Nousnous trouvons dans un des pays les plus pauvres de la planĂšte, qui se relĂšve aprĂšs une guerre civile longue et barbare, une Ă©pidĂ©mie mortelle celle d'Ébola et les inondations catastrophiques. Par consĂ©quent, l'obligation de donner aux pauvres Ă  manger devient un impĂ©ratif de la pratique rĂ©ligieuse de notre Mission
9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 1113 J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger »  De quelle faim ? de prĂ©sence, de parole partagĂ©e, de ses,de nourriture terrestre comme spirituelle ! L’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu Mt 4,4 PauvretĂ© rurale un Ă©tat des lieux La pauvretĂ© dans les campagnes revĂȘt diffĂ©rents aspects. Certes, le manque de nourriture est rare chez les agriculteurs, mais certaines familles ayant beaucoup travaillĂ© se retrouvent, Ă  cause de la crise de l'Ă©levage notamment, dans l’impossibilitĂ© d'offrir Ă  leurs enfants les Ă©tudes qu'ils aimeraient faire, ou de renouveler une voiture arrivĂ©e depuis longtemps Ă  bout de souffle. Chez ces personnes on trouve souvent un Ă©tat de dĂ©couragement et de rĂ©volte important Tant travailler et ne plus arriver a assumer l'essentiel ! â€șâ€ș Les agriculteurs retraitĂ©s ont vĂ©cu la modernisation de l’agriculture sans pour autant en bĂ©nĂ©ficier. Pour ceux encore en activitĂ©, le suicide reste malheureusement trop souvent la seule issue envisagĂ©e. Il existe une autre forme de pauvretĂ©, nouvelle celle-ci des couples avec des enfants jeunes, louent souvent de vieilles maisons en campagne. Ils occupent en gĂ©nĂ©ral un emploi prĂ©caire qui leur permettrait de vivre dĂ©cemment si seulement ils Ă©taient inventifs et bons gestionnaires. Les bonnes pratiques traditionnelles Cultiver un potager, stocker Ă  temps du bois de chauffage, hiĂ©rarchiser les dĂ©penses, maĂźtriser la consommation d'alcool et de tabac... â€șâ€ș ne sont pas forcĂ©ment suivies. RĂ©sultat prĂ©caritĂ©, dĂ©prime morale, recherche de copains qui leur ressemblent au bar, incapacitĂ© de payer les frais essentiels Ă©lectricitĂ©, garage, cantine scolaire... ! La descente sociale s'accĂ©lĂšre. Des situations trĂšs diffĂ©rentes donc, avec des besoins d'Ă©coute, d'attentions, et d”aides trĂšs diffĂ©rents aussi. Nos missions sur le terrain s'adaptent Ă  ces situations et nous tentons, dans le respect des personnes, d'apporter des solutions matĂ©rielles, humaines et spirituelles. RenĂ© et Marie AndrĂ©e Stuyk, diacre en mission auprĂšs des agriculteurs et son Ă©pouse RenĂ© Borie, diacre en mission auprĂšs des travailleurs saisonniers Fernand Sanchez, diacre responsable du service dâ€Ă©coute Published by Paroisse Sainte Marie en Agenais
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais Ă©tranger, et vous m’avez recueilli ; « J’étais nu, et vous m’avez vĂȘtu ; j’étais malade, et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison, et vous ĂȘtes venus vers moi » (Matthieu 25:34-36). C’est la maniĂšre du Seigneur de prendre soin des personnes dans le
ANS – Panama City – La maison de production audio-visuelle Don Bosco IMAGE » avec siĂšge Ă  Kochi, Inde, a gagnĂ© le Prix du meilleur film dans la catĂ©gorie Esprit Missionnaire » au Goodness Reigns Film Festival » Festival La BontĂ© RĂšgne’, un concours qui a eu lieu Ă  Panama, dans le cadre des JournĂ©es Mondiales de la Jeunesse 2019, et qui a voulu promouvoir la crĂ©ation de produits artistiques et de communication avec un regard de foi. Le documentaire vainqueur I was hungry, you gave me to eat » J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger raconte la poignante histoire des personnes frappĂ©es par la sĂ©cheresse Ă  Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problĂšmes mentaux. En racontant l’histoire et la genĂšse du documentaire, le metteur en scĂšne, le salĂ©sien indien P. Jiji Kalavanal, a dit Je suis allĂ© Ă  Korr, au Kenya, l’an dernier, pour rĂ©aliser un documentaire sur la sĂ©cheresse qui a frappĂ© cette rĂ©gion dĂ©sertique. Korr est une station missionnaire dans la Province de l’Afrique Est, dans un dĂ©sert dĂ©solĂ©, sur la route vers Marsabit. Quand j’y suis arrivĂ©, c’étaient deux ans qu’il ne pleuvait, Ă  Korr, et les gens et les animaux n’avaient rien Ă  manger ni boire. Un jour nous sommes allĂ©s pour distribuer de la nourriture dans un village Ă©loignĂ©. Alors que nous Ă©tions en cours de la distribution, une fille, mal habillĂ©e et qui avait deux enfants avec elle, attira mon attention. C’était une fille avec des problĂšmes mentaux. Cette scĂšne m’a Ă©mu, j’avais les larmes aux yeux pendant que je la filmais. Au soir, au cours des opĂ©rations de routine pour sauver les reprises sur un disque rigide et pour revoir ce que j’avais tournĂ© dans la journĂ©e
 J’ai revu ces images, agrandies, qui ont, de nouveaux frappĂ© mes yeux
 Ses lĂšvres sĂšches, les sĂ©diments de saletĂ© et le regard pĂ©nĂ©trant dans ses yeux
 Je me suis vu obligĂ© Ă  raconter son histoire. J’avais Ă©tĂ© invitĂ© Ă  faire une vidĂ©o gĂ©nĂ©rique sur la situation de la mission Ă  Korr, mais maintenant je n’avais plus l’intention de tourner un documentaire semblable. GrĂące Ă  la collaboration du P. Thomas Anchukandam, SDB, nous avons corrigĂ© et fait des petits changements dans le scĂ©nario, mais qui font une grande diffĂ©rence. Le rĂ©sultat est la vidĂ©o J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger’ ». Le documentaire est en rĂ©seau, Ă  l’adresse

Ledocumentaire vainqueur « I was hungry, you gave me to eat » (J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger) raconte la poignante histoire des personnes frappĂ©es par la sĂ©cheresse Ă  Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problĂšmes mentaux. En racontant l’histoire et la genĂšse du documentaire, le metteur en scĂšne, le salĂ©sien indien P. Jiji Kalavanal, a dit

ï»ż01 Alors, le royaume des Cieux sera comparable Ă  dix jeunes filles invitĂ©es Ă  des noces, qui prirent leur lampe pour sortir Ă  la rencontre de l’époux. 02 Cinq d’entre elles Ă©taient insouciantes, et cinq Ă©taient prĂ©voyantes 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 04 tandis que les prĂ©voyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri “Voici l’époux ! Sortez Ă  sa rencontre.” 07 Alors toutes ces jeunes filles se rĂ©veillĂšrent et se mirent Ă  prĂ©parer leur lampe. 08 Les insouciantes demandĂšrent aux prĂ©voyantes “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 09 Les prĂ©voyantes leur rĂ©pondirent “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutĂŽt chez les marchands vous en acheter.” 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui Ă©taient prĂȘtes entrĂšrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermĂ©e. 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivĂšrent Ă  leur tour et dirent “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 12 Il leur rĂ©pondit “Amen, je vous le dis je ne vous connais pas.” 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. 14 C’est comme un homme qui partait en voyage il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, Ă  un autre deux talents, au troisiĂšme un seul talent, Ă  chacun selon ses capacitĂ©s. Puis il partit. AussitĂŽt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 De mĂȘme, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maĂźtre. 19 Longtemps aprĂšs, le maĂźtre de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, prĂ©senta cinq autres talents et dit “Seigneur, tu m’as confiĂ© cinq talents ; voilĂ , j’en ai gagnĂ© cinq autres.” 21 Son maĂźtre lui dĂ©clara “TrĂšs bien, serviteur bon et fidĂšle, tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit “Seigneur, tu m’as confiĂ© deux talents ; voilĂ , j’en ai gagnĂ© deux autres.” 23 Son maĂźtre lui dĂ©clara “TrĂšs bien, serviteur bon et fidĂšle, tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit “Seigneur, je savais que tu es un homme dur tu moissonnes lĂ  oĂč tu n’as pas semĂ©, tu ramasses lĂ  oĂč tu n’as pas rĂ©pandu le grain. 25 J’ai eu peur, et je suis allĂ© cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26 Son maĂźtre lui rĂ©pliqua “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne lĂ  oĂč je n’ai pas semĂ©, que je ramasse le grain lĂ  oĂč je ne l’ai pas rĂ©pandu. 27 Alors, il fallait placer mon argent Ă  la banque ; et, Ă  mon retour, je l’aurais retrouvĂ© avec les intĂ©rĂȘts. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le Ă  celui qui en a dix. 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever mĂȘme ce qu’il a. 30 Quant Ă  ce serviteur bon Ă  rien, jetez-le dans les tĂ©nĂšbres extĂ©rieures ; lĂ , il y aura des pleurs et des grincements de dents !” 31 Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siĂ©gera sur son trĂŽne de gloire. 32 Toutes les nations seront rassemblĂ©es devant lui ; il sĂ©parera les hommes les uns des autres, comme le berger sĂ©pare les brebis des boucs 33 il placera les brebis Ă  sa droite, et les boucs Ă  gauche. 34 Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite “Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, recevez en hĂ©ritage le Royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la fondation du monde. 35 Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous m’avez accueilli ; 36 j’étais nu, et vous m’avez habillĂ© ; j’étais malade, et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu’à moi !” 37 Alors les justes lui rĂ©pondront “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu
 ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donnĂ© Ă  boire ? 38 tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous t’avons accueilli ? tu Ă©tais nu, et nous t’avons habillĂ© ? 39 tu Ă©tais malade ou en prison
 Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 40 Et le Roi leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.” 41 Alors il dira Ă  ceux qui seront Ă  sa gauche “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges. 42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  boire ; 43 j’étais un Ă©tranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillĂ© ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visitĂ©.” 44 Alors ils rĂ©pondront, eux aussi “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger, malade ou en prison, sans nous mettre Ă  ton service ?” 45 Il leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces plus petits, c’est Ă  moi que vous ne l’avez pas fait.” 46 Et ils s’en iront, ceux-ci au chĂątiment Ă©ternel, et les justes, Ă  la vie Ă©ternelle. »

Etl’évangile nous Ă©claire sur la mise en pratique de ce commandement nouveau, en nous rappelant ce que nous avons fait ou oubliĂ© de faire : « J’avais faim, vous m’avez donnĂ© Ă  manger, j’avais soif, vous m’avez donnĂ© Ă  boire, etc » Le calcul est simple. JĂ©sus parlait Ă  ses disciples de sa venueQuand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siĂ©gera sur son trĂŽne de gloire. Toutes les nations seront rassemblĂ©es devant lui; il sĂ©parera les hommes les uns des autres, comme le berger sĂ©pare les brebis des chĂšvres il placera les brebis Ă  sa droite, et les chĂšvres Ă  sa gauche. Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite 'Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, recevez en hĂ©ritage le Royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la crĂ©ation du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger; j'avais soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous m'avez accueilli; j'Ă©tais nu, et vous m'avez habillĂ©; j'Ă©tais malade, et vous m'avez visitĂ©; j'Ă©tais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu'Ă  moi!' Alors les justes lui rĂ©pondront 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu? Tu avais donc faim, et nous t'avons nourri? Tu avais soif, et nous t'avons donnĂ© Ă  boire? Tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous t'avons accueilli? Tu Ă©tais nu, et nous t'avons habillĂ©? Tu Ă©tais malade ou en prison. Quand sommes-nous venus jusqu'Ă  toi ?' Et le Roi leur rĂ©pondra 'Amen, je vous le dis chaque fois que vous l'avez fait Ă  l'un de ces petits qui sont mes frĂšres, c'est Ă  moi que vous l'avez fait.' Alors il dira Ă  ceux qui seront Ă  sa gauche 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le dĂ©mon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  manger; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous ne m'avez pas accueilli; j'Ă©tais nu, et vous ne m'avez pas habillĂ©; j'Ă©tais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visitĂ©.' Alors ils rĂ©pondront, eux aussi 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger, malade ou en prison, sans nous mettre Ă  ton service ?' Il leur rĂ©pondra 'Amen, je vous le dis chaque fois que vous ne l'avez pas fait Ă  l'un de ces petits, Ă  moi non plus vous ne l'avez pas fait.' Et ils s'en iront, ceux-ci au chĂątiment Ă©ternel, et les justes, Ă  la vie Ă©ternelle.

Carj'avais faim, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  manger; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous ne m'avez pas accueilli; j'Ă©tais nu, et vous ne m'avez pas habillĂ©; j'Ă©tais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visitĂ©.' Alors ils rĂ©pondront, eux aussi: 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger

La fĂȘte du Christ Roi, qui clĂŽture l’annĂ©e liturgique, nous met devant les yeux un drĂŽle de Roi », un roi dont le visage se donne Ă  reconnaĂźtre Ă  travers celui du pauvre, du malade, du prisonnier
 A la fin du IVĂšme siĂšcle, l’évĂȘque de Constantinople, par ailleurs immense thĂ©ologien, St Jean Chrysostome, n hĂ©sitait pas, dans sa basilique de Constantinople , Ă  fustiger les chrĂ©tiens Ă  ce propos 
 Voici un extrait de ce qu il leur disait Ă  ce propos
 Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le mĂ©prise pas lorsqu’il est nu. Ne l’honore pas ici, dans l’église, par des tissus de soie, tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vĂȘtements. Car celui qui a dit Ceci est mon corps , et qui l’a rĂ©alise en le disant, c’est lui qui a dit Vous m’avez vu avoir faim et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger, et aussi Chaque foi que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces petits, c est Ă  moi que vous ne l’avez pas fait. Ici le corps du Christ n’a pas besoin de vĂȘtement mais d’ñmes pures ; lĂ -bas il a besoin de beaucoup de sollicitude. Je ne vous dis pas cela pour vous empĂȘcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu’en mĂȘme temps et mĂȘme auparavant, on doit faire l’aumĂŽne. Quel avantage y a-t-il Ă  ce que la table du Christ soit chargĂ©e de vases d’or, tandis que lui-mĂȘme meurt de faim ? Commence par rassasier l’affamĂ© et avec ce qui te restera, tu orneras son autel. A quoi bon revĂȘtir la table du Christ de voiles d’or, si tu ne lui donnes pas la couverture qui lui est nĂ©cessaire ? Qu’y gagnes-tu ? Dis-moi donc si tu vois le Christ manquer de la nourriture indispensable et que tu l’abandonnes pour couvrir l’autel d’un revĂȘtement prĂ©cieux, est-ce qu’il va t’en savoir grĂ© ? Est-ce qu’il va plutĂŽt s’en indigner ? Ne va-t-il pas dire que tu te moques de lui, estimer que tu lui fais injure, et la pire des injures ? Je ne dis pas cela pour empĂȘcher de faire de telles gĂ©nĂ©rositĂ©s, mais je t’exhorte Ă  les accompagner ou plutĂŽt Ă  les faire prĂ©cĂ©der par les autres actes de bienfaisance. Car personne n’a jamais Ă©tĂ© accusĂ© pour avoir omis les premiĂšres, tandis que, pour avoir nĂ©gligĂ© les autres, on est menacĂ© de la gĂ©henne, du feu qui ne s’éteint pas, du supplice partagĂ© avec les dĂ©mons. Par consĂ©quent, lorsque tu ornes l’église, n’oublie pas ton frĂšre en dĂ©tresse, car ce temple-lĂ  a plus de valeur que l’autre. Les exigences de l’évangile, ici vigoureusement rappelĂ©es, ne sont pas lĂ  pour nous culpabiliser de maniĂšre malsaine nul en effet n est Ă  la hauteur. Dieu, d’ailleurs, n attend pas que nous soyons Ă  la hauteur pour nous accueillir dans son amour sauveur ce ne sont pas nos bonnes actions qui nous justifient, a soulignĂ© Saint Paul, mais le Christ en qui nous mettons notre foi. Puissent donc ces lignes ĂȘtre, non pas culpabilisantes, mais stimulantes 
 P. Louis-Marie Chauvet J’avais faim et tu m’as donnĂ© Ă  manger. » (Mt 25, 35) ƒuvres de misĂ©ricorde corporelle ; Au dĂ©sert quand le peuple a faim, Dieu lui envoie la manne. Il montre qu’il est un Dieu proche de son peuple. Quand elle distribue des repas, SƓur Marie-Jo fait l’expĂ©rience de cette proximitĂ© de Dieu pour les hommes : « ça nous a rendus proches des gens » tĂ©moigne-t-elle. L Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accĂ©der aux informations des appareils. Fonctionnel Fonctionnel Toujours activĂ© Le stockage ou l’accĂšs technique est strictement nĂ©cessaire dans la finalitĂ© d’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime de permettre l’utilisation d’un service spĂ©cifique explicitement demandĂ© par l’abonnĂ© ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un rĂ©seau de communications Ă©lectroniques. PrĂ©fĂ©rences PrĂ©fĂ©rences Le stockage ou l’accĂšs technique est nĂ©cessaire dans la finalitĂ© d’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime de stocker des prĂ©fĂ©rences qui ne sont pas demandĂ©es par l’abonnĂ© ou l’utilisateur. Statistiques Statistiques Le stockage ou l’accĂšs technique qui est utilisĂ© exclusivement Ă  des fins statistiques. Le stockage ou l’accĂšs technique qui est utilisĂ© exclusivement dans des finalitĂ©s statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation Ă  comparaĂźtre, d’une conformitĂ© volontaire de la part de votre fournisseur d’accĂšs Ă  internet ou d’enregistrements supplĂ©mentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockĂ©es ou extraites Ă  cette seule fin ne peuvent gĂ©nĂ©ralement pas ĂȘtre utilisĂ©es pour vous identifier. Marketing Marketing Le stockage ou l’accĂšs technique est nĂ©cessaire pour crĂ©er des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicitĂ©s, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web Ă  des fins de marketing similaires. Voir les prĂ©fĂ©rences Manytranslated example sentences containing "j'ai donnĂ© Ă  manger" – English-French dictionary and search engine for English translations. JĂ©sus parlait Ă  ses disciples de sa venue Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siĂ©gera sur son trĂŽne de gloire. Toutes les nations seront rassemblĂ©es devant lui ; il sĂ©parera les hommes les uns des autres, comme le berger sĂ©pare les brebis des chĂšvres il placera les brebis Ă  sa droite, et les chĂšvres Ă  sa gauche. Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, recevez en hĂ©ritage le Royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la crĂ©ation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillĂ© ; j’étais malade, et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui rĂ©pondront Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu
? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donnĂ© Ă  boire ? tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous t’avons accueilli ? tu Ă©tais nu, et nous t’avons habillĂ© ? tu Ă©tais malade ou en prison
 Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur rĂ©pondra Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces petits qui sont mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira Ă  ceux qui seront Ă  sa gauche Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le dĂ©mon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillĂ© ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visitĂ©.’ Alors ils rĂ©pondront, eux aussi Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger, malade ou en prison, sans nous mettre Ă  ton service ?’ Il leur rĂ©pondra Amen, je vous le dis chaque fois que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces petits, Ă  moi non plus vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au chĂątiment Ă©ternel, et les justes, Ă  la vie Ă©ternelle. » Matthieu 25, 31-46 Cet Ă©vangile dĂ©range toujours, mais il est l’un de ceux auxquels j’attache le plus d’importance. Et c’est pour cette raison que je me sens trĂšs mal Ă  l’aise dans la thĂ©ologie du “tout misĂ©ricorde” largement rĂ©pandue ces derniĂšres dĂ©cennies. Il m’est mĂȘme arrivĂ©, Ă  une fĂȘte du Christ Roi oĂč il est lu une annĂ©e sur trois, de voir le prĂȘtre omettre de lire le dernier verset. Trop dĂ©rangeant quand on a une spiritualitĂ© nourrie dans le renouveau charismatique
 On aboutit ainsi parfois Ă  une contradiction qui affadit totalement le sens de l’Evangile, et de la premiĂšre lecture qui nous est proposĂ©e aujourd’hui LĂ©vites 19, 1-2. 11-18. Il y a 100 ans, l’Eglise parlait beaucoup trop de l’enfer, terrorisant nos grands-mĂšres. Mais depuis, on a basculĂ© dans l’extrĂȘme inverse. Il se dĂ©veloppe une conception d’un JĂ©sus doucereux nous contemplant toujours avec bienveillance quels que soient les actes que l’on pose. Et on nous rassure Ă  longueur d’homĂ©lies Dieu pardonne tout, absolument tout, on peut avoir la vie la plus abjecte, il suffira de jeter un petit regard attendri sur le crucifix au fond de notre prison ou Ă  l’instant de notre mort et le tapis rouge nous sera dĂ©roulĂ© pour entrer dans le Royaume des Cieux. Professant cela, ne sommes-nous pas en contradiction totale avec l’Evangile lu aujourd’hui ? Car enfin, notre sociĂ©tĂ© occidentale n’est-elle pas saturĂ©e de gens qui mangent toujours Ă  leur faim, jettent leur surplus et ne daignent pas participer aux oeuvres de charitĂ© car “on ne sait pas oĂč va l’argent” ? Certains catholiques qui s’estiment les plus observants ne se rĂ©pandent-ils pas en propos racistes sur le parvis des Ă©glises ? N’avons-nous pas pris l’habitude, avec le dĂ©veloppement des sites de revente sur internet, de revendre les vĂȘtements que nous ne portons plus plutĂŽt que de les donner Ă  qui est dans le besoin ? Ne sommes-nous pas de ceux qui se frottent les mains quand une personne atteinte de maladie psychique est hospitalisĂ©e Ă  la demande d’un tiers en service fermĂ©, et que nous allons bien nous garder de nous souiller Ă  lui rendre visite dans un lieu pareil ? Que chacun s’examine
 Et quand je lis la premiĂšre partie de cet Ă©vangile, je me dis que nombreux sont ceux qui le mettent en application sans mĂȘme le savoir. Les mĂšres de tous les temps n’ont-elle pas nourri, abreuvĂ©, habillĂ©, soignĂ© leurs enfants sans en attendre une rĂ©compense en retour ? Ont-elles conscience, toutes les aides-soignantes, les infirmiĂšres, les puĂ©ricultrices, les aides aux personnes Ă  domicile, les gardiennes d’enfants, les personnels de cantines scolaires, les Ă©ducatrices spĂ©cialisĂ©es, qu’elles vivent au quotidien les commandements fondamentaux des Ecritures ? Comme elles sont en outre parmi les plus mal payĂ©es dans la sociĂ©tĂ©, je me dis que si leur rĂ©compense ne vient pas du monde, Dieu, lui, saura le moment venu les mettre Ă  part des “chĂšvres” qui ont passĂ© une vie entiĂšre Ă  nuire Ă  leur prochain
 Image Le jugement dernier CathĂ©drale de Bourges
Cest à moi que vous l'avez fait. » 1 « Car j'ai eu faim, et vous m'avez rassasié, J'avais soif, et vous m'avez désaltéré. » Quand, Seigneur, t'avons-nous vu avoir faim, Et t'avons-nous donné à manger ? Quand Seigneur, t'avons-nous vu avoir soif, Et t'avons-nous donné à boire ? ANTIENNE 2 « Car j'étais nu, et vous m'avez habillé,
Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal COMMENCEMENT. Corbeille Aller Ă  la page 1, 2 AuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1423 Louhan allez monte. PurĂ© il fait frais, j’ai froid aux jambes moi. Monte ou sinon je te fait grimper moi-mĂȘme si tu n’es pas encore en Ă©tat
 » Louhan tourna la tĂȘte vers le conducteur, ou plutĂŽt la conductrice. Il avait la tĂȘte appuĂ©e sur l’appui-tĂȘte de son siĂšge, il fixa Charlotte, ou Stephanie il savait plus. Du moins il n’arrivait jamais Ă  savoir entre elle et sa sƓur. Il la regarda, ba quoi il allait pas foutre le chauffage en Ă©tĂ©. Elle avait qu’à pasmettre de mini jupe pour son service. Il soupira, cherchant avec sa main la poignĂ©e. Il ouvrit la portiĂšre et sortit difficilement certe. Je peux encore monter seul chez moi
merci de m’avoir dĂ©posĂ© » rĂ©pondit-il. Il la regarda partir et s’alluma un joing. AprĂšs tous il n’était plus Ă  ça prĂšs. Il Ă©tait cinq heures du matin. Son service ayant finit Ă  3 heure il avait eut deux heures pour se prendre 1,6 gramme de coke, deux bouteilles de vodka et une de rhum. Puis L’une des jumelles Stewton avait dĂ©cuidĂ© de rentrĂ© chopant par la mĂȘme occasion le jeune home. Pas trĂšs sympa de l’interrompre dans sa super soirĂ©e. Super soirĂ©e, quelle ironie. Il avait terminĂ© son travail se sentant abject. Hopeless hantant ses pensĂ©es. LĂ  c’était assez dur de penser Ă  la jeune fille. Allumant une clope il monta les escaliers un Ă  un. Assez lentement pour pouvoir encore tenir debout. L’appartement n’était pas fermĂ©. Heureusement car il n’aurait jamais rĂ©ussit Ă  rentrer dedans. Il alluma juste une lampe prĂšs du canapĂ©, pour ensuite aller Ă  la salle de bain. Il regarda son reflet dĂ©foncĂ©, ses traits tirĂ©s, ses joeus creusĂ©es. Oui il Ă©tait bien un junkie comme tous le monde le pensait. Il prit trois cahcets censĂ© faire passer le mal de tĂȘte. Lui il voulait juste faire passer l’alcool le mal de tĂȘte lui permettait de pas trop se concentrer sur un autre mal. Il but ce verre abject. Grimaçant il retourna Ă  son visage. Quelques secondes plus tard il du se prĂ©cipiter vers les toilettes pour rĂ©gurgiter quelques verres voir une bouteilles au moins d’alcool. Il s’essauya la bouche reprenant des mĂ©dicaments. Puis il repartit dans le salon. Zippo en main il alluma un joing. Il fixa cette porte close. Tristan. OĂč es-tu ? Je ne t’ai jamais demander de revenir car je sais que tu es avec elle. Que vous ĂȘtes ensemble
mais j’ai tant besoin de toi. Pourquoi tu peux pas ĂȘtre lĂ . Je peux rien faire
je sais pas comment faire Il tourna la clef dans la serrure, la porte s’ouvrant doucement. Le noir total. Il fit un pas, l’ambiance Ă©trange. Un cadre lui faisant face. Deux jeunes hommes, quasiment semblabes. Assis sur du bitume, riant , amusĂ© d’une blague commune sans doute. Le mĂȘme regard, les mĂȘmes tatouages. Louhan peu reconnaissable, des tatouages en moins, une vie en plus dans ses yeux. Le jeune homme s’approcha de ce souvenirs, cette piĂšce recouverte de photos, de souvenirs. Avec une guitare posĂ© sur une banquette abimĂ©e. Louhan s’approcha de cette banquette, jouant quelques accords. Il posa cette guitare, s’allongeant dans cette piĂšce qui encore une fois lui rappelait le passĂ©. Ses yeux se fermĂšrent peu Ă  peu, son visage crispĂ© par Tristan se mĂ©langeant avec Hopeless
 InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1444 J'avais faim. Depuis combien de temps je n'avais pas mangĂ© ? J'avais l'immense flemme de me faire Ă  manger. Deux jours ? Oui, sans doute. Ça faisait deux jours que je n'avais pas mangĂ© correctement ce qui pouvait se voir. Mon corps tremblait doucement, alors que mes pas rĂ©sonnĂšrent. J'Ă©tais la seule, dans la nuit totale et j'avais peur. Peur du noir. Mais pas que du noir non plus. Peur de ce qui allait se passer avec Louhan, car j'Ă©tais bien dĂ©cidĂ©e Ă  aller le voir, de nouveau quitte Ă  ne rien lui dire. Seulement le regarder, vivre. Je voulais seulement le voir. Son regard bleu et son sourire provocant. Je voulais seulement voir ça. Lui. Louhan. Ce doux prĂ©nom qui faisait si mal, qui me rendait malade autant qu'il me tuait. Louhan. Mes pas accĂ©lĂšrent, je stressais comme une grosse malade dans la nuit. Dn plus, j'entendais des voix d'hommes. Or, je ne pouvais courir, car je n'en avais pas la force. Et Louhan qui habitait dans un quartier qui craint. Un jour, j'allais lui crever les yeux pour avoir habitĂ© ici. Son immeuble Ă©tait lĂ . Je montais les marches, doucement. FatiguĂ©e. Il Ă©tait tard. Ou plutĂŽt tĂŽt. Je ne savais pas Ă  quelle heure finissait Louhan alors j'Ă©tais venue chez lui, tard. Il Ă©tait cinq heures du matin surement. Je baillais, doucement. Il fallait que je le vois. Maintenant. Dernier Ă©tage, la porte de son appartement. Je toquai doucement. Pas de rĂ©ponse. Je toquai une nouvelle fois. Pas de rĂ©ponse. J'enclenchais la porte, dieu merci elle Ă©tait ouverte. Louhan, tu es lĂ ? » demandais-je d'une petite voix, timidement. Pas de rĂ©ponse non plus. Une porte Ă©tait ouverte, cette porte close qui m'intriguait. Allais-je me faire tuer et dĂ©couper en petit morceaux par la suite ? Tant pis. J'entrouvris la porte, dĂ©licatement. Il Ă©tait lĂ , allongĂ© sur le sol, les yeux fermĂ©s. Il Ă©tait beau, terriblement beau. Je souris, peu de temps, avant de grimacer. Il aurait dĂ» m'entendre, lĂ . Pourquoi ne bougeait-il pas ? EffrayĂ©e, je m'approchais de Louhan en vitesse, le secouant. Louhan, tu me fais quoi lĂ  ? » Ne le voyant pas ouvrir les yeux, je le secouais, encore. Il commençait sĂ©rieusement Ă  me faire peur. Je pris peur, sans savoir pourquoi. Il Ă©tait lĂ , ne rĂ©pondant pas. Je levai la tĂȘte, regardant autour de moi et vu une photo, de deux garçons. Je ne les voyais pas bien, tant pis. Je m'en foutais Ă  vrai dire. Parce que Louhan ne rĂ©pondait toujours pas et que mon cƓur se serrait de plus en plus. RĂ©pond moi, Louhan bordel ! RĂ©pond moi ! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1750 A travailler, Ă  se droguer et Ă  boire il allait un jour finir par crever. Il le savait mais arĂšs tous, tous le monde finissait un jour par mourir. Et Louhan Ă©tait persuadĂ© qu’en mourrant il rejoindrait Tristan. Pourquoi ne pas le rejoindre dirctement ? Ce serrait facile Ă  vrai dire, une voiture qui va trop vite, un saut dans le vide, une corde, trop de coke, trop d’alcool. Il avait le choix, trop de choix. Mais Ă  chaque fois qu’il y avait pensĂ©, Ă  chaque fois qu’il avait vouluit le faire. Il y avait ce souvenir. Cette derniĂšre nuits, ensemble, rien que tous les deux. Et Tristan lui faisant jurĂ© de vivre pour deux, cette promesse sceller par leur lĂšvres se collant l’un Ă  l’autre pour Ă©changer le mĂȘme air, un air plein de tabac. Alors il ne pouvait le faire, car aussi bizarre que cela pouvait paraĂźtre c’était Tristan qui depuis des annĂ©es le forçait Ă  pas aller jusqu’à l’overdose. MĂȘme mort il le forçait Ă  ne rien faire de trop absurde. Alors pourquoi ne l’avait-il pas forcer Ă  ne pas tomber amoureux de cette fille ?Louhan s’était endormit sur ce canapĂ©, la guitare de Tristan posĂ©e Ă  terre, dans cette univers qui pouvait sans doute le ramener au temps oĂč il n’y avait pas encore tous ces souvenirs. OĂč il y avait juste le prĂ©sent et l’interrogation de savoir se qu’ils ferraient le lendemain tous les deux. Il Ă©tait dĂ©foncĂ©, bien soule aussi. Il aurait vraiment du mal le lendemain matin. Ca prĂ©sageait un mal de tĂȘte fĂ©roce. Mais pour le moment il avait sombrĂ© dans les bras de MorphĂ©. Il n’entendit pas sa porte s’ouvrir. Ca pouvait ĂȘtre dangereux, n’importe qui pouvait pĂ©nĂ©trer son appartement mais il y avait peu de chose Ă  voler vu que cette piĂšce Ă©tait toujours fermĂ©e. Il ne la sentit pas approcher. Comment l’aurait-il pu ? Il se sentit alors secouer. Pourtant il n’arrivait pas Ă  rĂ©agir. Trop dans son sommeil. Qu’on le laisse tranquil. Il voulait juste dormir mince. Il ne bougeait pas. Pourtant il fut tellement secouĂ©, reconnaissant cette voix affolĂ©. Il sortit peu Ă  peu de son sommeil. PurĂ© impossible de dormir tranquil. Il repoussa un peu Hopeless essayant de retrouver ses souvenirs, se qui se passait. Il refit vite surface nĂ©anmoins. La voyant la face Ă  lui. Que faisait-elle ici ? Pourquoi Ă©tait-elle lĂ  ? Pourquoi venait –elle le voir comme si il avait une rĂ©el importance ? C’est alors qu’il repĂ©ra oĂč ils Ă©taient. Le lieu. La chambre. Que faisait-elle ici ? Louhan pourtant apaisĂ© resota sur ses jambe oĂč du moins d’abord en mode assis il se leva rapidement. DĂ©gages
