjeu et au centre de nombreux faits. En 1180, aprĂšs qu’intervint le traitĂ© de Gisors qui conforte celui d’Ivry en 1177 et au moment oĂč le roi Philippe Auguste succĂšde Ă  Louis le Jeune sur le trĂŽne de France, une rencontre entre le nouveau roi de France et le roi d’Angleterre intervint Ă  Ivry mais la paix ne put s’installer. En 1188, Henri II PlantagenĂȘt porte les armes dans le Mantois. Tous les villages entre Dreux et Gisors sont victimes de ce conflit provoquant la rĂ©action de Philippe Auguste. Henri II PlantagenĂȘt repoussĂ© Ă  Mantes se rĂ©fugie dans la forteresse d’Ivry en 1189. Le chĂąteau devient alors le lieu d’une nouvelle entrevue qui se soldera par un nouveau traitĂ© de paix oĂč les deux rois dĂ©cident de partir en commun en croisade mais Henri II PlantagenĂȘt meurt en 1189 et c’est Richard CƓur de Lion qui lui succĂšde contraint de respecter les engagements de son pĂšre. Le caractĂšre fort des deux rois fait que l’alliance est malheureuse et qu’ils ne peuvent cheminer ensemble en croisade. Tous les deux rentrent. A peine de retour, Richard CƓur de Lion oblige Philippe Auguste Ă  reculer alors qu’’il s’était avancĂ© jusqu’à Rouen et qu’il Ă©tait entrĂ© en possession de Pacy et Ivry. Une Ă©niĂšme nĂ©gociation s’instaure mais pour qu’elle ait des chances d’aboutir elle est incrĂ©mentĂ©e d’un mariage. Richard CƓur de Lion s’engage Ă  unir sa niĂšce, AliĂ©nor de Bretagne, Ă  Louis VIII, fils de Philippe Auguste. Dans la corbeille comprenant Gisors, Neaufles, Bouderont, le Vexin Normand, Vernon, Pacy et 20 000 marcs d’argent, figure le chĂąteau d’Ivry. Mais la guerre recommença durant cinq ans et il faudra cependant attendre 1196 pour que Pacy, Vernon et Nonancourt rejoignent Ivry et deviennent française par le traitĂ© de Gaillon confirmĂ© par une nouvelle rencontre et le traitĂ© de Goulet signĂ© en 1200. Depuis 1196 la capitainerie du chĂąteau d’Ivry, occupĂ©e par les troupes anglaises, est confiĂ©e Ă  Robert IV d’Ivry, fils de GalĂ©ran 1er d’Ivry, qui entreprend, entre 1196 et 1200, des travaux de restauration de la tour maitresse, de renforcement de la gaine de dĂ©fense qui ceinture les façades Nord et Est sur tous les Ă©tages, la construction Ă  l’angle Nord-Est d’une tour sur la façade Nord la crĂ©ation d'un nouvelle accĂšs au chĂąteau avec l'edification du chĂątelet prĂ©cĂ©dĂ© d'un pont et d'un pont-levis qui enjambent tous deux le dernier fossĂ©. Robert IV d’Ivry Ă©tant apparu suspect au yeux du roi de france en raison de ces travaux il fallu qu'il fasse preuve de nombreuses garanties pour que Philippe Auguste accepte en 1200 le serment de fidĂ©litĂ© de son nouveau vassal et que Robert IV d’Ivry conserve le commandement d'Ivry. Robert IV d’Ivry gardera le chĂąteau jusqu’à sa mort en 1234. En 1210, fortement armĂ©e la forteresse dĂ©nombre dix balistes et a comme voisin direct le roi de France Philippe Auguste qui possĂšde Ă  titre personnel Pacy, BrĂ©val ainsi que les revenus de toutes chĂątellenies environnantes. En 1211, Galeran II d'Ivry, fils de Robert IV d'Ivry, s'allie au roi de France mais il meurt avant son pĂšre en 1232 sans que l'on puisse lui attribuer un rĂŽle important par rapport au chĂąteau d'Ivry. Par contre Ă  la mĂȘme date de 1211, sous couvert du roi, BrĂ©val passe entre les mains d'Ivry reformant un territoire immense semblable Ă  celui qui existait Ă  l'Ă©poque d'Ascelin GoĂ«l. Outre BrĂ©val l'Ă©tendue placĂ©e sous possession de Robert IV d'Ivry sire d'Ivry figure Garennes, Saint AndrĂ©, La Neuville, Serez et bien d'autres lieux dont nombres de chĂąteaux forts situĂ©s en France dĂ©pendant directement de BrĂ©val. Cette configuration subsitera jusqu'Ă  la succession de Diane de Poitiers Vers 1253,le chĂąteau d'Ivry revient Ă  l'un des fils de GalĂ©ran II Robert V d'Ivry dit "Robin" qui dĂ©cĂ©dera vers 1283 sans que l'on sache grand chose sur ses agissements. Depuis 1271 la forteresse est placĂ©e sous la garde du roi et c'est un de ses petits-fils de GalĂ©ran II nommĂ© Ă©galement Robert qui lui succĂšde jusqu’en 1293 sous le patronime de Robert VII d'Ivry dit "Robinet" sans qu'il en soit pour autant qualifiĂ© seigneur d'Ivry. En fait, Ă  cet instant et durant prĂšs d’un siĂšcle la succession aux responsabilitĂ©s d’Ivry est jalonnĂ©e de plusieurs GalĂ©ran, Robert, Jean et Guillaume et elle reste pour les historiens une part d’ombre difficile Ă  Ă©claircir. La seule chose que l’on puisse affirmer c’est que pendant ce laps de temps Ivry vit une pĂ©riode de calme relatif durant laquelle la forteresse ne jouera qu’un rĂŽle de second plan. Les seuls Ă©vĂ©nements intĂ©ressants que l’on puisse retenir Ă©tant la venue Ă  Ivry, en 1317, du roi de France Philippe V alors qui se rendait au Vaudreuil signer une lettre par laquelle il permettra aux ecclĂ©siastiques de la ville d’acquĂ©rir et possĂ©der des biens immeubles et la signature d’une transaction par Robert VII d’Ivry pour le patronage et l’administration de la Maladrerie de la ChaussĂ©e d’Ivry en 1318. Durant la premiĂšre moitiĂ© de la guerre de cent ans qui dĂ©bute en 1353 et ne fut jamais une guerre de batailles rangĂ©es opposant la dynastie des Plantagenets Ă  celle des Valois et Ă  travers elle le royaume d’Angleterre et celui de France, le chĂąteau d'Ivry devint le lieu de rĂ©union d'ambassadeurs chargĂ©s de nĂ©gocier la paix entre les factions d'OrlĂ©ans et de Bourgogne du 31 AoĂ»t au 11 septembre 1413. On y note la prĂ©sence des seigneurs dits de Sicile, de Berry, de Bourgogne, d'OrlĂ©ans, d'Alençon". Concernant la possession d’Ivry on retiendra seulement qu’en 1365, aprĂšs la reprise de Rolleboise aux anglais, Guillaume d’Ivry, fils de Charles d’Ivry compagnon de Du Guesclin durant la reprise de Meulan et Mantes, devient capitaine du chĂąteau d’Ivry et BrĂ©val et reçoit Ă  ce titre une somme de 600 livres tournois. qu’en 1375, suite Ă  la prise du chĂąteau par les troupes de Charles le Mauvais des travaux de renforcement de la forteresse sont entrepris sur le chĂąteau. et que bien que le chĂąteau reste sous le contrĂŽle de Charles le Mauvais, Charles d’Ivry, seigneur de Breuilpont frĂšre de Guillaume d’Ivry est alors nommĂ© capitaine d’Ivry durant la minoritĂ© de ses neveux Charles et Jean. Ce n’est qu’au dĂ©cĂšs de Charles le Mauvais en 1378 qu’il en deviendra maĂźtre pour deux annĂ©es puisqu’il meurt Ă  son tour en 1380. Ivry revient alors Ă  Charles II d’Ivry, baron, chevalier, conseiller et chambellan du roi Charles VI qui a Ă  son service 2 chevaliers et 6 Ă©cuyers qui lui ont prĂȘtĂ© hommage et Ă  ce titre ont reçu en Ă©change un fief. En 1382 il ne rĂ©side pas au chĂąteau mais dans son manoir situĂ© Ă  proximitĂ©, au lieu-dit La Malmaison, oĂč il y reçoit son ami le roi de France. Il s’illustre de nombreuses fois en participant Ă  de nombreux tournois devant le roi et Ă  diverses expĂ©ditions en 1385 il est en Ecosse dans le but d’attaquer l’Angleterre, en 1388, en compagnie de 25 chevaliers il fait partie de Ă  coalisions franco-bourguignonne contre le duc de Gueldre et en 1415 il participe au combat autour du siĂšge d’Harfleur tenu alors par les Anglais. Entre temps, il compose une rĂ©ponse aux poĂšmes "Les Cent Ballades contenant des conseils Ă  un chevalier pour aimer loyalement" sur la chevalerie et l’amour. Un engagement et une attitude qui lui vaut reconnaissance et d’ĂȘtre nommĂ© "Souverain MaĂźtre et RĂ©formateur des eaux et forĂȘts du Roi", ce qui est une fonction trĂšs importante car elle lui confĂšre le droit d’administrer les eaux et forĂȘts royales qui assure une source de revenus pour le TrĂ©sor du Roi et lui octroie un droit de chasse dans la forĂȘt de Dreux. PrĂ©sent Ă  la signature de la paix d’Arras en 1314, il meurt Ă  la bataille d’Azincourt en 1415. Il semble que ce soit au dĂ©but de ce XVe siĂšcle que les fortifications du chĂąteau d’Ivry furent renforcĂ©es et que d’importants travaux furent rĂ©alisĂ©s notamment au niveau de la Tout Nord pour qu’elle puisse recevoir les nouveaux armements bombardes, couleuvrines, etc.. Mais ces armements mais l'histoire nous le dira ...n'arrivĂšrent jamais. DĂšs 1416, les hostilitĂ©s de la guerre de Cent Ans entre français et anglais reprennent. Le site d’Ivry Ă©tant un enjeu majeur, Anglais et Français veulent se rendre maĂźtre de ce verrou important. Ivry est assiĂ©gĂ© plusieurs fois en quelques annĂ©es En 1418 c’est le duc de Gloucester rĂ©gent d’Angleterre qui s’empare de la forteresse tenue alors par le capitaine Pierre Dorgery. Le siĂšge dure 40 jours. Il est menĂ© par le connĂ©table John Talbot soutenu par une artillerie trĂšs redoutable installĂ©e sur une plateforme en contrebas du chĂąteau. La reddition du duc de Gloucester est conclue le 6 mai 1419. Les affrontements ayant laissĂ© des marques indĂ©lĂ©biles dans les vieilles murailles la forteresse fut rĂ©parĂ©, reconstruit, agrandit et Ă  nouveau adaptĂ© Ă  l’évolution des engins de siĂšge de plus en plus performants. En 1421 Charles II d’Ivry est tuĂ© lors d’un combat en Picardie. C’est sa sƓur qui avait Ă©pousĂ© en 1387 Foulques de Marcilly qui hĂ©rite du chĂąteau mais en janvier de la mĂȘme annĂ©e Henri V d’Angleterre nomme son frĂšre, Humphrey de Gloucester, capitaine d’Ivry puis