qu’est-ce que tu fous ici ? Sort !!! » Sa voix furieuse brisant le silence. Il la prit par le bras, la forçant Ă  se tirer de cette piĂšce. Il la tira violament vers la sortit. Un remake de la scĂšne oĂč un jour il Ă©tait en manque mais peut-ĂȘtre en plus furieux. Il claqua la porte de la piĂšce derriĂšre lui. Cachant son visage dans ses mains. C’est alors qu’il rĂ©alisa se qu’il avait fait, il rĂ©ouvrit la porte sortant dans le salon. Sur une Hopeless qui n’avait pas bougĂ©. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1845 Et s'il venait Ă  mourir. Nan mais c'est vrai quoi, il avait un mode de vie plutĂŽt Ă©trange. S'il venait Ă  mourir comment je ferai moi ? C'Ă©tait Ă©goĂŻste, je le savais, mais lĂ , Ă  ce moment mĂȘme, je ne voulais pas m'imaginer vivre sans lui, sans ce putain de regard bleu qui avait envahit mon esprit sans oser en repartir. Il Ă©tait lĂ , graver et je ne pouvais m'en passer. Non. Jamais. C'est pour ça que j'Ă©tais prĂ©sente, chez lui dans cette piĂšce Ă©trange Ă  le secouer de toutes mes forces alors que mon cƓur lui, ne battait plus. Il ouvrait les yeux lentement et je soupirais. Quel con ! Il emmargea peu Ă  peu sautant sur ses jambes se levant rapidement. DĂ©gages.. Qu'est-ce que tu fous ici ? Sors ! » Me prenant par le bras, il me faisait mal. Il m'avait jetĂ© comme une vulgaire chose Ă  la porte. Je ne compris pas. Il Ă©tait dans la piĂšce et moi aussi. Ce qui me laisserai le temps de trouver une excuse bidon pour ma prĂ©sence ici. Fouillant dans mon sac, je trouvai son dĂ©bardeur. Bingo, j'allais m'en sortir. Il ouvra la porte, doucement. Il Ă©tait vraiment horrible. Enfin, pas physiquement horrible mais, ses yeux Ă©taient tellement rouges, sans vie. Pire que quand nous nous Ă©tions vus au bar. Il avait du se droguer, aprĂšs. Encore. Je soupirais lentement. Pourquoi m'Ă©tait-il sa vie en danger, ainsi ? Et pourquoi la drogue ? Je sais pas, il y a de nombreuses autres choses dans le monde. Pourquoi ça ? Ne tenait-il vraiment pas Ă  vivre ? Un de ces jours il allait en crever, chose que je ne voulais pas. Absolument pas. Je m'approchais de lui, dangereusement, sortant son dĂ©bardeur de mon sac. Je voulais te rendre ça.. » dis-je d'une petite voix, lui tendant. Nous Ă©tions Ă  quelques centimĂštres, il ne bougeait pas. Je soupirai, le posant sur la petite table alors que je n'avais pas bougĂ©. Non. Toujours cette mĂȘme proximitĂ© entre nous deux. Enivrante, mais surtout vertigineuse. J'avais la tĂȘte qui tournait, les jambes qui tremblaient. Instinctivement, je m'accrochai Ă  Louhan - ce ne fut pas la meilleure idĂ©e de ma vie - trop faible pour attraper quelques choses d'autres. Mais qu'est-ce qui m'arrivait ? Pourquoi Ă©tais-je devenue si faible, si tremblante d'un seul coup ? Ma tĂȘte se posa lourdement sur l'Ă©paule de Louhan, j'essayais de la relever. Aucune rĂ©ponse de ma tĂȘte devenue trop lourde. J'aurais dĂ» Ă©dition par Hopeless J. Shinedown le Dim 27 Juin - 2235, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 2118 Je voulais te rendre ça.. » Louhan la regardait, la face Ă  lui. Elle avait quelque chose dans ses mains. Louhan regarda un instant le bout de tissu. Puis il remonta le regard vers Hopeless sans rien dire. Comprennant alors que c'Ă©tait un de ses dĂ©bardeurs, il n'en eut pourtant pas grand chose Ă  faire. Elle le posa sur la table basse, sans bouger d'un pas. Elle Ă©tait lĂ . Si prĂšs de lui. L'observant comme un animal de foire. Il ne comprennait pas. Il allait bien, qu'elle le laisse tranquil. Il allait bien, qu'elle s'en aille. Il allait bien, pourquoi revenait-elle pour troubler cette paix instorĂ©e par la drogue. Nan pourtant elle Ă©tait lĂ . AprĂšs tous se qui s'Ă©tait passĂ© comment pouvait-elle ĂȘtre lĂ ? Il la regardait essayant de savoir comment rĂ©agir. Mais son cerveau encombrĂ© par du coton semblait plus savoir. Etait-ce la drogue? OĂč alors simplement qu'il ne savait plus comment se comporter. Un sience s'installa entre eux. Pesant, Louhan ne disait rien. Dos Ă  la porte qu'il avait refermĂ©. Face Ă  elle, si proche de lui et pourtant si loin en mĂȘme temps. Que devait-il faire? Comment pouvait-il effacer ces images de sa tĂȘte? Comment pouvait-il faire confiance Ă  une fille qui disait l'aimer mais qui avait coucher et eut une relation de couple avec un autre? Merci... tu aurais pu le garder mais c'est...sympa » rĂ©pondit-il au bout d'un moment. Sa voix calme et posĂ©, une voix blanche de toute Ă©motions. son cerveau refusant de comuniquer autre chose. Quel heure Ă©tait-il? N'avait-ce Ă©tĂ© qu'un rĂȘve? Tout ce qu'il avait vut ces derniĂšres heures n'avait-il Ă©tĂ© qu'un cauchemard? Pourtant tous semblait si rĂ©el, si proche, si douloureux. C'Ă©tait cette douleurs qui lui broyait la poitrine qui lui montrait que c'Ă©tait rĂ©el. Et il se haissait que seulement une fille puisse le mettre dans cet Ă©tat?. Quoi c'Ă©tait pas la fin du monde? Ce n'Ă©tait qu'une fille. Non ce n'Ă©tait pas qu'une fille. C'Ă©tait cette fille , et elle remettait tout en cvause, elle faisait tous remonter. Il la regarda, que devait-il lui dire? Car il en avait aucune idĂ©e. NĂ©anmoins elle avait une sale tĂȘte, pas autant que lui certe. Mais elle avait l'air crevĂ© et affamĂ©. C'Ă©tait facile Ă  deviner car la jeune fille mangeait comme dix d'habitude et que lĂ  il vit rapidement . Il la regarda toute trace de colĂšre refoulĂ©. Tu veux manger quelque chose? » InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 2343 Le silence, c'Ă©tait ça le pire. Aucun bruit, seulement son souffle et le mien. Trop proche, beaucoup trop proche. L'idĂ©e de l'embrasser me vint Ă  l'esprit, mais je la rembarrai aussitĂŽt, c'Ă©tait une mauvaise initiative, car je ne savais pas comment il allait rĂ©agir si jamais je venais Ă  toucher ses lĂšvres. Ses lĂšvres qui m'appelaient sans le savoir. Ses lĂšvres que je regardais un bon moment, avant de plonger mon regard dans le sien, vide. D'habitude si provocant, si joueur. En trois petits mots, il avait perdu ce qu'il Ă©tait. Ce garçon si sĂ»r de lui. Trois petits mots qui avaient changĂ© ma vie. Trois petits mots qui avaient relancĂ© mon cƓur, pour mieux le briser. Pourtant, je n'avais pas de quoi avoir le cƓur brisĂ©, mais savoir Louhan souffrir Ă  cause de moi, ça me tuait. Je n'Ă©tais qu'une fille parmi tant d'autre. Pourquoi moi ? Pourquoi m'avait-il dit ça Ă  moi ? Pourquoi pas Ă  une autre, une fille plus simple, une fille qui lui ressemble, une fille qui aurait pu trouver les bons mots pour le faire revenir. Une fille qui aurait pu l'aimer sans le faire souffrir, car je l'aimais oui, mais au final il avait mal. Ça se voyait. Il n'avait jamais Ă©tĂ© aussi froid avec moi, jamais aussi distant. Je regrettai ces nuits simples mais douces dans ses bras, sans ces trois mots. Sans sentiments. Sans rien. Merci... Tu aurais pu le garder mais c'est.. Sympa. » il me rĂ©pondit, enfin. La voix dĂ©nuĂ© de sentiments. Si distant. Je soupirais. Sentir son odeur Ă  longueur de temps ? Autant directement sauter d'un pont, ce serait plus simple. Sa peau Ă©tait si lisse, si dure, si.. Rah non, je devais m'interdire de divaguer ainsi. Mon ventre gargouillant et sans le vouloir je m'accrochais lĂ©gĂšrement Ă  Louhan. Tu veux manger quelque chose ? » Je le regardai, serrant les lĂšvres et souris intĂ©rieurement. C'Ă©tait dĂ©jĂ  bien, il ne me haĂŻssait pas jusqu'Ă  me faire mourir de faim. Euh, oui je veux bien, s'il te plait.. » dis-je en rougissant, timidement. Pourquoi je rougissais ? Je ne savais pas. Mais je rougissais, souriant bĂȘtement, ne le regardant plus dans les yeux. Je me reculai et le suivis dans la cuisine, m'asseyant sur la premiĂšre chaise qui se trouvait dans la piĂšce, beaucoup trop faible et fatiguĂ© pour faire un pas de plus. J'avais seulement envie de manger lĂ . Manger Louhan ? Encore plus mais bon, ça, c'Ă©tait une autre histoire. Baillant, je croisais mes bras et posa ma tĂȘte dessus, regardant Louhan se dĂ©brouillait Ă  me prĂ©parer un truc de mangeable. Je souris. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1108 Euh, oui je veux bien, s'il te plait.. » Il hocha la tĂȘte sans un mot. Il la regarda, elle lui sourit doucement rougissant. Il la regarda sans rien dire. Ce truc qu'il aimait tant, sa rĂ©serve que faisait qu'elle rougissait tous le temps, ce sourire timide. Il aurait voulut lui ordonner d'arreter ça, ça faisait trop mal. Mais il n'en fit rien. Il tourna les talons allant vers la cuisine. Il tourna juste avant la clef dans la cerrure. Toujours autant fuireux qu'elel y ai n'ajouta rien. La cuisine, toujours avec ce bordel continuel. Louhan se nourissait peu, il avalait des fruits, des cĂ©rĂ©als, du lait et du cafĂ©. Pas de viande, ni rien d'autre. La drogue servait Ă  la combler l'estomac lorsqu'il avait trop faim. Il l'entendit s'assoir sur une chaise; il ne vĂ©rifia pas. Non moinbs il la voyait moins son coeur semblait imploser. Il ouvrit le frigo, biĂšre, vodka, fruit, biĂšre et encore biĂšre. Il trouva auissi un paquet de clope. Surprit il le posa sur le haut de son frigo avant de renfermĂ© la porte, ouvrant un placard il en sortit un paquet de cĂ©rĂ©al, il tendit aussi du pain. DĂ©barassant lĂ©gĂšrement la table des paquet de clopes, cendrier, livre et fait divers il lui posa ça devant elle. Puis lui donna un bol et des couverts. Il y avait rien dans son appartement; mais en mĂȘme temps il y avait peu souvent des invitĂ©s Ă  faire manger ici. Il y a pas grand chose d'autre.. si tu veux des fruits sert toi dans le frigo» L'einforma -t-il levant Ă  nouveau les yeux vers elle. Etrange sa prĂ©sence ici, lĂ  sans se toucher, sans ce petit truc, sans ĂȘtre se passa une main dans ses cheveux court, sortant un verre il le remplit d'eau y plongeant de nouveau un mĂ©dicament. Si il finissait pas droguĂ© il finirait addict aux mĂ©docs. Il le laissa se diluer dans l'eau, sortant une clope. Il partit chercher son zippo. Le voyant sur le meuble, il se rappela quelques jours plutĂŽt Hopeless jouer avec, l'allumant avec joie. Il dĂ©tourna les yeux allant chercher un autre briquet dans un meuble. PuĂ©ril peut-ĂȘtre mais rien que cela faisait mal. Il revint dans la cuisine, Hopeless devait ĂȘtre fatiguĂ©e vu sa tĂȘte. Quoi? Que devait-il faire? Pouvait-il jouer encore longtemps ce rĂŽle d'ĂȘtre serviable malgrĂ© tous ça. De ne pas lui crier dessusn de ne pas la dĂ©tester. Non il ne pourrait pas rester longtemps mais il savait qu'il ne pourrait pas non plus la dĂ©tester. C'Ă©tait impossible tous simplement. Il s'accouda Ă  l'Ă©vier, les yeux posĂ© sur la table. Silencieux, le bruit de son mĂ©doc efervescent rompant juste le silence. Pas de musique pour une fois. Il posa du tabac sur sa feuille et roula une cigarette. Silencieux avant de la porter Ă  ses lĂšvres l'allumant. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1200 Que pouvais-je faire pour le rendre de nouveau normal ? Pour pouvoir glisser ma main dans la sienne, pour pouvoir toucher ses lĂšvres, si parfaites ? Je ne savais pas quoi lui dire, encore moins quoi faire. Pourtant, il allait falloir que je trouve, car ce silence Ă©tait pesant et je voulais tout rĂ©gler. Je voulais ĂȘtre avec lui, le voir sourire. Le voir vivre et en dĂ©couvrir un peu plus sur sa vie, petit Ă  petit et non pas sur cet ĂȘtre distant et maladroit. Celui qui souffrait en silence, mais qui se trahissait par son regard. Je pourrais tout donner pour rester dans son regard, pour voir cette Ă©tincelle de provocation qui lui Ă©tait fidĂšle. Or Ă  cet instant, il n'y avait plus que de la peine, de la haine et de l'amertume. Je ne voulais pas qu'il me dĂ©teste, je ne voulais pas qu'il ai une fausse imagine de moi. Et pour ça, je devais parler. Mais pas maintenant, moi, il dĂ©posa un paquet de cĂ©rĂ©ales et du pain. Puis un bol et des couverts. Il y a pas grand-chose d'autre.. Si tu veux des fruits sert toi dans le frigo. » Il regarda en ma direction, je fuyais son regard trop bleu. Merci.. » soufflais-je doucement, lui souriant en coin. Une fois qu'il eu dĂ©tourner le regard, je le regardais Ă  mon tour. Il Ă©tait beau, encore plus quand il se passait la main dans les cheveux. Une fois de plus, mon cƓur rata un battement. Je versai des cĂ©rĂ©ales dans le bol, mĂąchant lentement. MĂȘme le fait de voir ce bol et ces cĂ©rĂ©ales me rendaient nausĂ©euses. Ils me rappelaient un matin, oĂč j'avais dormi chez lui et que nous avions dĂ©jeunĂ© ensemble, aussi banalement qu'un couple normal. Je me souviens que ce matin-lĂ , j'avais souri, pour rien. J'avais souri, car ce banal je voulais en faire mon quotidien, avec lui. Je le regardais bouger, Ă  l'instant mĂȘme, allant chercher un briquet surement. Le bruit de son mĂ©dicament qui se diluait dans l'eau me paru bruyant. Serait-ce parce que ce silence Ă©tait trop Ă©touffant ? Je n'osais mĂȘme pas mĂącher ayant peur que cela fasse trop de bruit. Avalant une nouvelle cuillĂšre, je baissais le regard. Il Ă©tait lĂ , adosser Ă  l'Ă©vier, le regard fixait vers la table. J'avalai difficilement, m'apprĂȘtant Ă  parler. Écoute Louhan je.. Je suis dĂ©solĂ©e. Demain, j'irai parler Ă  Nathaniel parce que, mĂȘme si tu risques de le nier, je sais que ça te fait mal au fond, ton regard te trahit. » Ton si beau regard bleu, pensais-je. Et que, mĂȘme si ça ne mĂšne Ă  rien, mĂȘme si ça ne ressemble Ă  rien, mĂȘme si ça se terminera mal, je.. Je veux essayer. Essayer d'ĂȘtre avec toi, mĂȘme si c'est dur, mĂȘme si c'est impossible. Je veux ĂȘtre avec toi. » Je terminai ma phrase, le regard sur le bol. Je n'avais pas envie d'affronter son regard et je craignais ses mots. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1440 Les seuls bruits qui brisaient le silence Ă©taient ceux de son mĂ©dicament et les cĂ©rĂ©als de Hopeless. Rien de plus. Louhan fumait en silence, fixant cette table sans rien dire. Qu'est-ce qui Ă©tait Ă  dire? Il prit un cendrier plus loin et y dĂ©posa la cendre sans ce soucier du reste. Une voiture passa Ă  vive allure dans la rue en bas. Il n'y pretta pas attention. Ils se faisaient face, pourtant incapable de se parler. Rien, il n'y avait rien Ă  dire. autant pour Hopeless que pour lui. Il sentait cette atmosphĂšre tendue. Écoute Louhan je.. Je suis dĂ©solĂ©e. Demain, j'irai parler Ă  Nathaniel parce que, mĂȘme si tu risques de le nier, je sais que ça te fait mal au fond, ton regard te trahit. ... Et que, mĂȘme si ça ne mĂšne Ă  rien, mĂȘme si ça ne ressemble Ă  rien, mĂȘme si ça se terminera mal, je.. Je veux essayer. Essayer d'ĂȘtre avec toi, mĂȘme si c'est dur, mĂȘme si c'est impossible. Je veux ĂȘtre avec toi. » Louhan releva la tĂȘte. Elle ne le regardait pas. Elle avait les yeux posĂ© sur son bol. Il ferma les yeux, la machoire serrĂ©e. Pourquoi retourner le couteau dans la plaie? Mais si il se rĂ©pĂ©tait qu'entre lui et Hopeless rien ne pourrait se passer, quel Ă©tait donc ce truc que lorsqu'elle termina sa phrase il ressentit? Il secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte, comme si il voulait s'Ă©clairicr les pensĂ©es. Non rien ne pourrait fonctionner, il la dĂ©truirait. Il prĂ©fĂ©rait se dĂ©truire lui plutĂŽt qu'elle car au finale ça serrait se dĂ©truire tous les deux. Il tendit la main vers son verre, le faisant tourner entre ses mains il le regarda. L'eau moitiĂ© blanche. Il le porta Ă  ses lĂšvres et but le liquide d'un coup. Grimaçant il reposa le verre dans l'Ă©vier. Restant adosser au rebords de l'Ă©vier. Tu devrais rester dormir ici cette nuit...ma voiture et restĂ© sur le parking du bar et c'est dangereux que tu rentres Ă  pieds Ă  cette heure lĂ ... donc tu peux dormir dans ma chambre. » dit-il. Sa voix neutre, brisant le silence. Calme, serein. Ca lui couptait d'agir comme si de rien Ă©tait mais s'Ă©tait ainsi. De plus il avait vraiment besoin de dormir pour voir se que cela ferrait les idĂ©es moins embrouillĂ©es. Il souhaitait juste que cela ne soit pas pire, que la douleur ne soit pas plus intense. Il avait parlĂ© sans faire par de se qu'avait dit Hopeless. Il se remit debout, Ă©crasant sa cigarette. Et tu verras demain ce que tu ferras... ou pas » continua-t-il. Ne voulant rien dire de plus. Il prit son paquet de clope, et une bouteille de biĂšre fraĂźche. Passant dans sa chambre il prit juste un oreillĂ© pour lui; laissant le reste Ă  Hop'. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1516 Il Ă©tait lĂ , adosser Ă  l'Ă©vier, Ă  ne pas bouger. Il me rendait nerveuse. Beaucoup trop nerveuse. Portant une nouvelle cuillĂšre Ă  ma bouche, mon ventre commençait lentement Ă  cesser de me bruler. C'Ă©tait bon de manger. Le bruit des cĂ©rĂ©ales croquant dans ma bouche retentissait dans la cuisine. Louhan bu son mĂ©dicament, grimaçant. Je souris doucement. Tu devrais rester dormir ici cette nuit.. Ma voiture est restĂ©e sur le parking du bar et c'est dangereux que tu rentres Ă  pied Ă  cette heure lĂ .. Donc tu peux dormir dans ma chambre. » il avait dit ça, d'une façon tellement neutre. Dormir dans sa chambre, sans lui. Je grimaçais, mangeant une derniĂšre bouchĂ©e de cĂ©rĂ©ales. De plus, il n'avait pas fait attention Ă  ce que j'avais dit.. L'avait-il au moins entendu ? Je soupirais. Et tu verras demain ce que tu feras... Ou pas. » Il passa Ă  cĂŽtĂ© de moi, ne disant rien de plus. Il m'agaçait, dans sa maniĂšre d'ĂȘtre. J'avais envie de le frapper tellement fort pour qu'il revienne, pour qu'il soit de nouveau normal ». J'Ă©tais fatiguĂ©e, c'Ă©tait vrai. Mais dormir dans sa chambre, sans lui, ça me faisait encore plus mal au ventre que lorsque j'avais faim. Je me levai, dĂ©posant mon bol dans l'Ă©vier. Je n'avais pas la force Ă  faire ma maniaque ce soir. Passant dans le couloir, le regardant. Je soupirai et entra dans sa chambre, ne fermant pas la porte. Je n'avais pas envie de sentir cette solitude encore plus s'accrocher Ă  moi la nuit. Je dĂ©boutonnai mon jean, le glissant le long de mes jambes et le laissa lĂ , par-terre. Sa chambre sentait Louhan et c'Ă©tait horrible. Je me mis sous les draps, mettant un bras sous l'oreiller, montant mes jambes pour les rapprocher de mon ventre. J'avais froid, je me sentais mal et son odeur me tuait. Dn plus, son oreiller sentait vraiment lui. Je fermai les yeux, doucement, une larme coula le long de ma joue. Je pleurais silencieusement. Je voulais ĂȘtre dans ses bras pour me rĂ©chauffer, je voulais le sentir inspirer, puis expirer. Je voulais qu'il me sert, tellement fort pour oublier. Oublier tout cela et cette piĂšce Ă©trange. Il me collait Ă  la peau, tout le temps. Dans ma tĂȘte, c'Ă©tait des flashs qui n'arrĂȘtaient pas de barrer le chemin Ă  mon sommeil. Je le voyais, dans ce lit, souriant. Je le voyais, dans ce lit, m'embrassant. Instinctivement, je passais mes doigts sur mes lĂšvres, souriant. Un sourire qui devait plutĂŽt ressembler Ă  une grimace. Essuyant mes larmes, je remontais les draps par-dessus mon visage. Au moins eux, me protĂ©geraient des cauchemars. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1529 Louhan la laissa dans sa chmbare. Il fut surprit de ne pas entendre la porte se fermer. allant vers son canapĂ© il vit qu'elle l'avait laissĂ© entre-ouverte. Il soupira, venant s'assoir sur le canapĂ©. Fixant cette tĂ©lĂ©, pencher en avant, ses coude posĂ© sur ses genoux. Il ne savait plus quoi faire. Il n'entendait aucun bruit provenant de la chambre. Dormait-elle? Il n'en savait rien. Il aurait aimĂ© aller la voir, la regarder, refaire les mĂȘmes gestes comme avant. La regarder dormir, caresser son visage, ses lĂšvres, jouer avec ses cheveux. La sentir se blottir dans ses bras. Louhan se mordit la lĂšvre. Ressentant cette mĂȘme sensation que plutĂŽt dans la soirĂ©e, dans la rĂ©serve du bar. Il porta son index Ă  sa joue caressan sa peau humide. Pourtant il ne les fit pas disparaitre, sa tĂȘte basculĂ© en avant, fixant ses genoux. Pourquoi ça faisait si mal? Il voulait la voir. L'avoir que pour lui. Mais quelque chose le retenait. Il resta un long moment comme ça, avant de s'allonger sur son canapĂ©, pied nue, en jeans et tee-shirt. Il du s'assoupir un bon moment, dans un demi sommeil. Continuant d'entendre les bruits de la rue, mais ne pouvant rĂ©agir. ans un Ă©tat comateux. Il du rester ainsi quelques heures. Peut-ĂȘtre rĂ©ouvrit les yeux, la nuit dsparaissait peu Ă  peu Ă  sa fenĂȘtre. Il regarda le plafond, se levant alors pĂ©niblement. Retournant dans cette chambre si fondamental pour lui, il regarda la guitare. La frolant avec ses doigts. Etait-ce tous ces secrets qui les avaient Ă©loignĂ©? Etait-ce que Louhan n'avait jamais voulut se confier qui l'avait poussĂ© dans les bras de son frĂšre? Il en savait rien et ça le tuait. De pas savoir se qu'il avait fait. Il regarda des papiers, des lettres sur le bureau en dĂ©sordre. La piĂšce pourtant la plus rangĂ©e de l'appartement. Il regarda la plus vieille. Serrant les dents. Il retourna dans le salon, ne s'arretant pas vraiment. PĂ©nĂ©trant dans sa chmabre. Elle dormait. Elle Ă©tait lĂ . Les draps froissĂ© sur elle, elle Ă©tait lĂ  si belle dans son sommeil. Il vint s'assoir sur le lit, se prenant la tĂȘte entre ses mains. Il la regardait sa respiration douce, calme par le sommeil. Il avança doucement sa main. Que lui avait-elle fait pour le rendre ainsi? Si dĂ©munit face Ă  elle. Il caressa sa joue doucement. Il se releva alors, laissa juste cette lettre prĂšs de son visage. Et tourna les arriva dans le salon, ouvrant la fenĂȘtre il l'enjambea allant sur le minuscule balcon. S'en Ă©tait pas un, mais la place avant la barriĂšre de fer forgĂ©e pouvait servit de balcol. Il s'assit dessus, passant ses jambes entre les barres de fer, ses pieds dans le vide. Regardant la ville dĂ©jĂ  rĂ©veillĂ© il alluma une cigarette. Pourquoi faisait-il cela? Pourquoi donner Ă  Hopeless toutes les piĂšcespour le dĂ©truire? Elle avait dĂ©jĂ  rĂ©ussit une fois. Avec peu de chose elle y Ă©tait parvenu. pourquoi recommencĂ© pour que se soit pire? Mais si il devait le regretter, regretter son geste, si il devait la regretter autant que se soit jusqu'au bout. Et sinon, sinon demain, aprĂšs-demain ce serrait des jours nouveau. Il Ă©tait peut-ĂȘtre temps depuis maintenant cinq annĂ©es. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1615 J'Ă©tais bien lĂ . Dans mes pensĂ©es il Ă©tait lĂ , Ă  cĂŽtĂ© de moi, m'embrassant. En vrai c'Ă©tait son odeur qui me rendait ainsi, qui me faisait sourire alors que je ne devrais pas. J'Ă©tais bien, entre la nuit et le jour, entre la mort et la survit. Entre deux ponts. Je dormais Ă  moitiĂ© sans vraiment le vouloir. Je sentais les bras de Louhan autour de moi, ses lĂšvres sur les miennes. Mon imagination me jouait des tours, mais elle eut les moyens de le faire pour de bons. Un champ. Un champ de tulipes rouges qui reflĂ©taient dans les yeux de Louhan. J'Ă©tais en plein rĂȘve, un doux rĂȘve. Il Ă©tait lĂ , devant moi ses lĂšvres dessinaient un sourire. Le sourire de l'autre fois, le sourire qu'il avait eu quand sa carapace s'Ă©tait brisĂ©e. Je me voyais, courir en riant de bons coeurs. J'Ă©chappais Ă  Louhan qui essayait de me retenir. Un, deux, trois. Il me sauta dessus, m'attrapant les bras. Je lui souris, il me sourit. Nos lĂšvres se touchĂšrent et des papillons vinrent autour de nous, nous portant. Nous Ă©tions seuls et avions l'air heureux. Oui, ce rĂȘve Ă©tait magique. Ce rĂȘve Ă©tait bien loin de notre triste rĂ©alitĂ©. Je sentais une pression sur ma peau et bougea lĂ©gĂšrement. Les pas de celui qui venait de me sortir de mon sommeil s'Ă©loignĂšrent. Je baillai en silence, Ă©tirant mon bras. Il tomba sur une feuille. J'ouvrai les yeux, un peu. Le jour ce levai. Quelle heure Ă©tait-il ? Aucune idĂ©e. Je pris le bout de papiers soigneusement et ouvrais les yeux, peu Ă  peu, pour la lire. Je me demandais pourquoi elle Ă©tait lĂ , d'ailleurs.. Une larme coula le long de ma joue, je dĂ©posais la lettre contre le lit, dĂ©licatement. Je compris alors. Tout s'Ă©claircissait. Sa façon d'ĂȘtre distant, son penchant pour la drogue et ses tatouages, qu'il n'avait jamais voulu m'expliquer. Je comprenais aussi l'importance de sa guitare, que j'avais vu hier ou aujourd'hui dans cette piĂšce, bizarre. Je comprenais tout, peu Ă  peu et avait mal pour lui. Était-ce vraiment son frĂšre ? Ou une grande marque d'affection ? Dans les deux cas, il avait perdu son meilleur ami et je ne pouvais imaginer sa souffrance. C'Ă©tait comme ne plus avoir Polly Ă  mes cĂŽtĂ©s, une chose que je ne voulais pas me levais brusquement, cherchant Louhan. Il n'Ă©tait plus sur le canapĂ©. Je regardais partout et enfin, je le trouvai. Il Ă©tait lĂ , sur les barres de fer de l'extĂ©rieur, les jambes dans le vide. Je m'approchais de lui, doucement. Je passai mes bras autour de sa taille, posant ma tĂȘte contre son dos, fermant les yeux. Merci.. » soufflais-je doucement. Ma voix du matin Ă©tait horrible. Je serrai un peu plus mon Ă©treinte, sentant son corps collait au mien. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1811 Louhan avait beau avoir passĂ© cinq ans Ă  fuir cette rĂ©alitĂ©. A ne plus y penser et Ă  la cacher aux autres, il avait finalement Ă©tĂ© rattrapĂ©. Il aurait pu ne rien lui dire, faire comme avant, lui pardonner. Mais pardonner, comment pouvait-il le faire? Lui qui donnait si peu sa confiance, lui qui savait qu'il ne pouvait que compter sur lui. Hopeless avait bien montrer qu'il avait raison de ne faire confiance Ă  personne. Mais faire confiance Ă  personne c'Ă©tait la perdre elle. Et quelque chose lui disait qu'il ne le supporterait pas. On lui avait voler Tristan, il n'avait pas eut son mot Ă  dire. C'Ă©tait injuste mais il n'avait rien pu y faire. Alors que Hop' , Hopeless on lui donnait la possibilitĂ© d'ĂȘtre avec elle. On lui donnait toute la cartes en main, alors comment pouvait-il aprĂšs dire et crier Ă  l'injustice? Non il devrait assumer ses choix, et il savait qu'il ne pourrait pas assumer celui de la perdre. Nan il ne pouvait pas lui pardonner, mais ils pouvaient tous recommencer. AprĂšs tous ils Ă©taient tous les deux en regarda sa cendre tomber dans la vide, et plus bas, beaucoup plus bas sur le sol. Il Ă©tait au dernier Ă©tage, si il avait sauter il se serrait tuĂ©. Ses yeux dans les vagues il dĂ©tourna son regards de ces pensĂ©es morbides. Regardant le ciel qui devenait plus clair Ă  l'horyzon. Il avait de la chance de sa salle de bain on voyait le couchĂ© de soleil de son salon le levĂ©. Il n'avait pas Ă  se plaindre. Mais il n'Ă©tait jamais en Ă©tat pour les contempler ni l'un ni l'autre. Il n'en voyait pas l'utilitĂ© Ă  vrai dire. Il regardait les toits, les oiseaux qui se rĂ©veillaient et dĂ©jĂ  en bas les gens qui passaient. Il la sentit alors, il ne l'entendit pas arriver mais la sentit derriĂšrelui. Il sentit ses mains autour de sa taille, frissonnant lĂ©gĂšrement il la sentit dans son dos. Merci... » Il ne dit rien, s'appuyant contre la poitrine de la brune. Il posa sa tĂȘte sur l'une de ses Ă©paules, ses yeux continuant de fixer l'immensitĂ© de l'horyzon. Il porta la cigarette Ă  ses lĂšvres expirant ensuite la fumer. LĂ , assis, sentant la jeune fille dans son dos. Et il savait que plus rien ne serrait facile, mais qu'au moins elle serrait lĂ . InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1841 Je n'osais pas bouger. J'Ă©tais bien, malgrĂ© avoir lĂ©gĂšrement froid. Contre lui, son odeur parcourant mes narines, souriant. Je pouvais enfin le toucher, de nouveau le prendre dans mes bras. Il me faisait penser Ă  un enfant auquel on venait de lui retirer son jouet prĂ©fĂ©rĂ©. Sauf que son jouet n'en Ă©tait pas un mais son meilleur ami et que ça l'avait encore plus endurcit que de perdre un simple jouet. Les morceaux du puzzle se reconstituĂšrent. Enfin. Enfin il s'Ă©tait ouvert Ă  moi. Enfin je comprenais pourquoi. Enfin. Cet homme que j'embrassais Ă  ce moment mĂȘme alors qu'il avait les jambes dans le vide avait beaucoup trop souffert. Au fil des mots, je m'en Ă©tais rendue compte. Je voulais partager sa douleur pour lui retirer, un peu. Pour lui retirer cette peine qui devait le dĂ©chirer. Je posa mes lĂšvres contre sa nuque, doucement, desserrant mes bras autour de sa taille. Je reculai, titubant et m'affalai contre le canapĂ©, baillant longuement. J'Ă©tais fatiguĂ©e, encore. Je posa ma tĂȘte contre l'oreiller que Louhan avait prit hier soir et le regarda, toujours. Je n'avais plus peur de le regarder, aussi bizarrement cela soit. Je n'avais plus peur d'oser l'affronter. C'Ă©tait horrible de se dire que maintenant que je connaissais sa faiblesse, je pouvais lui tenir tĂȘte. Je m'en voulais de penser ainsi, comme une salope, mais lui aussi connaissait l'une de mes faiblesses, mon frĂšre. Je fermai les yeux, doucement. Je ne dormais pas, j'avais juste besoin de fermer les yeux, la lumiĂšre m'aveuglait. Je repensais Ă  cette lettre. J'avais tellement de question Ă  lui poser. Mais pas maintenant. Pas maintenant qu'il venait de s'ouvrir Ă  moi. Je bailla, encore une fois, c'est court. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1956 Louhan sentit les lĂšvres de la jeune fille dans son cou. Il la laissa faire. Conscient qu'il lui faudrait du temps pour retrouver cette confiance et oubliĂ© peu Ă  peu ce qui s'Ă©tait passĂ©. Il la laiss afaire puis la sentit se dĂ©coller de son dos. Il resta un moment dans la mĂȘme position face Ă  la ville. Puis il tourna la tĂȘte vers l'intĂ©rieur de son appartement. Il vit qu'Hopeless avait Ă©lu domicile sur son canapĂ©, allongĂ©e. Elle avait prit son oreillĂ© et avait les yeux fermĂ© bien qu'elle ne semblait pas totalement endormie. Louhan Ă©crasa sa cigarette. Il se leva restant en Ă©quilibre sur le bords de sa fenĂȘtre. Pied nue entre le vide et son appartement. Cela aurait Ă©tĂ© si simple de sauter du cotĂ© de la ville. De s'envoler vers un autre endroit. Il avança son pied et sota. attĂ©risant sur le parquet sans bruit. Il regarda l'heure de la cuisine. neuf heure et demie. C'Ă©tait dĂ©jĂ  le lendemain. Demain Ă©tait aujourd'hui. Pourtant le jeune homme se sentait aussi crevĂ© que la veille. aussi vide d'Ă©nergie. Bien qu'il se doutait que le problĂšme n'Ă©tait pas que Hopeless mais surtout la nuit qu'il venait de passer. Il observa la jeune femme sur le canapĂ©. S'approchant il l'a prit dans ses bras un demi sourire aux lĂšvres. Avec souplesse il la issa prĂšs de lui et se dirigea vers sa chambre. Oui il Ă©tait neuf heure mais ce n'Ă©tait pas pour cela ques'Ă©tait l'heure de se lever. Loin de lĂ  posa la brune sur sopn lit, puis s'allongea Ă  cotĂ© d'elle. Ce lit jamais fait, cette chambre jamais rangĂ©, cet appartement qu'Hopeless dĂ©testait tant. elle n'avait cessĂ© de lui rĂ©pĂ©ter. Elle dĂ©testait venir ici dans ce quartier "mal famĂ©" comme elle disait. Lui il l'aimait son appartement, il aimait son quartier et ses habitudes. Louhan bailla lĂ©gĂšrement, se sentant totalement Ă©puisĂ©. Comme si il n'avait pas dormit depuis des jours et des jours. Il regarda la jeune femme, ne sachant plus comment agir avec elle. retrouver les anciens gestes... Il ota son tee-shirt te son jeans. Le soleil se levait alors que lui comptait bien ne pas l'imiter. Se rallongeant sur son lit il attira Hopeless Ă  lui. DĂ©posant un baiser dans sa nuque, sur sa nan j'aime et moi aussi c'est court / InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 2047 J'avais cours aujourd'hui, Ă  dix heures mĂȘme, mais je n'allais pas y aller, autant que je n'allais pas quitter Louhan maintenant. Dans quatre vingt ans peut-ĂȘtre, mais pas maintenant. Non. Je voulais ĂȘtre avec lui, lui apprendre Ă  vivre sans souffrir. Lui apprendre comment moi-mĂȘme je vivais. En souriant au bonheur de la vie, tout simplement. Je n'ai jamais dit que c'Ă©tait facile, au contraire, mais il faut savoir se satisfaire de peu pour construire son avenir. Un avenir avec des risques, des bas et surtout des hauts, parce qu'il fallait se rĂ©jouir d'ĂȘtre en vie alors que d'autres sont partis bien trop vite. Comme son meilleur le sentais s'approcher, son odeur le suivait, mais je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux. Je sentais ses bras, autour de moi, me soulever. Je souris contre lui. Je m'accrochai Ă  lui, alors que nous traversions son appartement pour aller dans sa chambre, je suppose, puisqu'il me posa sur un meuble mou, j'ouvris les yeux, un peu. Il enlevait son tee-shirt, puis son jean. Je souriais, comme une enfant heureuse. Son corps Ă©tait bien foutu, n'empĂȘche. Louhan s'allongea Ă  cĂŽtĂ© de moi, m'attirant vers lui. Ses lĂšvres se posĂšrent dans ma nuque, me provocant un tas de frissons puis sur ma clavicule. Je soupirais lĂ©gĂšrement, sans m'en rendre compte et souris. Doucement, j'avançais mon visage vers le sien, hĂ©sitant. Devais-je l'embrasser ou non ? Allait-il me rejeter ou pas ? Je regardais ses yeux, puis ses lĂšvres. Puis ses yeux et encore ses lĂšvres. Nos souffles se mĂ©langeaient, doucement. Son souffle chaud et brutal avec le mien. Je me poussais lĂ©gĂšrement pour pouvoir enfin le toucher, glissant ma main contre son torse, remontant doucement vers sa nuque pour finir par caresser sa joue, tendrement. Ça faisait horriblement bien, de se sentir en vie, seulement parce que je venais de l'embrasser. Timidement, comme une enfant. Nos lĂšves, ensembles. Pour toujours, car je n'allais pas le laisser partir, pas maintenant qu'il s'Ă©tait ouvert, qu'il m'avait ouvert son cƓur. Pas maintenant qu'il Ă©tait nu, face Ă  moi, moi la fille trop pure, mon son parfait contraire qui l'aimait, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait souhaitĂ©. C'Ă©tait fou comme je l'aimais. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 2151 Louhan avait mit sa tĂȘte sur pause, son coeur brulant sur off et tous le reste aussi. Pourquoi penser? Il ne savait pas lui mĂȘme se qu'il voulait , enfin si. Il voulait ĂȘtre avec elle. Mais il ne savait plus quoi penser. Alors pourquoi continuer Ă  essayer de le faire ? Il avait donc dĂ©cidĂ© de ne plus se poser de question. Et s'est ainsi qu'il conduisit Hopeless dans sa chambre. Elle Ă©tait Ă  deux doigts de sombrer dans le sommeil. Il la dĂ©posa sur le lit, rĂ©tirant alors son tee-shirt et son jeans. Seulement en boxer il s'approcha e la jeune fille l'attirant Ă  lui. Il dĂ©posa un baiser dans son cou, respirant son parfum avec envie. Il la sentit bouger léÚrement et lui sourire. Un sourire qui retournerait n'importe quel mec. Sauf que s'Ă©tait lui qui Ă©tait lĂ , dans ce lit. Lui qui pourtant n'avait plus confiance en eux. Mais en voyant ce sourire, si timide ,si incertain. Il comprennait qu'il avait beau ne plus y croire, Hopeless semblait vouloir le faire pour deux si il baissait un jour les bras. Il la vit se rapprocher de visage si proche, leur souffle s'entremĂ©lant. Louhan la regardait sans bouger, appuyer sur sa main. Il ne bougeait pas, il la regardait. Ses yeux faisant l'aller-retour entre ses yeux si marron et Ă©nivrant, et ses lĂšvres si attirante. Il la regarda s'approcher, sentant sa main venir caresser son Ă©paule, sa joue. Puis enfin, enfin leur lĂšvres se touchĂšrent doucement. Louhan la laissant alors l'embrasser. Alors que doucement, il commença Ă  reprendre surface. Passant alors doucement sa main dans les cheveux de la jeune fille il rĂ©pondit Ă  son baiser. Comprenant qu'il ne pouvait rien faire de plus pour la repousser. Non il ne pouvait le faire c'Ă©tait impossible. Pourquoi donc continuer Ă  jouer au c**? Il l'attira un peu plus Ă  lui, profitant de son parfum tandis qu'il savourait finalement ce baiser. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 30 Juin - 2236 Son regard bleu, parfois rouge, parfois vide, parfois Ă©tincelant ou provoquant. De toutes les maniĂšres que son regard soit, son regard Ă©tait ma prioritĂ©, ma premiĂšre pensĂ©e. DĂ©pendante de lui, autant de ses lĂšvres que de sa peau collĂ©e Ă  la mienne. Autant que lui avec moi. Maintenant tout pouvait se faire, parce que je pouvais enfin imaginer me rĂ©veiller dans ses bras le matin et prendre le petit-dĂ©jeuner avec lui, comme un couple banal. Je pouvais enfin imaginer lui prendre la main, l'embrasser dans la rue, me serrer contre lui lorsque j'aurais froid et mĂȘme rester des heures avec lui s'il le fallait dans nos rues de San Fransisco. S'il baissait les bras, s'il dĂ©primait, je pourrais ĂȘtre avec lui et lui dire que tout ira bien, lui redonner espoir et goĂ»t Ă  la vie, car dĂ©sormais ce sera logique. Je pouvais maintenant imaginer ĂȘtre sa petite amie et lui, mon petit copain, car mĂȘme si nous sommes diffĂ©rents, mĂȘme si nous venons de deux mondes opposĂ©s, je l'aimais plus que je ne l'aurai souhaitĂ©, je l'aimais quitte Ă  ne plus jamais parler Ă  mon frĂšre. Nos lĂšvres Ă©taient scellĂ©es, dĂ©licatement, comme la premiĂšre fois qu'on s'Ă©tait embrassĂ©. Doux et destructeur. La premiĂšre fois, il avait brisĂ© mon Ăąme pure et dĂ©sormais, il brisait mon monde, mes pensĂ©es. J'Ă©tais sous son emprise, totalement envoĂ»tĂ©e. Il me colla un peu plus Ă  lui doucement, pendant que nos visages s'Ă©cartĂšrent, laissant nos souffles communiquaient Ă  nouveau. Un sourire vint se dessiner sur mes lĂšves et je caressai dĂ©licatement sa peau, du bout des doigts, parcourant sa bouche, sa mĂąchoire, descendant. Je caressai son bras, le droit, passant sur ses tatouages, ceux dis dans sa lettre. J'embrassai timidement le nom qui apparaissait sur son bras. Baillant, je revins me caler dans ses bras, dans ses bras qui rĂ©chauffaient mon corps de glace. L'embrassant une derniĂšre fois, je fermai les yeux ensuite alors que je sombrais rapidement dans un sommeil lourd et profond, me laissant fondre contre lui. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 30 Juin - 2247 Louhan avait bel et bien comprit qu'aujourd'hui plus rien ne serrait facile. Que pendant un temps tous serrait si difficile, si beau et si chiant. Il le savait, il s'y Ă©tait engagĂ©. S'engager avec Hopeless s'Ă©tait tous recommencer, revenir Ă  zĂ©ro, arrĂ©ter le reste, tirer un trait sur le passĂ©. En Ă©tait-il capable? Le voulait-il vraiment? Il l'ignorait mais maintenant s'Ă©tait fait. La machine Ă©tait enclenchĂ©e et plus rien ne permettait de faire machine arriĂšre. A prĂ©sent plus rien ne serrait pareil. Seul le futur pourrait dire si oui ou non cela avait Ă©tĂ© une bonne continua d'embrasser Hopeless. Jusqu'Ă  ce qu'elle sĂ©pare leur lĂšvre. Qu'ils reprennent leur souffle, qu'il voit ce sourire sur ses lĂšvres Ă  elle. Il sentit sa main caresser son bras, il posa ses yeux bleu sur les doigts qui frolaient sa peau. voyant les lĂšvres approcher de son bras. Il ne se recula pas. Il garda quelque temps encore ces yeux posĂ© sur ce prĂ©nom. Tristan, oĂč es-tu? Il fut interromput dans ses pensĂ©es par un baiser d'Hopeless. Il y rĂ©pondit puis la sentti se blottir dans ses bras. Elle ferma les yeux. Louhan reposa sa tĂȘte sur l'oreillĂ©. La brune Ă  ses cotĂ©s ne tardant pas Ă  respirer calmement signe qu'elle dormait. Louhan reposa de nouveau son regard sur son bras. Trista. Le regardait-il? OĂč Ă©tait-il? que faisait-il? Etait-il fiĂšre de lui? Louhan leva les yeux vers le plafond. Au dela du toit un ciel sans fin, et peut-ĂȘtre quelque part dans l'infinit son meilleur ami, sa vie, celui qui lui avait tout apprit mĂȘme se qu'Ă©tait l'amour. Celui qui grĂące Ă  lui, aujourd'hui, Louhan Ă©tait avec Hopeless pour le meilleur ou pour le pire... InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Jeu 1 Juil - 1436 J'ouvrai les yeux, lentement. Depuis combien de temps dormais-je ? Assez pour avoir le cerveau brumeux. Assez pour me sentir molle de la tĂȘte aux pieds. Assez pour avoir chaud bien qu'en Ă©tant en simple tee-shirt. Je le sentais, contre moi. Sa respiration contre ma nuque. Je souris dĂ©licatement. C'Ă©tait agrĂ©able de me rĂ©veiller dans ses bras, chauds et protecteurs. Je me tournai doucement, face Ă  lui, sa respiration frappait contre mon nez. Je me collai Ă  lui, un peu plus, glissant ma tĂȘte dans le creux de sa nuque. Je l'embrassai dĂ©licatement, remontant vers sa mĂąchoire, touchant ses lĂšvres. Cela ne le rĂ©veilla pas. Une vraie marmotte ce gars. Je l'embrassai Ă  deux nombreuses reprises, attendant qu'il se rĂ©veille sous le lĂ©ger choc de mes baisers sur sa peau. Son bras droit Ă©tait passĂ© par-dessus mon corps, venant rapprocher nos deux ĂȘtres. Je l'embrassai encore une fois et il y rĂ©pondit doucement. Ses paupiĂšres s'ouvrirent, laissant place Ă  son regard bleu endormi. Ma main vint caresser son dos, de maniĂšre tendre, comme pour ne pas le brusquer de son rĂ©veil. Bien dormi ? » lui soufflais-je doucement contre ses lĂšvres. Il Ă©tait adorable quand il se rĂ©veillait et avait des airs d'enfants, d'enfants perdus qu'on voudrait aider par tous les moyens. Une nouvelle fois, je collai mes lĂšvres aux siennes sans me poser de questions, sans rĂ©flĂ©chir au pourquoi du comment de nos disputes passĂ©es. Il Ă©tait lĂ , moi aussi. Quoi de plus important ? Ses lĂšvres Ă©taient enivrantes, horriblement enivrantes. Je fondais dans ses bras, c'est court. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Jeu 1 Juil - 1521 Louhan finit par se laisser gagner par le sommeil. Glissant dans les bras de MorphĂ© sans Ă©mettre la moindre rĂ©sistance. Il se laissa aller dans ce gouffre sombre et rĂ©parateur. Loin des interrogations, des problĂšmes. Loin des disputes, loin de toux. Juste peuplĂ©es de crĂ©atures bizarres, de situations Ă©tranges, de rĂȘves dĂ©rangeants mais non rĂ©el. Louhan ne sut combien de temps avait-il dormit. Dehors il faisait toujours jour, c'Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  l'aprĂšs-midi. S'Ă©tant couchĂ© le matin assez tard cela ne serrait pas choquant qu'en effet cela soit l'aprĂšs-midi. Il fut rĂ©veillĂ©, tirĂ© de son sommeil par de doux baisers. Au dĂ©but glissant entre rĂȘve et rĂ©alitĂ© il n'arriva pas Ă  discerner qui Ă©tait quoi. Puis peu Ă  peu il Ă©mergea Il sentit les lĂšvres de Hopeless appuyer lĂ©gĂšrement plus fort. Un rĂ©veille comme celui-ci on ne pouvait demander mieux. Il rĂ©pondit dopucement Ă  son baiser, ouvrant peu Ă  peu ses paupiĂšres. Le soleil agressant ses pupilles endormies. Il cligna des yeux quelques fois faisant enfin acte de prĂ©sence dans la rĂ©alitĂ©. Bien dormi ? » Il la regarda un demi sourire aux lĂšvres bien que Louhan Ă©tait pas le genre Ă  sourire comme un con mĂȘme sous l'effet de l'amour. Il ferma de nouveau els yeux fronçant les sourcil et Ă©touffant un baillement. ouai...j'ai connus pire...et toi? » demanda-t-il au bout d'un moment. Bon Louhan et les conversations du matin s'Ă©tait pas toujours frais et gĂ©nial. Les seules conversations assez longues qu'il avait pu avoir avaient Ă©tait avec MaĂŻween mais cela finissait tuojours en engueulade et dĂ©part violent. Louhan caressa le visage de la jeune fille avant de s'Ă©loigner de ses bras. Et essayant de vraiment se rĂ©veiller alla dans la salle de bain. Envie du matin, pisser et prendre un mĂ©dicament. Il aperçut son reflet dans le miroir et soupira en se passant de l'eau dessus. Puis il sortit de la salle e bain, chopant son briquet au passage il voulut prendre une cigarette lorsque son regard se posa sur un joing, il fut surprit qu'il soit d&Ă©jĂ  prĂšs. Il le prit et l'alluma; revenant dans la chambre avec Hopeless. Il avait au passage prit un bol de cĂ©rĂ©als pour Hopeless et lui apporta. Le glissa sur la couverture il s'allongea Ă  ses cotĂ©s. Sur le dos faisant volĂ© la fumer vers le aussi dĂ©solĂ© xD InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 7 Juil - 1631 MĂȘme comme il dormait, Louhan Ă©tait beau. Mais ce qui Ă©tait encore plus beau chez lui, c'est que sans le savoir il avait un visage d'ange. Certes, il Ă©tait carrĂ©, dur. Mais non, moi je le voyais comme doux et simple. Un visage dont je ne pouvais plus me passer. Sous la pression de mes baisers, il Ă©mergea. Enfin. Je l'accueilli dans le monde des rĂ©veillĂ©es, un grand sourire aux lĂšvres, l'embrassant une derniĂšre fois. MĂȘme quand il avait la tĂȘte dans le brouillard, Louhan Ă©tait terriblement sexy.. Comment faisait-il ? Ouais.. J'ai connus pire.. Et toi ? » Je lui souris, doucement, caressant dĂ©licatement son torse. Je ne peux que bien dormir dans tes bras. » Ces paroles Ă©taient terriblement franches et je rougis, une Ă©niĂšme fois face Ă  lui. Si ĂȘtre naturel me rendait dans un tel Ă©tat, je n'Ă©tais pas sortie de l'auberge expression pourrie, certes. Ses mains caressĂšrent mon visage, avant qu'il ne quitte mon Ă©treinte d'enfant et il sortit de la chambre. Prenant une inspiration, son odeur entrait dans mes narines, une nouvelle fois bien qu'elle ne soit pas revint, un joint Ă  la bouche. Ça ne sentait pas pareil que d'habitude. Il glissa un bol de cĂ©rĂ©ales sur le lit que je pris, me relevant. Ce gars savait tout de moi, comme le fait que j'Ă©tais une grosse-bouffe surtout le matin. Lui, allongĂ© en train de fumer. Je finis mon bol avant qu'il ne finisse son joint, ce qui me surpris. J'allais finir grosse, si ça continuait. Je posai le bol par terre, attendant sagement qu'il ne fisse de fumer, le regardant en souriant bĂȘtement. Comme une enfant. Je me mis sur lui lorsqu'il finit son joint, l'embrassant Ă  pleine bouche. Non, tu n'as pas le droit de me repousser, tu as seulement le droit de rester immobile et de rĂ©pondre Ă  mes baisers. » J'avais toujours peur qu'il ne me rejette, l'embrassant Ă  nouveau, goĂ»tant Ă  ses lĂšvres, son haleine au goĂ»t bizarre. Je grimaçai. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Ven 9 Juil - 1318 Je ne peux que bien dormir dans tes bras. » Louhan avait juste sourit. Que dire de plus Ă  ceci? Rien, il n'y avait rien Ă  dire. Aucune rĂ©flĂ©xion piquante dont il Ă©tait maĂźtre, aucune mĂ©chancetĂ©. Non juste un plaisir amusĂ© de voir que la fille qu'il aimait, la fille qui avait tant gagner en lui, prenait tous simplement du plaisir Ă  ĂȘtre avec lui. rien que sa prĂ©sence la comblait, que dire que souhaiter de plus? Il la vit rougir, et s'Ă©chappa dans la salle de bain pour ne pas non plus tomber dans le truc clichĂ© des matins en amoureux. Il avait beau avoir fait des efforts. Depuis les derniĂšres heures avoir franchit un cap Ă©norme. Il ne pouvait pas pour autant changer d'un coup et axepter tous. Nan il y avait des choses qui encore resterait. La drogue, son cotĂ© "je m'en fou", les soirĂ©es, l'alcool, sa vie. Oui il ne pouvait pas y rĂ©noncĂ©, c'Ă©tait ça qui lui avait permit de tenir durant toutes ces annĂ©es. Donc il ne pouvait pas se stoper d'un coup. Il l'aimait oui. Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinĂ©ma et passons... Non il savait qu'il l'aimait, pas que pour son corps, par que pour son cotĂ© revĂšche et tĂ©tue, ni son cotĂ© bornĂ© et collante. Non il l'aimait car elle Ă©tait Hopeless tous simplement car elle formait un tout et car malgrĂ© tous, malgrĂ© ce qu'il avait apprit la veille. Elle Ă©tait bien plus pure et angĂ©lique que lui et n'importe quel acte commit par elle ne changerait cette certitude. Il en Ă©tait bel et bien amoureux de cette fille s'Ă©tait installĂ© sur le lit, fumer son joing. DĂ©compressant lentement, de toute cette pression accumulĂ© depuios la veille. Il avait envie de partir aux CaraĂŻbes. Il Ă©tait entrain de se demander combien sa devait couter et si il devrait prendre juste des jeans et maillots de bain, ou alors pull en laine. Oui en effet Louhan Ă©tait vraiment pas le mec ordinaire Ă  s'Ă©piloguer sur une fille, sur l'amour et la dichotomie de la haine Ă  l'amour. Non il Ă©tait dĂ©jĂ  loin et s'Ă©tait sa maniĂšre de ne pas se laisser sumrger par tous ces sentimentssi nouveaux, si terrifiant mais si bon au fond. Il termina son joing, l'Ă©crasa dans le cendrier posĂ© sur le matela Ă  ses cotĂ©s. Il ferma une seconde les yeux puis le rĂ©ouvrit sentant un poid plume sur lui. Il sourit amusĂ© rĂ©ouvrant ses paupiĂšres. Sentant les lĂšvres de Hop' venir s'emparer des sienne. Il se laissa faire par les maisn et les lĂšvres de la jeune femme. De sa copine. Non, tu n'as pas le droit de me repousser, tu as seulement le droit de rester immobile et de rĂ©pondre Ă  mes baisers. » Il rit, il s'Ă©sclafa en la regardant qui lui tenait les bras. Il sourit Ă  ceci et rĂ©pondit nĂ©anmoins Ă  ses baisers. Tu te figures que tu es en position de m'ordonner quelque chose? Avec cette froce de moineau? » rĂ©pondit-ilm au bout d'un moment. Il enroula ses jambes autour des fines hanches de la jeune fille. Puis d'un coup de bassin il la souleva et la fit tourner. Se retrouvant sur elle, la tenantpar les poignets. Un sourire machiavĂ©lique aux lĂšvres. C'est pas bon de jouer avec le feu...» Il sourit venant l'embrasser dans le cou, mordillant doucement sa peau tiĂšde et si enivrante. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Ven 9 Juil - 1836 Mon professeur de LittĂ©rature allait me tuer demain et surement me demander pourquoi je ne lui avais pas fait l'honneur de ma prĂ©sence. Je pourrai lui dire la vĂ©ritĂ©. Lui dire que j'Ă©tais avec mon copain » - rien que le fait de le prononcer mentalement me fit frissonner - car la veille, je me suis endormie chez lui, beaucoup trop fatiguĂ©e pour rentrer chez moi. Et pourquoi j'avais Ă©tĂ© fatiguĂ© ? Parce que j'avais passĂ© ma soirĂ©e Ă  lui courir aprĂšs, pour lui expliquer ma relation Ă©trange avec mon frĂšre. Oui, j'aurais pu le dire, mais non, je n'allais pas le faire. Je lui dirai seulement que et bien, je n'avais pas entendu mon rĂ©veil sonner ce qui n'Ă©tait pas faux d'un sens, car je ne l'avais mĂȘme pas mis. Il tira sur son joint, une nouvelle fois, pendant que les cĂ©rĂ©ales craquaient sous mes dents. J'avais tout le temps faim, j'Ă©tais un estomac ambulant, bon Ă  manger tout ce que je pouvais trouver. MĂȘme manger Louhan me paraissait possible. Je dĂ©posai mon bol, attendis qu'il finisse de fumer et lui grimpa dessus dĂ©licatement. Je ne comptais pas non plus l'Ă©craser. Mes lĂšvres se scotchant aux siennes une Ă©niĂšme fois. Louhan Canteberry, tu es ma drogue. L'attrapant par les mains, je lui souris. Tu te figures que tu es en position de m'ordonner quelque chose ? Avec cette force de moineau? » En un rien de temps, il se retrouva sur moi, m'attrapant les poignets en souriant. C'est bien connu que les femmes te sont soumises, n'est-ce pas ? Et merci pour la comparaison, j'aime ĂȘtre un moineau. » Boudant, je ne pus dire non lorsqu'il dĂ©posa ses lĂšvres dans mon cou. C'est pas bon de jouer avec le feu...» Je me mordis alors la lĂšvre infĂ©rieure. Et c'est toi qui dit ça ? » soupirais-je, Ă©touffant un rire. Je le laissai m'embrasser, me mordre, me lĂ©cher, me manger, dans ses bras, je me laissais complĂštement aller. Je glissai mes jambes derriĂšres les siennes, nos lĂšvres se caressĂšrent, nos langues se cherchĂšrent pour enfin se trouver. J'adorai ĂȘtre dans les bras de ce garçon aux yeux bleus. J'adorai ĂȘtre dans les bras de mon copain. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 14 Juil - 1827 Louhan ne fichait jamais grand chose de ses ournĂ©es. Il lisait, il se baladait ou dĂ©cuvait tranquillement. Il n'avait rien d'autre Ă  faire que se qu'il voulait donc ne risquait pas de devoir rendre des comptes Ă  qui que ce soit. Bien qu'il avait peut-ĂȘtre des potes Ă  aller voir. Mais la prĂ©sence de Hopeless lui faisait oublier toute vie rĂ©elle. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il se doutait bien qu'elle n'avait pas l'intention de lui faire oublier le reprit le dessus lorsqu'il la vit se pencher sur lui pour le bloquer. Il en rit et en quelque secondes se retrouva sur elle. C'est bien connu que les femmes te sont soumises, n'est-ce pas ? Et merci pour la comparaison, j'aime ĂȘtre un moineau. » Louhan explosa de rire, ne pouvant se contrĂŽler. Puis la voyant bouder il commença Ă  dĂ©poser de doux baisers dans son cou. Bloquant toujours ses maisn avec les siennes. Ce n'est quand mĂȘme pas ma faute si mon charme lĂ©gendaire vous soumet toutes, si?.. Toi tu es encore mieux tu es hyper sexy comme moineau... » souffla-t-il sachant trĂšs bien qu'il Ă©tait pas trĂšs franc ses sentiments le rendant moins objectif. Non mĂȘme sans ĂȘtre dingue de Hope' on ne pouvait que la trouver sexy. Il l'embrassa de nouveau. Sa langue venant courir sur sa peau si dĂ©licieuse. Il l'entendit rĂ©torquer. Et c'est toi qui dit ça ? » Il revint Ă  ses lĂšvres plongeant ses yeux bleu sĂ©rieux dans le regard de la jeune femme. Il bloqua ses deux mains avec l'aide d'une seule des siennes. De l'autre il remit une mĂšches de cheveux brun Ă  sa copine. Je prĂ©fĂšre que ce soit moi alors qui y joue alors... » dit-il. Puis il sourit de nouveau chassant ce petit air sĂ©rieux de ses yeux. Il la sentit enrouler ses jambes autour des siennes; il se mordilla la lĂšvre envieux. Ses lĂšvres plongeant Ă  la recherche de celles d'Hope'; leur langues se trouvant rapidement. Tandis qu'habituĂ©, sa main libre venait caresser la peau de la jeune fille sous son dĂ©solĂ© Contenu sponsorisĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi le doux souvenir amer de toi et moi Page 1 sur 2Aller Ă  la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum COMMENCEMENT. Corbeille Carj'ai eu faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais Ă©tranger, et vous m'avez recueilli; New American Standard Bible 'For I was hungry, and you gave Me something to eat; I was thirsty, and you gave Me
Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© ... Voir le deal 299 € COMMENCEMENT. Corbeille Aller Ă  la page 1, 2 AuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1423 Louhan allez monte. PurĂ© il fait frais, j’ai froid aux jambes moi. Monte ou sinon je te fait grimper moi-mĂȘme si tu n’es pas encore en Ă©tat
 » Louhan tourna la tĂȘte vers le conducteur, ou plutĂŽt la conductrice. Il avait la tĂȘte appuĂ©e sur l’appui-tĂȘte de son siĂšge, il fixa Charlotte, ou Stephanie il savait plus. Du moins il n’arrivait jamais Ă  savoir entre elle et sa sƓur. Il la regarda, ba quoi il allait pas foutre le chauffage en Ă©tĂ©. Elle avait qu’à pasmettre de mini jupe pour son service. Il soupira, cherchant avec sa main la poignĂ©e. Il ouvrit la portiĂšre et sortit difficilement certe. Je peux encore monter seul chez moi
merci de m’avoir dĂ©posĂ© » rĂ©pondit-il. Il la regarda partir et s’alluma un joing. AprĂšs tous il n’était plus Ă  ça prĂšs. Il Ă©tait cinq heures du matin. Son service ayant finit Ă  3 heure il avait eut deux heures pour se prendre 1,6 gramme de coke, deux bouteilles de vodka et une de rhum. Puis L’une des jumelles Stewton avait dĂ©cuidĂ© de rentrĂ© chopant par la mĂȘme occasion le jeune home. Pas trĂšs sympa de l’interrompre dans sa super soirĂ©e. Super soirĂ©e, quelle ironie. Il avait terminĂ© son travail se sentant abject. Hopeless hantant ses pensĂ©es. LĂ  c’était assez dur de penser Ă  la jeune fille. Allumant une clope il monta les escaliers un Ă  un. Assez lentement pour pouvoir encore tenir debout. L’appartement n’était pas fermĂ©. Heureusement car il n’aurait jamais rĂ©ussit Ă  rentrer dedans. Il alluma juste une lampe prĂšs du canapĂ©, pour ensuite aller Ă  la salle de bain. Il regarda son reflet dĂ©foncĂ©, ses traits tirĂ©s, ses joeus creusĂ©es. Oui il Ă©tait bien un junkie comme tous le monde le pensait. Il prit trois cahcets censĂ© faire passer le mal de tĂȘte. Lui il voulait juste faire passer l’alcool le mal de tĂȘte lui permettait de pas trop se concentrer sur un autre mal. Il but ce verre abject. Grimaçant il retourna Ă  son visage. Quelques secondes plus tard il du se prĂ©cipiter vers les toilettes pour rĂ©gurgiter quelques verres voir une bouteilles au moins d’alcool. Il s’essauya la bouche reprenant des mĂ©dicaments. Puis il repartit dans le salon. Zippo en main il alluma un joing. Il fixa cette porte close. Tristan. OĂč es-tu ? Je ne t’ai jamais demander de revenir car je sais que tu es avec elle. Que vous ĂȘtes ensemble
mais j’ai tant besoin de toi. Pourquoi tu peux pas ĂȘtre lĂ . Je peux rien faire
je sais pas comment faire Il tourna la clef dans la serrure, la porte s’ouvrant doucement. Le noir total. Il fit un pas, l’ambiance Ă©trange. Un cadre lui faisant face. Deux jeunes hommes, quasiment semblabes. Assis sur du bitume, riant , amusĂ© d’une blague commune sans doute. Le mĂȘme regard, les mĂȘmes tatouages. Louhan peu reconnaissable, des tatouages en moins, une vie en plus dans ses yeux. Le jeune homme s’approcha de ce souvenirs, cette piĂšce recouverte de photos, de souvenirs. Avec une guitare posĂ© sur une banquette abimĂ©e. Louhan s’approcha de cette banquette, jouant quelques accords. Il posa cette guitare, s’allongeant dans cette piĂšce qui encore une fois lui rappelait le passĂ©. Ses yeux se fermĂšrent peu Ă  peu, son visage crispĂ© par Tristan se mĂ©langeant avec Hopeless
 InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1444 J'avais faim. Depuis combien de temps je n'avais pas mangĂ© ? J'avais l'immense flemme de me faire Ă  manger. Deux jours ? Oui, sans doute. Ça faisait deux jours que je n'avais pas mangĂ© correctement ce qui pouvait se voir. Mon corps tremblait doucement, alors que mes pas rĂ©sonnĂšrent. J'Ă©tais la seule, dans la nuit totale et j'avais peur. Peur du noir. Mais pas que du noir non plus. Peur de ce qui allait se passer avec Louhan, car j'Ă©tais bien dĂ©cidĂ©e Ă  aller le voir, de nouveau quitte Ă  ne rien lui dire. Seulement le regarder, vivre. Je voulais seulement le voir. Son regard bleu et son sourire provocant. Je voulais seulement voir ça. Lui. Louhan. Ce doux prĂ©nom qui faisait si mal, qui me rendait malade autant qu'il me tuait. Louhan. Mes pas accĂ©lĂšrent, je stressais comme une grosse malade dans la nuit. Dn plus, j'entendais des voix d'hommes. Or, je ne pouvais courir, car je n'en avais pas la force. Et Louhan qui habitait dans un quartier qui craint. Un jour, j'allais lui crever les yeux pour avoir habitĂ© ici. Son immeuble Ă©tait lĂ . Je montais les marches, doucement. FatiguĂ©e. Il Ă©tait tard. Ou plutĂŽt tĂŽt. Je ne savais pas Ă  quelle heure finissait Louhan alors j'Ă©tais venue chez lui, tard. Il Ă©tait cinq heures du matin surement. Je baillais, doucement. Il fallait que je le vois. Maintenant. Dernier Ă©tage, la porte de son appartement. Je toquai doucement. Pas de rĂ©ponse. Je toquai une nouvelle fois. Pas de rĂ©ponse. J'enclenchais la porte, dieu merci elle Ă©tait ouverte. Louhan, tu es lĂ ? » demandais-je d'une petite voix, timidement. Pas de rĂ©ponse non plus. Une porte Ă©tait ouverte, cette porte close qui m'intriguait. Allais-je me faire tuer et dĂ©couper en petit morceaux par la suite ? Tant pis. J'entrouvris la porte, dĂ©licatement. Il Ă©tait lĂ , allongĂ© sur le sol, les yeux fermĂ©s. Il Ă©tait beau, terriblement beau. Je souris, peu de temps, avant de grimacer. Il aurait dĂ» m'entendre, lĂ . Pourquoi ne bougeait-il pas ? EffrayĂ©e, je m'approchais de Louhan en vitesse, le secouant. Louhan, tu me fais quoi lĂ  ? » Ne le voyant pas ouvrir les yeux, je le secouais, encore. Il commençait sĂ©rieusement Ă  me faire peur. Je pris peur, sans savoir pourquoi. Il Ă©tait lĂ , ne rĂ©pondant pas. Je levai la tĂȘte, regardant autour de moi et vu une photo, de deux garçons. Je ne les voyais pas bien, tant pis. Je m'en foutais Ă  vrai dire. Parce que Louhan ne rĂ©pondait toujours pas et que mon cƓur se serrait de plus en plus. RĂ©pond moi, Louhan bordel ! RĂ©pond moi ! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1750 A travailler, Ă  se droguer et Ă  boire il allait un jour finir par crever. Il le savait mais arĂšs tous, tous le monde finissait un jour par mourir. Et Louhan Ă©tait persuadĂ© qu’en mourrant il rejoindrait Tristan. Pourquoi ne pas le rejoindre dirctement ? Ce serrait facile Ă  vrai dire, une voiture qui va trop vite, un saut dans le vide, une corde, trop de coke, trop d’alcool. Il avait le choix, trop de choix. Mais Ă  chaque fois qu’il y avait pensĂ©, Ă  chaque fois qu’il avait vouluit le faire. Il y avait ce souvenir. Cette derniĂšre nuits, ensemble, rien que tous les deux. Et Tristan lui faisant jurĂ© de vivre pour deux, cette promesse sceller par leur lĂšvres se collant l’un Ă  l’autre pour Ă©changer le mĂȘme air, un air plein de tabac. Alors il ne pouvait le faire, car aussi bizarre que cela pouvait paraĂźtre c’était Tristan qui depuis des annĂ©es le forçait Ă  pas aller jusqu’à l’overdose. MĂȘme mort il le forçait Ă  ne rien faire de trop absurde. Alors pourquoi ne l’avait-il pas forcer Ă  ne pas tomber amoureux de cette fille ?Louhan s’était endormit sur ce canapĂ©, la guitare de Tristan posĂ©e Ă  terre, dans cette univers qui pouvait sans doute le ramener au temps oĂč il n’y avait pas encore tous ces souvenirs. OĂč il y avait juste le prĂ©sent et l’interrogation de savoir se qu’ils ferraient le lendemain tous les deux. Il Ă©tait dĂ©foncĂ©, bien soule aussi. Il aurait vraiment du mal le lendemain matin. Ca prĂ©sageait un mal de tĂȘte fĂ©roce. Mais pour le moment il avait sombrĂ© dans les bras de MorphĂ©. Il n’entendit pas sa porte s’ouvrir. Ca pouvait ĂȘtre dangereux, n’importe qui pouvait pĂ©nĂ©trer son appartement mais il y avait peu de chose Ă  voler vu que cette piĂšce Ă©tait toujours fermĂ©e. Il ne la sentit pas approcher. Comment l’aurait-il pu ? Il se sentit alors secouer. Pourtant il n’arrivait pas Ă  rĂ©agir. Trop dans son sommeil. Qu’on le laisse tranquil. Il voulait juste dormir mince. Il ne bougeait pas. Pourtant il fut tellement secouĂ©, reconnaissant cette voix affolĂ©. Il sortit peu Ă  peu de son sommeil. PurĂ© impossible de dormir tranquil. Il repoussa un peu Hopeless essayant de retrouver ses souvenirs, se qui se passait. Il refit vite surface nĂ©anmoins. La voyant la face Ă  lui. Que faisait-elle ici ? Pourquoi Ă©tait-elle lĂ  ? Pourquoi venait –elle le voir comme si il avait une rĂ©el importance ? C’est alors qu’il repĂ©ra oĂč ils Ă©taient. Le lieu. La chambre. Que faisait-elle ici ? Louhan pourtant apaisĂ© resota sur ses jambe oĂč du moins d’abord en mode assis il se leva rapidement. DĂ©gages