Ă  Arthur III de Bretagne qui cĂšde Ă  son tour les lieux Ă  Jehan Harpelay Ă©cuyer et capitaine. En aoĂ»t 1423, quatre cents soldats français sous les ordres du capitaine Girault de la PalliĂšre reprennent Ivry par un effet de surprise du Ă  une dĂ©faillance dans le systĂšme de guet anglais. Mais cela ne dure pas. Un an plus tard, le 8 juillet 1424, le Duc de Bedford Jean Lancastre membre de la famille royale d’Angleterre assiĂšge Ă  nouveau Ivry. La garnison en place Ă©tant en nombre insuffisant face aux 10 000 anglais siĂ©geant au pied du chĂąteau fit appel Ă  des renforts une armĂ©e composĂ©e de 20 000 hommes italiens et Ă©cossais commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Ă©cossais Jean Stuart comte de Buckam venu en aide Ă  Charles VII. A l'approche d'Ivry les Ă©claireurs ayant dĂ©montrĂ© la trop forte position anglaise convainquent les Français de se dĂ©tourner et de se diriger sur Verneuil oĂč la bataille aura finalement lieu. Face Ă  cette situation le capitaine GĂ©raud de la PalliĂšre selon un engagement pris lors d’une rĂ©union des Ă©tats de Normandie dut ouvrir les portes aux anglais qui s’emparĂšrent du chĂąteau puis allĂšrent Ă  Verneuil oĂč la bataille se dĂ©porta. Durant les combats Jean Stuard et bien d'autres seigneurs dĂ©fendant la cause française furent tuĂ©s. AprĂšs la victoire anglaise Ivry qui Ă©tait redevenu possession anglaise reste durant trois annĂ©es entre les mains d’Arthur III de Bretagne mais en 1427 suite au ralliement de ce dernier Ă  la cause française Henri VI roi d’Angleterre lui retire la comtĂ©, terre, seigneurie et baronnie d’Ivry pour les confier Ă  John Holland second comte Huntingdon, 1er duc d'Exeter alors commandant militaire. Les dĂ©gats causĂ©s par les anglais lors des derniers affrontements Ă  Ivry sont tels que dĂšs sont arrivĂ©e John Holland entreprend le dĂ©mantĂšlement du chĂąteau et rase l'essentiel des dĂšs cette date Ivry ne jouera plus qu'un rĂŽle secondaire sur le plan militaire. Les Anglais pour qui le comtĂ© d'Ivry n'Ă©tait plus qu'un fief du royaume d'Angleterre y resteront maĂźtre jusqu'en 1449 date Ă  laquelle Jean Dunois compagnon de Jeanne d'Arc en pleine reconquĂȘte de la Normandie met le siĂšge Ă  la ville d' les textes il n'est pas fait mention de bataille mais simplement d'un encerclement de la ville encore fortifiĂ©e blottie au pied du chĂąteau. devenu maĂźtre des lieux il fait dĂ©molir ce qui reste des fortifications dĂ©truisant le couronnement des tours et faisant fermer toutes les portes et les fenĂȘtres subsistantes. Ce dernier Ă©pisode marque la fin du chĂąteau d’Ivry comme enjeu. La Normandie est rattachĂ©e au royaume de France. Ivry ne jouant plus aucun rĂŽle militaire, ce qui subsiste du chĂąteau n’est plus alors qu’une simple rĂ©sidence jusqu’à ce qu’il finisse au fil des siĂšcles par ĂȘtre totalement oubliĂ© et Ă  l’abandon.
Cequi paraĂźt hors de doute, c’est que, vers l’an 500, Clovis, qui depuis quelques annĂ©es, avait obtenu cette terre de MĂšge dans le partage que s’étaient fait les vainqueurs de Syagrius, en concĂ©da une partie Ă  Saint-RĂ©my, archevĂȘque de Reims, et que cette bourgade se trouva comprise dans la donation. A sa mort, Saint-RĂ©my lĂ©gua son
BibliothĂšque DĂ©partementale de l'Aisne Parc Foch, Avenue du MarĂ©chal Foch BibliothĂšque dĂ©partementale de l'Aisne 02000 LAON Tel Adresse postale HĂŽtel du DĂ©partement - DC Rue Paul Doumer – 02013 LAON Cedex Tel 03 23 24 98 30 Nous contacter LesSoirĂ©es de l'EntrepĂŽt : concert Les 4 Lascars. Musique, Concert Villemoirieu 38460 Le 10/12/2021. Cela fait bientĂŽt 15 ans qu'ils se produisent sans play-back ni bande enregistrĂ©e avec un rĂ©pertoire de plus de 120 chansons : Les Rolling Stones; David Bowie, U2, Bashung, Dire Straits, ZZ Top Un moment Ă  part, dans la sincĂ©ritĂ©, la
02/07/2021 0706Huit maires de l'Eure sont vent debout contre la construction d'éoliennes prÚs de leurs villages. Des réunions publiques ont lieu vendredi 2 et samedi 3 juillet 2021. Lire la suite Top 5 RégionsPlus de news Régions
Gites chambres d'hĂŽtes, locations de vacances - LE VEXIN NORMAND (Eure, VallĂ©e de la Seine) Un pays de romans. Le Vexin normand: Un pays de romans. Retour Ă  la carte de toutes les rĂ©gions de France Affichez sur la carte : Lieu incontournable. Villes et villages remarquables. Villes et villages Ă  dĂ©couvrir. ChĂąteaux, forts, manoirs . Eglises, abbayes, 1 Chapitre I, Les III, Les hommes et leurs activitĂ©s, II - L’agriculture. 2 M. E. Juillard, La RĂ©gion, essai de dĂ©finition, 1962. 1Nous avons dĂ©jĂ  vu dans la premiĂšre partie de notre Ă©tude1 que les paysages agraires et l’activitĂ© agricole du Vexin normand ne prĂ©sentaient une identitĂ© avec ceux de la majeure partie de la Normandie qu’à l’ouest et au nord sur le plateau de Morgny, dans le pays de Lyons et la vallĂ©e de l’Andelle. Si l’on s’en tient Ă  la conception traditionnelle de la rĂ©gion, Ă  ce que M. Juillard qualifie de critĂšre d’ uniformitĂ© »2, le tiers seulement du Vexin entre l’Epte et l’Andelle est vĂ©ritablement normand ». Ailleurs, au fur et Ă  mesure qu’on va vers l’est et le sud, on passe progressivement Ă  des paysages agraires et une activitĂ© agricole qui prolongent ceux des plateaux de l’Ile-de-France. 2Les relations fonctionnelles entre le Vexin normand et le reste de la Normandie sont-elles aussi limitĂ©es ? En rĂ©alitĂ©, on remarque que la majeure partie du pays entretient des relations diffuses plus ou moins fortes avec l’ensemble de la Normandie et que Rouen y joue un rĂŽle important d’animation Ă©conomique et exerce une attraction notable sur les particuliers pour le commerce et les services. I - Le Vexin normand a des relations diffuses avec l’ensemble de la Normandie 3Une bien faible partie de la terre du Vexin normand est possĂ©dĂ©e par des gens qui rĂ©sident en Normandie, ailleurs que dans le petit pays et ses abords immĂ©diats. L’écoulement de certains produits agricoles donne lieu Ă  des relations plus importantes, avec la Normandie herbagĂšre tout particuliĂšrement. Quelques relations peuvent Ă©galement ĂȘtre notĂ©es sur le plan industriel. a La faiblesse de la propriĂ©tĂ© normande non locale 3 Pour simplifier les choses, nous lui donnerons le nom de propriĂ©tĂ© normande ». 47,7 % seulement des terres du Vexin normand appartiennent Ă  des propriĂ©taires normands qui ne sont pas locaux ou limitrophes, ce qui est trĂšs maigre3. 5La propriĂ©tĂ© normande est surtout rĂ©pandue dans la moitiĂ© nord du pays cf. carte no 38. Dans le canton de Gisors, elle excĂšde Ă  peine la moyenne gĂ©nĂ©rale 8,1 % de la propriĂ©tĂ© totale ; mais dans ceux d’EtrĂ©pagny 8,8 %, de Lyons 9,1 %, de Fleury 9,5 % et surtout des Andelys 9,9 %, elle la dĂ©passe nettement. En revanche, dans le canton mĂ©ridional d’Ecos, c’est-Ă -dire sur le plateau de Tourny et dans le sud du Vexin bossu, elle ne reprĂ©sente que 2,6 % de la propriĂ©tĂ© totale, ce qui est infime, et on ne peut la rencontrer que dans six communes sur vingt-et-une. Encore est-elle distribuĂ©e trĂšs inĂ©galement dans les cantons oĂč elle est prĂ©sente. Alors qu’on peut la remarquer dans presque toutes les localitĂ©s du canton de Lyons, elle manque dans sept communes de celui d’EtrĂ©pagny, elle est inexistante dans toute la partie sud du canton des Andelys et Ă©galement dans la moitiĂ© de celui de Fleury, le long d’un axe Radepont-Ecouis. Enfin, dans le canton de Gisors, elle ne prend vraiment d’importance qu’à Vesly et dans la haute vallĂ©e de la LevriĂšre Martagny. Elle est insignifiante le long de l’Epte oĂč elle manque mĂȘme dans plusieurs communes. 6L’importance de la propriĂ©tĂ© normande varie selon les classes de taille des propriĂ©tĂ©s. NĂ©gligeable dans la catĂ©gorie de moins de 1 hectare 3,8 %, elle prend davantage d’importance dans les classes suivantes jusqu’à 10,6 %, pour chuter au-dessus de 100 hectares 4,9 % cf. graphique no 4. La propriĂ©tĂ© normande est donc surtout reprĂ©sentĂ©e dans la petite et la moyenne propriĂ©tĂ©. 4 Selon l’enquĂȘte de la PrĂ©fecture de l’Eure de 1966, cf. annexe. L’important phĂ©nomĂšne des rĂ©sidence ... 5 L’étude de la PrĂ©fecture de l’Eure ne l’indique pas. 6 II ne s’agit lĂ  que de deux communes, mais ce sont les deux seules localitĂ©s oĂč la micro-propriĂ©tĂ© ... 7 Nous avons plus particuliĂšrement approfondi l’étude de la propriĂ©tĂ© normande dans les 4 cantons oĂč ... 7Beaucoup de micro-propriĂ©tĂ©s de moins de 1 hectare sont des rĂ©sidences secondaires. Il n’est donc pas Ă©tonnant de constater que les rĂ©sidences secondaires appartenant Ă  des habitants de Seine-Maritime ne reprĂ©sentent que 3 % de l’ensemble des rĂ©sidences secondaires du Vexin normand4. On les trouve plus spĂ©cialement dans les cantons occidentaux de Fleury, Lyons et Les Andelys. Les communes oĂč le nombre des rĂ©sidences secondaires normandes » est supĂ©rieur Ă  deux, c’est-Ă -dire oĂč elles ont vraiment une importance significative, sont en dĂ©finitive peu nombreuses cf. carte no 47 Lyons-la-ForĂȘt, Les Hogues, Le Tronquay, Lisors dans le pays de Lyons, Charleval et Perriers dans la vallĂ©e de l’Andelle... Il est difficile de dire oĂč rĂ©sident exactement les propriĂ©taires5. Nous nous efforcerons cependant de le faire pour deux communes oĂč les rĂ©sidences secondaires d’origine normande ont quelque importance. Aux Hogues, sur 20 propriĂ©tĂ©s normandes de moins de 1 hectare, 16 sont bĂąties Ă  une exception prĂšs, tous les propriĂ©taires rĂ©sident dans l’agglomĂ©ration de Rouen-Elbeuf. A Lyons-la-ForĂȘt, sur 10 propriĂ©tĂ©s normandes infĂ©rieures Ă  1 hectare, 6 sont bĂąties toutes sont le fait de propriĂ©taires rouennais. Il serait hasardeux de gĂ©nĂ©raliser6, mais il semble bien que la micro-propriĂ©tĂ© soit surtout le fait de propriĂ©taires citadins de Rouen. Les choses sont tout-Ă -fait diffĂ©rentes pour les propriĂ©tĂ©s de plus de 50 hectares7. VEXIN NORMAND. PROPRIETE NORMANDE NON LOCALE No 38 TABLEAU 11. COMPOSITION DE LA PROPRIÉTÉ NORMANDE NON LOCALE DE PLUS DE 50 HECTARES a A l’exclusion de Rouen-Elbeuf agglomĂ©rations.b A l’exclusion du Vexin et des communes limitrophes. 8Les propriĂ©tĂ©s appartenant Ă  des habitants de Rouen reprĂ©sentent moins de la moitiĂ© de la propriĂ©tĂ© de plus de 50 hectares. Plus de la moitiĂ© des terres appartient Ă  des propriĂ©taires qui ont leur rĂ©sidence ailleurs en Normandie, tout d’abord dans le reste de la Seine-Maritime, Ă  Saint-ValĂ©ry-en-Caux, Yvetot... ensuite en Basse-Normandie Ă  Caumont, Fontaine-Henry, Trouville, Alençon, enfin dans le reste de l’Eure pour une plus faible part. Dans le canton central d’EtrĂ©pagny, la situation est vraiment extrĂȘme 16 % seulement de la propriĂ©tĂ© normande sont d’origine rouennaise. A l’inverse, dans le canton de Lyons-la-ForĂȘt, elle en reprĂ©sente 75,6. Dans les autres cantons, les proportions sont proches de la moyenne. 9En dĂ©finitive, l’emprise fonciĂšre de Rouen sur le Vexin normand est infime les propriĂ©taires rouennais ne possĂšdent finalement que 3,7 % des terres dans l’ensemble des quatre cantons oĂč la propriĂ©tĂ© normande est pourtant la mieux reprĂ©sentĂ©e. 10Il est impossible de prĂ©ciser qui sont les propriĂ©taires normands, puisque le cadastre ne donne aucun renseignement au sujet de leur profession. Ce n’est pas trĂšs grave, vu la faiblesse globale de cette propriĂ©tĂ© dans le Vexin normand. b La luzerne dĂ©shydratĂ©e et le sucre de betterave produits dans le Vexin normand sont essentiellement destinĂ©s Ă  la Normandie herbagĂšre — Le marchĂ© de la luzerne dĂ©shydratĂ©e 11La vente de la luzerne est uniquement le fait des grosses exploitations qui en cultivent plus qu’il n’est nĂ©cessaire pour leur propre activitĂ© d’élevage. Aussi, l’aire de ramassage de la luzerne tend Ă  se confondre avec les zones oĂč dominent les grosses exploitations. La vallĂ©e de l’Andelle, le pays de Lyons et l’extrĂȘme nord du plateau de Morgny en sont exclus. La commercialisation de la luzerne est effectuĂ©e par deux coopĂ©ratives. 12L’union des CoopĂ©ratives de dĂ©shydratation du Vexin, l’ possĂšde trois unitĂ©s de production Ă  Saussay-la-Campagne, MĂ©ziĂšres-en-Vexin et Fresne-l’ArchevĂȘque. Les granulĂ©s produits dans chacune d’elles sont envoyĂ©s Ă  Saussay-la-Campagne qui se charge du stockage, du conditionnement et de la vente. L’aire de collecte de l’ s’étend Ă  tout le Vexin central, la partie mĂ©ridionale du plateau de Morgny et l’ouest du plateau de Tourny. En plus de la luzerne 80 % des ventes, l’ dĂ©shydrate aussi du maĂŻs 20 % des ventes. La Normandie reprĂ©sente 90 % du marchĂ© 5 dĂ©partements de Haute et Basse-Normandie. L’Oise, la Somme, la Bretagne se partagent le reste. La moitiĂ© de la clientĂšle est constituĂ©e par des revendeurs, l’autre directement par des agriculteurs. La luzerne dĂ©shydratĂ©e est essentiellement destinĂ©e Ă  ĂȘtre vendue aux petites exploitations herbagĂšres de la Normandie laitiĂšre comme fourrage d’hiver. La Seine-Maritime en absorbe la plus grosse partie avec la rĂ©gion herbagĂšre du pays de Bray. 13La CoopĂ©rative de dĂ©shydratation de luzerne du Vexin, la ne possĂšde depuis 1957 qu’un seul Ă©tablissement Ă  Dangu. Son aire de collecte dans le Vexin normand est plus rĂ©duite ; elle chevauche un peu celle de l’ au sud d’EtrĂ©pagny, s’étend surtout dans le canton de Gisors, mais elle couvre aussi une partie du Vexin français jusqu’à Chaumont. Le marchĂ© de la est moins exclusivement normand que celui de l’ Seulement 60 % de sa production sont destinĂ©s Ă  la Normandie la Seine-Maritime d’abord, puis l’Orne et le Calvados. 20 % sont destinĂ©s au reste de la France, la Bretagne en particulier, tandis que 20 % sont rĂ©servĂ©s Ă  l’exportation vers l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. 14Il n’en reste pas moins que, dans l’ensemble, surtout en raison du plus grand rayon d’action de l’ dans le Vexin normand, la majoritĂ© de la production de luzerne commercialisĂ©e dans le pays est destinĂ©e Ă  satisfaire le marchĂ© normand. Le Vexin normand, pays de grande culture, contribue Ă  l’équilibre de la vie agricole dans la Normandie herbagĂšre et laitiĂšre il s’agit lĂ  d’une forme d’intĂ©gration rĂ©gionale d’agricultures complĂ©mentaires assez remarquable. — Le marchĂ© du sucre de betterave 15Une petite partie de la production de betterave Ă  sucre du Vexin au sud du plateau de Tourny est collectĂ©e par la distillerie de Tourny, mais l’essentiel de la production est commercialisĂ© par la Sucrerie-distillerie d’EtrĂ©pagny. 16La Sucrerie-distillerie d’EtrĂ©pagny, a Ă©tĂ© créée en 1864 et n’a cessĂ©, depuis, d’étendre ses activitĂ©s en Ă©liminant toute concurrence Ă  l’intĂ©rieur du pays hormis la distillerie de Tourny. 17L’aire de collecte de la Sucrerie-distillerie d’EtrĂ©pagny Ă©pargne le sud du plateau de Tourny et le nord-ouest du pays de Lyons, mais en dehors de cela couvre tout le Vexin normand jusqu’à la limite de l’Epte. Elle s’étend mĂȘme au delĂ  jusqu’à la Seine et surtout Ă  l’ouest de l’Andelle jusqu’aux abords de l’agglomĂ©ration de Rouen. Toutefois, la majoritĂ© des approvisionnements vient d’un espace compris dans un rayon de trente kilomĂštres. En plus du dĂ©pĂŽt d’EtrĂ©pagny, trois centres de rĂ©ception fonctionnent pour ramasser la betterave et rendre la pulpe correspondante Ecouis BrĂ©mules, Saussay-la-Campagne et Villers-en-Vexin. 18Deux grands types de produits sont Ă©laborĂ©s Ă  EtrĂ©pagny du sucre blanc expĂ©diĂ© par sacs de cent kilos tonnes en 1968 ; du sucre cuite » sucre roux tonnes en 1968, au total tonnes. Deux produits complĂ©mentaires s’ajoutent l’alcool de betteraves ou de mĂ©lasse hectolitres et des levures de rĂ©cupĂ©ration qui, une fois sĂ©chĂ©es, sont destinĂ©es Ă  entrer dans la fabrication des produits d’alimentation animale. Le sucre cuite » est chargĂ© en vrac dans des wagons-trĂ©mies qui prennent le chemin de diverses raffineries. Le sucre blanc, cristallisĂ©, est envoyĂ© Ă  diffĂ©rents utilisateurs condenseries de lait, industrie du sucre-semoule, fabriques de yaourt, etc... 19La production sucriĂšre est destinĂ©e Ă  86 % Ă  la Normandie. La Normandie absorbe la totalitĂ© de la production de sucre cuite » qui est envoyĂ© Ă  des raffineries situĂ©es dans la rĂ©gion. Elle absorbe la majoritĂ© de la production de sucre blanc dont presque la moitiĂ© est destinĂ©e aux usines de condenserie du lait de Basse-Normandie. Le reste est livrĂ© aux semouleries », au groupe Nova fromages frais sucrĂ©s, Ă  divers intermĂ©diaires qui conditionnent le produit pour la vente au dĂ©tail. Une trĂšs petite partie est livrĂ©e Ă  une clientĂšle locale d’agriculteurs fournisseurs ou d’épiciers qui procĂšdent eux-mĂȘmes Ă  l’emballage. 20En dehors de la Normandie, la Sucrerie-distillerie d’EtrĂ©pagny ne vend que 14 % de la production totale de sucre, et seulement du sucre blanc. 7 % sont destinĂ©s Ă  l’exportation, 3,5 % partent vers les territoires français d’outre-mer et 3,5 % restent en France, surtout dans le sud-ouest. 21L’alcool est envoyĂ© Ă  l’usine d’Etat de Saint-Ouen-l’AumĂŽne qui le traite pour en faire de l’alcool pharmaceutique ou alimentaire. Les levures sont entiĂšrement exportĂ©es vers l’Allemagne ou la Belgique pour la fabrication d’aliments composĂ©s du bĂ©tail. 22En rĂ©sumĂ©, le marchĂ© rĂ©gional normand est primordial pour la Sucrerie-distillerie d’EtrĂ©pagny. De mĂȘme que pour la luzerne dĂ©shydratĂ©e, les acheteurs sont trĂšs dissĂ©minĂ©s dans la rĂ©gion, et la Normandie herbagĂšre et laitiĂšre est un client privilĂ©giĂ©. c Quelques relations existent sur le plan industriel entre le Vexin normand et le reste de la Normandie 8 En plus de celles que nous venons d’examiner pour les industries qui traitent les produits agricole ... 23Il est remarquable de constater qu’aucun des Ă©tablissements industriels du Vexin normand n’a son siĂšge social Ă  Rouen ou ailleurs en Normandie. Il est malgrĂ© tout possible d’observer quelques relations - d’ailleurs minimes et diffuses - entre l’industrie locale et la Haute-Normandie8. 24Tout d’abord, les industries locales en reçoivent certaines matiĂšres premiĂšres et produits demi-finis Turquais fabrication de boucles, agrafes, chaines de Pont-Saint-Pierre et, dans une moindre mesure, Robergel Ă©crous, rayons de bicyclette de Perruel, reçoivent des laminĂ©s de cuivre et de laiton des usines de Navarre Ă  Evreux. Dosapro pompes doseuses de Pont-Saint-Pierre reçoit de la fonte de Rouen et de l’Orne et 30 % de son acier inoxydable de l’usine voisine d’Alizay AciĂ©ries de Pompey. MĂ©rinos matelas de Perriers-sur-Andelle reçoit une partie du fil trĂ©filĂ© du Havre et des effilochĂ©s » de laine de Lisieux. Teclab mobilier de laboratoire de Pont-Saint-Pierre fait venir de la boulonnerie et des matiĂšres plastiques de grossistes rĂ©gionaux de Rouen. Toutes ces usines sont installĂ©es dans la vallĂ©e de l’Andelle. 