qu’est-ce que tu fous ici ? Sort !!! » Sa voix furieuse brisant le silence. Il la prit par le bras, la forçant Ă  se tirer de cette piĂšce. Il la tira violament vers la sortit. Un remake de la scĂšne oĂč un jour il Ă©tait en manque mais peut-ĂȘtre en plus furieux. Il claqua la porte de la piĂšce derriĂšre lui. Cachant son visage dans ses mains. C’est alors qu’il rĂ©alisa se qu’il avait fait, il rĂ©ouvrit la porte sortant dans le salon. Sur une Hopeless qui n’avait pas bougĂ©. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 1845 Et s'il venait Ă  mourir. Nan mais c'est vrai quoi, il avait un mode de vie plutĂŽt Ă©trange. S'il venait Ă  mourir comment je ferai moi ? C'Ă©tait Ă©goĂŻste, je le savais, mais lĂ , Ă  ce moment mĂȘme, je ne voulais pas m'imaginer vivre sans lui, sans ce putain de regard bleu qui avait envahit mon esprit sans oser en repartir. Il Ă©tait lĂ , graver et je ne pouvais m'en passer. Non. Jamais. C'est pour ça que j'Ă©tais prĂ©sente, chez lui dans cette piĂšce Ă©trange Ă  le secouer de toutes mes forces alors que mon cƓur lui, ne battait plus. Il ouvrait les yeux lentement et je soupirais. Quel con ! Il emmargea peu Ă  peu sautant sur ses jambes se levant rapidement. DĂ©gages.. Qu'est-ce que tu fous ici ? Sors ! » Me prenant par le bras, il me faisait mal. Il m'avait jetĂ© comme une vulgaire chose Ă  la porte. Je ne compris pas. Il Ă©tait dans la piĂšce et moi aussi. Ce qui me laisserai le temps de trouver une excuse bidon pour ma prĂ©sence ici. Fouillant dans mon sac, je trouvai son dĂ©bardeur. Bingo, j'allais m'en sortir. Il ouvra la porte, doucement. Il Ă©tait vraiment horrible. Enfin, pas physiquement horrible mais, ses yeux Ă©taient tellement rouges, sans vie. Pire que quand nous nous Ă©tions vus au bar. Il avait du se droguer, aprĂšs. Encore. Je soupirais lentement. Pourquoi m'Ă©tait-il sa vie en danger, ainsi ? Et pourquoi la drogue ? Je sais pas, il y a de nombreuses autres choses dans le monde. Pourquoi ça ? Ne tenait-il vraiment pas Ă  vivre ? Un de ces jours il allait en crever, chose que je ne voulais pas. Absolument pas. Je m'approchais de lui, dangereusement, sortant son dĂ©bardeur de mon sac. Je voulais te rendre ça.. » dis-je d'une petite voix, lui tendant. Nous Ă©tions Ă  quelques centimĂštres, il ne bougeait pas. Je soupirai, le posant sur la petite table alors que je n'avais pas bougĂ©. Non. Toujours cette mĂȘme proximitĂ© entre nous deux. Enivrante, mais surtout vertigineuse. J'avais la tĂȘte qui tournait, les jambes qui tremblaient. Instinctivement, je m'accrochai Ă  Louhan - ce ne fut pas la meilleure idĂ©e de ma vie - trop faible pour attraper quelques choses d'autres. Mais qu'est-ce qui m'arrivait ? Pourquoi Ă©tais-je devenue si faible, si tremblante d'un seul coup ? Ma tĂȘte se posa lourdement sur l'Ă©paule de Louhan, j'essayais de la relever. Aucune rĂ©ponse de ma tĂȘte devenue trop lourde. J'aurais dĂ» Ă©dition par Hopeless J. Shinedown le Dim 27 Juin - 2235, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 2118 Je voulais te rendre ça.. » Louhan la regardait, la face Ă  lui. Elle avait quelque chose dans ses mains. Louhan regarda un instant le bout de tissu. Puis il remonta le regard vers Hopeless sans rien dire. Comprennant alors que c'Ă©tait un de ses dĂ©bardeurs, il n'en eut pourtant pas grand chose Ă  faire. Elle le posa sur la table basse, sans bouger d'un pas. Elle Ă©tait lĂ . Si prĂšs de lui. L'observant comme un animal de foire. Il ne comprennait pas. Il allait bien, qu'elle le laisse tranquil. Il allait bien, qu'elle s'en aille. Il allait bien, pourquoi revenait-elle pour troubler cette paix instorĂ©e par la drogue. Nan pourtant elle Ă©tait lĂ . AprĂšs tous se qui s'Ă©tait passĂ© comment pouvait-elle ĂȘtre lĂ ? Il la regardait essayant de savoir comment rĂ©agir. Mais son cerveau encombrĂ© par du coton semblait plus savoir. Etait-ce la drogue? OĂč alors simplement qu'il ne savait plus comment se comporter. Un sience s'installa entre eux. Pesant, Louhan ne disait rien. Dos Ă  la porte qu'il avait refermĂ©. Face Ă  elle, si proche de lui et pourtant si loin en mĂȘme temps. Que devait-il faire? Comment pouvait-il effacer ces images de sa tĂȘte? Comment pouvait-il faire confiance Ă  une fille qui disait l'aimer mais qui avait coucher et eut une relation de couple avec un autre? Merci... tu aurais pu le garder mais c'est...sympa » rĂ©pondit-il au bout d'un moment. Sa voix calme et posĂ©, une voix blanche de toute Ă©motions. son cerveau refusant de comuniquer autre chose. Quel heure Ă©tait-il? N'avait-ce Ă©tĂ© qu'un rĂȘve? Tout ce qu'il avait vut ces derniĂšres heures n'avait-il Ă©tĂ© qu'un cauchemard? Pourtant tous semblait si rĂ©el, si proche, si douloureux. C'Ă©tait cette douleurs qui lui broyait la poitrine qui lui montrait que c'Ă©tait rĂ©el. Et il se haissait que seulement une fille puisse le mettre dans cet Ă©tat?. Quoi c'Ă©tait pas la fin du monde? Ce n'Ă©tait qu'une fille. Non ce n'Ă©tait pas qu'une fille. C'Ă©tait cette fille , et elle remettait tout en cvause, elle faisait tous remonter. Il la regarda, que devait-il lui dire? Car il en avait aucune idĂ©e. NĂ©anmoins elle avait une sale tĂȘte, pas autant que lui certe. Mais elle avait l'air crevĂ© et affamĂ©. C'Ă©tait facile Ă  deviner car la jeune fille mangeait comme dix d'habitude et que lĂ  il vit rapidement . Il la regarda toute trace de colĂšre refoulĂ©. Tu veux manger quelque chose? » InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Dim 27 Juin - 2343 Le silence, c'Ă©tait ça le pire. Aucun bruit, seulement son souffle et le mien. Trop proche, beaucoup trop proche. L'idĂ©e de l'embrasser me vint Ă  l'esprit, mais je la rembarrai aussitĂŽt, c'Ă©tait une mauvaise initiative, car je ne savais pas comment il allait rĂ©agir si jamais je venais Ă  toucher ses lĂšvres. Ses lĂšvres qui m'appelaient sans le savoir. Ses lĂšvres que je regardais un bon moment, avant de plonger mon regard dans le sien, vide. D'habitude si provocant, si joueur. En trois petits mots, il avait perdu ce qu'il Ă©tait. Ce garçon si sĂ»r de lui. Trois petits mots qui avaient changĂ© ma vie. Trois petits mots qui avaient relancĂ© mon cƓur, pour mieux le briser. Pourtant, je n'avais pas de quoi avoir le cƓur brisĂ©, mais savoir Louhan souffrir Ă  cause de moi, ça me tuait. Je n'Ă©tais qu'une fille parmi tant d'autre. Pourquoi moi ? Pourquoi m'avait-il dit ça Ă  moi ? Pourquoi pas Ă  une autre, une fille plus simple, une fille qui lui ressemble, une fille qui aurait pu trouver les bons mots pour le faire revenir. Une fille qui aurait pu l'aimer sans le faire souffrir, car je l'aimais oui, mais au final il avait mal. Ça se voyait. Il n'avait jamais Ă©tĂ© aussi froid avec moi, jamais aussi distant. Je regrettai ces nuits simples mais douces dans ses bras, sans ces trois mots. Sans sentiments. Sans rien. Merci... Tu aurais pu le garder mais c'est.. Sympa. » il me rĂ©pondit, enfin. La voix dĂ©nuĂ© de sentiments. Si distant. Je soupirais. Sentir son odeur Ă  longueur de temps ? Autant directement sauter d'un pont, ce serait plus simple. Sa peau Ă©tait si lisse, si dure, si.. Rah non, je devais m'interdire de divaguer ainsi. Mon ventre gargouillant et sans le vouloir je m'accrochais lĂ©gĂšrement Ă  Louhan. Tu veux manger quelque chose ? » Je le regardai, serrant les lĂšvres et souris intĂ©rieurement. C'Ă©tait dĂ©jĂ  bien, il ne me haĂŻssait pas jusqu'Ă  me faire mourir de faim. Euh, oui je veux bien, s'il te plait.. » dis-je en rougissant, timidement. Pourquoi je rougissais ? Je ne savais pas. Mais je rougissais, souriant bĂȘtement, ne le regardant plus dans les yeux. Je me reculai et le suivis dans la cuisine, m'asseyant sur la premiĂšre chaise qui se trouvait dans la piĂšce, beaucoup trop faible et fatiguĂ© pour faire un pas de plus. J'avais seulement envie de manger lĂ . Manger Louhan ? Encore plus mais bon, ça, c'Ă©tait une autre histoire. Baillant, je croisais mes bras et posa ma tĂȘte dessus, regardant Louhan se dĂ©brouillait Ă  me prĂ©parer un truc de mangeable. Je souris. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1108 Euh, oui je veux bien, s'il te plait.. » Il hocha la tĂȘte sans un mot. Il la regarda, elle lui sourit doucement rougissant. Il la regarda sans rien dire. Ce truc qu'il aimait tant, sa rĂ©serve que faisait qu'elle rougissait tous le temps, ce sourire timide. Il aurait voulut lui ordonner d'arreter ça, ça faisait trop mal. Mais il n'en fit rien. Il tourna les talons allant vers la cuisine. Il tourna juste avant la clef dans la cerrure. Toujours autant fuireux qu'elel y ai n'ajouta rien. La cuisine, toujours avec ce bordel continuel. Louhan se nourissait peu, il avalait des fruits, des cĂ©rĂ©als, du lait et du cafĂ©. Pas de viande, ni rien d'autre. La drogue servait Ă  la combler l'estomac lorsqu'il avait trop faim. Il l'entendit s'assoir sur une chaise; il ne vĂ©rifia pas. Non moinbs il la voyait moins son coeur semblait imploser. Il ouvrit le frigo, biĂšre, vodka, fruit, biĂšre et encore biĂšre. Il trouva auissi un paquet de clope. Surprit il le posa sur le haut de son frigo avant de renfermĂ© la porte, ouvrant un placard il en sortit un paquet de cĂ©rĂ©al, il tendit aussi du pain. DĂ©barassant lĂ©gĂšrement la table des paquet de clopes, cendrier, livre et fait divers il lui posa ça devant elle. Puis lui donna un bol et des couverts. Il y avait rien dans son appartement; mais en mĂȘme temps il y avait peu souvent des invitĂ©s Ă  faire manger ici. Il y a pas grand chose d'autre.. si tu veux des fruits sert toi dans le frigo» L'einforma -t-il levant Ă  nouveau les yeux vers elle. Etrange sa prĂ©sence ici, lĂ  sans se toucher, sans ce petit truc, sans ĂȘtre se passa une main dans ses cheveux court, sortant un verre il le remplit d'eau y plongeant de nouveau un mĂ©dicament. Si il finissait pas droguĂ© il finirait addict aux mĂ©docs. Il le laissa se diluer dans l'eau, sortant une clope. Il partit chercher son zippo. Le voyant sur le meuble, il se rappela quelques jours plutĂŽt Hopeless jouer avec, l'allumant avec joie. Il dĂ©tourna les yeux allant chercher un autre briquet dans un meuble. PuĂ©ril peut-ĂȘtre mais rien que cela faisait mal. Il revint dans la cuisine, Hopeless devait ĂȘtre fatiguĂ©e vu sa tĂȘte. Quoi? Que devait-il faire? Pouvait-il jouer encore longtemps ce rĂŽle d'ĂȘtre serviable malgrĂ© tous ça. De ne pas lui crier dessusn de ne pas la dĂ©tester. Non il ne pourrait pas rester longtemps mais il savait qu'il ne pourrait pas non plus la dĂ©tester. C'Ă©tait impossible tous simplement. Il s'accouda Ă  l'Ă©vier, les yeux posĂ© sur la table. Silencieux, le bruit de son mĂ©doc efervescent rompant juste le silence. Pas de musique pour une fois. Il posa du tabac sur sa feuille et roula une cigarette. Silencieux avant de la porter Ă  ses lĂšvres l'allumant. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1200 Que pouvais-je faire pour le rendre de nouveau normal ? Pour pouvoir glisser ma main dans la sienne, pour pouvoir toucher ses lĂšvres, si parfaites ? Je ne savais pas quoi lui dire, encore moins quoi faire. Pourtant, il allait falloir que je trouve, car ce silence Ă©tait pesant et je voulais tout rĂ©gler. Je voulais ĂȘtre avec lui, le voir sourire. Le voir vivre et en dĂ©couvrir un peu plus sur sa vie, petit Ă  petit et non pas sur cet ĂȘtre distant et maladroit. Celui qui souffrait en silence, mais qui se trahissait par son regard. Je pourrais tout donner pour rester dans son regard, pour voir cette Ă©tincelle de provocation qui lui Ă©tait fidĂšle. Or Ă  cet instant, il n'y avait plus que de la peine, de la haine et de l'amertume. Je ne voulais pas qu'il me dĂ©teste, je ne voulais pas qu'il ai une fausse imagine de moi. Et pour ça, je devais parler. Mais pas maintenant, moi, il dĂ©posa un paquet de cĂ©rĂ©ales et du pain. Puis un bol et des couverts. Il y a pas grand-chose d'autre.. Si tu veux des fruits sert toi dans le frigo. » Il regarda en ma direction, je fuyais son regard trop bleu. Merci.. » soufflais-je doucement, lui souriant en coin. Une fois qu'il eu dĂ©tourner le regard, je le regardais Ă  mon tour. Il Ă©tait beau, encore plus quand il se passait la main dans les cheveux. Une fois de plus, mon cƓur rata un battement. Je versai des cĂ©rĂ©ales dans le bol, mĂąchant lentement. MĂȘme le fait de voir ce bol et ces cĂ©rĂ©ales me rendaient nausĂ©euses. Ils me rappelaient un matin, oĂč j'avais dormi chez lui et que nous avions dĂ©jeunĂ© ensemble, aussi banalement qu'un couple normal. Je me souviens que ce matin-lĂ , j'avais souri, pour rien. J'avais souri, car ce banal je voulais en faire mon quotidien, avec lui. Je le regardais bouger, Ă  l'instant mĂȘme, allant chercher un briquet surement. Le bruit de son mĂ©dicament qui se diluait dans l'eau me paru bruyant. Serait-ce parce que ce silence Ă©tait trop Ă©touffant ? Je n'osais mĂȘme pas mĂącher ayant peur que cela fasse trop de bruit. Avalant une nouvelle cuillĂšre, je baissais le regard. Il Ă©tait lĂ , adosser Ă  l'Ă©vier, le regard fixait vers la table. J'avalai difficilement, m'apprĂȘtant Ă  parler. Écoute Louhan je.. Je suis dĂ©solĂ©e. Demain, j'irai parler Ă  Nathaniel parce que, mĂȘme si tu risques de le nier, je sais que ça te fait mal au fond, ton regard te trahit. » Ton si beau regard bleu, pensais-je. Et que, mĂȘme si ça ne mĂšne Ă  rien, mĂȘme si ça ne ressemble Ă  rien, mĂȘme si ça se terminera mal, je.. Je veux essayer. Essayer d'ĂȘtre avec toi, mĂȘme si c'est dur, mĂȘme si c'est impossible. Je veux ĂȘtre avec toi. » Je terminai ma phrase, le regard sur le bol. Je n'avais pas envie d'affronter son regard et je craignais ses mots. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1440 Les seuls bruits qui brisaient le silence Ă©taient ceux de son mĂ©dicament et les cĂ©rĂ©als de Hopeless. Rien de plus. Louhan fumait en silence, fixant cette table sans rien dire. Qu'est-ce qui Ă©tait Ă  dire? Il prit un cendrier plus loin et y dĂ©posa la cendre sans ce soucier du reste. Une voiture passa Ă  vive allure dans la rue en bas. Il n'y pretta pas attention. Ils se faisaient face, pourtant incapable de se parler. Rien, il n'y avait rien Ă  dire. autant pour Hopeless que pour lui. Il sentait cette atmosphĂšre tendue. Écoute Louhan je.. Je suis dĂ©solĂ©e. Demain, j'irai parler Ă  Nathaniel parce que, mĂȘme si tu risques de le nier, je sais que ça te fait mal au fond, ton regard te trahit. ... Et que, mĂȘme si ça ne mĂšne Ă  rien, mĂȘme si ça ne ressemble Ă  rien, mĂȘme si ça se terminera mal, je.. Je veux essayer. Essayer d'ĂȘtre avec toi, mĂȘme si c'est dur, mĂȘme si c'est impossible. Je veux ĂȘtre avec toi. » Louhan releva la tĂȘte. Elle ne le regardait pas. Elle avait les yeux posĂ© sur son bol. Il ferma les yeux, la machoire serrĂ©e. Pourquoi retourner le couteau dans la plaie? Mais si il se rĂ©pĂ©tait qu'entre lui et Hopeless rien ne pourrait se passer, quel Ă©tait donc ce truc que lorsqu'elle termina sa phrase il ressentit? Il secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte, comme si il voulait s'Ă©clairicr les pensĂ©es. Non rien ne pourrait fonctionner, il la dĂ©truirait. Il prĂ©fĂ©rait se dĂ©truire lui plutĂŽt qu'elle car au finale ça serrait se dĂ©truire tous les deux. Il tendit la main vers son verre, le faisant tourner entre ses mains il le regarda. L'eau moitiĂ© blanche. Il le porta Ă  ses lĂšvres et but le liquide d'un coup. Grimaçant il reposa le verre dans l'Ă©vier. Restant adosser au rebords de l'Ă©vier. Tu devrais rester dormir ici cette nuit...ma voiture et restĂ© sur le parking du bar et c'est dangereux que tu rentres Ă  pieds Ă  cette heure lĂ ... donc tu peux dormir dans ma chambre. » dit-il. Sa voix neutre, brisant le silence. Calme, serein. Ca lui couptait d'agir comme si de rien Ă©tait mais s'Ă©tait ainsi. De plus il avait vraiment besoin de dormir pour voir se que cela ferrait les idĂ©es moins embrouillĂ©es. Il souhaitait juste que cela ne soit pas pire, que la douleur ne soit pas plus intense. Il avait parlĂ© sans faire par de se qu'avait dit Hopeless. Il se remit debout, Ă©crasant sa cigarette. Et tu verras demain ce que tu ferras... ou pas » continua-t-il. Ne voulant rien dire de plus. Il prit son paquet de clope, et une bouteille de biĂšre fraĂźche. Passant dans sa chambre il prit juste un oreillĂ© pour lui; laissant le reste Ă  Hop'. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1516 Il Ă©tait lĂ , adosser Ă  l'Ă©vier, Ă  ne pas bouger. Il me rendait nerveuse. Beaucoup trop nerveuse. Portant une nouvelle cuillĂšre Ă  ma bouche, mon ventre commençait lentement Ă  cesser de me bruler. C'Ă©tait bon de manger. Le bruit des cĂ©rĂ©ales croquant dans ma bouche retentissait dans la cuisine. Louhan bu son mĂ©dicament, grimaçant. Je souris doucement. Tu devrais rester dormir ici cette nuit.. Ma voiture est restĂ©e sur le parking du bar et c'est dangereux que tu rentres Ă  pied Ă  cette heure lĂ .. Donc tu peux dormir dans ma chambre. » il avait dit ça, d'une façon tellement neutre. Dormir dans sa chambre, sans lui. Je grimaçais, mangeant une derniĂšre bouchĂ©e de cĂ©rĂ©ales. De plus, il n'avait pas fait attention Ă  ce que j'avais dit.. L'avait-il au moins entendu ? Je soupirais. Et tu verras demain ce que tu feras... Ou pas. » Il passa Ă  cĂŽtĂ© de moi, ne disant rien de plus. Il m'agaçait, dans sa maniĂšre d'ĂȘtre. J'avais envie de le frapper tellement fort pour qu'il revienne, pour qu'il soit de nouveau normal ». J'Ă©tais fatiguĂ©e, c'Ă©tait vrai. Mais dormir dans sa chambre, sans lui, ça me faisait encore plus mal au ventre que lorsque j'avais faim. Je me levai, dĂ©posant mon bol dans l'Ă©vier. Je n'avais pas la force Ă  faire ma maniaque ce soir. Passant dans le couloir, le regardant. Je soupirai et entra dans sa chambre, ne fermant pas la porte. Je n'avais pas envie de sentir cette solitude encore plus s'accrocher Ă  moi la nuit. Je dĂ©boutonnai mon jean, le glissant le long de mes jambes et le laissa lĂ , par-terre. Sa chambre sentait Louhan et c'Ă©tait horrible. Je me mis sous les draps, mettant un bras sous l'oreiller, montant mes jambes pour les rapprocher de mon ventre. J'avais froid, je me sentais mal et son odeur me tuait. Dn plus, son oreiller sentait vraiment lui. Je fermai les yeux, doucement, une larme coula le long de ma joue. Je pleurais silencieusement. Je voulais ĂȘtre dans ses bras pour me rĂ©chauffer, je voulais le sentir inspirer, puis expirer. Je voulais qu'il me sert, tellement fort pour oublier. Oublier tout cela et cette piĂšce Ă©trange. Il me collait Ă  la peau, tout le temps. Dans ma tĂȘte, c'Ă©tait des flashs qui n'arrĂȘtaient pas de barrer le chemin Ă  mon sommeil. Je le voyais, dans ce lit, souriant. Je le voyais, dans ce lit, m'embrassant. Instinctivement, je passais mes doigts sur mes lĂšvres, souriant. Un sourire qui devait plutĂŽt ressembler Ă  une grimace. Essuyant mes larmes, je remontais les draps par-dessus mon visage. Au moins eux, me protĂ©geraient des cauchemars. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1529 Louhan la laissa dans sa chmbare. Il fut surprit de ne pas entendre la porte se fermer. allant vers son canapĂ© il vit qu'elle l'avait laissĂ© entre-ouverte. Il soupira, venant s'assoir sur le canapĂ©. Fixant cette tĂ©lĂ©, pencher en avant, ses coude posĂ© sur ses genoux. Il ne savait plus quoi faire. Il n'entendait aucun bruit provenant de la chambre. Dormait-elle? Il n'en savait rien. Il aurait aimĂ© aller la voir, la regarder, refaire les mĂȘmes gestes comme avant. La regarder dormir, caresser son visage, ses lĂšvres, jouer avec ses cheveux. La sentir se blottir dans ses bras. Louhan se mordit la lĂšvre. Ressentant cette mĂȘme sensation que plutĂŽt dans la soirĂ©e, dans la rĂ©serve du bar. Il porta son index Ă  sa joue caressan sa peau humide. Pourtant il ne les fit pas disparaitre, sa tĂȘte basculĂ© en avant, fixant ses genoux. Pourquoi ça faisait si mal? Il voulait la voir. L'avoir que pour lui. Mais quelque chose le retenait. Il resta un long moment comme ça, avant de s'allonger sur son canapĂ©, pied nue, en jeans et tee-shirt. Il du s'assoupir un bon moment, dans un demi sommeil. Continuant d'entendre les bruits de la rue, mais ne pouvant rĂ©agir. ans un Ă©tat comateux. Il du rester ainsi quelques heures. Peut-ĂȘtre rĂ©ouvrit les yeux, la nuit dsparaissait peu Ă  peu Ă  sa fenĂȘtre. Il regarda le plafond, se levant alors pĂ©niblement. Retournant dans cette chambre si fondamental pour lui, il regarda la guitare. La frolant avec ses doigts. Etait-ce tous ces secrets qui les avaient Ă©loignĂ©? Etait-ce que Louhan n'avait jamais voulut se confier qui l'avait poussĂ© dans les bras de son frĂšre? Il en savait rien et ça le tuait. De pas savoir se qu'il avait fait. Il regarda des papiers, des lettres sur le bureau en dĂ©sordre. La piĂšce pourtant la plus rangĂ©e de l'appartement. Il regarda la plus vieille. Serrant les dents. Il retourna dans le salon, ne s'arretant pas vraiment. PĂ©nĂ©trant dans sa chmabre. Elle dormait. Elle Ă©tait lĂ . Les draps froissĂ© sur elle, elle Ă©tait lĂ  si belle dans son sommeil. Il vint s'assoir sur le lit, se prenant la tĂȘte entre ses mains. Il la regardait sa respiration douce, calme par le sommeil. Il avança doucement sa main. Que lui avait-elle fait pour le rendre ainsi? Si dĂ©munit face Ă  elle. Il caressa sa joue doucement. Il se releva alors, laissa juste cette lettre prĂšs de son visage. Et tourna les arriva dans le salon, ouvrant la fenĂȘtre il l'enjambea allant sur le minuscule balcon. S'en Ă©tait pas un, mais la place avant la barriĂšre de fer forgĂ©e pouvait servit de balcol. Il s'assit dessus, passant ses jambes entre les barres de fer, ses pieds dans le vide. Regardant la ville dĂ©jĂ  rĂ©veillĂ© il alluma une cigarette. Pourquoi faisait-il cela? Pourquoi donner Ă  Hopeless toutes les piĂšcespour le dĂ©truire? Elle avait dĂ©jĂ  rĂ©ussit une fois. Avec peu de chose elle y Ă©tait parvenu. pourquoi recommencĂ© pour que se soit pire? Mais si il devait le regretter, regretter son geste, si il devait la regretter autant que se soit jusqu'au bout. Et sinon, sinon demain, aprĂšs-demain ce serrait des jours nouveau. Il Ă©tait peut-ĂȘtre temps depuis maintenant cinq annĂ©es. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1615 J'Ă©tais bien lĂ . Dans mes pensĂ©es il Ă©tait lĂ , Ă  cĂŽtĂ© de moi, m'embrassant. En vrai c'Ă©tait son odeur qui me rendait ainsi, qui me faisait sourire alors que je ne devrais pas. J'Ă©tais bien, entre la nuit et le jour, entre la mort et la survit. Entre deux ponts. Je dormais Ă  moitiĂ© sans vraiment le vouloir. Je sentais les bras de Louhan autour de moi, ses lĂšvres sur les miennes. Mon imagination me jouait des tours, mais elle eut les moyens de le faire pour de bons. Un champ. Un champ de tulipes rouges qui reflĂ©taient dans les yeux de Louhan. J'Ă©tais en plein rĂȘve, un doux rĂȘve. Il Ă©tait lĂ , devant moi ses lĂšvres dessinaient un sourire. Le sourire de l'autre fois, le sourire qu'il avait eu quand sa carapace s'Ă©tait brisĂ©e. Je me voyais, courir en riant de bons coeurs. J'Ă©chappais Ă  Louhan qui essayait de me retenir. Un, deux, trois. Il me sauta dessus, m'attrapant les bras. Je lui souris, il me sourit. Nos lĂšvres se touchĂšrent et des papillons vinrent autour de nous, nous portant. Nous Ă©tions seuls et avions l'air heureux. Oui, ce rĂȘve Ă©tait magique. Ce rĂȘve Ă©tait bien loin de notre triste rĂ©alitĂ©. Je sentais une pression sur ma peau et bougea lĂ©gĂšrement. Les pas de celui qui venait de me sortir de mon sommeil s'Ă©loignĂšrent. Je baillai en silence, Ă©tirant mon bras. Il tomba sur une feuille. J'ouvrai les yeux, un peu. Le jour ce levai. Quelle heure Ă©tait-il ? Aucune idĂ©e. Je pris le bout de papiers soigneusement et ouvrais les yeux, peu Ă  peu, pour la lire. Je me demandais pourquoi elle Ă©tait lĂ , d'ailleurs.. Une larme coula le long de ma joue, je dĂ©posais la lettre contre le lit, dĂ©licatement. Je compris alors. Tout s'Ă©claircissait. Sa façon d'ĂȘtre distant, son penchant pour la drogue et ses tatouages, qu'il n'avait jamais voulu m'expliquer. Je comprenais aussi l'importance de sa guitare, que j'avais vu hier ou aujourd'hui dans cette piĂšce, bizarre. Je comprenais tout, peu Ă  peu et avait mal pour lui. Était-ce vraiment son frĂšre ? Ou une grande marque d'affection ? Dans les deux cas, il avait perdu son meilleur ami et je ne pouvais imaginer sa souffrance. C'Ă©tait comme ne plus avoir Polly Ă  mes cĂŽtĂ©s, une chose que je ne voulais pas me levais brusquement, cherchant Louhan. Il n'Ă©tait plus sur le canapĂ©. Je regardais partout et enfin, je le trouvai. Il Ă©tait lĂ , sur les barres de fer de l'extĂ©rieur, les jambes dans le vide. Je m'approchais de lui, doucement. Je passai mes bras autour de sa taille, posant ma tĂȘte contre son dos, fermant les yeux. Merci.. » soufflais-je doucement. Ma voix du matin Ă©tait horrible. Je serrai un peu plus mon Ă©treinte, sentant son corps collait au mien. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1811 Louhan avait beau avoir passĂ© cinq ans Ă  fuir cette rĂ©alitĂ©. A ne plus y penser et Ă  la cacher aux autres, il avait finalement Ă©tĂ© rattrapĂ©. Il aurait pu ne rien lui dire, faire comme avant, lui pardonner. Mais pardonner, comment pouvait-il le faire? Lui qui donnait si peu sa confiance, lui qui savait qu'il ne pouvait que compter sur lui. Hopeless avait bien montrer qu'il avait raison de ne faire confiance Ă  personne. Mais faire confiance Ă  personne c'Ă©tait la perdre elle. Et quelque chose lui disait qu'il ne le supporterait pas. On lui avait voler Tristan, il n'avait pas eut son mot Ă  dire. C'Ă©tait injuste mais il n'avait rien pu y faire. Alors que Hop' , Hopeless on lui donnait la possibilitĂ© d'ĂȘtre avec elle. On lui donnait toute la cartes en main, alors comment pouvait-il aprĂšs dire et crier Ă  l'injustice? Non il devrait assumer ses choix, et il savait qu'il ne pourrait pas assumer celui de la perdre. Nan il ne pouvait pas lui pardonner, mais ils pouvaient tous recommencer. AprĂšs tous ils Ă©taient tous les deux en regarda sa cendre tomber dans la vide, et plus bas, beaucoup plus bas sur le sol. Il Ă©tait au dernier Ă©tage, si il avait sauter il se serrait tuĂ©. Ses yeux dans les vagues il dĂ©tourna son regards de ces pensĂ©es morbides. Regardant le ciel qui devenait plus clair Ă  l'horyzon. Il avait de la chance de sa salle de bain on voyait le couchĂ© de soleil de son salon le levĂ©. Il n'avait pas Ă  se plaindre. Mais il n'Ă©tait jamais en Ă©tat pour les contempler ni l'un ni l'autre. Il n'en voyait pas l'utilitĂ© Ă  vrai dire. Il regardait les toits, les oiseaux qui se rĂ©veillaient et dĂ©jĂ  en bas les gens qui passaient. Il la sentit alors, il ne l'entendit pas arriver mais la sentit derriĂšrelui. Il sentit ses mains autour de sa taille, frissonnant lĂ©gĂšrement il la sentit dans son dos. Merci... » Il ne dit rien, s'appuyant contre la poitrine de la brune. Il posa sa tĂȘte sur l'une de ses Ă©paules, ses yeux continuant de fixer l'immensitĂ© de l'horyzon. Il porta la cigarette Ă  ses lĂšvres expirant ensuite la fumer. LĂ , assis, sentant la jeune fille dans son dos. Et il savait que plus rien ne serrait facile, mais qu'au moins elle serrait lĂ . InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1841 Je n'osais pas bouger. J'Ă©tais bien, malgrĂ© avoir lĂ©gĂšrement froid. Contre lui, son odeur parcourant mes narines, souriant. Je pouvais enfin le toucher, de nouveau le prendre dans mes bras. Il me faisait penser Ă  un enfant auquel on venait de lui retirer son jouet prĂ©fĂ©rĂ©. Sauf que son jouet n'en Ă©tait pas un mais son meilleur ami et que ça l'avait encore plus endurcit que de perdre un simple jouet. Les morceaux du puzzle se reconstituĂšrent. Enfin. Enfin il s'Ă©tait ouvert Ă  moi. Enfin je comprenais pourquoi. Enfin. Cet homme que j'embrassais Ă  ce moment mĂȘme alors qu'il avait les jambes dans le vide avait beaucoup trop souffert. Au fil des mots, je m'en Ă©tais rendue compte. Je voulais partager sa douleur pour lui retirer, un peu. Pour lui retirer cette peine qui devait le dĂ©chirer. Je posa mes lĂšvres contre sa nuque, doucement, desserrant mes bras autour de sa taille. Je reculai, titubant et m'affalai contre le canapĂ©, baillant longuement. J'Ă©tais fatiguĂ©e, encore. Je posa ma tĂȘte contre l'oreiller que Louhan avait prit hier soir et le regarda, toujours. Je n'avais plus peur de le regarder, aussi bizarrement cela soit. Je n'avais plus peur d'oser l'affronter. C'Ă©tait horrible de se dire que maintenant que je connaissais sa faiblesse, je pouvais lui tenir tĂȘte. Je m'en voulais de penser ainsi, comme une salope, mais lui aussi connaissait l'une de mes faiblesses, mon frĂšre. Je fermai les yeux, doucement. Je ne dormais pas, j'avais juste besoin de fermer les yeux, la lumiĂšre m'aveuglait. Je repensais Ă  cette lettre. J'avais tellement de question Ă  lui poser. Mais pas maintenant. Pas maintenant qu'il venait de s'ouvrir Ă  moi. Je bailla, encore une fois, c'est court. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 1956 Louhan sentit les lĂšvres de la jeune fille dans son cou. Il la laissa faire. Conscient qu'il lui faudrait du temps pour retrouver cette confiance et oubliĂ© peu Ă  peu ce qui s'Ă©tait passĂ©. Il la laiss afaire puis la sentit se dĂ©coller de son dos. Il resta un moment dans la mĂȘme position face Ă  la ville. Puis il tourna la tĂȘte vers l'intĂ©rieur de son appartement. Il vit qu'Hopeless avait Ă©lu domicile sur son canapĂ©, allongĂ©e. Elle avait prit son oreillĂ© et avait les yeux fermĂ© bien qu'elle ne semblait pas totalement endormie. Louhan Ă©crasa sa cigarette. Il se leva restant en Ă©quilibre sur le bords de sa fenĂȘtre. Pied nue entre le vide et son appartement. Cela aurait Ă©tĂ© si simple de sauter du cotĂ© de la ville. De s'envoler vers un autre endroit. Il avança son pied et sota. attĂ©risant sur le parquet sans bruit. Il regarda l'heure de la cuisine. neuf heure et demie. C'Ă©tait dĂ©jĂ  le lendemain. Demain Ă©tait aujourd'hui. Pourtant le jeune homme se sentait aussi crevĂ© que la veille. aussi vide d'Ă©nergie. Bien qu'il se doutait que le problĂšme n'Ă©tait pas que Hopeless mais surtout la nuit qu'il venait de passer. Il observa la jeune femme sur le canapĂ©. S'approchant il l'a prit dans ses bras un demi sourire aux lĂšvres. Avec souplesse il la issa prĂšs de lui et se dirigea vers sa chambre. Oui il Ă©tait neuf heure mais ce n'Ă©tait pas pour cela ques'Ă©tait l'heure de se lever. Loin de lĂ  posa la brune sur sopn lit, puis s'allongea Ă  cotĂ© d'elle. Ce lit jamais fait, cette chambre jamais rangĂ©, cet appartement qu'Hopeless dĂ©testait tant. elle n'avait cessĂ© de lui rĂ©pĂ©ter. Elle dĂ©testait venir ici dans ce quartier "mal famĂ©" comme elle disait. Lui il l'aimait son appartement, il aimait son quartier et ses habitudes. Louhan bailla lĂ©gĂšrement, se sentant totalement Ă©puisĂ©. Comme si il n'avait pas dormit depuis des jours et des jours. Il regarda la jeune femme, ne sachant plus comment agir avec elle. retrouver les anciens gestes... Il ota son tee-shirt te son jeans. Le soleil se levait alors que lui comptait bien ne pas l'imiter. Se rallongeant sur son lit il attira Hopeless Ă  lui. DĂ©posant un baiser dans sa nuque, sur sa nan j'aime et moi aussi c'est court / InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 2047 J'avais cours aujourd'hui, Ă  dix heures mĂȘme, mais je n'allais pas y aller, autant que je n'allais pas quitter Louhan maintenant. Dans quatre vingt ans peut-ĂȘtre, mais pas maintenant. Non. Je voulais ĂȘtre avec lui, lui apprendre Ă  vivre sans souffrir. Lui apprendre comment moi-mĂȘme je vivais. En souriant au bonheur de la vie, tout simplement. Je n'ai jamais dit que c'Ă©tait facile, au contraire, mais il faut savoir se satisfaire de peu pour construire son avenir. Un avenir avec des risques, des bas et surtout des hauts, parce qu'il fallait se rĂ©jouir d'ĂȘtre en vie alors que d'autres sont partis bien trop vite. Comme son meilleur le sentais s'approcher, son odeur le suivait, mais je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux. Je sentais ses bras, autour de moi, me soulever. Je souris contre lui. Je m'accrochai Ă  lui, alors que nous traversions son appartement pour aller dans sa chambre, je suppose, puisqu'il me posa sur un meuble mou, j'ouvris les yeux, un peu. Il enlevait son tee-shirt, puis son jean. Je souriais, comme une enfant heureuse. Son corps Ă©tait bien foutu, n'empĂȘche. Louhan s'allongea Ă  cĂŽtĂ© de moi, m'attirant vers lui. Ses lĂšvres se posĂšrent dans ma nuque, me provocant un tas de frissons puis sur ma clavicule. Je soupirais lĂ©gĂšrement, sans m'en rendre compte et souris. Doucement, j'avançais mon visage vers le sien, hĂ©sitant. Devais-je l'embrasser ou non ? Allait-il me rejeter ou pas ? Je regardais ses yeux, puis ses lĂšvres. Puis ses yeux et encore ses lĂšvres. Nos souffles se mĂ©langeaient, doucement. Son souffle chaud et brutal avec le mien. Je me poussais lĂ©gĂšrement pour pouvoir enfin le toucher, glissant ma main contre son torse, remontant doucement vers sa nuque pour finir par caresser sa joue, tendrement. Ça faisait horriblement bien, de se sentir en vie, seulement parce que je venais de l'embrasser. Timidement, comme une enfant. Nos lĂšves, ensembles. Pour toujours, car je n'allais pas le laisser partir, pas maintenant qu'il s'Ă©tait ouvert, qu'il m'avait ouvert son cƓur. Pas maintenant qu'il Ă©tait nu, face Ă  moi, moi la fille trop pure, mon son parfait contraire qui l'aimait, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait souhaitĂ©. C'Ă©tait fou comme je l'aimais. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Lun 28 Juin - 2151 Louhan avait mit sa tĂȘte sur pause, son coeur brulant sur off et tous le reste aussi. Pourquoi penser? Il ne savait pas lui mĂȘme se qu'il voulait , enfin si. Il voulait ĂȘtre avec elle. Mais il ne savait plus quoi penser. Alors pourquoi continuer Ă  essayer de le faire ? Il avait donc dĂ©cidĂ© de ne plus se poser de question. Et s'est ainsi qu'il conduisit Hopeless dans sa chambre. Elle Ă©tait Ă  deux doigts de sombrer dans le sommeil. Il la dĂ©posa sur le lit, rĂ©tirant alors son tee-shirt et son jeans. Seulement en boxer il s'approcha e la jeune fille l'attirant Ă  lui. Il dĂ©posa un baiser dans son cou, respirant son parfum avec envie. Il la sentit bouger léÚrement et lui sourire. Un sourire qui retournerait n'importe quel mec. Sauf que s'Ă©tait lui qui Ă©tait lĂ , dans ce lit. Lui qui pourtant n'avait plus confiance en eux. Mais en voyant ce sourire, si timide ,si incertain. Il comprennait qu'il avait beau ne plus y croire, Hopeless semblait vouloir le faire pour deux si il baissait un jour les bras. Il la vit se rapprocher de visage si proche, leur souffle s'entremĂ©lant. Louhan la regardait sans bouger, appuyer sur sa main. Il ne bougeait pas, il la regardait. Ses yeux faisant l'aller-retour entre ses yeux si marron et Ă©nivrant, et ses lĂšvres si attirante. Il la regarda s'approcher, sentant sa main venir caresser son Ă©paule, sa joue. Puis enfin, enfin leur lĂšvres se touchĂšrent doucement. Louhan la laissant alors l'embrasser. Alors que doucement, il commença Ă  reprendre surface. Passant alors doucement sa main dans les cheveux de la jeune fille il rĂ©pondit Ă  son baiser. Comprenant qu'il ne pouvait rien faire de plus pour la repousser. Non il ne pouvait le faire c'Ă©tait impossible. Pourquoi donc continuer Ă  jouer au c**? Il l'attira un peu plus Ă  lui, profitant de son parfum tandis qu'il savourait finalement ce baiser. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 30 Juin - 2236 Son regard bleu, parfois rouge, parfois vide, parfois Ă©tincelant ou provoquant. De toutes les maniĂšres que son regard soit, son regard Ă©tait ma prioritĂ©, ma premiĂšre pensĂ©e. DĂ©pendante de lui, autant de ses lĂšvres que de sa peau collĂ©e Ă  la mienne. Autant que lui avec moi. Maintenant tout pouvait se faire, parce que je pouvais enfin imaginer me rĂ©veiller dans ses bras le matin et prendre le petit-dĂ©jeuner avec lui, comme un couple banal. Je pouvais enfin imaginer lui prendre la main, l'embrasser dans la rue, me serrer contre lui lorsque j'aurais froid et mĂȘme rester des heures avec lui s'il le fallait dans nos rues de San Fransisco. S'il baissait les bras, s'il dĂ©primait, je pourrais ĂȘtre avec lui et lui dire que tout ira bien, lui redonner espoir et goĂ»t Ă  la vie, car dĂ©sormais ce sera logique. Je pouvais maintenant imaginer ĂȘtre sa petite amie et lui, mon petit copain, car mĂȘme si nous sommes diffĂ©rents, mĂȘme si nous venons de deux mondes opposĂ©s, je l'aimais plus que je ne l'aurai souhaitĂ©, je l'aimais quitte Ă  ne plus jamais parler Ă  mon frĂšre. Nos lĂšvres Ă©taient scellĂ©es, dĂ©licatement, comme la premiĂšre fois qu'on s'Ă©tait embrassĂ©. Doux et destructeur. La premiĂšre fois, il avait brisĂ© mon Ăąme pure et dĂ©sormais, il brisait mon monde, mes pensĂ©es. J'Ă©tais sous son emprise, totalement envoĂ»tĂ©e. Il me colla un peu plus Ă  lui doucement, pendant que nos visages s'Ă©cartĂšrent, laissant nos souffles communiquaient Ă  nouveau. Un sourire vint se dessiner sur mes lĂšves et je caressai dĂ©licatement sa peau, du bout des doigts, parcourant sa bouche, sa mĂąchoire, descendant. Je caressai son bras, le droit, passant sur ses tatouages, ceux dis dans sa lettre. J'embrassai timidement le nom qui apparaissait sur son bras. Baillant, je revins me caler dans ses bras, dans ses bras qui rĂ©chauffaient mon corps de glace. L'embrassant une derniĂšre fois, je fermai les yeux ensuite alors que je sombrais rapidement dans un sommeil lourd et profond, me laissant fondre contre lui. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 30 Juin - 2247 Louhan avait bel et bien comprit qu'aujourd'hui plus rien ne serrait facile. Que pendant un temps tous serrait si difficile, si beau et si chiant. Il le savait, il s'y Ă©tait engagĂ©. S'engager avec Hopeless s'Ă©tait tous recommencer, revenir Ă  zĂ©ro, arrĂ©ter le reste, tirer un trait sur le passĂ©. En Ă©tait-il capable? Le voulait-il vraiment? Il l'ignorait mais maintenant s'Ă©tait fait. La machine Ă©tait enclenchĂ©e et plus rien ne permettait de faire machine arriĂšre. A prĂ©sent plus rien ne serrait pareil. Seul le futur pourrait dire si oui ou non cela avait Ă©tĂ© une bonne continua d'embrasser Hopeless. Jusqu'Ă  ce qu'elle sĂ©pare leur lĂšvre. Qu'ils reprennent leur souffle, qu'il voit ce sourire sur ses lĂšvres Ă  elle. Il sentit sa main caresser son bras, il posa ses yeux bleu sur les doigts qui frolaient sa peau. voyant les lĂšvres approcher de son bras. Il ne se recula pas. Il garda quelque temps encore ces yeux posĂ© sur ce prĂ©nom. Tristan, oĂč es-tu? Il fut interromput dans ses pensĂ©es par un baiser d'Hopeless. Il y rĂ©pondit puis la sentti se blottir dans ses bras. Elle ferma les yeux. Louhan reposa sa tĂȘte sur l'oreillĂ©. La brune Ă  ses cotĂ©s ne tardant pas Ă  respirer calmement signe qu'elle dormait. Louhan reposa de nouveau son regard sur son bras. Trista. Le regardait-il? OĂč Ă©tait-il? que faisait-il? Etait-il fiĂšre de lui? Louhan leva les yeux vers le plafond. Au dela du toit un ciel sans fin, et peut-ĂȘtre quelque part dans l'infinit son meilleur ami, sa vie, celui qui lui avait tout apprit mĂȘme se qu'Ă©tait l'amour. Celui qui grĂące Ă  lui, aujourd'hui, Louhan Ă©tait avec Hopeless pour le meilleur ou pour le pire... InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Jeu 1 Juil - 1436 J'ouvrai les yeux, lentement. Depuis combien de temps dormais-je ? Assez pour avoir le cerveau brumeux. Assez pour me sentir molle de la tĂȘte aux pieds. Assez pour avoir chaud bien qu'en Ă©tant en simple tee-shirt. Je le sentais, contre moi. Sa respiration contre ma nuque. Je souris dĂ©licatement. C'Ă©tait agrĂ©able de me rĂ©veiller dans ses bras, chauds et protecteurs. Je me tournai doucement, face Ă  lui, sa respiration frappait contre mon nez. Je me collai Ă  lui, un peu plus, glissant ma tĂȘte dans le creux de sa nuque. Je l'embrassai dĂ©licatement, remontant vers sa mĂąchoire, touchant ses lĂšvres. Cela ne le rĂ©veilla pas. Une vraie marmotte ce gars. Je l'embrassai Ă  deux nombreuses reprises, attendant qu'il se rĂ©veille sous le lĂ©ger choc de mes baisers sur sa peau. Son bras droit Ă©tait passĂ© par-dessus mon corps, venant rapprocher nos deux ĂȘtres. Je l'embrassai encore une fois et il y rĂ©pondit doucement. Ses paupiĂšres s'ouvrirent, laissant place Ă  son regard bleu endormi. Ma main vint caresser son dos, de maniĂšre tendre, comme pour ne pas le brusquer de son rĂ©veil. Bien dormi ? » lui soufflais-je doucement contre ses lĂšvres. Il Ă©tait adorable quand il se rĂ©veillait et avait des airs d'enfants, d'enfants perdus qu'on voudrait aider par tous les moyens. Une nouvelle fois, je collai mes lĂšvres aux siennes sans me poser de questions, sans rĂ©flĂ©chir au pourquoi du comment de nos disputes passĂ©es. Il Ă©tait lĂ , moi aussi. Quoi de plus important ? Ses lĂšvres Ă©taient enivrantes, horriblement enivrantes. Je fondais dans ses bras, c'est court. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Jeu 1 Juil - 1521 Louhan finit par se laisser gagner par le sommeil. Glissant dans les bras de MorphĂ© sans Ă©mettre la moindre rĂ©sistance. Il se laissa aller dans ce gouffre sombre et rĂ©parateur. Loin des interrogations, des problĂšmes. Loin des disputes, loin de toux. Juste peuplĂ©es de crĂ©atures bizarres, de situations Ă©tranges, de rĂȘves dĂ©rangeants mais non rĂ©el. Louhan ne sut combien de temps avait-il dormit. Dehors il faisait toujours jour, c'Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  l'aprĂšs-midi. S'Ă©tant couchĂ© le matin assez tard cela ne serrait pas choquant qu'en effet cela soit l'aprĂšs-midi. Il fut rĂ©veillĂ©, tirĂ© de son sommeil par de doux baisers. Au dĂ©but glissant entre rĂȘve et rĂ©alitĂ© il n'arriva pas Ă  discerner qui Ă©tait quoi. Puis peu Ă  peu il Ă©mergea Il sentit les lĂšvres de Hopeless appuyer lĂ©gĂšrement plus fort. Un rĂ©veille comme celui-ci on ne pouvait demander mieux. Il rĂ©pondit dopucement Ă  son baiser, ouvrant peu Ă  peu ses paupiĂšres. Le soleil agressant ses pupilles endormies. Il cligna des yeux quelques fois faisant enfin acte de prĂ©sence dans la rĂ©alitĂ©. Bien dormi ? » Il la regarda un demi sourire aux lĂšvres bien que Louhan Ă©tait pas le genre Ă  sourire comme un con mĂȘme sous l'effet de l'amour. Il ferma de nouveau els yeux fronçant les sourcil et Ă©touffant un baillement. ouai...j'ai connus pire...et toi? » demanda-t-il au bout d'un moment. Bon Louhan et les conversations du matin s'Ă©tait pas toujours frais et gĂ©nial. Les seules conversations assez longues qu'il avait pu avoir avaient Ă©tait avec MaĂŻween mais cela finissait tuojours en engueulade et dĂ©part violent. Louhan caressa le visage de la jeune fille avant de s'Ă©loigner de ses bras. Et essayant de vraiment se rĂ©veiller alla dans la salle de bain. Envie du matin, pisser et prendre un mĂ©dicament. Il aperçut son reflet dans le miroir et soupira en se passant de l'eau dessus. Puis il sortit de la salle e bain, chopant son briquet au passage il voulut prendre une cigarette lorsque son regard se posa sur un joing, il fut surprit qu'il soit d&Ă©jĂ  prĂšs. Il le prit et l'alluma; revenant dans la chambre avec Hopeless. Il avait au passage prit un bol de cĂ©rĂ©als pour Hopeless et lui apporta. Le glissa sur la couverture il s'allongea Ă  ses cotĂ©s. Sur le dos faisant volĂ© la fumer vers le aussi dĂ©solĂ© xD InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 7 Juil - 1631 MĂȘme comme il dormait, Louhan Ă©tait beau. Mais ce qui Ă©tait encore plus beau chez lui, c'est que sans le savoir il avait un visage d'ange. Certes, il Ă©tait carrĂ©, dur. Mais non, moi je le voyais comme doux et simple. Un visage dont je ne pouvais plus me passer. Sous la pression de mes baisers, il Ă©mergea. Enfin. Je l'accueilli dans le monde des rĂ©veillĂ©es, un grand sourire aux lĂšvres, l'embrassant une derniĂšre fois. MĂȘme quand il avait la tĂȘte dans le brouillard, Louhan Ă©tait terriblement sexy.. Comment faisait-il ? Ouais.. J'ai connus pire.. Et toi ? » Je lui souris, doucement, caressant dĂ©licatement son torse. Je ne peux que bien dormir dans tes bras. » Ces paroles Ă©taient terriblement franches et je rougis, une Ă©niĂšme fois face Ă  lui. Si ĂȘtre naturel me rendait dans un tel Ă©tat, je n'Ă©tais pas sortie de l'auberge expression pourrie, certes. Ses mains caressĂšrent mon visage, avant qu'il ne quitte mon Ă©treinte d'enfant et il sortit de la chambre. Prenant une inspiration, son odeur entrait dans mes narines, une nouvelle fois bien qu'elle ne soit pas revint, un joint Ă  la bouche. Ça ne sentait pas pareil que d'habitude. Il glissa un bol de cĂ©rĂ©ales sur le lit que je pris, me relevant. Ce gars savait tout de moi, comme le fait que j'Ă©tais une grosse-bouffe surtout le matin. Lui, allongĂ© en train de fumer. Je finis mon bol avant qu'il ne finisse son joint, ce qui me surpris. J'allais finir grosse, si ça continuait. Je posai le bol par terre, attendant sagement qu'il ne fisse de fumer, le regardant en souriant bĂȘtement. Comme une enfant. Je me mis sur lui lorsqu'il finit son joint, l'embrassant Ă  pleine bouche. Non, tu n'as pas le droit de me repousser, tu as seulement le droit de rester immobile et de rĂ©pondre Ă  mes baisers. » J'avais toujours peur qu'il ne me rejette, l'embrassant Ă  nouveau, goĂ»tant Ă  ses lĂšvres, son haleine au goĂ»t bizarre. Je grimaçai. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Ven 9 Juil - 1318 Je ne peux que bien dormir dans tes bras. » Louhan avait juste sourit. Que dire de plus Ă  ceci? Rien, il n'y avait rien Ă  dire. Aucune rĂ©flĂ©xion piquante dont il Ă©tait maĂźtre, aucune mĂ©chancetĂ©. Non juste un plaisir amusĂ© de voir que la fille qu'il aimait, la fille qui avait tant gagner en lui, prenait tous simplement du plaisir Ă  ĂȘtre avec lui. rien que sa prĂ©sence la comblait, que dire que souhaiter de plus? Il la vit rougir, et s'Ă©chappa dans la salle de bain pour ne pas non plus tomber dans le truc clichĂ© des matins en amoureux. Il avait beau avoir fait des efforts. Depuis les derniĂšres heures avoir franchit un cap Ă©norme. Il ne pouvait pas pour autant changer d'un coup et axepter tous. Nan il y avait des choses qui encore resterait. La drogue, son cotĂ© "je m'en fou", les soirĂ©es, l'alcool, sa vie. Oui il ne pouvait pas y rĂ©noncĂ©, c'Ă©tait ça qui lui avait permit de tenir durant toutes ces annĂ©es. Donc il ne pouvait pas se stoper d'un coup. Il l'aimait oui. Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinĂ©ma et passons... Non il savait qu'il l'aimait, pas que pour son corps, par que pour son cotĂ© revĂšche et tĂ©tue, ni son cotĂ© bornĂ© et collante. Non il l'aimait car elle Ă©tait Hopeless tous simplement car elle formait un tout et car malgrĂ© tous, malgrĂ© ce qu'il avait apprit la veille. Elle Ă©tait bien plus pure et angĂ©lique que lui et n'importe quel acte commit par elle ne changerait cette certitude. Il en Ă©tait bel et bien amoureux de cette fille s'Ă©tait installĂ© sur le lit, fumer son joing. DĂ©compressant lentement, de toute cette pression accumulĂ© depuios la veille. Il avait envie de partir aux CaraĂŻbes. Il Ă©tait entrain de se demander combien sa devait couter et si il devrait prendre juste des jeans et maillots de bain, ou alors pull en laine. Oui en effet Louhan Ă©tait vraiment pas le mec ordinaire Ă  s'Ă©piloguer sur une fille, sur l'amour et la dichotomie de la haine Ă  l'amour. Non il Ă©tait dĂ©jĂ  loin et s'Ă©tait sa maniĂšre de ne pas se laisser sumrger par tous ces sentimentssi nouveaux, si terrifiant mais si bon au fond. Il termina son joing, l'Ă©crasa dans le cendrier posĂ© sur le matela Ă  ses cotĂ©s. Il ferma une seconde les yeux puis le rĂ©ouvrit sentant un poid plume sur lui. Il sourit amusĂ© rĂ©ouvrant ses paupiĂšres. Sentant les lĂšvres de Hop' venir s'emparer des sienne. Il se laissa faire par les maisn et les lĂšvres de la jeune femme. De sa copine. Non, tu n'as pas le droit de me repousser, tu as seulement le droit de rester immobile et de rĂ©pondre Ă  mes baisers. » Il rit, il s'Ă©sclafa en la regardant qui lui tenait les bras. Il sourit Ă  ceci et rĂ©pondit nĂ©anmoins Ă  ses baisers. Tu te figures que tu es en position de m'ordonner quelque chose? Avec cette froce de moineau? » rĂ©pondit-ilm au bout d'un moment. Il enroula ses jambes autour des fines hanches de la jeune fille. Puis d'un coup de bassin il la souleva et la fit tourner. Se retrouvant sur elle, la tenantpar les poignets. Un sourire machiavĂ©lique aux lĂšvres. C'est pas bon de jouer avec le feu...» Il sourit venant l'embrasser dans le cou, mordillant doucement sa peau tiĂšde et si enivrante. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Ven 9 Juil - 1836 Mon professeur de LittĂ©rature allait me tuer demain et surement me demander pourquoi je ne lui avais pas fait l'honneur de ma prĂ©sence. Je pourrai lui dire la vĂ©ritĂ©. Lui dire que j'Ă©tais avec mon copain » - rien que le fait de le prononcer mentalement me fit frissonner - car la veille, je me suis endormie chez lui, beaucoup trop fatiguĂ©e pour rentrer chez moi. Et pourquoi j'avais Ă©tĂ© fatiguĂ© ? Parce que j'avais passĂ© ma soirĂ©e Ă  lui courir aprĂšs, pour lui expliquer ma relation Ă©trange avec mon frĂšre. Oui, j'aurais pu le dire, mais non, je n'allais pas le faire. Je lui dirai seulement que et bien, je n'avais pas entendu mon rĂ©veil sonner ce qui n'Ă©tait pas faux d'un sens, car je ne l'avais mĂȘme pas mis. Il tira sur son joint, une nouvelle fois, pendant que les cĂ©rĂ©ales craquaient sous mes dents. J'avais tout le temps faim, j'Ă©tais un estomac ambulant, bon Ă  manger tout ce que je pouvais trouver. MĂȘme manger Louhan me paraissait possible. Je dĂ©posai mon bol, attendis qu'il finisse de fumer et lui grimpa dessus dĂ©licatement. Je ne comptais pas non plus l'Ă©craser. Mes lĂšvres se scotchant aux siennes une Ă©niĂšme fois. Louhan Canteberry, tu es ma drogue. L'attrapant par les mains, je lui souris. Tu te figures que tu es en position de m'ordonner quelque chose ? Avec cette force de moineau? » En un rien de temps, il se retrouva sur moi, m'attrapant les poignets en souriant. C'est bien connu que les femmes te sont soumises, n'est-ce pas ? Et merci pour la comparaison, j'aime ĂȘtre un moineau. » Boudant, je ne pus dire non lorsqu'il dĂ©posa ses lĂšvres dans mon cou. C'est pas bon de jouer avec le feu...» Je me mordis alors la lĂšvre infĂ©rieure. Et c'est toi qui dit ça ? » soupirais-je, Ă©touffant un rire. Je le laissai m'embrasser, me mordre, me lĂ©cher, me manger, dans ses bras, je me laissais complĂštement aller. Je glissai mes jambes derriĂšres les siennes, nos lĂšvres se caressĂšrent, nos langues se cherchĂšrent pour enfin se trouver. J'adorai ĂȘtre dans les bras de ce garçon aux yeux bleus. J'adorai ĂȘtre dans les bras de mon copain. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi Mer 14 Juil - 1827 Louhan ne fichait jamais grand chose de ses ournĂ©es. Il lisait, il se baladait ou dĂ©cuvait tranquillement. Il n'avait rien d'autre Ă  faire que se qu'il voulait donc ne risquait pas de devoir rendre des comptes Ă  qui que ce soit. Bien qu'il avait peut-ĂȘtre des potes Ă  aller voir. Mais la prĂ©sence de Hopeless lui faisait oublier toute vie rĂ©elle. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il se doutait bien qu'elle n'avait pas l'intention de lui faire oublier le reprit le dessus lorsqu'il la vit se pencher sur lui pour le bloquer. Il en rit et en quelque secondes se retrouva sur elle. C'est bien connu que les femmes te sont soumises, n'est-ce pas ? Et merci pour la comparaison, j'aime ĂȘtre un moineau. » Louhan explosa de rire, ne pouvant se contrĂŽler. Puis la voyant bouder il commença Ă  dĂ©poser de doux baisers dans son cou. Bloquant toujours ses maisn avec les siennes. Ce n'est quand mĂȘme pas ma faute si mon charme lĂ©gendaire vous soumet toutes, si?.. Toi tu es encore mieux tu es hyper sexy comme moineau... » souffla-t-il sachant trĂšs bien qu'il Ă©tait pas trĂšs franc ses sentiments le rendant moins objectif. Non mĂȘme sans ĂȘtre dingue de Hope' on ne pouvait que la trouver sexy. Il l'embrassa de nouveau. Sa langue venant courir sur sa peau si dĂ©licieuse. Il l'entendit rĂ©torquer. Et c'est toi qui dit ça ? » Il revint Ă  ses lĂšvres plongeant ses yeux bleu sĂ©rieux dans le regard de la jeune femme. Il bloqua ses deux mains avec l'aide d'une seule des siennes. De l'autre il remit une mĂšches de cheveux brun Ă  sa copine. Je prĂ©fĂšre que ce soit moi alors qui y joue alors... » dit-il. Puis il sourit de nouveau chassant ce petit air sĂ©rieux de ses yeux. Il la sentit enrouler ses jambes autour des siennes; il se mordilla la lĂšvre envieux. Ses lĂšvres plongeant Ă  la recherche de celles d'Hope'; leur langues se trouvant rapidement. Tandis qu'habituĂ©, sa main libre venait caresser la peau de la jeune fille sous son dĂ©solĂ© Contenu sponsorisĂ©Sujet Re le doux souvenir amer de toi et moi le doux souvenir amer de toi et moi Page 1 sur 2Aller Ă  la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum COMMENCEMENT. Corbeille
35Car j'ai eu faim et vous m'avez donnĂ© Ă  manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donnĂ© Ă  boire ; j'Ă©tais Ă©tranger et vous m'avez accueilli chez vous ; 36 j'Ă©tais nu et vous m'avez habillĂ© ; j'Ă©tais malade et vous m'avez visitĂ© ; j'Ă©tais en prison et vous ĂȘtes venus me voir.” 37 Ceux qui ont fait la volontĂ© de Dieu lui rĂ©pondront alors : “Seigneur, quand t'avons-nous vu affamĂ©

ANS – Panama City – La maison de production audio-visuelle Don Bosco IMAGE » avec siĂšge Ă  Kochi, Inde, a gagnĂ© le Prix du meilleur film dans la catĂ©gorie Esprit Missionnaire » au Goodness Reigns Film Festival » Festival La BontĂ© RĂšgne’, un concours qui a eu lieu Ă  Panama, dans le cadre des JournĂ©es Mondiales de la Jeunesse 2019, et qui a voulu promouvoir la crĂ©ation de produits artistiques et de communication avec un regard de foi. Le documentaire vainqueur I was hungry, you gave me to eat » J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger raconte la poignante histoire des personnes frappĂ©es par la sĂ©cheresse Ă  Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problĂšmes mentaux. En racontant l’histoire et la genĂšse du documentaire, le metteur en scĂšne, le salĂ©sien indien P. Jiji Kalavanal, a dit Je suis allĂ© Ă  Korr, au Kenya, l’an dernier, pour rĂ©aliser un documentaire sur la sĂ©cheresse qui a frappĂ© cette rĂ©gion dĂ©sertique. Korr est une station missionnaire dans la Province de l’Afrique Est, dans un dĂ©sert dĂ©solĂ©, sur la route vers Marsabit. Quand j’y suis arrivĂ©, c’étaient deux ans qu’il ne pleuvait, Ă  Korr, et les gens et les animaux n’avaient rien Ă  manger ni boire. Un jour nous sommes allĂ©s pour distribuer de la nourriture dans un village Ă©loignĂ©. Alors que nous Ă©tions en cours de la distribution, une fille, mal habillĂ©e et qui avait deux enfants avec elle, attira mon attention. C’était une fille avec des problĂšmes mentaux. Cette scĂšne m’a Ă©mu, j’avais les larmes aux yeux pendant que je la filmais. Au soir, au cours des opĂ©rations de routine pour sauver les reprises sur un disque rigide et pour revoir ce que j’avais tournĂ© dans la journĂ©e
 J’ai revu ces images, agrandies, qui ont, de nouveaux frappĂ© mes yeux
 Ses lĂšvres sĂšches, les sĂ©diments de saletĂ© et le regard pĂ©nĂ©trant dans ses yeux
 Je me suis vu obligĂ© Ă  raconter son histoire. J’avais Ă©tĂ© invitĂ© Ă  faire une vidĂ©o gĂ©nĂ©rique sur la situation de la mission Ă  Korr, mais maintenant je n’avai

RestaurantsGambetta food Joigny. DĂ©couvrez le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, les avis clients (99), l'adresse, les horaires d'ouverture et les photos du restaurants. J`avais faim, et vous m`avez donnĂ© Ă  manger Chemin de croix, message du Pape François J’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillĂ© ; j’étais malade, et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu’à moi. » Mt 25, 35-36. Ces paroles de JĂ©sus rĂ©pondent Ă  l’interrogation qui rĂ©sonne souvent dans notre esprit et dans notre cƓur OĂč est Dieu ? ». OĂč est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des dĂ©placĂ©s, des rĂ©fugiĂ©s ? OĂč est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent Ă  cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? OĂč est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploitĂ©s, humiliĂ©s, et qu’eux aussi souffrent Ă  cause de graves pathologies ? OĂč est Dieu, face Ă  l’inquiĂ©tude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligĂ©s dans l’ñme ? Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de rĂ©ponses humaines. Nous ne pouvons que regarder JĂ©sus, et l’interroger lui. Et voici la rĂ©ponse de JĂ©sus Dieu est en eux’’, JĂ©sus est en eux, il souffre en eux, profondĂ©ment identifiĂ© Ă  chacun. Il est si uni Ă  eux, presqu’au point de former un seul corps’’. JĂ©sus a choisi lui-mĂȘme de s’identifier Ă  ces frĂšres et sƓurs Ă©prouvĂ©s par la douleur et par les angoisses, en acceptant de parcourir le chemin douloureux vers le calvaire. Lui, en mourant sur la croix, se remet entre les mains du PĂšre et porte sur lui et en lui, avec un amour qui se donne, les plaies physiques, morales et spirituelles de l’humanitĂ© entiĂšre. En embrassant le bois de la croix, JĂ©sus embrasse la nuditĂ© et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps. Ce soir, JĂ©sus, et nous avec lui, embrasse avec un amour spĂ©cial nos frĂšres syriens, qui ont fui la guerre. Nous les saluons et nous les accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie. En parcourant de nouveau la Via Crucis de JĂ©sus, nous avons redĂ©couvert l’importance de nous configurer Ă  lui, Ă  travers les 14 Ɠuvres de misĂ©ricorde. Elles nous aident Ă  nous ouvrir Ă  la misĂ©ricorde de Dieu, Ă  demander la grĂące de comprendre que sans misĂ©ricorde on ne peut rien faire, sans misĂ©ricorde, moi, toi, nous tous, nous ne pouvons rien faire. Regardons d’abord les sept Ɠuvres de misĂ©ricorde corporelle donner Ă  manger Ă  ceux qui ont faim ; donner Ă  boire Ă  ceux qui ont soif ; vĂȘtir celui qui est nu ; offrir l’hospitalitĂ© aux pĂšlerins, visiter les malades ; visiter les dĂ©tenus ; ensevelir les morts. Nous avons reçu gratuitement, donnons gratuitement. Nous sommes appelĂ©s Ă  servir JĂ©sus crucifiĂ© dans chaque personne marginalisĂ©e, Ă  toucher sa chair bĂ©nie dans celui qui est exclu, qui a faim, qui a soif, qui est nu, dĂ©tenu, malade, sans travail, persĂ©cutĂ©, dĂ©placĂ©, migrant. Nous trouvons lĂ  notre Dieu, nous touchons lĂ  le Seigneur. JĂ©sus lui-mĂȘme nous l’a dit, en expliquant quel sera le protocole’’ sur la base duquel nous serons jugĂ©s chaque fois que nous aurons fait cela au plus petit de nos frĂšres, c’est Ă  lui que nous l’aurons fait cf. Mt 25, 31-46. Les Ɠuvres de misĂ©ricorde corporelle sont suivies des Ɠuvres de misĂ©ricorde spirituelle conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pĂ©cheurs, consoler les affliger, pardonner les offenses, supporter avec patience les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. Dans l’accueil du marginalisĂ© qui est blessĂ© dans son corps, dans l’accueil du pĂ©cheur qui est blessĂ© dans son Ăąme, se joue notre crĂ©dibilitĂ© en tant que chrĂ©tiens. Et ce n’est pas la crĂ©dibilitĂ© au niveau de l’idĂ©e. Aujourd’hui, l’humanitĂ© a besoin d’hommes et de femmes, et de maniĂšre particuliĂšre de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie Ă  moitié’’, des jeunes prĂȘts Ă  consacrer leur vie au service gratuit des frĂšres les plus pauvres et les plus faibles, Ă  imitation du Christ, qui s’est donnĂ© tout entier pour notre salut. Face au mal, Ă  la souffrance, au pĂ©chĂ©, l’unique rĂ©ponse possible pour ledisciple de JĂ©sus est le don de soi, y compris de la vie, Ă  imitation du Christ ; c’est l’attitude du service. Si quelqu’un, qui se dit chrĂ©tien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue. Par sa vie, il renie JĂ©sus Christ. Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation Ă  devenir des protagonistes dans le service ; il veut faire de vous une rĂ©ponse concrĂšte aux besoins et Ă  la souffrance de l’humanitĂ© ; il veut que vous soyez un signe de son amour misĂ©ricordieux pour notre temps ! Pour accomplir cette mission, il vous indique le chemin de l’engagement personnel et du sacrifice de vous-mĂȘmes c’est le Chemin de la croix. Le Chemin de la croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans les circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; c’est le chemin qui ne craint pas les Ă©checs, les marginalisations ou la solitude, parce qu’il remplit le cƓur de l’homme de la plĂ©nitude de JĂ©sus. Le Chemin de la croix est celui de la vie et du style de Dieu, que JĂ©sus fait parcourir y compris par des sentiers d’une sociĂ©tĂ© parfois divisĂ©e, injuste et corrompue. Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le pĂ©chĂ©, le mal et la mort, parce qu’il dĂ©bouche sur la lumiĂšre radieuse de la rĂ©surrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espĂ©rance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec gĂ©nĂ©rositĂ© et avec foi, donne espĂ©rance et avenir Ă  l’humanitĂ©. Il sĂšme l’espoir. Je voudrais que vous soyez semeurs d’espoir. Chers jeunes, ce Vendredi Saint lĂ , beaucoup de disciples sont retournĂ©s tristes dans leurs maisons, d’autres ont prĂ©fĂ©rĂ© aller Ă  la maison de campagne pour oublier la croix. Je vous pose la question. RĂ©pondez en silence dans votre cƓur. Comment voulez-vous retourner ce soir dans vos maisons, dans vos lieux d’hĂ©bergement ? comment voulez-vous retourner ce soir pour vous rencontrer avec vous-mĂȘmes ? Le monde nous regarde. Il revient Ă  chacun de vous de rĂ©pondre au dĂ©fi de cette question.