9 Les relations industrielles seront Ă©tudiĂ©es plus particuliĂšrement dans le troisiĂšme et le quatriĂšme ... 25Le marchĂ© normand reprĂ©sente souvent une part infime des ventes des principales usines nul ou presque pour Robergel, MĂ©rinos, HervĂ© et LutĂ©cia deux papeteries de la vallĂ©e de l’Epte, il reprĂ©sente 2 Ă  4 % du marchĂ© chez Dosapro, 5 % pour Philbert machines-outils de Pont-Saint-Pierre, 5 % chez Turquais. Les principaux clients normands de cette derniĂšre sociĂ©tĂ© sont des confectionneurs d’Elbeuf, Louviers, Lillebonne et Rouen qui lui achĂštent des agrafes. En revanche, certaines usines ont un marchĂ© normand plus important Fleury-sur-Andelle livre 10 % de ses radiateurs Ă©lectriques sur le marchĂ© rĂ©gional. Pierval Pont-Saint-Pierre y Ă©coule 15 Ă  20 % de ses eaux minĂ©rales, et joue en plus le rĂŽle de dĂ©pĂŽt rĂ©gional pour les produits de Vittel. Enfin, l’usine Peynaud, de Charleval, si elle vend peu de tissus en Normandie, a des liens techniques avec des teinturiers rouennais et elle est membre du Syndicat Cotonnier de l’Ouest »9. 26Il existe aussi un autre type de lien entre les industries locales et Rouen. Certains industriels, ne trouvant pas suffisamment de main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e sur place, en font venir de Rouen c’est le cas de Dosapro et Teclab. Cela donne lieu Ă  des migrations alternantes inverses intĂ©ressantes Ă  noter. 27Rouen entretient toutefois des relations plus importantes dans d’autres domaines avec le Vexin normand. II - L’influence de Rouen sur le Vexin normand est surtout sensible par son rĂŽle dans l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail et par l’attraction exercĂ©e sur les particuliers pour les commerces et les services de niveau supĂ©rieur. Elle s’arrĂȘte en-deçà de l’Epte 10 INSEE, 1962, cf. annexe. 11 L’usine de ClĂ©on n’est pas signalĂ©e dans les questionnaires communaux comme lieu privilĂ©giĂ© pour le ... 28En Ă©tudiant les relations locales, nous avions constatĂ© l’importance des migrations alternantes Ă  l’intĂ©rieur du Vexin et vers les centres d’emploi de la vallĂ©e de la Seine voisine. En revanche, l’influence de Rouen Ă  ce propos est des plus mĂ©diocres. En 1962, 170 personnes quittaient leur commune du Vexin normand pour aller travailler dans l’agglomĂ©ration de Rouen-Elbeuf, soit seulement 3,3 % des dĂ©placements centrifuges10. C’est peu Ă  cĂŽtĂ© des travailleurs migrant dans une autre commune du dĂ©partement de l’Eure vers les seuls Ă©tablissements industriels de plus de 10 salariĂ©s en 1967... Encore, ces migrations n’intĂ©ressaient-elles pas l’ensemble du Vexin normand. A part quelques communes dissĂ©minĂ©es Ă  travers le pays, envoyant chacune moins de 5 salariĂ©s Ă  Rouen et Elbeuf, l’essentiel venait de la vallĂ©e industrielle de l’Andelle, des plus grosses communes en particulier... Les choses ne doivent pas avoir beaucoup changĂ©, malgrĂ© le dĂ©veloppement de l’usine Renault Ă  ClĂ©on, qui a surtout absorbĂ© les ouvriers d’Elbeuf mis en chĂŽmage par la fermeture de plusieurs usines textiles11. 29En revanche, Rouen anime une partie de l’économie du Vexin normand par son rĂŽle dans l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail. a Le rĂŽle de Rouen dans l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail du Vexin normand tableau no 12, graphique no 5 12 Par Rouen », il faut entendre l’agglomĂ©ration double de Rouen et d’Elbeuf. 3048 % des approvisionnements du commerce de dĂ©tail viennent de Normandie, en dehors du Vexin et de ses abords immĂ©diats. Rouen12 occupe une place de choix 37,8 % des apports, ce qui en fait le premier centre fournisseur. Le reste vient du dĂ©partement de l’Eure, d’Evreux et de Bernay principalement 6,6 % et de la Seine-Maritime en dehors de Rouen 3,3 %. Les apports de la Basse-Normandie sont nĂ©gligeables. 31Relativement modĂ©rĂ© dans l’approvisionnement du commerce alimentaire 36,2 % des apports, le rĂŽle de Rouen est trĂšs important comme fournisseur du commerce non alimentaire 44,9 % des apports. 32La part de Rouen est surtout modeste dans le secteur alimentaire spĂ©cialisĂ© 19,8 %. Les moulins de Rouen approvisionnent tout de mĂȘme quelques boulangers, tandis que d’assez nombreux bouchers se fournissent en totalitĂ© et surtout en complĂ©ment auprĂšs des chevillards des abattoirs. On peut aussi remarquer Ă  Rouen la prĂ©sence d’un Syndicat des Charcutiers, qui fournit Ă  ses membres du Vexin farine et conserves, l’existence d’un dĂ©pĂŽt des Ă©tablissements Desmarais-Duval de Luneray viande et abats de porc, d’un dĂ©pĂŽt de la firme Olida Maromme, du Comptoir normand du Porc, etc... TABLEAU 12. ORIGINE DE L’APPROVISIONNEMENT du Commerce de dĂ©tail % 1 - y compris les Ă©piceries-cafĂ©s-tabac2 - Ă  l’exclusion des dĂ©bits de boisson annexĂ©s Ă  l’alimentation gĂ©nĂ©rale3 - sauf Vernon et Les Andelys4 - sauf MantesSources enquĂȘte personnelle ORIGINE GEOGRAPHIQUE DES APPROVISIONNEMENTS DU COMMERCE DE DETAIL No 5 33La part de Rouen est par contre trĂšs forte dans le secteur de l’alimentation gĂ©nĂ©rale 45,8 % des apports. Cela n’est pas seulement dĂ» Ă  la prĂ©sence de plusieurs grossistes en Ă©picerie et boissons, mais surtout Ă  l’existence du MarchĂ© d’intĂ©rĂȘt National de Bapeaume, gros fournisseur en lĂ©gumes, fruits, primeurs, vers lequel les dĂ©taillants vendant des produits frais effectuent un voyage quasi-quotidien. De nombreux groupements d’achats et chaines volontaires, reprĂ©sentatifs d’un systĂšme de distribution intĂ©grĂ© y ont leurs dĂ©pĂŽts rĂ©gionaux Avam Ă  Elbeuf, Unico Ă  Rouen, Sanac Ă  DarnĂ©tal, Graced Ă  Rouen, Ura-Promodex Ă  Petit-Quevilly alimentent leurs adhĂ©rents du Vexin normand. Enfin, les grandes maisons Ă  succursales multiples qui intĂ©ressent le pays ont aussi des dĂ©pĂŽts rĂ©gionaux Ă  Rouen qui desservent le Vexin normand Coop Ă  DarnĂ©tal, Le FamilistĂšre Ă  Rouen, La Ruche Picarde Ă  Maromme. 34Dans le secteur commercial non alimentaire, le rĂŽle de Rouen est primordial dans la droguerie et la quincaillerie 48,9 % des apports en raison de l’activitĂ© de nombreux grossistes et de groupements d’achat France-Droguerie, Normandie-Couleur. Il est encore plus important pour le commerce des combustibles, les stations-services et les garagistes 51,2 % des apports, en raison de l’approvisionnement direct par la raffinerie Shell de Petit-Couronne, de dĂ©pĂŽts de carburants Purfina, de dĂ©pĂŽts des grandes firmes automobiles Michelin, de grossistes en combustibles comme Delmas-Vieljeux, la Mory, Silie, Powell, etc... La part de Rouen est Ă  peu prĂšs Ă©quivalente pour le commerce de la graineterie et de l’horticulture, mais elle n’est nulle part aussi importante que dans le domaine de la pharmacie 86,6 % des apports. La raison en est essentiellement la prĂ©sence d’un important groupement d’achat, le qui fournit dans une proportion variable, mais souvent en totalitĂ©, les pharmacies dans l’ensemble du Vexin normand, jusqu’à Gisors et Gasny. 35En revanche, la part de Rouen est moins importante dans le commerce des textiles, des vĂȘtements et des chaussures 19,5 % des apports seulement. Dans ce domaine, l’approvisionnement direct auprĂšs des usines ou auprĂšs des grossistes parisiens est dominant. Pourtant, plusieurs grossistes en mercerie, lingerie, deux groupements d’achat, la et la approvisionnent les dĂ©taillants du Vexin. A propos des commerces divers, signalons encore entre autres l’activitĂ© du dĂ©pĂŽt rĂ©gional de Radiola, le Comptoir Moderne de l’horlogerie, des dĂ©pĂŽts de meubles, etc... 36Les approvisionnements du commerce de dĂ©tail en provenance de Rouen sont cependant loin d’avoir la mĂȘme importance d’un bout Ă  l’autre du Vexin normand cf. carte no 39. APPROVISIONNEMENTS DU COMMERCE DE DETAIL EN PROVENANCE DE ROUEN-ELBEUF No 39 DessinĂ©e par Mme HAZARD 37L’ouest et le nord-ouest du pays, spĂ©cialement la vallĂ©e de l’Andelle et le pays de Lyons s’approvisionnent essentiellement Ă  Rouen plus de la moitiĂ© des fournitures viennent de Rouen dans la majoritĂ© des communes. 38Le Vexin central et l’ouest du plateau de Tourny s’approvisionnent encore largement Ă  Rouen, mais pour moins de la moitiĂ©, et diversifient l’origine de leurs fournitures. Certes, de nombreuses petites communes ayant un magasin unique ou seulement quelques Ă©tablissements se fournissent encore pour plus de 50 % Ă  Rouen, mais ce n’est pas le cas des bourgs importants Ecouis 43 % seulement et d’EtrĂ©pagny 45 % des apports. 