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Carj'avais faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger ; j'avais soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire ; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous m'avez accueilli ; j'Ă©tais nu, et vous m'avez habillĂ© ; j'Ă©tais malade, et vous m'avez visitĂ© ; j'Ă©tais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu'Ă  moi ! 24 novembre 2019 MĂ©diter la Parole 5. Car j avais FAIM, et vous m avez donnĂ© Ă  MANGER
 JĂ©sus parlait Ă  ses disciples de sa venue Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siĂ©gera sur son trĂŽne de gloire. Toutes les nations seront rassemblĂ©es devant lui ; il sĂ©parera les hommes les uns des autres, comme le berger sĂ©pare les brebis des chĂšvres il placera les brebis Ă  sa droite et les chĂšvres Ă  sa gauche. Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, recevez en hĂ©ritage le royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la crĂ©ation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillĂ© ; j’étais malade et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison et vous ĂȘtes venus jusqu’à moi !» Alors les justes lui rĂ©pondront Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu
 ? Tu avais donc faim et nous t’avons nourri ? Tu avais soif et nous t’avons donnĂ© Ă  boire ? Tu Ă©tais un Ă©tranger et nous t’avons accueilli ? Tu Ă©tais nu et nous t’avons habillĂ© ? Tu Ă©tais malade ou en prison
 Quand sommes-nous venus jusqu’à toi Et le Roi leur rĂ©pondra Vraiment je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces petits qui sont mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.» Alors il dira Ă  ceux qui seront Ă  sa gauche Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le dĂ©mon et ses anges. Car j’avais faim et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger; j’avais soif et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  boire , j’étais un Ă©tranger et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu et vous ne m’avez pas habillĂ© ; j’étais malade ou en prison, et vous ne m’avez pas visitĂ©.» Alors, ils rĂ©pondront, eux aussi Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, nu, Ă©tranger, malade ou en prison, sans nous mettre Ă  ton service ?» Il leur rĂ©pondra Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces petits, Ă  moi non plus vous ne l’avez pas fait.» Et ils s’en iront, ceux-ci au chĂątiment Ă©ternel, et les justes, Ă  la vie Ă©ternelle.» Beaucoup d’entre nous, nous sommes habituĂ©s, Ă  la fin de chaque annĂ©e fiscale de faire le bilan financier des douze derniers mois. En ce dernier dimanche de l’annĂ©e liturgique, l’évangile d’aujourd’hui nous propose de faire le bilan de notre vie chrĂ©tienne, de l’annĂ©e qui se termine. Ce bilan se fait Ă  partir de ce que le Seigneur appelle “son commandement nouveau” Tous sauront que vous ĂȘtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres». Et l’évangile nous Ă©claire sur la mise en pratique de ce commandement nouveau, en nous rappelant ce que nous avons fait ou oubliĂ© de faire J’avais faim, vous m’avez donnĂ© Ă  manger, j’avais soif, vous m’avez donnĂ© Ă  boire, etc » Le calcul est simple. On croyait que le jugement porterait sur des actions d’éclats, des faits d’hĂ©roĂŻsme, une moralitĂ© impeccable
 que l’on y jugerait les pĂ©chĂ©s les plus graves, les actions les plus mauvaises ! Eh bien non ! En fait, il s’agit de gestes de tous les jours, de gestes que font les parents pour leurs enfants, les gens ordinaires pour leurs voisins, des gestes de solidaritĂ©, de gentillesse, d’accueil, de sollicitude
 des gestes qui peuvent ĂȘtre faits par tous et chacun et qu’une foule de gens font effectivement, sans pour autant le crier sur les toits
 On pourrait aussi penser que ces gestes dont parle JĂ©sus, devraient ĂȘtre fait au nom de Dieu, comme des gestes religieux, des offrandes, des sacrifices
 Mais non, ni les gens du premier groupe, ni ceux du second n’ont reconnu le Seigneur dans ces gestes simples. Aucune des actions mentionnĂ©es par le Seigneur ne semble ĂȘtre de nature strictement religieuse. JĂ©sus nous rappelle aujourd’hui, que nous serons jugĂ©s sur l’amour et exclusivement sur l’amour. Il s’agit d’un amour trĂšs simple donner Ă  manger, Ă  boire, accueillir, habiller, visiter, soigner, encourager, relever, soutenir
 Ainsi, nos plus humbles gestes d’amour ont une valeur infinie, une valeur d’éternitĂ©. La liste citĂ©e par JĂ©sus n’est d’ailleurs ni limitative, ni exhaustive. Ce sont des exemples que nous pouvons prolonger dans notre vie mon enfant pleurait la nuit, et je me suis levĂ©e pour le consoler et le soigner. Ma vieille maman ne pouvait plus bouger, et je l’ai aidĂ©e Ă  sortir de son lit pour s’asseoir dans son fauteuil. Nos voisins avaient besoin d’amitiĂ©, et nous les avons entourĂ©s. Dans la paroisse, on cherchait des bĂ©nĂ©voles et j’ai retroussĂ© mes manches pour donner un coup de main. Mon collĂšgue de travail avaient besoin d’ĂȘtre dĂ©fendu et j’ai osĂ© m’opposer Ă  ceux qui le calomniaient. Un appel a Ă©tĂ© lancĂ© pour parrainer un enfant en grande difficultĂ© et j’ai apportĂ© ma petite contribution
 Mon conjoint, mes enfants, mes amis, mon colocataire, mon employé  je vous laisse terminer la liste ! Jean Chrysostome fait remarquer avec beaucoup de finesse que le Seigneur ne demande ici, que des gestes bien modestes. Il n’est pas dit, non plus, que celui qui a faim est rassasiĂ©, que celui qui est malade est guĂ©ri, que celui qui est en prison est libĂ©rĂ©. Ce qui compte, c’est de faire quelque chose, si petite soit l’action accomplie. C’est alors que, lors de ce rendez-vous ultime avec le Christ, Dieu n’aura mĂȘme pas Ă  nous juger» puisque nous nous serons jugĂ©s nous-mĂȘmes tout au long de notre vie. En fait, Dieu n’aura qu’à dĂ©voiler ce qui Ă©tait caché» dans chacune de nos journĂ©es. Ce jour-lĂ , le Seigneur nous aidera simplement Ă  vĂ©rifier, par nous-mĂȘme, si nous avons Ă©tĂ© rĂ©ellement humains envers les autres humains. En fait, l’examen ne produira pas de grandes surprises. Nous pouvons connaĂźtre les rĂ©sultats Ă  l’avance car nous savons quelle est la matiĂšre Ă  examen. Le professeur nous a donnĂ© les questions, tout en nous indiquant en mĂȘme temps les bonnes rĂ©ponses. Et contrairement Ă  ce qui se passe lors de nos examens Ă  nous, les plus intelligents et les plus studieux n’auront pas des avantages spĂ©cifiques. Tous peuvent rĂ©ussir cet examen final, sans distinction de race, de religion, de quotient intellectuel. Le Christ ne nous demandera pas si nous sommes diplĂŽmĂ©s d’une universitĂ© prestigieuse, si nous avons rĂ©ussi une brillante carriĂšre, si nous avons gagnĂ© beaucoup d’argent, si notre carte de visite est bien fournie
 Le tableau du jugement dernier n’a pas pour but de nous remplir de peur en mettant l’accent sur une condamnation Ă  venir, mais c’est une invitation Ă  nous prĂ©occuper du moment prĂ©sent. C’est maintenant que commence l’éternitĂ©, c’est maintenant que nous pouvons donner Ă  manger Ă  ceux qui ont faim, c’est maintenant que nous pouvons visiter ceux et celles qui vivent dans la solitude, aider nos voisins qui ont besoin d’assistance, consoler ceux qui sont dans le deuil
 C’est maintenant que nous pouvons assurer notre amitiĂ© avec Dieu. Chaque fois que vous le faites Ă  l’un de ces petits qui sont mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous le faites !
Jai eu faim et vous m'avez donnĂ© Ă  manger Matthieu 25:31-46 Culte du 5 septembre 2010 PrĂ©dication de pasteur Gilles Castelnau. Partager. Audio. Écouter la prĂ©dication (TĂ©lĂ©charger au format MP3) Don en ligne sĂ©curisĂ©. Par conviction, nous dĂ©sirons que les services de l'Ă©glise soient offerts. Mais tout coĂ»te cher, le fonctionnement d'une Ă©glise comme

Conseils de JĂ©sus au PĂšre Migliorini et Ă  de JĂ©sus portant la croixLe 13 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Je vais rĂ©pĂ©ter ce que j’ai dĂ©jĂ  dit [1] Ă  propos d’une Ăąme que tu dois m’aider Ă  amener Ă  la LumiĂšre. Comme cela, le PĂšre aussi saura comment se comporter. De plus, je le rĂ©pĂšte en rĂ©ponse Ă  des questions du PĂšre qui, il peut en ĂȘtre sĂ»r, est bien dans son champ d’apostolat [2] et aura Ă  y travailler encore beaucoup parce que les paĂŻens sont lĂ  et il est mon missionnaire. Qu’il s’arme donc de force, de patience et de constance, et qu’il travaille les cƓurs pour moi, ces cƓurs plus sourds que les pierres, pour que ma Voix entre en eux. 224> Qu’elle y entre. Si, une fois qu’elle est entrĂ©e, les cƓurs ne veulent pas la transformer en vie, tant pis pour eux. Moi, ma petite porteuse et mon missionnaire, serons justifiĂ©s auprĂšs du PĂšre [3]. En ce qui concerne les cƓurs, ils auront Ă  en rĂ©pondre, puisqu’ils se seront fermĂ©s Ă  la misĂ©ricorde de Dieu qui utilise tous les moyens, de son Fils bien-aimĂ© aux serviteurs fidĂšles du Fils, pour apporter un secours surnaturel aux crĂ©atures. Que le PĂšre utilise donc tout ce qu’il juge utile dans ce que je te dis. Ce sont des perles que je lui donne gratuitement. Mais de toutes les perles, j’en garde une, la perle maĂźtresse pour ainsi dire. Je te garde toi, dont je suis jaloux et sur qui j’exerce un pouvoir absolu de possession. Tu n’es pas Maria, et on ne doit pas te connaĂźtre en tant que Maria. Tu es un soupir que pousse mon cƓur, un vent qui souffle et rafraĂźchit les fronts sans qu’on sache d’oĂč il vient ni quel nom il porte. Ta personnalitĂ© est anĂ©antie. En tant que crĂ©ature, tu dois ĂȘtre un rien. Tu dois ne pas ĂȘtre. Si tu cesses d’ĂȘtre, personne ne te connaĂźtra comme l’écrivain de ma pensĂ©e, personne en dehors de deux ou trois personnes privilĂ©giĂ©es, qui le sont par ma volontĂ©. Tu es la respiration de JĂ©sus et c’est tout. Plus tard, quand je le voudrai et personne ne pourra te nuire, on connaĂźtra le nom de ma petite voix. Mais alors, tu seras ailleurs, lĂ  oĂč la mesquinerie humaine n’arrive pas et la mĂ©chancetĂ© ne peut agir. En ce qui concerne cette Ăąme et beaucoup d’autres comme elle, il faut exercer une charitĂ© super-parfaite, comme moi je l’ai souvent fait dans ma vie terrestre. Ce sont des Ăąmes Ă  peine Ă©bauchĂ©es. Tout en elles, aspire ardemment, d’instinct, Ă  un perfectionnement, tend Ă  plus de forme, comme le nouveau-nĂ© qui se nourrit, s’agite, vagit, aspire Ă  savoir se nourrir avec de vrais aliments, Ă  se dĂ©placer avec de vrais pas, Ă  s’exprimer avec de vraies paroles. Et il faut les traiter comme des nouveau-nĂ©s, sans gestes d’impatience et de rĂ©pugnance. Mais sais-tu, ma chĂšre Ăąme, combien de fois j’ai senti ma chair frĂ©mir d’un dĂ©goĂ»t si vif qu’il affleurait de mon cƓur Ă  ma chair quand je devais approcher des ĂȘtres de pĂ©chĂ© ? Et pourtant, si je ne les avais pas approchĂ©s, aurais-je pu les attirer Ă  moi ? J’aurais pu le faire par la violence de Dieu. Mais pourquoi utiliser la violence quand il y a l’Amour; le plus cher des aimants ? J’ai dĂ©butĂ© ma vie publique par des noces [4], oĂč j’ai dĂ» Ă©couter les habituels discours et les habituelles allusions de ce genre de fĂȘte. Je n’ai pas refusĂ© l’invitation de Matthieu, et il y eut des censeurs, entachĂ©s par la faute mĂȘme qu’ils me reprochaient, qui me critiquĂšrent pour ĂȘtre entrĂ© dans cette maison [5]. Je n’ai pas repoussĂ© la pĂ©cheresse qui gaspillait sur ma chair ses derniers artifices de sĂ©duction et annulait sa dette envers la GrĂące par un acte d’amour gĂ©nĂ©reux et contrit [6]. Je n’ai pas dĂ©daignĂ© de parler Ă  la Samaritaine qui n’était Ă  personne et se donnait Ă  tous [7]. Je ne me suis pas tu parce qu’à la foule qui m’écoutait se mĂȘlaient les paĂŻens ou les pĂ©cheurs. Au contraire, c’est Ă  eux que j’adressais mes regards, mes paroles, mes sourires les plus doux d’amour. Je suis venu et je viens pour rassembler toutes mes brebis dans ma bergerie [8]; pour les brebis qui se sont Ă©loignĂ©es ou Ă©cartĂ©es du droit chemin, je vais, bon Pasteur infatigable, parmi les ronces et les Ă©pines, ruisselant de pleurs et de sang, jusqu’à ce que je les aie trouvĂ©es et rassemblĂ©es. Si j’en appelle d’autres pour m’aider dans mon Ɠuvre, ils doivent agir de concert avec moi. Je sais qu’il y a une sainte pudeur et une jalousie instinctive qui font souffrir quand on les force. Mais il faut surmonter la sainte pudeur et l’orgueil coupable et laisser que "les petits viennent Ă  moi [9]" pour qu’ils entendent ma voix Ă  travers ton Ɠuvre. Agir devant eux avec beaucoup d’amour et en toute libertĂ© comme s’ils Ă©taient convaincus de ma Loi. Ne pensez pas que ce que vous dites soit peine perdue [10]. Non. Une terre aride sur laquelle il pleut aprĂšs des annĂ©es de sĂ©cheresse ne semble pas se mouiller si l’eau tombe du ciel; en effet elle s’imbibe plus difficilement qu’une terre bien entretenue. Mais elle se mouille nĂ©anmoins. Il en est de mĂȘme pour les cƓurs. Il faut les arroser, les mettre en contact avec l’eau vive qui descend du ciel et qui conduit au ciel. Ensuite, je fais le reste. Les miracles de la grĂące dans les cƓurs arrivent Ă  travers un ensemble d’agents, dont la racine est en moi. Je pourrais agir seul. Mais j’aime associer mes disciples Ă  mon Ɠuvre de RĂ©demption pour qu’ils partagent avec moi ma gloire au Ciel. J’ai souhaitĂ© prendre place avec vous, mes amis, au banquet cĂ©leste oĂč seront cĂ©lĂ©brĂ©es mes gloires de RĂ©dempteur [11]; je l’ai ardemment dĂ©sirĂ© avant mĂȘme que le temps n’existe, puisque rien n’est inconnu Ă  l’intelligence Ă©ternelle. Je connais le nom des convives, je sais lesquels, aprĂšs s’ĂȘtre nourris de moi sur terre, recevront de moi, au Ciel, le pain rompu par mes propres mains aux agapes fraternelles qui uniront pour toujours MaĂźtre et disciples [12], sans le cauchemar imminent de la Passion et de la sale trahison [13]. Courage, donc. Si tu te sens choquĂ©e par des idĂ©es dont ma LumiĂšre te fait comprendre l’erreur, ne te retire pas. Comme une mĂšre, tiens sur ton cƓur ces enfants de l’esprit, mĂȘme s’ils sont recouverts de saletĂ©s. Offre tes souffrances pour ce choc Ă  ma LumiĂšre pour qu’elle descende illuminer de la vraie foi l’esprit qui aspire ardemment Ă  la Foi sans encore ĂȘtre capable d’aller vers elle. Je voulais finir de te parler de la perle [14], mais j’ai parlĂ© d’autre chose pour guider le PĂšre dont l’Ɠuvre n’a pas Ă©tĂ© futile auprĂšs de toi. Son rĂŽle d’enfant de Marie [15] a mis en fuite ceux qui paralysaient ta vue et ton ouĂŻe spirituelles et excitaient en toi ta partie infĂ©rieure. Tu es comme ça parce que tu as eu l’aide du PĂšre. Je vous ai pris Ă  deux points de la terre et je vous ai conduits l’un vers l’autre parce qu’il devait en ĂȘtre ainsi [16]. Moi, je sais pourquoi. Souviens-toi toujours dans mon prĂȘtre, c’est moi que tu dois voir. Et lui doit me voir en toi. Je lui ai rĂ©servĂ©, non des miettes, mais tout le pain, parce que c’est justement Ă  lui, Ă  l’encontre de ta propre volontĂ©, que j’ai rĂ©servĂ© la mission d’ĂȘtre une aide fraternelle pour toi, et toi, une aide fraternelle pour lui. Je sais quelles pierres il faut unir pour Ă©riger les murailles de ma citĂ©. Elles semblent agir pour elles-mĂȘmes. En rĂ©alitĂ©, chacune sert Ă  l’autre en Ă©pousant parfaitement sa forme. Moi, je sais. Ce n’est pas lui qui dessert la table et ramasse les miettes. Il est plutĂŽt Lazare qui prĂ©pare la maison pour le MaĂźtre; la maison, c’est toi et tu es aussi Marie... Mais Marie aurait-elle pu rester Ă  Ă©couter le MaĂźtre si Lazare n’avait pas prĂ©parĂ© la maison pour l’invitĂ© et si Marthe n’avait pas vaquĂ© aux tĂąches domestiques ? J’ai fait une sainte de Marie. Ai-je fait moins de Lazare et de Marthe ? Ceux qui me servent me sont tous Ă©galement chers, quelle que soit l’Ɠuvre qu’ils accomplissent. L’important, c’est de faire ce que je veux."VoilĂ  la rĂ©ponse Ă  votre lettre, lĂ  oĂč il a jugĂ© bon vous rĂ©pondre. Je vois JĂ©sus avec sa croix sur l’épaule droite; il avance, avance et personne ne le suit. Il me regarde avec des yeux d’une immense douleur. ”[1] Dans les catĂ©chĂšses du 28 juin et du 29 juin 1943. Selon JĂ©sus, il ne s’agit pas d’une Ăąme consacrĂ©e dont la foi vacille, mais "une crĂ©ature faible que j’avais Ă©lue, mais qui a Ă©coutĂ© les voix des crĂ©atures plus que la mienne et qui, pour de mesquines considĂ©rations humaines, a perdu le trĂŽne dans la maison de l’Époux. Maintenant, elle en souffre. Mais elle n’a pas la force de faire rĂ©paration. Je lui ouvrirais encore mes bras". Il conviendrait donc d’examiner les mystiques dĂ©faillantes de cette Ă©poque, mais qui se ressaisirent.[2] Le PĂšre Migliorini, alors ĂągĂ© de 59 ans, Ă©tait un missionnaire des Servites de Marie, notamment en Afrique du sud. En 1941, des problĂšmes de santĂ© l’avaient ramenĂ© en Italie comme prieur du couvent San Andrea di Viareggio.[3] Dieu le PĂšre. Toutes les autres fois que sera nommĂ© le “PĂšre” dans cette dictĂ©e, il s’agit du pĂšre Migliorini.[4] Voir EMV 52. Voir aussi Jean 2, 1-11.[5] Voir EMV 97. Voir aussi Matthieu 9, 9-13 – Marc 2, 14-17 – Luc 5, 27-32.[6] Marie Madeleine se repentant lors du banquet chez Simon EMV 236 – Luc 7, 36-50 aprĂšs avoir provoquĂ© JĂ©sus lors du Sermon sur la montagne EMV 174. Voir aussi le chemin parcouru par AglaĂ©,[7] EMV 143. Voir aussi Jean 4, 5-26.[8] Cf. par exemple Jean 10, 16.[9] Cf. Marc 10, 14.[10] Cf. IsaĂŻe 49, 4 Et moi, je disais Je me suis fatiguĂ© pour rien, c’est pour le nĂ©ant, c’est en pure perte que j’ai usĂ© mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprĂšs du Seigneur, ma rĂ©compense, auprĂšs de mon Dieu.[11] Cf. La derniĂšre CĂšne en Luc 22, 15-16.[12] Cf. les noces de l’Agneau Apocalypse 19, 7-9.[13] Remarque qui s’applique aux deux temps le passĂ© de la vie publique du Christ et au futur de l’Église.[14] Dans la catĂ©chĂšse du soir du 12 aoĂ»t.[15] Le PĂšre Migliorini appartient aux Servites de Marie comme tous les religieux au plus proche de Maria Valtorta. Celle-ci est d’ailleurs enterrĂ©e dans leur chapelle de Florence la Santissima Annunziata[16] Le PĂšre Migliorini Ă©tait en Afrique du communion des saintsLe 14 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Je t’ai dit [1] que tu es comme çà grĂące Ă  l’aide du PĂšre Migliorini. Il ne doit en tirer aucun orgueil, et toi aucun abattement, et personne ne doit s’étonner de cette suis Dieu et je n’ai pas besoin d’intermĂ©diaires, c’est vrai. Mais justement parce que je suis parfait en tout, dans l’intelligence comme dans l’amour, je sais combien cela vous est nĂ©cessaire pour vous encourager et vous faire sentir Ă  quel point je vous aime. Ainsi, le fait de demander votre collaboration pour accomplir mes prodiges n’est pas un signe de faiblesse de ma part ou d’incapacitĂ© Ă  opĂ©rer seul, mais une preuve d’amour et d’intelligence [2]. Je vous aime tant que je m’abaisse Ă  demander votre aide. Je vous comprends si bien que je sais que cette requĂȘte vous encourage plus que toute autre chose. Pour devenir aliment qui nourrit votre esprit, je n’aurais besoin de personne. Je demande nĂ©anmoins des mains sacerdotales pour opĂ©rer le miracle du pain qui se transforme en Corps de l’Homme-Dieu. Et il en est ainsi de l’élĂ©vation rĂ©ciproque. J’ai fondĂ© une vraie sociĂ©tĂ© dont les membres vivent, dans ma pensĂ©e, l’un pour l’autre, dont l’un est le soutien de l’autre. Du plus grand au plus petit, vous avez tous une raison de faire partie de la splendide Ă©quipe de mon Église, une dans l’essence, et trine dans la forme, comme son Roi et Pontife divin, Ă  la fois Un et Trin avec le PĂšre et l’Esprit. La Communion des saints unit les catholiques du passĂ© avec ceux du prĂ©sent, les catholiques qui peinent avec ceux qui luttent et ceux qui jouissent du bonheur. Le ciel, la terre et le purgatoire s’entraident et se complĂštent mutuellement, et de la mĂȘme façon, les membres de l’Église militante doivent s’entraider et se complĂ©ter mutuellement. Oh ! Sublime charitĂ© qui est nĂ©e de mon cƓur dĂ©chirĂ© par la trahison avant d’ĂȘtre dĂ©chirĂ© par la lance, signe vivant de l’appartenance Ă  moi ! Si vous pouviez voir la valeur que possĂšde, aux yeux des ĂȘtres cĂ©lestes, l’amour que vous avez les uns pour les autres comme pour des frĂšres et sƓurs, selon mon commandement d’amour [3], personne d’entre ceux qui sont dotĂ©s d’intelligence ne voudrait ne pas aimer son prochain avec puretĂ©, avec une vision spirituelle et une spirituelle ardeur. Ainsi s’aimaient mes premiers disciples et c’est leur façon de s’aimer qui a convaincu le monde de la vĂ©ritĂ© du Christ. Mais maintenant... Le monde peut-il encore en ĂȘtre convaincu alors que la haine s’est substituĂ©e Ă  l’amour et l’intelligence sert Ă  nuire, la parole Ă  mentir, le cƓur Ă  trahir, les mains Ă  tuer ? Priez... Vous pouvez bien prier. Mais est-ce qu’une plante peut vivre appuyĂ©e contre un granit brĂ»lant ? Non. Elle meurt parce que sa racine ne trouve point le suc de vie. Ainsi meurt votre priĂšre qui n’est pas nourrie par l’amour. Et dire que ce serait la grande fĂȘte au Ciel si ce grand pĂ©cheur, l’ĂȘtre humain, revenait au PĂšre qui l’attend pour le pardonner et le couvrir de dons ! Je vais portant la croix, ramassant les croix que Satan abat et que vous ne savez monde a rejetĂ© l’Église et les Ă©glises tombent. Mais malheur Ă  ce jour oĂč le Fils de l’Homme n’aurait plus d’autels pour rĂ©pĂ©ter le Sacrifice et plus de ciboires pour le Sacrement de mon amour." [1] Dans la catĂ©chĂšse du 13 aoĂ»t 1943.[2] "Selon le plan de misĂ©ricordieuse sagesse de mon PĂšre, dit JĂ©sus Ă  AmĂ©lie de Gibergues Cum Clamore Valido, 38, je ne puis, — Moi, le tout-puissant Seigneur, — Je ne puis tout seul sauver le monde. Il me faut des associĂ©s, des collaborateurs ! J'ai besoin d'aides ! Comme Dieu a donnĂ© aux hommes d’ĂȘtre "causes intelligentes et libres pour complĂ©ter l’Ɠuvre de la CrĂ©ation et en parfaire l’harmonie pour leur bien et celui de leurs prochains CEC § 307", de mĂȘme il les associe Ă  la diffusion des mĂ©rites qu’Il a acquis sur la Croix. L’Homme peut dĂ©cider d’entrer consciemment dans le plan divin par ses actions, ses priĂšres, mais aussi ses souffrances. Il peut dĂ©cider d’ĂȘtre coopĂ©rateur de la RĂ©demption et devenir ce que saint Paul appelle un "collaborateur de Dieu 1 Corinthiens 3, 9" .[3] Cf. Jean 13, 34-35. Voir aussi 1 Jean 1, 6-7. Source de la priĂšre pour la paix par les intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes des belligĂ©rants Le 15 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Tes Ă©crits doivent ĂȘtre utilisĂ©s de la façon partie qui est de toi aura l’habituelle valeur informative pour la curiositĂ© humaine qui veut toujours sonder les secrets des partie qui est de moi, et qui doit ĂȘtre sĂ©parĂ©e de la tienne, aura une valeur formative, car il y a en elle la voix Ă©vangĂ©lique, et cette voix Ă©vangĂ©lique possĂšde toujours une valeur de formation spirituelle, quelle que soit la façon dont elle vous parvienne. MĂȘme quand la façon ou les façons dont elle est parvenue Ă  la portĂ©e des Ăąmes ne sont plus de cette terre, elle reste ce qu’elle est et ne perd pas sa Ă  donner la nouvelle formule de priĂšre pour aujourd’hui parce que je sais qu’elle est encore moins sentie que celle de juin [1]. Alors on demandait que les bombes Ă©pargnent les maisons et les personnes de Viareggio. Aujourd’hui, la requĂȘte est plus Ă©levĂ©e, plus universelle mais, chose douloureuse Ă  constater, elle n’est pas universellement souhaitĂ©e, mĂȘme pas par la totalitĂ© du petit noyau de guerre signifie la ruine pour beaucoup, mais aussi un gain pour beaucoup d’autres, et devant son propre intĂ©rĂȘt, l’homme nĂ©glige l’intĂ©rĂȘt collectif. Vous vous aimez si peu les uns les autres que vous vivez chacun enfermĂ© dans son propre Ă©goĂŻsme et armĂ© d’aiguillons pour le voisin. Si la premiĂšre priĂšre Ă©tait donc peu sentie par l’esprit, mais sentie seulement par la chair qui tremblait de peur pour soi et pour ses propriĂ©tĂ©s, celle-ci est dite avec un esprit encore plus n’est pas ainsi qu’on obtient ce qu’on demande. La trĂȘve dans les hostilitĂ©s viendra, parce qu’elle doit venir, mais ce ne sera qu’une trĂȘve. Et une trĂȘve est une chose, la paix en est une autre. Paix signifie concorde extĂ©rieure et intĂ©rieure, concorde recherchĂ©e et voulue avec une vision et une affection vous saviez venir Ă  moi, les lĂšvres et l’ñme pures et enflammĂ©es de vraie charitĂ©, je vous donnerais cette paix. Je vous la donnerais contre tous les obstacles que le mal y mettrait pour l’empĂȘcher car je suis le Vainqueur Ă©ternel. Mais mĂȘme parmi le petit nombre qui aujourd’hui priera dans les Ă©glises pour cela, peu, trĂšs peu auront les qualitĂ©s qui rendent la priĂšre puissante. C’est une douloureuse et Ă©pouvantable vĂ©ritĂ©, mais il ne sert Ă  rien de la cacher parce que le mal qu’elle cause demeure, mĂȘme hommes, que vous ĂȘtes mĂ©chants ! Si je tonnais cette vĂ©ritĂ© des cieux, vous en seriez offensĂ©s comme les pharisiens quand je les dĂ©nonçais en dĂ©couvrant leurs vices les choses sont comme je le dis. Tous ne dĂ©sirent pas la paix sainte et vĂ©ritable. Vous ĂȘtes si obtus et pĂ©tris de mauvaises tendances que vous ne rĂ©ussissez mĂȘme pas Ă  entendre le ton de la vĂ©ritĂ© que Quelqu’un de supĂ©rieur Ă  vous vous dĂ©voile. Mais c’est bien la vĂ©ritĂ©, il ne peut y avoir d’autre vĂ©ritĂ© puisqu’il n’y en a qu’une en revient toujours Ă  la mĂȘme idĂ©e S’il y avait dix justes