39L’est du pays, depuis Mainneville au nord jusqu’au talus du Vexin bossu au sud, est surtout tournĂ© vers d’autres sources d’approvisionnement, Paris en particulier, aussi bien dans les petites communes que dans les gros centres commerciaux. Ainsi, les approvisionnements d’origine rouennaise ne comptent que pour 14,1 % Ă  BĂ©zu-Saint-Eloi. 12,1 % Ă  Gasny et 17,7 % Ă  Gisors... Notons que, dans ces confins orientaux du Vexin normand, le rĂŽle de Rouen comme fournisseur du commerce de dĂ©tail se prolonge plus largement Ă  l’est le long de la route nationale 14 encore 30 % Ă  ChĂąteau-sur-Epte. 40Les approvisionnements en provenance du reste de la Normandie viennent surtout du dĂ©partement de l’Eure. Relativement faible dans l’ensemble, la part du dĂ©partement de l’Eure est pratiquement nulle dans le secteur non alimentaire. Elle est surtout notable dans le domaine de l’alimentation gĂ©nĂ©rale 14,7 % des apports. Cela est dĂ» Ă  la prĂ©sence de trois dĂ©pĂŽts de groupements d’achats Ă  Bernay, et Ă  Evreux. 41Evreux et Bernay jouent surtout un rĂŽle sensible dans la partie centrale du Vexin normand, plus spĂ©cialement le long de la route nationale 14. 42Les approvisionnements originaires de la Seine-Maritime en dehors de Rouen sont trĂšs maigres et concernent surtout le commerce alimentaire spĂ©cialisĂ© 8,8 % des apports spĂ©cialement avec le grossiste en charcuterie Risselin-Poivert de Forges-les-Eaux. 43Le rĂŽle de Rouen est donc capital pour le fonctionnement du commerce de dĂ©tail du Vexin normand. L’influence de la mĂ©tropole rĂ©gionale de Haute-Normandie est tout aussi sensible pour les particuliers qui y trouvent les commerces et les services auxquels ils recourent lorsqu’ils ne peuvent ĂȘtre satisfaits par les villes locales. Mais dans ce domaine, plus encore que pour l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail, Paris concurrence Rouen Ă  l’est du Vexin normand. b L’attraction de Rouen pour les commerces et les services 44— L’attraction gĂ©nĂ©rale. ComparĂ©e Ă  celle des villes locales ou voisines, l’attraction gĂ©nĂ©rale de Rouen sur le Vexin normand est faible. Les centres commerciaux locaux ou voisins sont suffisamment bien Ă©quipĂ©s cf. 1er chapitre pour que les dĂ©placements vers Rouen ou Paris ne revĂȘtent dans la majeure partie du pays qu’un caractĂšre occasionnel ou exceptionnel. VEXIN NORMAND. ATTRACTION DES COMMERCES ET SERVICES No 40 VEXIN NORMAND. ATTRACTION DE ROUEN POUR LES ACHATS RARES No 41 45L’examen de la carte no 40, oĂč n’a Ă©tĂ© retenue qu’une attraction de Paris ou de Rouen supĂ©rieure Ă  5 %, permet de formuler plusieurs remarques. A l’intĂ©rieur de la zone d’attraction forte de Vernon et de Gisors supĂ©rieure Ă  40 %, et aussi au nord de celle d’EtrĂ©pagny et au sud de celle des Andelys cf. carte no 26, les dĂ©placements vers Rouen et Paris reprĂ©sentent moins de 5 % de l’ensemble et n’ont pas Ă©tĂ© retenus. 46L’influence de Rouen supĂ©rieure Ă  5 % n’est continue qu’à l’ouest d’une ligne Boisemont-Beauficel-en-Lyons. Ailleurs, elle se dĂ©roule selon deux appendices, l’un Ă  l’extrĂȘme-nord en direction des hautes vallĂ©es de la LevriĂšre et de l’Epte, l’autre le long de la route nationale 14 jusqu’à Authevernes, c’est-Ă -dire Ă  mi-distance entre Vernon et Gisors, lĂ  oĂč l’influence des deux centres locaux est infĂ©rieure Ă  40 %. Mais dans chaque commune l’attraction de Rouen dĂ©passe rarement 10 %. Ce n’est que dans les villes de la vallĂ©e de l’AndelIe, le pays de Lyons et le plateau d’Ecouis qu’elle dĂ©passe souvent 20 %. 47L’influence de Paris supĂ©rieure Ă  5 % est encore plus mĂ©diocre elle ne s’exerce qu’au nord du canton des Andelys, prĂšs de la gare de Saint-Pierre-du-Vauvray, au nord de la vallĂ©e de la LevriĂšre, le long de la route nationale 14 en concurrence avec celle de Rouen et plus fortement Ă  Gisors et dans la vallĂ©e moyenne de l’Epte. 48En fait, si l’attraction gĂ©nĂ©rale des grandes villes est trĂšs faible, c’est parce que nous y avons privilĂ©giĂ© les dĂ©placements courants ou habituels cf. annexe. Les grandes villes attirent en rĂ©alitĂ© les particuliers pour les commerces et services de niveau supĂ©rieur. 49— Que vont chercher les habitants du Vexin normand Ă  Rouen ? 50L’attraction de Rouen joue Ă  vrai dire Ă  deux niveaux la mĂ©tropole rĂ©gionale de Haute-Normandie exerce une influence large en superficie, mais relativement modĂ©rĂ©e en intensitĂ© dans les trois-quarts du Vexin normand, et une influence proche et plus forte Ă  l’ouest du pays, dans la vallĂ©e de l’Andelle et ses abords immĂ©diats. 13 ... dans la rĂ©ponse des secrĂ©taires de mairie au questionnaire communal. Les dĂ©placements exception ... 51L’influence large de Rouen est due d’abord Ă  la qualitĂ© de son centre commercial. Pour les achats rares radio, tĂ©lĂ©vision, Ă©lectro-mĂ©nager, ameublement, cadeaux, articles de luxe, etc... l’attraction de Rouen s’étend trĂšs loin dans le Vexin, cf. carte no 41. Dans presque tout le centre et le nord du pays, on ne se contente pas d’aller Ă  Gisors ou aux Andelys. Si l’on veut bĂ©nĂ©ficier d’un choix plus large ou si l’on ne trouve pas un article, on se rend volontiers Ă  Rouen, le long de la route nationale 14 jusqu’à Villers-en-Vexin, et plus rarement jusqu’à ChĂąteau-sur-Epte, souvent encore jusqu’à EtrĂ©pagny et dans l’extrĂȘme-nord du pays. Mais dans le sud du pays, en raison de la proximitĂ© de Vernon, les dĂ©placements vers le centre commercial de Rouen ont un caractĂšre si exceptionnel qu’ils n’ont pas Ă©tĂ© retenus13. C’est aussi le cas dans le nord-est du Vexin normand, prĂšs de Gisors. 52Le caractĂšre attrayant du centre commercial de Rouen, amĂ©liorĂ© ces derniers temps par la crĂ©ation de voies piĂ©tonnes, l’instauration du stationnement payant et l’ouverture de plusieurs parkings couverts, joue donc favorablement dans une bonne partie du Vexin normand. Il explique aussi la faveur de Rouen lorsqu’il s’agit de se rendre Ă  une manifestation commerciale exceptionnelle la foire annuelle et surtout les deux braderies dont 1’une se dĂ©roule principalement dans le cƓur historique. Dans ce domaine, l’influence de Rouen, sans ĂȘtre aussi gĂ©nĂ©rale dans les communes du nord du pays, s’exerce volontiers plus loin vers le sud, jusqu’à Haricourt-Heubecourt au sud du plateau de Tourny et jusqu’à Gisors. 53Rouen n’exerce pas une influence Ă©tendue dans le Vexin par le seul fait de son Ă©quipement commercial. Le seul centre hospitalier local bien attractif est celui de Vernon chapitre. Aussi, cette derniĂšre ville se rĂ©serve-t-elle une large exclusivitĂ© dans le sud et le centre du Vexin. Mais, au nord du pays, les centres locaux ne sont que mĂ©diocrement Ă©quipĂ©s du point de vue hospitalier la prĂ©sence d’hopitaux ou de cliniques Ă  Gournay, Gisors et Les Andelys n’y empĂȘche pas de nombreuses personnes de se rendre volontiers Ă  Rouen en cas de besoin cf. carte no 36. 54L’attraction de Rouen est Ă©galement importante pour l’enseignement scondaire du second cycle cf. carte no 34. Seuls Gisors et Vernon possĂšdent un lycĂ©e, que frĂ©quentent les Ă©lĂšves de l’est, du sud et du centre-est du pays ; ceux du centre-ouest et de l’ouest sont surtout envoyĂ©s Ă  Rouen et Evreux. L’attraction d’Evreux dans ce domaine mĂ©rite d’ĂȘtre signalĂ©e. C’est une des rares qui compte, avec une partie de l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail, en plus des indispensables dĂ©placements d’ordre administratif. 55Enfin, il existe des domaines oĂč les centres locaux n’ont aucune influence, et oĂč les grandes villes se rĂ©servent une attraction exclusive. C’est le cas de l’enseignement supĂ©rieur. Rouen rayonne presque seul sur le Vexin normand Ă  cet Ă©gard. Ce n’est que sur les marges est que quelques Ă©tudiants vont Ă  Nanterre ou Ă  Paris, mais la premiĂšre place y est toujours tenue par Rouen. C’est aussi le fait du théùtre. Le théùtre de Rouen, spĂ©cialisĂ© dans les manifestations lyriques, donne chaque saison de nombreux spectacles qui sont susceptibles d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s par un public rural. Les dĂ©placements des habitants du Vexin vers le théùtre de Rouen n’intĂ©ressent toutefois qu’une partie rĂ©duite du pays l’ouest et les communes desservies par les grandes route nationales cf. carte no 42. Bien que les spectacles soient donnĂ©s aussi en matinĂ©e, si le dĂ©placement a lieu en soirĂ©e, il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©sider autour des axes de circulation rapide. 56Rouen exerce une influence plus forte et dans des domaines beaucoup plus variĂ©s dans la vallĂ©e de l’Andelle et ses abords. Pour les relations qui assurent 1’influence large de Rouen et que nous venons d’examiner, la mĂ©tropole rĂ©gionale de Haute-Normandie se rĂ©serve dans l’extrĂȘme-ouest du pays une exclusivitĂ© presque complĂšte pour les achats rares, le rayonnement de Fleury-Char levai et Pont-Saint-Pierre est mĂ©diocre, et le dĂ©placement vers Rouen trĂšs frĂ©quent. C’est encore plus net pour les manifestations commerciales et les dĂ©placements qui s’effectuent pour raison de santĂ©. Pour se faire hospitaliser ou entrer en clinique, les habitants de la vallĂ©e de l’Andelle vont exclusivement Ă  Rouen. De mĂȘme, les Ă©lĂšves de la vallĂ©e sont presque entiĂšrement scolarisĂ©s dans le deuxiĂšme cycle de l’enseignement secondaire Ă  Rouen. 14 D’aprĂšs notre enquĂȘte auprĂšs des commerçants dĂ©taillants, sur 50 qui ont valablement rĂ©pondu Ă  la q ... 57Mais il existe d’autres domaines pour lesquels le rĂŽle dĂ©volu ailleurs aux villes locales est plus ou moins largement tenu ici par Rouen. C’est particuliĂšrement net pour plusieurs dĂ©placements de loisirs. Lorsque les amateurs de sports de la vallĂ©e Ă©prouvent le dĂ©sir d’aller assister Ă  une manifestation sportive, ils vont presque toujours Ă  Rouen. Le cinĂ©ma de Pont-Saint-Pierre est peu apprĂ©ciĂ© en dehors des communes strictement limitrophes, et le public se rend frĂ©quemment Ă  Rouen pour voir un film. En revanche, pour les achats frĂ©quents non alimentaires quincaillerie, droguerie, vĂȘtement courant, Fleury et Charleval retiennent mieux leurs clients, qui vont moins volontiers Ă  Rouen. On peut faire les mĂȘmes remarques pour l’enseignement technique et professionnel Pont-Saint-Pierre remplit bien son rĂŽle dans ce domaine, la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et les banques. NĂ©anmoins, il semble que les commerçants de la vallĂ©e dĂ©pendent plus souvent des guichets bancaires de Rouen que les particuliers dans leur ensemble14. VEXIN NORMAND. ATTRACTION DES THEATRES No 42 VEXIN NORMAND. ATTRACTION DE PARIS ET DE ROUEN pour les commerces et services rares No 43 c La limite d’influence entre Paris et Rouen pour les commerces et les services ne suit pas le cours de l’Epte 58Nous avons dĂ©jĂ  remarquĂ© que, pour l’approvisionnement du commerce de dĂ©tail, la forte influence de Rouen s’arrĂȘtait avant l’Epte, laissant l’est et le sud du pays sous la dĂ©pendance de fournisseurs essentiellement installĂ©s Ă  Paris et dans la rĂ©gion parisienne. 59Pour mieux saisir et clarifier la limite d’influence entre Paris et Rouen Ă  propos du commerce et des services, nous avons ajoutĂ© aux demandes du questionnaire communal une interrogation supplĂ©mentaire appelant une rĂ©ponse catĂ©gorique 60 En rĂ©sumĂ©, lorsque vos concitoyens ont besoin d’aller dans une grande ville, ils vont plus volontiers Ă  61Paris 62Rouen 63Autre ville prĂ©cisez » cf. annexe. 64Les rĂ©ponses obtenues ont Ă©tĂ© dans la majoritĂ© des cas Paris seul ou Rouen seul. Dans un nombre non nĂ©gligeable de communes Paris et Rouen ont Ă©tĂ© citĂ©s Ă  Ă©galitĂ©. Nous avons pu par ce biais faire ressortir l’attraction exceptionnelle de Paris et de Rouen, mĂȘme lorsque leur influence gĂ©nĂ©rale reste infĂ©rieure Ă  5 % cf. carte no 43. 65L’influence unique et continue de Rouen en tant que grande ville » s’exerce dans la plus grande partie du Vexin normand tout l’ouest et le centre du pays. L’influence unique et continue de Paris selon le mĂȘme critĂšre est beaucoup plus restreinte dans l’espace elle se fait sentir dans le sud du Vexin bossu et du plateau de Tourny et au nord-ouest de Gisors. Entre les deux, une zone de partage apparaĂźt oĂč des communes qui regardent vers Rouen sont Ă©troitement imbriquĂ©es avec d’autres qui regardent vers Paris, tandis que 17 communes sont partagĂ©es Ă  Ă©galitĂ© entre Paris et Rouen. Cette attraction divergente se manifeste au centre du plateau de Tourny, au nord du Vexin bossu et dans les trĂšs hautes vallĂ©es de la LevriĂšre et de l’Epte. Il est remarquable que l’attraction de Rouen se prolonge plus loin vers l’est le long de la route nationale 14. 15 SpĂ©cialement l’aspect de l’habitat qui ne peut ĂȘtre expliquĂ© par un contenu fonctionnel immĂ©diat C ... 66II est intĂ©ressant de constater que les clivages d’influences urbaines coĂŻncident au moins partiellement avec ceux des paysages comparer les cartes no 43 et no 3. De mĂȘme que l’Epte n’est pas une limite des paysages cf. 1re partie, chapitre i, elle ne marque pas la limite d’influence de Paris et de Rouen. Les paysages agraires qui prolongent ceux de l’Ile de France se poursuivent en-deçà de l’Epte dans le Vexin bossu, de mĂȘme que la zone d’influence de Paris15. 67Il faut toutefois se garder d’une simplification outranciĂšre la correspondance entre paysages et zones d’influence est loin d’ĂȘtre systĂ©matique et absolue. Certes, lĂ  ou s’exerce l’influence exclusive de Rouen, s’étendent Ă  l’ouest et au nord-ouest les paysages les plus cauchois », et au centre du pays des paysages de transition avec un habitat assez desserrĂ©, l’utilisation de la brique et de l’ardoise comme matĂ©riaux de construction, et des vergers de pommiers importants. Mais, si la zone d’influence exclusive de Paris s’étend dans le sud du Vexin bossu caractĂ©risĂ© par l’absence de vergers de pommiers, des villages tassĂ©s aux maisons de pierre couvertes de tuile semblable Ă  celles du Vexin français, elle couvre aussi la rĂ©gion de Gisors, oĂč les paysages agraires ont plus d’affinitĂ©s avec ceux du cƓur du Vexin qu’avec ceux de la rĂ©gion de Paris. La zone de partage d’influence entre Paris et Rouen correspond bien Ă  des paysages trĂšs mĂȘlĂ©s sur le plateau de Tourny, mais dans les hautes vallĂ©es et l’Epte et de la LevriĂšre, les paysages ont dĂ©jĂ  un aspect cauchois », tandis que dans la vallĂ©e moyenne de l’Epte, ils sont analogues Ă  ceux du Vexin français. 68Il faut donc ĂȘtre trĂšs prudent dans nos constatations les rapports entre des paysages agraires et des zones d’influence urbaine ne sont manifestement pas directs !... mais on ne peut Ă©luder certaines coĂŻncidences pour le moins troublantes, qu’il est difficile de considĂ©rer comme absolument fortuites. 69La majeure partie du pays se trouve donc sous l’influence rouennaise et entretient des relations diffuses avec le reste de la Normandie. Le sud et l’est du pays y Ă©chappent malgrĂ© tout assez largement et les rapports avec Paris et la rĂ©gion parisienne y sont dominants. Mais la capitale exerce aussi une influence plus large dans de nombreux domaines dans l’ensemble du Vexin normand jusqu’à l’Andelle. C’est ce que nous allons examiner maintenant.
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Du samedi 2 juillet au dimanche 11 septembre, le village de Martagny, site exceptionnel en bordure de la forĂȘt de Lyons, dans le Vexin normand, vous invite Ă  la 5e Ă©dition du festival Photo Martagny. Soutenu par le Conseil dĂ©partemental de l’Eure, ce festival vous emmĂšnera en balade en Mongolie, Ă  New-York ou Paris, Ă  Cuba ou encore en Afghanistan. Un voyage dans le temps Ă  travers 140 tirages grands formats signĂ©s par les grands noms de la photographie internationale. L’évĂ©nement est accessible gratuitement Ă  tous. Édition 2022 - Informations pratiquesLieu 1, Le Bourg 27150 Martagny Date du samedi 2 juillet au dimanche 11 septembre 2022 Exposition DĂ©ambulation sur 5 hectares et 3 sites d’exposition AccĂšs gratuit Kiosque d’information, lieux de rencontres et d’échanges avec le public Contact Laurent Lucas 06 13 21 04 17 – – contact PassionnĂ©s de photo Le festival a Ă©tĂ© fondĂ© par deux passionnĂ©s de photographie Laurent Lucas et Jean-François Aubert. Leur but Ă©tait de promouvoir l’image et l’art photographique par le biais de manifestations, expositions, festivals, concours et stages photographiques. Pari rĂ©ussi puisque l’évĂ©nement ne cesse de grandir et se professionnaliser Ă  chaque Ă©dition. D'annĂ©e en annĂ©e, le festival photo de Martagny grandit et se professionnalise Photo Peter-Winfield Plus de 140 tirages grands formats signĂ©s par de grands noms de la photographie internationale Photo Michel-Setboun Les expositionsUn Anglais Ă  Paris – Peter Winfield Afghanistan – Sur les pas des Cavaliers – Alain Buu D’un continent Ă  l’autre – Bruno et Dorotha SĂ©nĂ©chal Cuba – Une grĂące d’esprit – Peter Turnley Mongolie – RĂȘve d’infini – Michel Setboun Homo Urbanus Ă  New York – Jean Marc Caracci Les temps forts du festival Pendant le festival Les collĂ©giens s’exposent ! Tirages grands formats des travaux artistiques prĂ©sentĂ©s par des Ă©lĂšves de Gisors et d’ÉtrĂ©pagny aux cĂŽtĂ©s des expositions des photographes ; Dimanche 10 juillet dĂšs 14h balade contĂ©e en musique “FlĂąnerie et Jolisson”. Le Festival Photo Martagny » accueille les conteurs et musiciens pour la clĂŽture du festival de contes au milieu des expositions photos au cƓur du village ; Jeudi 14 juillet pique-nique XXL au moulin. Un barbecue gĂ©ant est mis Ă  votre disposition pour le dĂ©jeuner. Un moment convivial Ă  partager ensemble au milieu des expositions photos ; Samedi 23 juillet le Festival Photo Martagny » invite le Festival de cinĂ©ma Lyons la ForĂȘt. Projection de nuit et en plein air, si le temps le permet. La nuit peut ĂȘtre fraĂźche
 pensez Ă  apporter une petite laine ! Dimanche 21 aoĂ»t Ă  partir de 16h master class de Pierre-Antony Allard Tout connaĂźtre des techniques de clair-obscur ; Samedi 3 septembre le Festival Photo Martagny » accueille l’exposition Tout Doit DisparaĂźtre » ! Produite par le Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Eure CAUE27. Le but est de promouvoir la qualitĂ© du cadre de vie sur le dĂ©partement. Dominique Hermier, illustrateur – graphiste – designer prĂ©sente l’Agence No Futur » pour aborder de façon dĂ©calĂ©e la question de la rĂ©habilitation du bĂąti ancien et de la revitalisation des centres bourgs. À partir de 16h00 – Dimanche 17 juillet & Dimanche 11 septembre Ă  partir de 16h En avant la musique ! Le quatuor normand Spread It » pour 2 reprĂ©sentations exceptionnelles au moulin !