’ [2] Mais il y a peu de justes contre la masse des impies. Satan a un nombre infini d’enfants et de serviteurs. Le Fils de Dieu n’a qu’un nombre insignifiant de vrais enfants et de vrais serviteurs. Et la cause de votre ruine rĂ©side dans ce dĂ©sĂ©quilibre.”[1] Le 5 juin.[2] Voir le 11 juin. Source primogĂ©niture humaine et divine du ChristLe 16 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Je suis le Premier-nĂ© d’entre les morts’ selon l’ordre humain et l’ordre selon l’ordre humain parce que je suis, du cĂŽtĂ© de ma MĂšre, fils d’Adam, le premier engendrĂ©, de la lignĂ©e d’Adam, qui naquis comme auraient dĂ» naĂźtre tous les enfants de ceux qui furent créés par mon pas les yeux. Marie est nĂ©e sans tache par la volontĂ© de Dieu et sa prĂ©servation a Ă©tĂ© justement voulue pour prĂ©parer ma venue. Mais sans une volontĂ© spĂ©ciale, Marie, qui Ă©tait nĂ©e d’un homme et d’une femme unis selon la loi de la nature, n’aurait pas Ă©tĂ© diffĂ©rente de toutes les autres crĂ©atures issues de la racine contaminĂ©e d’Adam. Elle aurait Ă©tĂ© une grande juste’ comme beaucoup d’autres hommes et femmes de l’antiquitĂ©, mais rien de plus. La GrĂące, vie de l’ñme, aurait Ă©tĂ© tuĂ©e en Elle par le pĂ©chĂ© moi qui ai vaincu la mort et la mort. Moi qui ai rappelĂ© Ă  la vie les morts des Limbes. Ils dormaient. Tels que Lazare, dont la rĂ©surrection voile celle-ci, plus vraie. Je les ai appelĂ©s. Et ils sont ressuscitĂ©s. Moi, qui suis nĂ© d’une femme fille d’Adam, mais sans tache originelle, c’est-Ă -dire comme auraient dĂ» ĂȘtre tous les enfants d’Adam, je suis donc, dans l’ordre naturel, le premier-nĂ© d’Adam, nĂ© vivant au milieu de ceux qu’Adam a engendrĂ©s suis le Premier-né’ selon l’ordre divin parce que je suis le Fils du PĂšre, EngendrĂ© et non créé par veut dire produire une vie. CrĂ©er veut dire former. Je peux crĂ©er une nouvelle fleur. L’artiste peut crĂ©er une nouvelle Ɠuvre. Mais seuls un pĂšre et une mĂšre peuvent engendrer une suis donc le Premier-né’ car nĂ© de Dieu, je suis Ă  la tĂȘte de tous ceux qui sont nĂ©s selon la grĂące de ma Mort j’ai secouĂ© violemment les portes de l’au-delĂ  et j’en ai tirĂ© ceux qui dormaient pour les ressusciter, j’ai aussi ouvert les Ă©cluses des lacs mystiques dans les eaux desquels se nettoie le signe qui tue, meurt la mort de l’esprit, la vraie mort, et naĂźt la vie de l’esprit, la vraie je suis le Premier-né’ parmi les morts, car ma Chair entra la premiĂšre dans le Ciel oĂč entreront, Ă  la derniĂšre rĂ©surrection, les chairs des saints dont les esprits attendent dans la LumiĂšre la glorification de leur moi complet, comme il est juste que ce soit, puisqu’ils se sanctifiĂšrent en dominant leur chair et en la martyrisant pour la mener Ă  la victoire ; comme il est juste que ce soit parce que les disciples sont semblables au maĂźtre, par la volontĂ© aimante du maĂźtre, et moi, votre MaĂźtre, je suis entrĂ© dans la Gloire avec ma chair qui fut martyrisĂ©e pour la gloire de tard, je te parlerai des rĂ©surrections, que vous voyez toujours en termes humains, alors qu’il faut les voir avec une vision fait d’ĂȘtre le premier-nĂ© dans l’ordre divin et dans l’ordre humain me donne donc des droits souverains, puisque c’est toujours le premier-nĂ© d’un roi qui hĂ©rite de la couronne. Et y a-t-il un roi qui soit plus roi que mon PĂšre ?Roi Ă©ternel dont le rĂšgne n a ni commencement ni fin, et contre lequel aucun ennemi n’a de pouvoir. Roi unique sans rivaux, lequel m’élĂšve en m’engendrant Ă  la mĂȘme souverainetĂ© que lui, car je suis Un avec le PĂšre, consubstantiel Ă  lui, insĂ©parable de lui, partie vivante, active, parfaite de lui. Roi saint, saint, saint d’une telle perfection qu’elle est inimaginable Ă  l’esprit humain. La saintetĂ© glorieuse de mon PĂšre resplendit dans le Ciel, sur la terre et sur les abĂźmes, se rĂ©pand sur les montagnes, investit d’elle-mĂȘme tout ce qui est ; nous adorons sa saintetĂ© parce qu’elle nous engendre et que nous procĂ©dons d’ gloire, gloire au PĂšre, Maria, gloire toujours car tout bien vient de lui et le premier bien, c’est moi, ton sauveurMon royaume n’est pas de cette terre, selon ce que signifie rĂ©gner sur terre. Mais il est Royaume de la terre. Car je rĂ©gnerai sur la terre. Mon Royaume sera manifeste et rĂ©el, non seulement spirituel comme maintenant et pour un petit nombre. L’heure viendra oĂč je serai le seul vrai roi de cette terre que j’ai achetĂ©e avec mon Sang et dont j’ai Ă©tĂ© fait Roi par le PĂšre, avec tous les pouvoirs sur elle. Quand viendrai-je ? Qu’est-ce que l’heure face Ă  l’éternitĂ© ? Et que t’importera l’heure quand tu seras dans l’éternitĂ© ?Je viendrai. Je n'aurai pas une nouvelle chair puisque la mienne est dĂ©jĂ  parfaite. J’évangĂ©liserai, non pas comme je le fis autrefois, mais avec une force nouvelle, parce qu’alors les bons ne seront pas humainement bons comme l’étaient les disciples lors de ma premiĂšre venue, mais ils seront spirituellement bons, et les mĂ©chants seront spirituellement mĂ©chants, sataniquement mauvais, parfaitement forme sera donc conforme aux circonstances, car si j’utilisais la forme d’il y a vingt siĂšcles, elle serait dĂ©passĂ©e pour ceux qui sont parfaits dans le bien, et ce serait offrir aux sataniques le moyen de porter une offense qu’il n’est pas permis de porter au Verbe glorifiĂ©. Comme un filet aux mailles fines, je traĂźnerai derriĂšre ma LumiĂšre ceux qui auront atteint la subtilitĂ© spirituelle, mais ceux que l’union de la chair avec Satan rend lourds, les morts de l’esprit que la pourriture de l’ñme tient enfoncĂ©s dans la boue, n’entreront pas dans ma LumiĂšre et finiront de se corrompre dans l’union avec le Mal et les le moment, je prĂ©pare les temps futurs en employant en particulier la Parole qui descend des cieux pour donner la lumiĂšre aux Ăąmes prĂȘtes Ă  la recevoir. Je fais de vous les radiotĂ©lĂ©phonistes occupĂ©s Ă  Ă©couter attentivement l’enseignement qui est parfait et que j’avais dĂ©jĂ  donnĂ© et que je ne change pas, car il n’y a qu’Une VĂ©ritĂ©,enseignement qui a Ă©tĂ© oubliĂ© ou dĂ©naturĂ©, trop oubliĂ© et trop dĂ©naturĂ© parce que cela arrangeait de l’oublier et de le le fais car j’ai pitiĂ© de l’HumanitĂ© qui se meurt sans le pain de l’esprit. Ainsi que je me suis donnĂ© comme Pain de votre Ăąme, je vous offre maintenant ma Parole comme pain de votre esprit. Et je rĂ©pĂšte Bienheureux ceux qui Ă©coutent la parole de Dieu et l’observent’. ”Source spirituel de l’humain aprĂšs la chuteLe 16 aoĂ»t 1943 Le soirJĂ©sus dit “J’ai dit que ma nouvelle venue aura une forme et une force nouÂŹvelles, conformes aux circonstances, et je t’ai expliquĂ© comment seront les humains d’alors. Le temps de l’esprit doit humain est parti de tĂ©nĂšbres profondes et d’un Ă©norme poids de fange, aprĂšs avoir perdu la LumiĂšre divine de sa propre volontĂ©, obĂ©issant Ă  la sĂ©duction de l’Ennemi dont la vraie nature se dissimule dans le fruit qui enseigne le Bien et le Mal, c’est-Ă -dire qu’il a dĂ©voilĂ© aux humains ce que Dieu avait cachĂ©, pour leur bien, Ă  la matiĂšre, Ă  l’esprit, au cƓur. Vous seriez restĂ©s comme cela, purs, pacifiques, honnĂȘtes, pieux si vous n’aviez pas mordu dans la triple concupiscence, laquelle est douce Ă  la bouche, mais plus amĂšre Ă  l’esprit que le mĂ©lange de fiel et de vinaigre qui me fut offert sur la croix !TombĂ© de sa demeure paradisiaque sur terre, Ă©crasĂ© par la rĂ©vĂ©lation de sa chair profanĂ©e par la luxure, tourmentĂ© par le remords d’avoir provoquĂ© la colĂšre du Dieu crĂ©ateur, l’humain n’était plus qu’un pauvre ĂȘtre animal en qui se dĂ©battaient et montaient toutes les forces dĂ©jĂ  attirĂ© [1] ton attention sur la diffĂ©rence entre les prĂ©ceptes donnĂ©s Ă  MoĂŻse et les miens, prĂ©ceptes qui Ă©taient nĂ©cessaires, dans leur choquante cruditĂ©, pour freiner les tendances de l’ĂȘtre humain, morceau de chair qu’animait Ă  peine un mouvement psychique insufflĂ© par une Ăąme blessĂ©e Ă  mort et assommĂ©e dans un coma spirituel. Le souvenir de la LumiĂšre perdue, qui vivait au fond de l’ñme, poussait les pas vers la lumiĂšre. Cheminement trĂšs pĂ©nible, car la matiĂšre pĂšse plus que l’esprit et entraĂźne vers le bas. De temps en temps, la bontĂ© de l’Éternel donnait Ă  l’humanitĂ© des phares’ pour la traversĂ©e orageuse vers la vraie LumiĂšre. Les patriarches et les prophĂštes voilĂ  les phares de l’humanitĂ© en quĂȘte du port de vint Celui que Jean, le bien-aimĂ©, appelle la vraie LumiĂšre qui illumine chaque ĂȘtre humain’.Je suis venu, LumiĂšre du monde et Verbe du PĂšre, et je vous ai rapportĂ© la paix avec le PĂšre, l’étreinte qui fait de vous de nouveau les enfants du moi qui ai rallumĂ© la vie languissante de votre moi qui vous ai enseignĂ© la nĂ©cessitĂ© de naĂźtre dans l’ moi qui ai recueilli en ma Personne toute la LumiĂšre, la Sagesse, l’Amour de la Triade et qui vous les ai moi qui, par mon sacrifice, ai renouĂ© la chaĂźne, lĂ  oĂč elle s’était brisĂ©e, vous reliant de nouveau au PĂšre et Ă  l’Esprit de moi qui, prenant mon Ă©chafaud pour levier, ai soulevĂ© votre esprit qui gisait dans la boue et lui ai donnĂ© une puissante impulsion pour qu’il puisse procĂ©der vers la LumiĂšre de Dieu, vers moi-mĂȘme qui vous attends au peu en ce monde et au cours des siĂšcles en ont profitĂ© car le monde a toujours prĂ©fĂ©rĂ© les tĂ©nĂšbres Ă  la LumiĂšre. Par ma mort atroce, je vous ai obtenu la venue de l’Esprit parfait ; mais dans les siĂšcles, l’humanitĂ© l’a repoussĂ© toujours davantage, comme elle m’a repoussĂ©, moi, comme elle a repoussĂ© le dans une liqueur qu’on Ă©pure, ce qui est lourd tombe au fond et la partie pure flotte au-dessus, ainsi il en fut de l’humanitĂ© au cours des siĂšcles. Ceux qui ont voulu rester de chair et de sang ont sombrĂ© toujours plus bas, tandis que ceux qui, aristocratie de mon troupeau, ont voulu vivre dans l’esprit sont devenus de plus en plus spirituels. Entre les deux, au milieu, les tiĂšdes sans nom. Ce sont les deux mouvement opposĂ©s de la partie, malheureusement la plus vaste, absorbe Satan de plus en plus et s’abaisse au-dessous du niveau des brutes. L’autre partie, exiguĂ« celle-lĂ , absorbe le Christ de plus en plus, se nourrissant de sa Parole, qui ne s’est pas tue depuis vingt siĂšcles, et devient toujours plus apte Ă  comprendre l’ j’emploie des moyens extraordinaires, c’est pour accĂ©lĂ©rer, puisque le temps presse, la pleine leçon de la Parole et la pleine formation spirituelle des vrais disciples, des vrais sujets du Roi JĂ©sus Christ. Non roi des juifs, comme le dit et l’écrit ironiquement un homme faible qui se croyait fort de son pauvre pouvoir, mais roi du monde avant le jugement du avançant vers l’heure derniĂšre, l’ĂȘtre humain doit parvenir Ă  la spiritualitĂ©. Mais comprends-moi. Dieu est esprit, Satan est esprit. Le premier est Esprit de perfection, le second est esprit de pĂ©chĂ©. Chacun dans la masse, scindĂ©e en deux par sa propre volontĂ©, que Dieu respecte, suit la partie choisie. Les enfants du TrĂšs-Haut et mes frĂšres choisissent le cĂŽtĂ© de Dieu et, par amour pour nous, spiritualisent la chair ; les serviteurs de Satan et enfants de la BĂȘte choisissent le cĂŽtĂ© de Lucifer et, dans un esclavage qu’ils ont eux-mĂȘmes voulu, ils Ă©touffent l’esprit sous la luxure, font de leur esprit une chair et un sang corrompus et je rĂ©gnerai sur et dans les esprits parvenus Ă  cette maturation qui est maintenant le propre de quelques individus et qui le sera alors de toute la masse des vrais chrĂ©tiens, je ne m’adresserai qu’à cette partie-lĂ , la perfectionnant de la derniĂšre instruction par une nouvelle Ă©vangĂ©lisation, point diffĂ©rente dans le sens, qui ne peut changer, mais dans la force qu’ils pourront alors comprendre, alors qu’aujourd’hui ils ne le pourraient pas. La preuve en est que je dois choisir des crĂ©atures spĂ©ciales, dignes d’une si grande faveur grĂące Ă  leur propre effort ou rendues dignes par un miracle d’ y a vingt siĂšcles, j’ai parlĂ© Ă  tous. Quand le temps viendra, je ne parlerai qu’à ces crĂ©atures-lĂ , convaincu que je suis de l’inutilitĂ© de parler aux autres. Ainsi commencera la sĂ©lection des Ă©lus et des pauvre Maria, tu fais partie de ces Ăąmes rendues dignes par ma volontĂ©. Tu n’as qu’une bonne chose ta bonne volontĂ© d’aimer. Mais c’est tout ce qu’il me faut. Sur elle, je peux poser ma chaire de MaĂźtre pour faire de la petite Ăąme un piĂ©destal, pour dire, redire et redire encore les paroles d’amour et d’invitation Ă  l’Amour, qui guide et viendrai avec ma Chair piquĂ© ta curiositĂ© en disant cela. Tu ne serais pas femme si tu n’étais pas curieuse. Mais je dis ce qu’il me semble utile de dire pour votre bien, et non ce qui serait pĂąture Ă  votre vaine curiositĂ©. S’il ni est cher d’ĂȘtre le MaĂźtre, je sais choisir dans la VĂ©ritĂ© ces vĂ©ritĂ©s qu’il vous est utile de connaĂźtre et c’est donc de savoir qu’il est juste qu’au royaume de l’esprit, dont les sujets auront spiritualisĂ© la chair, le Roi soit Celui qui habilla son Esprit parfait de chair pour racheter et sanctifier toute chair, et qui sanctifia la sienne d’une double saintetĂ©, car il Ă©tait chair innocente, parfaitement innocente, et chair immolĂ©e dans le sacrifice d’ viendrai, avec ma Chair glorifiĂ©e, rassembler les crĂ©atures pour la derniĂšre bataille contre l’Ennemi; je jugerai, splendidement revĂȘtu de ma Chair glorifiĂ©e, les corps revenus Ă  la vie pour le jugement; je retournerai pour toujours au Ciel aprĂšs avoir condamnĂ© Ă  la mort Ă©ternelle les chairs qui ne voulurent pas devenir des esprits; et je vous reviendrai, Roi Ă©clatant d’un peuple Ă©clatant en qui l’Ɠuvre du PĂšre, du Fils, de l’Esprit sera glorifiĂ©e par la crĂ©ation du corps humain parfait, tel que le PĂšre l’avait créé en Adam, beau d’une indescriptible beautĂ©, grĂące Ă  la rĂ©demption de la semence d’Adam par l’Ɠuvre du Fils et la sanctification opĂ©rĂ©e par l’Esprit.”[1] Dans la dictĂ©e du 9 lumiĂšre fulgurante de son retour, les pĂ©cheurs contempleront les blessures du ChristLe 17 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Lorsque je fais dire par la bouche du Bien-aimĂ© que mĂȘme ceux qui me transpercĂšrent’ me verront, je ne fais pas allusion Ă  ceux qui me transpercĂšrent il y a vingt je viendrai sera venu le temps du triomphe de mon royaume. Je t’ai expliquĂ© [1] ce que seront ce royaume et ses sujets. Ce sera le temps du tĂ©moignage de l’esprit, partie divine enfermĂ©e en vous qui vous rend semblables Ă  Dieu et Ă  son image. Par consĂ©quent, ce sont les parties spirituelles qui seront en cause lors du jugement qui sĂ©parera les maudits des bĂ©nis. Et parmi les maudits, il y aura ceux qui, avec leur esprit sacrilĂšge qui a recherchĂ© la BĂȘte, adorĂ© la BĂȘte et s’est prostituĂ© avec la BĂȘte, ont transpercĂ©, dans les siĂšcles, l’esprit divin du Fils de Dieu aprĂšs avoir, Ă  travers les souches de la sĂ©rie maudite, transpercĂ© les chairs du Fils de l’ de l’Homme. As-tu jamais rĂ©flĂ©chi au fait que dans ces mots se trouve la vĂ©ritĂ© expliquĂ©e hier ? Je suis, par ma lignĂ©e humaine, le Fils premier-nĂ© d’ lĂ©gions de ceux qui m’ont transpercĂ© sont nombreuses comme les grains de sable sur les plages de la mer. Ils ne se comptent les crimes, tous les pĂ©chĂ©s commis contre moi, qui suis dĂ©sormais impermĂ©able Ă  la souffrance humaine, mais encore susceptible d’ĂȘtre blessĂ© par les offenses Ă  mon Esprit, sont consignĂ©s dans les livres qui rappellent les Ɠuvres des les trahisons aprĂšs mes bienfaits, toutes les abjurations, tous les dĂ©nis de la VĂ©ritĂ© et les fautes contre elle, cette vĂ©ritĂ© que j’ai apportĂ©e, tous les pĂ©chĂ©s contre l’Esprit Saint qui a parlĂ© par ma bouche et qui, par mon mĂ©rite, est venu Ă©clairer la parole du Verbe, toutes ces blessures que m’a faites au cours des siĂšcles la race que j’ai voulu sauver, tout en la sachant si rĂ©tive au bien, seront prĂ©sents Ă  l’intĂ©rieur des esprits rassemblĂ©s dans la lumiĂšre resplendissante de mes Ă©clairs, ils reconnaĂźtront ce qu’ils firent avec leur volontĂ© obstinĂ©e Ă  contester ce qui fut dit et fait par celui qui ne peut mentir, ni faire des Ɠuvres sans utilitĂ© selon la loi de l’amourLes nĂ©gateurs de l’amour sont ceux qui m’ont transpercĂ© et, avec moi, ont frappĂ© Celui qui m’a engendrĂ© et Celui qui procĂšde de notre amour de PĂšre et de Fils. Tout jugement est remis au Fils, mais le Fils jugera aussi les fautes commises contre le PĂšre et l’ porteur de Vie, le Vivant Ă©ternel et l’éternel ImmolĂ© dont le monde voulut la mort, la mise Ă  mort comme dans le cas d’un dĂ©linquant qui nuit alors que j’étais le Saint qui pardonnait, le Bon qui faisait du bien, le Puissant qui guĂ©rissait, le Savant qui instruisait est celui qui ouvrira les portes Ă  la vraie mort et y introduira les corps et les Ăąmes de ceux qui l’ont transpercĂ©. Le porteur de la Vie que l’on vit au Ciel fermera les portes de l’Enfer sur le nombre intouchable des maudits, lesquels ont prĂ©fĂ©rĂ© la Mort Ă  la le ferai parce que moi, JĂ©sus Christ, Fils de Dieu, votre Seigneur et Sauveur, Juge Ă©ternel, j’ai les clĂ©s de la Mort et de l’Enfer.”[1] Dans la dictĂ©e du 16 vainqueurs de la chair et du dĂ©monLe 18 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Je continue Ă  t’expliquer les passages qui me semblent est dit Au vainqueur, je donnerai Ă  manger de l’arbre de la vie...’. Et cette pensĂ©e s’est appliquĂ©e Ă  je suis l’arbre de vie Ă©ternelle et je me donne Ă  vous comme nourriture dans l’Eucharistie, et ma vue sera la nourriture joyeuse des vainqueurs dans l’autre vie. Mais cette phrase a un autre sens que beaucoup ignorent, justement parce que beaucoup de ceux qui me commentent ne sont pas des vainqueurs’.Qui est vainqueur ? Que faut-il pour l’ĂȘtre ? Des Ɠuvres retentissantes d’hĂ©roĂŻsme ? Non. Les vainqueurs seraient alors trop peu nombreux. Les vainqueurs sont ceux qui vainquent en eux-mĂȘmes la bĂȘte qui voudrait avoir raison d’eux. En vĂ©ritĂ©, entre le martyre atroce mais bref, aidĂ© par des coefficients surnaturels et naturels, et la lutte secrĂšte, obscure et continue, cette derniĂšre a plus de poids sur les balances de Dieu, ou du moins un poids d’un autre genre, mais n’y a pas de plus grands tyrans que la chair et le dĂ©mon. Et ceux qui savent vaincre la chair et le dĂ©mon, et faire un esprit de la chair, et du dĂ©mon un vaincu sont les vainqueurs’.Mais pour l’ĂȘtre il faut s’ĂȘtre donnĂ© totalement Ă  l’Amour. Totalement celui qui aime de toutes ses forces ne garde rien pour soi et, ne gardant rien pour soi, il ne garde rien pour la chair et le dĂ©mon. Il donne tout Ă  son Dieu et Dieu donne tout Ă  celui qui l’ Parole descend nourrir les Ăąmes entiĂšrement donnĂ©es Ă  leur Seigneur Dieu. Ma Parole vient pour vous servir de prĂȘtre et de guide, Ă  vous qui cherchez le guide vĂ©ritable et qui en voyez de si faibles pour les foules qui pĂ©rissent sans guide vĂ©ritable. Vous qui avez compris la vĂ©ritĂ©, vous savez qu’une seule chose est nĂ©cessaire vivre de ma Parole, croire Ă  ma Parole, marcher selon ma penses-tu de quelqu’un qui veut vivre de friandises, de liqueurs et de fumĂ©e ? Tu dis qu’il en mourra parce ce n’est pas lĂ  la nourriture nĂ©cessaire Ă  une vie saine. Il en va de mĂȘme pour celui qui se fatigue Ă  poser mille gestes extĂ©rieurs et ne fait pas attention Ă  ce qui constitue le noyau de toute la vie de l’ñme ma la Messe, pourquoi l’Eucharistie, pourquoi la Confession ne vous sanctifient-elles pas comme elles le devraient ? Parce que ce sont pour vous des choses que vous faites pour la forme, vous ne les rendez pas fĂ©condes par l’attention Ă  ma Parole. Pis encore vous Ă©touffez ma Parole, que je lance du haut du ciel pour vous appeler et vous illuminer, sous la tiĂ©deur, l’hypocrisie, la faute plus ou moins ne m’aimez pas, voilĂ  tout. Aimer ne veut pas dire faire de temps en temps une visite mondaine de courtoisie, toute superficielle. Aimer veut dire vivre avec son Ăąme unie, allumĂ©e, fondue Ă  un feu unique qu’alimente une autre Ăąme. Dans la fusion, la comprĂ©hension survient parle, non plus de loin, du haut des cieux, mais j’établis ma demeure — et avec moi le PĂšre et l’Esprit, parce que nous sommes une seule chose — j’établis ma demeure dans le cƓur qui m’aime et ma parole n’est plus un murmure, mais pleine voix; elle n’est plus isolĂ©e mais continue. Je suis alors le vrai MaĂźtre’. Je suis celui qui, il y a vingt siĂšcles, parlait aux foules infatigablement et qui maintenant trouve ses dĂ©lices Ă  parler Ă  ses enfants prĂ©fĂ©rĂ©s qui savent l’écouter et dont je fais les canaux de ma vous donne tant de vie ! Vraie vie, sainte vie, vie Ă©ternelle, vie joyeuse avec ma Parole qui est la Parole du PĂšre et l’Amour de l’ en vĂ©ritĂ©, je donne Ă  manger au vainqueur’ le fruit de l’arbre de vie. Je vous le donne sur cette terre par ma doctrine spirituelle que j’apporte de nouveau parmi les humains afin qu’ils ne pĂ©rissent pas tous. Je vous le donne dans l’autre vie par ma prĂ©sence parmi vous pour l’ suis la vraie Vie. Restez en moi, mes bien-aimĂ©s, et vous ne connaĂźtrez pas la mort.”Source manne cachĂ©e de la ParoleLe 19 aoĂ»t 1943 Apocalypse 2, 17"Au vainqueur je donnerai de la manne cachĂ©e, je lui donnerai un caillou blanc, et, inscrit sur ce caillou, un nom nouveau que nul ne sait, sauf celui qui le reçoit." JĂ©sus dit “Toujours en regardant les paroles du Bien-aimĂ© avec mes yeux, on comprend que la manne cachĂ©e’ est aussi ma Parole. Manne parce qu’elle contient toute la douceur d’amour de notre TrinitĂ©, qui est le PĂšre, le FrĂšre et l’Époux de l’ñme, et qui vous aime des trois plus hautes amours. CachĂ©e parce qu’elle est dite dans le secret du cƓur Ă  ceux qui mĂ©ritent de la goĂ»terJe voudrais bien pouvoir la faire pleuvoir sur tous et en nourrir tous. Mais il est dit Ne jetez pas les perles aux pourceaux et les choses saintes aux chiens’. Et beaucoup, qui ont pourtant Ă©tĂ© lavĂ©s dans mon baptĂȘme et rachetĂ©s par mon sang, sont plus abjects que des pourceaux et plus chiens que les as lu que la manne du dĂ©sert se gĂątait pour les anciens HĂ©breux indignes de la possĂ©der. Ils dĂ©mĂ©ritaient par leur manque de foi et leurs soucis humains. Puis-je avoir moins de respect pour ma Parole que j’en eus pour la manne destinĂ©e Ă  nourrir le ventre, alors 19aoĂ»t que la Parole est destinĂ©e Ă  nourrir l’esprit ?Je donne donc la manne Ă  ceux qui vainquent leur partie infĂ©rieure avec toutes ses tendances Ă  l’incroyance, Ă  la sensualitĂ©, aux prĂ©occupations mesquines et Ă©goĂŻstes. Je donne la manne de ma Parole qui remplit votre esprit de douceur et de lumiĂšre. Je donne le petit caillou blanc sur lequel est Ă©crit un nom nouveau, c’est-Ă -dire dans lequel se rĂ©vĂšle une vĂ©ritĂ© qui est tue Ă  ceux qui en sont indignes. C’est la VĂ©ritĂ© qui vous ouvre les portes de la vie Ă©ternelle, qui vous en donne les clĂ©s et vous met sur la voie pour parvenir Ă  la porte de ma CitĂ© suis la Voie, la VĂ©ritĂ©, la Vie. Hors de moi, il n’y a point d’autre voie, vĂ©ritĂ© et vie. Celui qui surmonte tous les obstacles pour me suivre deviendra colonne de mon temple, et pour la parole qu’il aura gardĂ©e et pratiquĂ©e, aprĂšs avoir Ă©tĂ© sauvĂ© Ă  l’heure terrible de l’épreuve de la tentation qui tue, il aura sa place sur mon propre trĂŽne, avec le PĂšre, le Fils, le Saint Esprit.”Il dit encore “Le monde pĂ©rit car il n’a pas gardĂ© ma Parole, car il l’a nĂ©gligĂ©e et raillĂ©e. Aucune force humaine ne servira Ă  arrĂȘter la course du monde vers l’abĂźme parce qu’il manque au monde et aux forces du monde la chose qui sauve ma s’est fait un vide dans la forĂȘt mystique que j’avais cultivĂ©e pour vous, pour que vous ayez votre demeure Ă  l’ombre de mon prĂ©voyant amour. Ce sont vos fautes qui l’ont fait, et dans ce vide s’est installĂ© en maĂźtre l’éternel serpent qui vous empoisonne de son haleine et vous tue de sa morsure, empĂȘchant que ma Loi soit en vous un agent de vous et autour de vous, il n’y a que fumĂ©e, poison, horreur, dĂ©sespoir. Et vous auriez pu avoir LumiĂšre, Paix, EspĂ©rance, Joie. VoilĂ  ce que vous auriez pu avoir si vous aviez suivi ma Parole, car j’avais Ă©puisĂ© toute l’horreur de la vie pour vous en prĂ©server et je l’ai fait par l’atroce agonie que j’ai subie pour vous avez jetĂ© mon don et vous avez appelĂ© Satan pour maĂźtre et roi. Et Satan vous dresse et vous rĂ©git, vous salit et vous fouette pour vous rendre dignes de son enfer.”Source temps n’est pas encore venu les prĂ©curseurs de l’AntĂ©christ et les signes de la finLe 20 aoĂ»t 1943 Apocalypse 6, 8Alors j’ai vu et voici un cheval verdĂątre ; celui qui le montait se nomme la Mort, et le sĂ©jour des morts l’accompagnait. Et il leur fut donnĂ© pouvoir sur un quart de la terre pour tuer par le glaive, par la famine et par la peste, et par les fauves de la terre. JĂ©sus dit “Si l’on observait attentivement ce qui se passe depuis quelque temps, et surtout depuis le commencement de ce siĂšcle qui prĂ©cĂšde la fin du deuxiĂšme millĂ©naire, on pourrait penser que les sept sceaux ont Ă©tĂ© ouverts. Jamais comme maintenant me suis-je tant agitĂ© pour revenir parmi vous, rassembler par ma Parole les troupes de mes Ă©lus, et pour partir avec eux et avec mes anges livrer bataille aux forces occultes qui travaillent pour creuser Ă  l’humanitĂ© les portes de l’ famine, Ă©pidĂ©mies, instruments d’homicide militaire lesquels sont pires que les bĂȘtes fĂ©roces mentionnĂ©es par le Bien-aimĂ©, tremblements de terre, signes dans le ciel, Ă©ruptions des viscĂšres de la terre, appels miraculeux Ă  des voies mystiques de petites Ăąmes mues par l’Amour, persĂ©cutions contre mes disciples, grandeurs d’ñme et bassesses du corps, rien ne manque des signes, d’oĂč vous pouvez dĂ©duire que le moment de ma colĂšre et de ma justice est l’horreur que vous Ă©prouvez, vous vous exclamez Le temps est arrivĂ©; ça ne peut devenir plus terrible que ça !’ Et vous appelez trĂšs fort la fin qui vous dĂ©livrera. Les coupables l’appellent, se moquant et maudissant comme toujours; les justes l’appellent, car ils ne peuvent plus supporter de voir le Mal triompher sur le mes Ă©lus ! Encore un peu de temps et je viendrai. La somme de sacrifice nĂ©cessaire Ă  justifier la crĂ©ation de l’ĂȘtre humain et le sacrifice du Fils de Dieu n’est pas encore accomplie. Le dĂ©ploiement de mes cohortes n’est pas encore terminĂ© et les anges du signe n’ont pas encore mis le sceau glorieux sur le front de tous ceux qui ont mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre Ă©lus Ă  la de la terre est tel que sa fumĂ©e, peu dissemblable de celle qui jaillit de la demeure de Satan, s’élĂšve jusqu’au pied du trĂŽne de Dieu dans un Ă©lan sacrilĂšge. Avant l’apparition de ma Gloire, il faut que l’Orient et l’Occident soient purifiĂ©s afin d’ĂȘtre dignes que mon visage priĂšres et les souffrances de mes saints, des favoris de mon cƓur, de ceux qui portent dĂ©jĂ  mon Signe, la Croix bĂ©nie, avant que les anges du Signe ne les aient marquĂ©s, sont un encens qui purifie et une huile qui consacre le vaste, incommensurable autel oĂč moi, Ă©ternel Pontife, servi par tous les saints que le ciel et la terre auront Ă  cette heure-lĂ , je cĂ©lĂ©brerai la derniĂšre sur la terre que se grave le signe et c’est votre volontĂ© qui le grave. Puis les anges le remplissent d’un or incandescent qui ne s’efface pas et qui fait resplendir comme le soleil votre front dans mon est l’horreur de maintenant, mes bien-aimĂ©s; mais de combien, de combien elle doit encore augmenter pour ĂȘtre l’Horreur des derniers temps ! Et si effectivement il semble que l’absinthe se soit mĂȘlĂ©e au pain, au vin, au sommeil de l’ĂȘtre humain, beaucoup, beaucoup plus d’absinthe devra encore couler goutte Ă  goutte dans vos eaux, sur vos tables, sur vos grabats avant que vous n’ayez atteint l’amertume totale qui sera la compagne des demies jours de cette race créée par l’Amour, sauvĂ©e par l’Amour et qui s’est vendue Ă  la CaĂŻn s’en alla errer par la terre pour avoir versĂ© un sang, innocent, mais nĂ©anmoins polluĂ© par la faute originelle, et s’il ne trouva personne pour le soustraire au tourment du souvenir, car le signe de Dieu Ă©tait sur lui pour son chĂątiment — et il engendra dans l’amertume, et dans l’amertume il vĂ©cut et vit vivre, et dans l’amertume il mourut — quelles ne seront pas les souffrances de la race humaine qui versa rĂ©ellement et verse par son dĂ©sir le Sang trĂšs innocent qui l’a sauvĂ©e ?Vous pouvez donc penser que ce sont bien lĂ  les prodromes de la fin, mais l’heure n’est pas encore y a les prĂ©curseurs de celui dont j’ai dit qu’il pouvait s’appeler NĂ©gation’, Mal fait chair’, Horreur’, SacrilĂšge’, Fils de Satan’, Vengeance’, Destruction’, et je pourrais continuer Ă  lui donner des noms qui sont une claire et effrayante indication. Mais il n’est pas encore sera une personne trĂšs haut placĂ©e, comme un astre. Non un astre humain qui brille dans un ciel humain, mais un astre d’une sphĂšre surnaturelle, lequel, cĂ©dant Ă  la flatterie de l’Ennemi, connaĂźtra l’orgueil aprĂšs l’humilitĂ©, l’athĂ©isme aprĂšs la foi, la luxure aprĂšs la chastetĂ©, la faim de l’or aprĂšs la pauvretĂ© Ă©vangĂ©lique, la soif d’honneurs aprĂšs une vie est moins effrayant de voir tomber une Ă©toile du firmament que de voir tomber dans les anneaux de Satan cette crĂ©ature dĂ©jĂ  Ă©lue, laquelle copiera le pĂ©chĂ© de son pĂšre d’élection. A cause de son orgueil, Lucifer devint le Maudit et l’Obscur. Pour l’orgueil d’une heure, l’AntĂ©christ deviendra le maudit et l’obscur aprĂšs avoir Ă©tĂ© un astre de mon rĂ©compense de son abjuration, qui secouera les cieux d’un frĂ©missement d’horreur et fera trembler les colonnes de mon Église dans l’épouvante que suscitera sa chute, il obtiendra l’aide totale de Satan ; celui-ci lui donnera les clĂ©s du puits de l’abĂźme pour qu’il l’ouvre. Qu’il l’ouvre tout grand pour qu’en sortent les instruments de l’horreur qu’au cours des millĂ©naires Satan a fabriquĂ©s pour mener les humains au dĂ©sespoir absolu, afin que d’eux-mĂȘmes ils invoquent Satan roi et courent Ă  la suite de l’AntĂ©christ ; lui seul pourra ouvrir toutes grandes les portes de l’abĂźme pour en faire sortir son roi, tout comme le Christ a ouvert les portes des cieux pour en faire sortir la grĂące et le pardon, qui rendent les hommes semblables Ă  Dieu et en font les rois d’un Royaume Ă©ternel oĂč je suis le roi des le PĂšre m’a donnĂ© tous les pouvoirs, ainsi Satan lui donnera tous les pouvoirs, et surtout tous les pouvoirs de sĂ©duction, pour entraĂźner Ă  sa suite les faibles et ceux qui sont rongĂ©s par les fiĂšvres de l’ambition, comme l’est l’AntĂ©christ, leur chef. Mais dans son ambition effrĂ©nĂ©e, il trouvera encore insuffisante l’aide surnaturelle de Satan et cherchera d’autres appuis parmi les ennemis du Christ; armĂ©s d’armes toujours plus meurtriĂšres, telles que leur aviditĂ© de mal pouvait les pousser Ă  crĂ©er pour semer le dĂ©sespoir dans les masses, ceux-ci l’aideront jusqu’à ce que Dieu lance son Assez’ et les rĂ©duise en cendres par la splendeur de son apparence. [1]Au cours des siĂšcles, on s’est trop creusĂ© les mĂ©ninges, beaucoup trop sur ce que Jean dit dans le chapitre 10 de l’Apocalypse, trop, beaucoup trop, et non par soif lĂ©gitime et honnĂȘte dĂ©sir de porter remĂšde au mal qui menace, mais plutĂŽt par curiositĂ© inutile. Mais dis-toi bien, Maria, que je permets qu’on sache ce qu’il est utile de savoir et je voile ce que je juge utile que vous ne sachiez ĂȘtes trop faibles, mes pauvres enfants, pour connaĂźtre le nom d’horreur des sept tonnerres’ apocalyptiques. Mon ange a dit Ă  Jean Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres et ne l’écris pas’. Moi, je dis que l’heure n’est pas encore venue d’ouvrir ce qui est scellĂ©, et si Jean ne l’a pas Ă©crit, je ne le dirai reste, vous n’ĂȘtes pas destinĂ©s Ă  goĂ»ter l’horreur et par consĂ©quent... Il ne vous reste qu’à prier pour ceux qui auront Ă  la subir, pour que la force ne leur fasse pas dĂ©faut et qu’ils ne passent pas du cĂŽtĂ© de la foule de ceux qui, sous la morsure du fouet, ne feront pas pĂ©nitence et blasphĂ©meront Dieu au lieu de l’appeler Ă  leur secours. Un grand nombre de ces derniers sont dĂ©jĂ  sur terre et leurs descendants seront sept fois plus dĂ©moniaques qu’ et non mon ange, je jure que, lorsque se taira le tonnerre de la septiĂšme trompette et que sera accomplie l’horreur du septiĂšme flĂ©au, sans que la race d’Adam reconnaisse le Christ, Roi, Seigneur, RĂ©dempteur et Dieu, et ayant invoquĂ© sa misĂ©ricorde, son Nom en lequel est le salut, je jure, par mon Nom et par ma Nature, que j’arrĂȘterai cet instant dans l’éternitĂ©. Le temps cessera et le Jugement commencera. Le Jugement qui sĂ©pare pour l’éternitĂ© le Bien du Mal aprĂšs des millĂ©naires de cohabitation sur la Bien retournera Ă  la source dont il est issu. Le Mal sera prĂ©cipitĂ© lĂ  oĂč il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ© au moment de la rĂ©volte de Lucifer et d’oĂč il est sorti pour troubler la faiblesse d’Adam par la sĂ©duction des sens et de l’ s’accomplira le mystĂšre de Dieu. Alors vous connaĂźtrez Dieu. Tous les hommes de la terre, tous, d’Adam au dernier-nĂ©, rassemblĂ©s comme grains de sable sur les dunes de la plage Ă©ternelle, verront le Seigneur Dieu, CrĂ©ateur, Juge, vous le verrez ce Dieu que vous aurez aimĂ©, blasphĂ©mĂ©, suivi, raillĂ©, bĂ©ni, vilipendĂ©, servi, fui. Vous le verrez. Vous saurez alors combien il mĂ©ritait votre amour et combien il Ă©tait mĂ©ritoire de le servirOh ! Joie de ceux qui se seront consumĂ©s Ă  l’aimer et Ă  lui obĂ©ir ! Oh ! Terreur de ceux qui auront Ă©tĂ© ses Judas, ses CaĂŻns, de ceux qui auront prĂ©fĂ©rĂ© suivre l’AntĂ©christ et le SĂ©ducteur au lieu du Verbe fait homme en qui est la RĂ©demption, du Christ, Voie du PĂšre; de JĂ©sus, trĂšs sainte VĂ©ritĂ©; du Verbe, vraie Vie.”