faitdont de cette bourgade de « Belleium ». Sous le rĂšgne de Philippe II Auguste (1180-1223), le conflit reprend entre les Anglais et les Français. En 1198, Richard CƓur de Lion envahit le Vexin. Philippe Auguste se dirige vers Gisors. Il est rejoint par les anglais aux portes de cette ville. Le combat s’engage sur le pont levis. Une
Bourgade, situĂ©e dans le passage d'une voie Antique cette ancienne localitĂ© dans la vallĂ©e de la Risle en Pays d'Ouche est un lieu propice Ă  la promenade et Ă  la dĂ©couverte. Son passĂ© industriel fait sa renommĂ©e le travail du fer avec la fabrication de l'Ă©pingle et de l'aiguille. Le patrimoine architectural Ă©galement trĂšs prĂ©sent, avec deux Ă©glises dont une datant du Xe siĂšcle, deux chĂąteaux, un lavoir, des maisons de caractĂšres
 incite, avec les amĂ©nagements paysagers rĂ©cents des rives de la Risle, Ă  la promenade en famille. Ce serait la prĂ©sence abondante dans son sous-sol de substances mĂ©talliques appelĂ©s RĂ©gules » par les Romains qui aurait donnĂ© l’étymologie du nom de Rugles. Cette industrie du fer date de l’époque gallo-romaine on fabriquait dĂ©jĂ  l’épingle au XIe siĂšcle. Autour des forges, c’est toute une population qui trouvait lĂ  ses activitĂ©s bĂ»cherons, charbonniers, charretiers, papetiers... Votre itinĂ©raire 1 Étape 1 Devant l’église Notre-Dame, traverser le pont de la Risle, prendre l’allĂ©e de droite jusqu’à la fenderie. A gauche prendre rue du Moulin pour rejoindre la place Albert Huile. 2 Étape 2 Au planimĂštre, suivre l’allĂ©e qui traverse le parc et rejoindre la rue de la Garenne. Prendre Ă  gauche sur 800m jusqu’à la rue Georges ClĂ©menceau. 3 Étape 3 Face Ă  l’école, prendre Ă  gauche jusqu’au carrefour avec la rue des Forges. Suivre ensuite celle-ci sur 310m. Prendre sur la gauche la rue de la Prairie, dite des Petits PrĂšs ». A la sortie prendre Ă  gauche et suivre la rue Paul Doumer jusqu’au croisement de la Poste. 4 Étape 4 Suivre la rue Aristide Briand et rejoindre la place Foch. Sur le cĂŽtĂ© Ouest de l’église SaintGermain, prendre le passage menant au parc François Mitterrand et retour au point de dĂ©part. Prestations sur place SĂ©lectionnez votre langue
Cettedépression géologique de 2 à 15 km de large, s'étire de Dieppe jusqu'à Beauvais. Découvrir le Pays de Bray c'est partir à la découverte de la Normandie et d'un pays qui s'est naturellement construit autour et à partir d'un phénomÚne géologique. A voir dans le Pays de Bray. Neuchùtel-en-Bray; Forges-les-Eaux; Gournay-en-Bray
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Balade accompagnĂ©e / Culturelle / Normandie Euroise Rue du Moulin - 27630 VEXIN-SUR-EPTE de 10h00 Ă  12h00 À propos Date Situation Avis Informations de contact À proximitĂ© dimanche 10h -12h randonnĂ©e de 6 km. DĂ©part du Moulin de Fourges, prĂ©sentation du moulin suivi d’une randonnĂ©e le long de l’Epte. ArrĂȘt prĂ©vu sur un lavoir suspendu ». En complĂ©ment, un rĂ©fĂ©rencement avec localisation et photos de tous les lavoirs est disponible sur le site Rue du moulin, Fourges 06 27 53 33 16 Date Le 18 Septembre Dimanche Ouvert de 10h Ă  12h Situation SĂ©lectionnez votre langue
Dansle vexin Normand (Eure) les couturiÚres se mobilisent . Face à la pénurie de masques un collectif a été créé fin mars sous l'impulsion de Laurence Cayotin, couturiÚre à ses heures
On parle beaucoup de l'unitĂ© de la Normandie, reposant sur le traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte en 911 et des limites territoriales qui ont peu bougĂ©es depuis. On peut mĂȘme Ă©voquer le fait que dĂšs la IIĂšme Lyonnaise IIIĂšme siĂšcle cette unitĂ© territoriale Ă©tait dĂ©jĂ  formĂ©e. Mais au delĂ  de l'histoire, tout au moins de la Grande Histoire oĂč peut-on retrouver une certaine unitĂ© de la Normandie, j'entends par lĂ , dans l'esprit des habitants ? L'utilisation des commentaires est dĂ©sactivĂ©e pour cette note.
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DĂ©couvrir une carte de l’Eure. Le dĂ©partement de l’Eure se trouve en France mĂ©tropolitaine, dans la rĂ©gion Normandie. Le code INSEE du dĂ©partement est le 27. Dans cet article vous trouverez plusieurs cartes sur des thĂšmes variĂ©s concernant le dĂ©partement. Ci-dessous vous trouverez une carte de l’Eure. Celle-ci permet de dĂ©couvrir le dĂ©partement de l’Eure et ses principales caractĂ©ristiques. Carte de l’Eure – CrĂ©dit Actualitix – Fond de carte IGN Dans cet article vous trouverez Ă©galement des cartes sur des thĂšmes variĂ©s comme le relief, les principales villes, les communes, une carte vierge, politique
 Carte de l’Eure la gĂ©ographie Comme on peut le voir sur la carte de l’Eure, le dĂ©partement s’étend sur la partie nord jusqu’à l’estuaire de la Seine, Ă  l’est, il est prĂ©sent sur le Vexin normand. Au niveau du centre de l’Eure on retrouve la plaine de Neubourg, quand sur le sud c’est la plaine de Saint-AndrĂ© ainsi que le pays d’Ouche, enfin sur la partie ouest, le Lieuvin. Concernant les diffĂ©rents cours d’eau de l’Eur Eure carte – Image extraite de Google Maps e, les principaux sont l’Epte, l’Andelle, la Seine, l’Eure, l’Avre, l’Iton et la Risle. Il faut Ă©galement savoir que le dĂ©partement compte Ă©galement de nombreuses forĂȘts avec Conches, Breteuil, Évreux, Vernon et Lyons. Carte vierge de l’Eure En savoir plus sur l’Eure La superficie du dĂ©partement de l’Eure est de 6 040 kmÂČ, le dĂ©partement se classe Ă  la 45eme place des dĂ©partements en termes de superficie. Les habitants de l’Eure sont appelĂ©s des Eurois. Le dĂ©partement compte une population de 598 000 habitants classant le dĂ©partement Ă  la 42eme place. La densitĂ© de la population est de 99 habitants / kmÂČ. OĂč se trouve l’Eure en France ? DĂ©partement 27 La prĂ©fecture du dĂ©partement est Evreux. Les sous-prĂ©fectures sont Les Andelys et Bernay. Les principales villes du dĂ©partement sont les suivantes Évreux, Vernon, Louviers, Val-de-Reuil, Gisors, Bernay, Pont-Audemer, Les Andelys, Gaillon, Verneuil-sur-Avre, Conches-en-Ouche, Saint-Marcel, Pacy-sur-Eure, Saint-SĂ©bastien-de-Morsent, Aubevoye, Brionne, Le Neubourg, Pont-de-l’Arche. Les principaux sites touristiques du dĂ©partement sont les suivants Maison et jardins de Claude Monet Giverny Le Bois des Aigles Balines MusĂ©e des Impressionnismes Giverny Abbaye du Bec-Hellouin Le Bec-Hellouin Biotropica la Serre Zoologique Val de Reuil CathĂ©drale Notre-Dame d’Évreux Évreux ChĂąteau de Bizy Vernon ChĂąteau du Champ de Bataille Le Neubourg Chocolatrium Michel Cluizel Évreux ChĂąteau de Beaumesnil Beaumesnil Domaine d’Harcourt, chĂąteau-arboretum Harcourt Collegiale Notre-Dame Vernon MusĂ©e de MĂ©canique Naturelle Giverny
ChiotsĂ  venir Des Oursons Du Vexin Normand - Terre-neuve. Message. Les Informations. Accueillir un chiot implique des responsabilitĂ©s. Prenez le temps de rĂ©flĂ©chir et de bien choisir en fonction de votre mode de vie. Demandez des conseils aux Ă©leveurs, ils sauront vous aider dans votre choix. Site de l'Ă©leveur. Elevage Des Oursons Du Vexin Il y a des endroits comme ça. OĂč il suffit de creuser le sol pour trouver des traces du passĂ©. Le Vexin en est un. Et particuliĂšrement la vallĂ©e de l'Aubette, entre Cergy et Magny-en-Vexin, au nord ouest de la capitale. LĂ , dans cette magnifique campagne vallonnĂ©e aux airs de Toscane, les vestiges archĂ©ologiques sont Wy-dit-Joly-Village, on trouve des traces de prĂ©sence humaine dĂšs le nĂ©olithique. On sait aussi que les Romains occupaient les lieux, grĂące Ă  une dĂ©couverte exceptionnelle. En 1976, Claude Pigeard, ferronnier d'art et collectionneur, dĂ©cide d'agrandir sa grange pour y amĂ©nager son futur musĂ©e de l' il tombe sur des thermes gallo-romains, oĂč l'on distingue encore les trois salles, chaude, tiĂšde et froide. Le systĂšme de chauffage par le sol, appelĂ© hypocauste, est encore bien visible », indique Marie Legrand, responsable de la communication aux deux musĂ©es dĂ©partementaux du secteur, archĂ©ologique et de l'outil. Une merveille pour les archĂ©ologues qui viennent fouiller le site et dĂ©couvrent Ă©galement des objets d' objets de la vie quotidienne, bijoux, piĂšces de monnaie romaine ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans la vallĂ©e de l’Aubette. LP/AurĂ©lie Ladet LP/AurĂ©lie LadetEt le curieux nom de la commune qui fait sourire le visiteur ? Il sera donnĂ© bien plus tard. La lĂ©gende l'attribue au roi Henri IV. Au retour d'une partie de chasse, le monarque serait passĂ© dans la bourgade et se serait exclamĂ© Quel joli village ! ». C'est restĂ©. Si c'est vrai, il ne s'est pas trompĂ©. On flĂąne avec plaisir dans ces ruelles paisibles, presque endormies, bordĂ©es de jolies maisons de pierre aux jardins 000 piĂšces de la prĂ©histoire Ă  nos joursÀ quelques kilomĂštres de lĂ , on se plonge de nouveau dans l'histoire, en arrivant Ă  Guiry-en-Vexin, tout aussi charmant. Ici, l'archĂ©ologie est une affaire de passionnĂ©s. Nous sommes en 1953. AndrĂ© Huppe, maire de Guiry et agriculteur, laboure son champ. La machine vient buter sur un objet en pierre. Il s'agit en fait d'un sarcophage sarcophage mĂ©rovingien. LP/AurĂ©lie Ladet LP/AurĂ©lie LadetAvec d'autres habitants du village, il devient fou d'archĂ©ologie et passe son temps libre Ă  fouiller les terres du Vexin. Car il y a de quoi faire. Le territoire a toujours Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©. Il y a des vallons, une riviĂšre et nous sommes Ă  cĂŽtĂ© de la chaussĂ©e Jules CĂ©sar, un axe de passage important qui reliait Paris Ă  Rouen », analyse Marie 1955, un premier musĂ©e associatif est créé dans les locaux de la mairie. La collection s'agrandit au fil des dĂ©couvertes qui se poursuivent dans le secteur des piĂšces de monnaie romaines, des enduits peints, des fioles, bijoux, outils. Mais aussi des objets plus extraordinaires comme une dĂ©fense de mammouth, des crĂąnes trĂ©panĂ©s. Les archĂ©ologues amateurs donnent leurs dĂ©couvertes au dĂ©partement, qui ouvre le musĂ©e actuel en 1983 », raconte la Ă  pied ou Ă  vĂ©lo que l’on dĂ©couvre le mieux paysages et villages aux jolies maisons anciennes. LP/AurĂ©lie Ladet LP/AurĂ©lie LadetLes collections du musĂ©e archĂ©ologique * comptent aujourd'hui 30 000 piĂšces de la prĂ©histoire Ă  l'Ă©poque contemporaine, dont 2 500 sont prĂ©sentĂ©es au public. Un des trĂ©sors du musĂ©e les vestiges du site de Genainville, Ă  quelques kilomĂštres. On y trouvait Ă  l'Ă©poque romaine plusieurs temples, bassins, un amphithéùtre et des Ă  pied ou Ă  vĂ©lo que l'on dĂ©couvre le mieux ces paysages, qui alternent entre champs de blĂ©, sous-bois et villages aux jolies maisons anciennes. Des sentiers balisĂ©s parcourent le territoire. Pour les cyclistes, une boucle de 32 km part de la maison du parc, Ă  ThĂ©mĂ©ricourt, emmĂ©nagĂ©e dans un chĂąteau de la fin du XVe siĂšcle agrĂ©mentĂ© d'un trĂšs beau passionnĂ©s de mĂ©tiers d'autrefoisDĂ©couvrez l’impressionnante collection d’outils et d’ustensiles au musĂ©e de l’Outil de Wy-dit-Joly-Village. LP/AurĂ©lie Ladet LP/AurĂ©lie LadetPendant des annĂ©es, ils ont amassĂ© les objets, attachĂ©s aux savoir-faire des campagnes françaises. Claude et Françoise Pigeard ont une collection de plusieurs milliers d'outils et accessoires du monde rural et des mĂ©tiers anciens, prĂ©sentĂ©s au musĂ©e qu'ils ont créé chez eux, Ă  y trouve de tout des Ă©tablis de perliĂšre ou de repasseuses, un rouet que l'on croirait tout droit sorti de la Belle au bois dormant », des scies de forestier, mais aussi une hotte de vigneron et des ustensiles pour soigner les chevaux, ainsi qu'une trĂšs belle collection de clĂ©s anciennes, et plus insolite, une collection
 de dĂ©couvre des mĂ©tiers oubliĂ©s, tels que le chaudronnier, le sabotier, le bourrelier, qui rĂ©alisait des piĂšces d'attelage en cuir pour le travail des chevaux. Claude Pigeard Ă©tait lui-mĂȘme forgeron et a rĂ©alisĂ© de nombreuses enseignes, girouettes, objets de dĂ©coration prĂ©sentĂ©s dans la forge, premiĂšre salle du musĂ©e. Ses coqs ornent de nombreux clochers d'Ă©glises de la son dĂ©cĂšs, en 2003, le dĂ©partement du Val-d'Oise rachĂšte le musĂ©e de l'Outil et sa collection Ă  Françoise, qui encore aujourd'hui, n'hĂ©site pas Ă  venir Ă  la rencontre des visiteurs pour leur conter l'histoire du visiteurs qui peuvent aussi profiter d'un superbe jardin d'inspiration mĂ©diĂ©vale, avec plus de 125 variĂ©tĂ©s de roses et des plantes allĂ©e couverte de plus de 4 000 ansDans cette sĂ©pulture collective du NĂ©olithique situĂ©e entre Guiry et ClĂ©ry-en-Vexin, quelque 200 squelettes ont Ă©tĂ© mis au jour. LP/AurĂ©lie Ladet LP/AurĂ©lie LadetC'est un des sites archĂ©ologiques les plus remarquables du secteur, entre Guiry et ClĂ©ry-en-Vexin. DĂ©couverte en 1915 par un ouvrier agricole, qui bute dessus en labourant un champ, l'allĂ©e couverte du Bois-Couturier a plus de 4 000 s'agit d'une sĂ©pulture collective, longue de sept mĂštres, typique du NĂ©olithique. Pour la voir, direction le petit bois de Morval, au milieu des champs, au dĂ©tour d'un chemin balisĂ©. De l'extĂ©rieur, on aperçoit un abri en pierre, creusĂ© d'une ouverture des fouilles, les archĂ©ologues y ont trouvĂ© quelque 200 squelettes, ainsi qu'une vingtaine d'outils en pierre, dont des haches polies, un poinçon en os et des tessons de analyses des ossements montrent que les hommes qui s'y trouvaient mesuraient en moyenne 1,62 m et les femmes 1,54 m. Fait rarissime le bouchon de fermeture de la sĂ©pulture, en pierre et tout rond, a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur place. Il est actuellement conservĂ© au musĂ©e archĂ©ologique de en profite pour
 * MusĂ©e archĂ©ologique du Val-d'Oise, place du chĂąteau Ă  Guiry-en-Vexin. MusĂ©e de l'Outil, rue de la mairie Ă  Wy. EntrĂ©e libre.
1417: SiĂšge du ChĂąteau-Gaillard en Vexin normand (Auj., commune des AndĂ©lys, en dĂ©p. de l’Eure, en Haute-Normandie) par l’armĂ©e d’Henry V d’Angleterre qui en prend la possession aprĂšs 16 mois d’assauts. 1417 : SiĂšge de la ville et du chĂąteau de BellĂȘme (Auj., en dĂ©p. de l’Orne, Basse-Normandie.) En octobre 1417, le roi
Maison d’hĂŽtes de charme Ă  vendre en Normandie, dans le Vexin normand, Ă  20 minutes de Lyons-la-ForĂȘt et 25 minutes de Giverny. La maison d’hĂŽtes est en activitĂ©, elle est nichĂ©e dans un ancien corps de ferme qui date de 1850 complĂ©tement rĂ©novĂ© en 2020. Elle dispose de 5 chambres d’hĂŽtes Ă  la dĂ©coration soignĂ©e, d’une piscine couverte chauffĂ©e et d’un parc arborĂ© de plus de 5000 m2. Une chambre d’hĂŽtes La maison principale se compose de 5 chambres toutes Ă©quipĂ©es de sanitaires privĂ©s, dĂ©corĂ©es dans un style campagne chic. La piĂšce de vie de plus de 50 m2 avec son coin salon avec cheminĂ©e Ă  foyer fermĂ© et sa salle Ă  manger avec son sĂ©jour cathĂ©drale et ses poutres apparentes ravivent les hĂŽtes qui sĂ©journent au cottage. Chaque suite est unique et dans un thĂšme prĂ©cis qui se dĂ©cline jusque dans les moindres dĂ©tails. Toutes les suites ont une vue sur le parc, et pour une en particulier sur l’église du village. La maison est situĂ©e Ă  proximitĂ© de lieux prestigieux tels que Giverny, La Roche Guyon, ChĂąteau Gaillard et Lyons-La-ForĂȘt, un des plus beaux villages de France. Le lieu est idĂ©al pour se reposer et profiter de la campagne normande environnante ainsi que pour les amateurs de vĂ©los de longues balades en bord de seine. Les propriĂ©taires actuels proposent Ă©galement une table d’hĂŽtes servie Ă  base de produits exclusivement locaux. Ce bien immobilier touristique est en vente sur la commune de Suzay dans le dĂ©partement de l’Eure, en rĂ©gion Normandie. DPE en cours / GES en cours Prix de vente € Contact Didier BAUDET – TĂ©l. 06 22 03 60 66 Email

Lessentiers de l'Iton ( Téléchargez : PDF) Office de tourisme 10.65km +148m -147m 3h25 Moyenne Départ à Amfreville-sur-Iton - 27 - Eure

Photos JF Lange ADT de l’Eure Au carrefour de la Normandie, de la Picardie et de l’Ile de France, Gisors, capitale du Vexin Normand, s’est enrichie de la diversitĂ© de chacune de ces rĂ©gions. Ancienne ville mĂ©diĂ©vale, elle prĂ©sente au dĂ©tour de ses rues et ruelles un patrimoine prestigieux de plusieurs siĂšcles, avec d’anciennes maisons Ă  pans de bois typiquement normandes, mais aussi un impressionnant chĂąteau fort Ă  motte fĂ©odale ainsi qu’une Ă©glise aux allures de cathĂ©drale, tous deux en pierres calcaires typiques du Vexin. Un patrimoine historique d’exception Le chĂąteau de Gisors, place dĂ©fensive au Moyen Âge, domine la ville et offre un tĂ©moignage exceptionnel des constructions militaires mĂ©diĂ©vales anglo-normandes et françaises. C’est dans cet Ă©crin, enveloppĂ© de la lĂ©gende mystĂ©rieuse du trĂ©sor des templiers, que le spectacle Gisors, La LĂ©gendaire » se dĂ©roule chaque annĂ©e, le 3e week-end de mai. L’église Saint-Gervais Saint-Protais constitue un trĂšs bel exemple d’éclectisme qui permet de suivre l’évolution architecturale du Gothique Ă  la Renaissance. Chaque dimanche et vendredi matin, la ville fourmille au rythme de son marchĂ©, tradition du 12Ăšme siĂšcle, connu pour la variĂ©tĂ© et la richesse de ses Ă©tals. Les foires Ă  tout de juin et de septembre livrent la ville aux piĂ©tons qui ont l’occasion rĂȘvĂ©e de chiner et de dĂ©goter des trĂ©sors inespĂ©rĂ©s
 EntourĂ©e de verdure, entre forĂȘts, Ă©tangs et verdoyantes vallĂ©es, Ă©tape de l’Avenue Verte London – Paris, Gisors est une agrĂ©able petite ville trĂšs commerçante. Il fait bon y vivre et sa proximitĂ© avec l’Île de France, Ă  laquelle elle est reliĂ©e par une ligne de RER, la rend trĂšs attractive. Histoire d’eau Autre singularitĂ©, Gisors est une ville d’eau. InstallĂ©e dans le creux d’un coude de l’Epte, riviĂšre qui marquait la frontiĂšre entre Royaume de France et d’Angleterre, Gisors est traversĂ©e par de nombreux canaux, façonnĂ©s et modifiĂ©s au fil des temps. Une ville agrĂ©able Ă  vivre Elle prĂ©sente les avantages d’une petite ville Ă  dimension humaine, encore paisible, Ă  seulement 70 km de Paris et ceux d’un environnement rural prĂ©servĂ©. Les amoureux de la randonnĂ©e sous toutes ses formes, les amateurs de cyclotourisme, de pĂȘche, d’équitation, mais aussi de loisirs aĂ©riens trouvent Ă  proximitĂ© immĂ©diate de Gisors beaucoup de choix pour leurs loisirs. Les familles ont un large choix d’activitĂ©s pour les enfants, entre une offre sportive diversifiĂ©e, la proximitĂ© de parcs de loisirs et celle de mĂ©diathĂšques proposant de nombreuses animations. A seulement une heure de Paris, Rouen et Evreux, 35 mn de Beauvais, Vernon et Giverny, Gisors, Ă©tape de trois routes historiques, a Ă©galement Ă©tĂ© une source d’inspiration pour certains artistes Picasso Ă  Gisors et Pissarro Ă  Eragny/Epte, peintres de renommĂ©e mondiale. Pablo Picasso y a acquis un chĂąteau oĂč il aimait sculpter loin de l’agitation parisienne, dans le hameau de Boisgeloup, sur les hauteurs de Gisors. Cette propriĂ©tĂ© appartient toujours Ă  sa famille, qui y organise des expositions d’art contemporain. 0FEe8DP.
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