[1] Sur une copie dactylographiĂ©e, l’auteur note au crayon DĂ©faite de l’AntĂ©christ, mais pas le Jugement maĂźtres et les martyrs de la foi. La guerre de Satan derriĂšre la guerre des hommesLe 21 aoĂ»t 1943 Apocalypse 11, 1-1201 Puis il me fut donnĂ© un roseau, une sorte de rĂšgle, avec cette parole LĂšve-toi, mesure le sanctuaire de Dieu, l’autel et ceux qui s’y Mais la cour au-dehors du Sanctuaire, tiens-la en dehors, ne la mesure pas, car elle a Ă©tĂ© donnĂ©e aux nations elles fouleront aux pieds la Ville sainte pendant quarante-deux Et je donnerai Ă  mes deux tĂ©moins de prophĂ©tiser, vĂȘtus de toile Ă  sac, pendant mille deux cent soixante jours. »04 Ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent devant le Seigneur de la Si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dĂ©vore leurs ennemis ; oui, celui qui voudra leur faire du mal, c’est ainsi qu’il doit Ces deux tĂ©moins ont le pouvoir de fermer le ciel, pour que la pluie ne tombe pas pendant les jours de leur prophĂ©tie. Ils ont aussi le pouvoir de changer l’eau en sang et de frapper la terre de toutes sortes de flĂ©aux, aussi souvent qu’ils le Mais, quand ils auront achevĂ© leur tĂ©moignage, la BĂȘte qui monte de l’abĂźme leur fera la guerre, les vaincra et les fera Leurs cadavres restent sur la place de la grande ville, qu’on appelle, au sens figurĂ©, Sodome et l’Égypte, lĂ  oĂč leur Seigneur aussi a Ă©tĂ© De tous les peuples, tribus, langues et nations, on vient regarder leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu’il soit permis de les mettre au Les habitants de la terre s’en rĂ©jouissent, ils sont dans la joie, ils Ă©changent des prĂ©sents ; ces deux prophĂštes, en effet, avaient causĂ© bien du tourment aux habitants de la Mais, aprĂšs ces trois jours et demi, un souffle de vie venu de Dieu entra en eux ils se dressĂšrent sur leurs pieds, et une grande crainte tomba sur ceux qui les Alors les deux tĂ©moins entendirent une voix forte venant du ciel, qui leur disait Montez jusqu’ici ! » Et ils montĂšrent au ciel dans la nuĂ©e, sous le regard de leurs ennemis. JĂ©sus dit “DerriĂšre mes deux tĂ©moins se cachent tous les maĂźtres de la foi Pontifes, EvĂȘques, les inspirĂ©s, les docteurs de l’Église, les Ăąmes pĂ©nĂ©trĂ©es de la Voix et de la LumiĂšre. D’une voix Ă©purĂ©e de toute sonoritĂ© humaine, ils m’ont proclamĂ©, moi et la vĂ©ritĂ© de ma doctrine, et, en confirmation de leur voix, ils ont apposĂ© le sceau de la saintetĂ©, de la douleur, et du sang comme moi, MaĂźtre des maĂźtres, Saint des saints, ils ont toujours Ă©tĂ© plus ou moins tourmentĂ©s par le monde et le pouvoir, lesquels trouvent en eux ceux qui, par leur propre conduite, disent au monde et aux grands de ce monde Ce que vous faites n’est pas lĂ©gitime’. Mais quand l’heure du fils de Satan sera venue, l’Enfer, saillie de l’abĂźme ouvert par l’AntĂ©christ, leur livrera une guerre impitoyable, et d’un point de vue humain, les vaincra et ce ne sera pas une mort vĂ©ritable. Au contraire, ce sera la Vie des vies, Vie vraie et glorieuse. Car si ceux qui suivent ma Loi dans les commandements possĂšdent la vie, quelle infinie plĂ©nitude de vie ne possĂ©deront pas ceux qui suivent aussi mes conseils Ă©vangĂ©liques de perfection et poussent leur ĂȘtre Ă  ma suite jusqu’au sacrifice total par amour pour leur JĂ©sus, l’éternel ImmolĂ© dont ils se font les imitateurs jusqu’au sacrifice de la vie ?Ceux qui se dĂ©pouillent de ce que l’humain a de plus cher, la vie, pour pouvoir me suivre, par amour de JĂ©sus et des frĂšres et sƓurs, seront appelĂ©s Ă  une Ă©blouissante rĂ©surrection. Jamais je ne me lasserai de le rĂ©pĂ©ter il n’y a rien de plus grand que l’amour au ciel et sur la terre, et il n’y a pas d’amour plus grand que l’amour de celui qui donne sa vie pour ses frĂšres et sƓurs.”JĂ©sus dit encore “Je t’ai dit un jour [1] que dans l’actuelle tragĂ©die sont dĂ©jĂ  en branle les forces de Satan, lequel a envoyĂ© ses anges noirs pour soulever les royaumes de la terre l’un contre l’autre. La bataille surnaturelle est dĂ©jĂ  commencĂ©e. Elle est lĂ . Dans les coulisses de la petite bataille non en fonction de son envergure, mais de ses raisons. Elle n a pas, absolument pas, son origine dans les petites raisons humaines. Pas du tout. Sa raison vĂ©ritable, laquelle transforme des frĂšres en autant de fauves homicides qui se mordent et se tuent mutuellement, cette raison est tout vous battez avec vos corps. Mais en rĂ©alitĂ©, ce sont les Ăąmes qui se battent. Vous vous battez par ordre de cinq ou six puissants. C’est ce que vous croyez. Non. Il n’y a qu’un exĂ©cuteur de cette ruine. Il est sur la terre parce que vous le voulez, mais il n’est pas de cette terre. C’est Satan qui tire les ficelles de ce carnage par lequel il y a plus d’ñmes qui meurent que de est une des premiĂšres batailles. Le royaume de l’AntĂ©christ a besoin d’un ciment de sang et de haine pour se vous, qui ne savez plus aimer, vous le servez consciencieusement et vous vous Ă©gorgez les uns les autres, et vous maudissez celui qui n’a aucune responsabilitĂ© dans vos malheurs, Dieu, qui lutte avec ses anges pour sauvegarder ce qui est Ă  lui la Foi dans le cƓur des chrĂ©tiens, la bontĂ© dans le cƓur des le moment, ce n’est pas moi qui fais la sĂ©lection. C’est vous qui vous sĂ©lectionnez, spontanĂ©ment. Ceux qui, nonobstant l’horreur, comprennent que Dieu est toujours Dieu, c’est-Ă -dire BontĂ© et Justice, et que le salut consiste Ă  observer la Loi de Dieu, se sĂ©parent de ceux qui nient ces vĂ©ritĂ©s. Les premiers montent vers la LumiĂšre, les autres plongent dans les fait Satan tente, avec ses dĂ©mons, de monter au Ciel une deuxiĂšme fois. Mais repoussĂ© par mon archange, il se prĂ©cipite sur la terre pour vaincre Dieu Ă  travers le cƓur de ses enfants, puisque chaque Ăąme qui se perd est une dĂ©faite pour Dieu. Et Satan y rĂ©ussit facilement parce que le cƓur des humains n'a plus la flamme de l’esprit. Il n’a plus la vie de l’esprit. C’est un nƓud de pĂ©chĂ©s dans lequel prospĂšre la triple luxure qui tue l’ ceux qui ont vaincu en vertu du Sang de l’Agneau et sont restĂ©s et resteront toujours fidĂšles. Bienheureux ceux qui auront repoussĂ© Satan et ses flatteries et ne se seront pas souciĂ©s de ses triomphes apparents, de ses efforts dĂ©ployĂ©s en cette, heure, dont il sait qu’elle sera brĂšve pour son rĂšgne de malĂ©diction; ceux qui resteront fidĂšles au Christ et Ă  son Eglise, dĂ©membrĂ©e par la persĂ©cution antichrĂ©tienne, martyre invaincue comme le grand Martyr son Époux, le Christ crucifiĂ©, mais qui renaĂźt encore plus belle aprĂšs la mort apparente pour entrer glorifiĂ©e au Ciel, oĂč le vrai Pontife l’attend pour cĂ©lĂ©brer les noces.”[1] Dans les dictĂ©es des 4 et 19 dĂ©mons, Ă©mules des angesLe 22 aoĂ»t 1943 Apocalypse 1301 Alors, j’ai vu monter de la mer une BĂȘte ayant dix cornes et sept tĂȘtes, avec un diadĂšme sur chacune des dix cornes et, sur les tĂȘtes, des noms Et la BĂȘte que j’ai vue ressemblait Ă  une panthĂšre ; ses pattes Ă©taient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trĂŽne, et un grand L’une de ses tĂȘtes Ă©tait comme blessĂ©e Ă  mort, mais sa plaie mortelle fut guĂ©rie. ÉmerveillĂ©e, la terre entiĂšre suivit la BĂȘte,04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donnĂ© le pouvoir Ă  la BĂȘte. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant Qui est comparable Ă  la BĂȘte, et qui peut lui faire la guerre ? »05 Il lui fut donnĂ© une bouche qui disait des Ă©normitĂ©s, des blasphĂšmes, et il lui fut donnĂ© pouvoir d’agir pendant quarante-deux Elle ouvrit la bouche pour profĂ©rer des blasphĂšmes contre Dieu, pour blasphĂ©mer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au Il lui fut donnĂ© de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donnĂ© pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolĂ©, depuis la fondation du Si quelqu’un a des oreilles, qu’il Si quelqu’un doit aller en captivitĂ©, il ira en captivitĂ© ; si quelqu’un doit ĂȘtre tuĂ© par l’épĂ©e, il sera tuĂ© par l’épĂ©e. C’est ici qu’on reconnaĂźt la persĂ©vĂ©rance et la foi des Puis, j’ai vu monter de la terre une autre BĂȘte ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un Elle exerce tout le pouvoir de la premiĂšre BĂȘte en sa prĂ©sence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent Ă  se prosterner devant la premiĂšre BĂȘte, dont la plaie mortelle a Ă©tĂ© Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes 14 elle Ă©gare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a Ă©tĂ© donnĂ© de produire en prĂ©sence de la BĂȘte ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la premiĂšre BĂȘte qui porte une plaie faite par l’épĂ©e mais qui a repris Il lui a Ă©tĂ© donnĂ© d’animer l’image de la BĂȘte, au point que cette image se mette Ă  parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-lĂ  le nom de la BĂȘte ou le chiffre de son C’est ici qu’on reconnaĂźt la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette Ă  calculer le chiffre de la BĂȘte, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six. JĂ©sus dit “Je t’ai dit un jour [1] que l’éternel envieux cherche Ă  copier Dieu dans toutes ses a ses fidĂšles archanges, Satan a les siens. Michel, tĂ©moignage de Dieu, a son Ă©mule infernal, tout comme Gabriel, force de Dieu, a le premiĂšre bĂȘte, sortie de la mer, laquelle, d’une voix de blasphĂšme, fait proclamer aux naĂŻfs Qui est semblable Ă  la bĂȘte ?’, correspond Ă  Michel. Vaincue et brĂ»lĂ©e par lui dans la bataille entre les troupes de Dieu et celles de Lucifer, au commencement du temps, guĂ©rie par Satan, elle porte Ă  Michel une haine mortelle et amour Ă  Satan, si toutefois on peut parler d’amour entre les dĂ©mons — il vaut mieux dire soumission fidĂšle de son roi maudit, elle se sert de son intelligence pour nuire Ă  la descendance de l’humain, crĂ©ature de Dieu, et pour servir son maĂźtre. Elle emploie une force sans fin et sans limites pour persuader l’ĂȘtre humain d’effacer de soi mon Signe qui fait horreur aux esprits des tĂ©nĂšbres. Une fois enlevĂ© ce signe, par le pĂ©chĂ© qui supprime la grĂące, le chrisme lumineux sur votre ĂȘtre, la bĂȘte peut s’approcher et induire la crĂ©ature Ă  l’adorer comme si elle Ă©tait un Dieu et Ă  la servir dans le l’ĂȘtre humain rĂ©flĂ©chissait Ă  quoi il s’assujettit en Ă©pousant la faute, il ne pĂ©cherait pas. Mais il ne rĂ©flĂ©chit pas. Il ne regarde que le moment et la joie du moment, et pire qu’ÉsaĂŒ, il troque le divin engendrement pour un plat de Satan ne se sert pas seulement de ce violent sĂ©ducteur des humains. Si en gĂ©nĂ©ral ils rĂ©flĂ©chissent peu, il y a encore trop d’humains qui, non par amour, mais par crainte du chĂątiment, ne veulent pas pĂ©cher gravement. Et voilĂ  qu’entre en scĂšne l’autre ministre satanique, la deuxiĂšme bĂȘte. Sous l’aspect d’un agneau, elle a l’esprit d’un la deuxiĂšme manifestation de Satan et elle correspond Ă  Gabriel, parce qu’elle annonce la bĂȘte et elle est sa plus grande force celle qui dĂ©mantĂšle sans en avoir l’air avec une feinte douceur qui convainc qu’il est juste de suivre dans les traces de la est inutile de parler de pouvoir politique et de pouvoir de la terre. Tout au plus, vous pouvez donner au premier le nom de pouvoir humain et au second celui de science humaine. Et si le pouvoir de par lui-mĂȘme produit des rebelles, la science, lorsqu’elle est uniquement humaine, corrompt sans susciter la rĂ©volte et entraĂźne Ă  leur perte un nombre infini d’ se perdent par l’orgueil de l’esprit qui leur fait mĂ©priser la Foi et tuer l’ñme par l’orgueil qui sĂ©pare de Dieu ! Au dernier jour, je moissonnerai les moissons de la terre, mais il y a dĂ©jĂ  un moissonneur parmi vous. Et c’est cet esprit du Mal qui vous fauche et fait de vous, non pas des Ă©pis de blĂ© Ă©ternel, mais de la paille pour les demeures de science, une seule science est nĂ©cessaire. Je le rĂ©pĂ©terai mille fois connaĂźtre Dieu et le servir, le connaĂźtre par les choses, le voir dans les Ă©vĂšnements et savoir le distinguer de ses antagonistes pour ne pas tomber dans la perdition. Au lieu de cela, vous vous prĂ©occupez d’augmenter le savoir humain au dĂ©triment du savoir ne condamne pas la science. Je suis mĂȘme heureux que l’ĂȘtre humain approfondisse par son savoir les connaissances qu’il a accumulĂ©es, pour pouvoir me comprendre et m’admirer toujours davantage dans mes Ɠuvres. Je vous ai donnĂ© l’intelligence pour cela. Mais vous devez vous en servir pour voir Dieu dans la loi de l’astre, dans la formation de la fleur, dans la conception de l’ĂȘtre, et non vous servir de l’intelligence pour violenter la vie ou nier le humanisme, philosophisme, thĂ©osophisme, naturisme, classicisme, darwinisme, vous avez des Ă©coles et des doctrines de tous les genres et vous faites grand cas de toutes, bien que la vĂ©ritĂ© y soit dĂ©naturĂ©e ou supprimĂ©e. Il n’y a que l’école du Christianisme que vous ne voulez pas suivre ou du reste une rĂ©sistance naturelle. En approfondissant la culture religieuse, vous seriez obligĂ©s ou de suivre la Loi, ce que vous ne voulez pas faire, ou de confesser ouvertement que vous voulez piĂ©tiner la Loi. Et cela aussi, vous ne voulez pas le faire. Par consĂ©quent, vous ne voulez pas devenir savants dans la science pauvres sots ! Que ferez-vous de vos petites Ă©coles et de vos petits mots quand vous aurez Ă  subir mon examen ? Vous avez Ă©teint en vous la lumiĂšre infinie de la vraie science et vous avez cru Ă©clairer vos Ăąmes avec des succĂ©danĂ©s de lumiĂšre, comme de pauvres fous qui prĂ©tendraient Ă©teindre le soleil et faire un nouveau soleil avec beaucoup de petites lanternes. Mais mĂȘme si le brouillard cache le soleil, le soleil est toujours dans le firmament. Mais mĂȘme si par vos doctrines vous crĂ©ez des brouillards qui voilent le savoir et la vĂ©ritĂ©, la vĂ©ritĂ© et le savoir demeurent puisqu’ils viennent de moi qui suis la vraie sagesse et vous comprendrez la science comme elle doit ĂȘtre comprise. DĂ©barrassez vos Ăąmes de toutes les superstructures artificielles et Ă©rigez-y la vraie Foi. Comme les flĂšches d’une cathĂ©drale spirituelle, la science, la sagesse, l’intellect, la force, l’humilitĂ© et la continence s’y Ă©lĂšveront, car le vrai savant sait, non seulement ce qui est humainement connaissable, mais aussi la plus difficile des choses se dominer dans les passions de la chair et faire de sa partie infĂ©rieure le piĂ©destal pour Ă©lever son Ăąme et lancer son esprit vers les Cieux, Ă  ma rencontre, moi qui viens et suis en chaque chose et qui aime ĂȘtre le MaĂźtre vĂ©ritable et saint de mes frĂšres et sƓurs.”[1] Dans la dictĂ©e du 19 sept plaies de l'Apocalypse. Le rĂšgne de la grande BabyloneLe 22 aoĂ»t 1943 Apocalypse, chapitres 16 et 17Plus tard le mĂȘme jourJĂ©sus dit “Les sept derniĂšres plaies correspondent aux sept tonnerres non dĂ©crits [1]. Comme d’habitude, ce sont des descriptions figuratives dont cependant la rĂ©alitĂ© n’est pas totalement exclue. Je t’explique ce que j’estime opportun de t’en premiĂšre est l’ l’époque de MoĂŻse, je punis par de rĂ©pugnantes maladies les crĂ©atures qui avaient commis d’impardonnables pĂ©chĂ©s envers moi. Marie, sƓur de MoĂŻse, eut le corps recouvert par la lĂšpre pour avoir dit du mal de mon serviteur MoĂŻse. Comment n’arriverait-il pas la mĂȘme chose et plus Ă  ceux qui disent du mal de leur Dieu ? La lĂšpre, ou l’ulcĂšre le cas Ă©chĂ©ant, s’étend de plus en plus parce que vous avez Ă©tendu vos pĂ©chĂ©s contre Dieu et contre l’admirable Ɠuvre de Dieu que vous vous vous vautrez dans la luxure, ne pensez-vous pas faire un pĂ©chĂ© contre Dieu ? Mais bien sĂ»r que vous en faites un, car vous profanez votre corps dans lequel rĂ©side l’esprit pour m’accueillir moi l’Esprit suprĂȘme. Et Ă  quel point est en train d’arriver la luxure des humains, Ă  laquelle ils se livrent avec une froide et consciente volontĂ© ? Il vaut mieux ne pas sonder cet abĂźme de rĂ©pugnante dĂ©gradation je te dis qu’on a qualifiĂ© d’immondes certains animaux, mais que l’ĂȘtre humain les a dĂ©jĂ  dĂ©passĂ©s et il les dĂ©passera encore plus, et que si on pouvait crĂ©er un nouvel animal en croisant les singes avec les serpents et les porcs, il serait encore moins immonde de certains humains, qui ont l’apparence d’un humain, mais qui Ă  l’intĂ©rieur sont plus lubriques et rĂ©pugnants que le plus sale des je t’ai dit, l’humanitĂ© se scinde de plus en plus. La partie spirituelle, exiguĂ« au sommet, monte. La partie charnelle, trĂšs nombreuse, descend. Elle descend Ă  d’épouvantables profondeurs de vice. Quand viendra le temps de la colĂšre, l’humanitĂ© aura atteint la perfection du tu voudrais que la puanteur des Ăąmes mortes ne transpire pas Ă  l’extĂ©rieur et ne corrompe pas les chairs, adorĂ©es plus que moi et employĂ©es pour toutes les prostitutions ?Et comme vous provoquerez les ulcĂšres, vous remplirez de sang la mer et les eaux des riviĂšres. Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  en train de les remplir par vos carnages, et les habitants des eaux diminuent, tuĂ©s par vous, contribuant ainsi Ă  votre faim. Vous avez tellement piĂ©tinĂ© les dons que Dieu vous a faits pour satisfaire vos besoins matĂ©riels que la terre, le ciel et les eaux sont en train de devenir vos ennemis et vous refusent les fruits de la terre et les habitants des eaux, des fleuves, des bois, des tuez, piĂ©tinez la loi de l’amour et du pardon, versez le sang fraternel, et surtout le sang des bons, que vous persĂ©cutez justement parce qu’ils sont bons. Mais prenez garde qu’un jour Dieu ne vous oblige Ă  satisfaire votre faim et votre soif avec le sang que vous avez versĂ©, contre mon commandement de paix et d’ ĂȘtes rebelles aux lois que je vous ai donnĂ©es; rebelles contre vous seront les astres et les planĂštes qui vous ont jusqu’ici donnĂ© la lumiĂšre et la chaleur dont vous aviez besoin, obĂ©issant, eux, aux rĂšgles que j’ai Ă©tablies par bontĂ© envers maladies rĂ©pugnantes comme marque de votre vice; du sang dans l’eau comme tĂ©moignage de tout le sang que vous avez voulu verser, et dans celui-ci le mien; le feu du soleil pour vous donner un avant-goĂ»t des braises Ă©ternelles qui attendent les maudits; tĂ©nĂšbres pour vous avertir que les tĂ©nĂšbres attendent ceux qui dĂ©testent la LumiĂšre; tout cela pour vous inciter Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  vous cela ne servira Ă  rien. Vous continuerez Ă  tomber Vous continuerez Ă  faire vos alliances avec le mal, prĂ©parant le chemin aux rois d’Orient’, c’est-Ă -dire aux appuis du Fils du semble que ce soient mes anges qui apportent les plaies. En rĂ©alitĂ©, c’est vous. Vous les voulez et vous les devenus dragons et bĂȘtes vous-mĂȘmes pour avoir Ă©pousĂ© le Dragon et la BĂȘte, de vos parties internes corrompues vous accoucherez d’ĂȘtres immondes les doctrines dĂ©moniaques absolues, lesquelles, en accomplissant de faux prodiges, sĂ©duiront les puissants et les entraĂźneront Ă  lutter contre Dieu. Vous serez si pervertis que vous prendrez pour des prodiges cĂ©lestes ce qui est crĂ©ation Maria, je te prends par la main pour te conduire au point le plus obscur du livre de Jean. Ses glossateurs ont Ă©puisĂ© leur science en nombre de dĂ©ductions pour s’expliquer et expliquer aux foules qui est la grande Babylone’. Avec une vision humaine, Ă  laquelle les chocs provoquĂ©s par des Ă©vĂšnements souhaitĂ©s ou arrivĂ©s n’étaient pas Ă©trangers, ils ont donnĂ© le nom de Babylone Ă  plusieurs comment se fait-il qu’ils n’aient pas pensĂ© que la grande Babylone’ est toute la Terre ? Je serais un Dieu CrĂ©ateur bien petit et limitĂ© si je n’avais créé que la Terre comme monde habitĂ© ! D’un battement de ma volontĂ©, j’ai suscitĂ© des mondes et des mondes du nĂ©ant et je les ai projetĂ©s, poussiĂšres lumineuses, dans l’immensitĂ© du Terre, dont vous ĂȘtes si fiers et si fĂ©rocement jaloux, n’est qu’une de ces poussiĂšres tournant dans l’infini, et pas la plus grande. Mais certainement la plus corrompue. Des vies et des vies pullulent dans les millions de mondes qui font la joie de votre regard dans les nuits sereines, et la perfection de Dieu vous apparaĂźtra quand vous pourrez voir, avec la vue intellectuelle de l’esprit rĂ©uni Ă  Dieu, les merveilles de ces Terre n’est-elle pas la grande prostituĂ©e qui a forniquĂ© avec toutes les puissances de la terre et de l’enfer, et les habitants de la Terre ne se sont- ils pas prostituĂ©s, corps et Ăąme, pour triompher dans le jour terrestre ?Oui, c’est comme ça. Les crimes de la Terre ont tous des noms de blasphĂšmes, comme la BĂȘte avec laquelle la Terre et ses habitants se sont alliĂ©s pour triompher. Les sept pĂ©chĂ©s se tiennent comme un horrible ornement sur la tĂȘte de la BĂȘte qui transporte la Terre et les terriens aux pĂąturages du mal, et les dix cornes, nombre mĂ©taphorique, illustrent les infinies scĂ©lĂ©ratesses commises pour obtenir, Ă  n’importe quel prix, ce que veut sa fĂ©roce Terre n’est-elle pas trempĂ©e du sang des martyrs, enivrĂ©e de cette liqueur sainte qui, bue par sa bouche sacrilĂšge, s’est muĂ©e en elle en philtre d’ivresse maudite ? La BĂȘte qui la porte, rĂ©sumĂ© et synthĂšse de tout le mal commis d’Adam Ă  nos jours pour triompher dans le monde et dans la chair, traĂźne Ă  sa suite ceux qui, en l’adorant, deviendront rois d’une heure et d’un royaume maudit. En tant qu’enfants de Dieu, vous ĂȘtes rois, et votre rĂšgne est Ă©ternel. Mais vous devenez rois d’une heure et d’un royaume maudit lorsque vous adorez Satan, qui ne peut vous donner qu’un triomphe Ă©phĂ©mĂšre payĂ© au prix d’une Ă©ternitĂ© d’ BĂȘte dit Jean fut et n’est pas. Il en sera ainsi Ă  la fin du monde. Fut, parce qu’elle a existĂ© vraiment; n’est pas, parce que moi, le Christ, je l’aurai vaincue et ensevelie, car alors elle ne sera plus nĂ©cessaire aux triomphes du Terre n’est-elle pas assise sur les eaux de ses mers et ne s’en est-elle pas servie pour nuire ? De quoi ne s’est-elle pas servie ? Peuples, nations, races, confins, intĂ©rĂȘts, aliments, expansions, tout lui a servi Ă  forniquer et Ă  exĂ©cuter de vastes homicides et des trahisons comme celle de Judas. Ses propres enfants, qu’elle a nourris du sang du pĂ©chĂ©, accompliront la vengeance dĂ© Dieu sur elle, la dĂ©truisant, se dĂ©truisant, portant la somme des crimes contre Dieu et contre l’humanitĂ© au nombre parfait qui exige que je tonne mon Assez !’À cette heure-lĂ , le sang des martyrs et des prophĂštes bouillira, fumant d’une odeur agrĂ©able Ă  mon trĂŽne, et les mottes de la terre, lesquelles ont recueilli les gĂ©missements de ceux qu’on a tuĂ©s par haine pour moi et leurs derniers tressaillements, jetteront un grand cri fait de ces saints gĂ©missements et, secouĂ©es de convulsions d’angoisse, elles feront trembler les villes et les maisons des humains oĂč l’on pĂšche, oĂč l’on tue, et rempliront la voĂ»te des Cieux d’une voix qui rĂ©clame justice sera faite. Je viendrai. Je viendrai parce que je suis FidĂšle et VĂ©ridique. Je viendrai donner la paix aux fidĂšles et saint jugement Ă  ceux qui ont vĂ©cu. Je viendrai avec mon Nom dont je suis seul Ă  connaĂźtre le sens et dont les lettres contiennent les principaux attributs de Dieu dont je suis Partie et GesĂč [JĂ©sus en italien] Grandeur, ÉternitĂ©, SaintetĂ©, UnitĂ©. Écris Cristo CharitĂ©, RĂ©demption, ImmensitĂ©, Sagesse, TrinitĂ©, Omnipotence de Dieu condensĂ©e dans le nom du Verbe fait homme. Et s’il te semble qu’il manque quelque attribut, dis-toi que la Justice est comprise dans la saintetĂ©, car celui qui est saint est juste, la RoyautĂ© dans la grandeur, la CrĂ©ation dans l’omnipotence. Les louanges de Dieu sont donc proclamĂ©es dans mon saint, dont le son terrifie les dĂ©mons. Nom de vie qui donnes Vie, Force, LumiĂšre Ă  quiconque t’aime et t’ qui est la couronne sur ma tĂȘte de vainqueur de la BĂȘte et de son prophĂšte, lesquels seront pris, enfoncĂ©s, submergĂ©s, ensevelis dans le feu liquide et Ă©ternel dont la morsure fĂ©roce est inconcevable au sens sera alors le temps de mon Royaume de la Terre. Il y aura donc une trĂȘve dans les crimes dĂ©moniaques pour donner le temps aux humains de rĂ©entendre les voix du ciel. Une fois Ă©cartĂ©e la force qui dĂ©chaĂźne l’horreur, de grands courants spirituels descendront comme des chutes de grĂące, comme des riviĂšres d’eaux cĂ©lestes, pour dire des paroles de les hommes resteront sourds, comme ils n’ont pas recueilli au cours des siĂšcles les voix isolĂ©es, Ă  commencer par celle du Verbe, qui ont parlĂ© de bien, toujours sourds exceptĂ© ceux qui sont marquĂ©s de mon signe, mes amis bien-aimĂ©s, rĂ©solus Ă  me suivre — sourds aux voix de beaucoup d’esprits, aux voix semblables au ruissellement des eaux qui chanteront le nouveau cantique pour guider les peuples Ă  la rencontre de la LumiĂšre et surtout de leur JĂ©sus, Parole Ă©ternelle. Lorsque la derniĂšre tentative sera achevĂ©e135, Satan viendra pour la derniĂšre fois et il trouvera des disciples aux quatre coins de la terre, et ils seront plus nombreux que les grains de sable de la ! Christ ! Oh ! JĂ©sus qui es mort pour sauver l’humanitĂ© ! Seule la patience d’un Dieu peut avoir tant attendu, avoir tant fait et avoir obtenu si peu sans retirer son don aux humains et les faire pĂ©rir bien avant l’heure Ă©tablie ! Seule ma patience qui est amour pouvait vous attendre, tout en sachant que, comme du sable qui filtre Ă  travers un crible trĂšs fin, quelques rares Ăąmes seraient venues Ă  la gloire parmi la masse qui ne sait pas, qui ne veut pas passer Ă  travers le crible de la Loi, de l’Amour, du Sacrifice pour parvenir jusqu’à Ă  l’heure de ma venue, quand, en qualitĂ© de Dieu, de Roi et de Juge, je viendrai pour rassembler les Ă©lus et maudire les rĂ©prouvĂ©s, en les jetant lĂ  oĂč l’AntĂ©christ, la BĂȘte et Satan seront dĂ©jĂ  pour l’éternitĂ©, aprĂšs la victoire suprĂȘme de JĂ©sus Christ, Fils de Dieu, Vainqueur de la mort et du mal, Ă  mes Ă©lus qui ont su rester vivants’ dans la vie, vivants dans l’esprit en attendant notre heure de triomphe, je donnerai la possession de la demeure cĂ©leste, je me donnerai moi-mĂȘme sans cesse et sans dois tendre Ă  cette heure-lĂ , Maria. Appelle-la et appelle-moi de toutes les forces de ton esprit. VoilĂ , dĂ©jĂ  je viens quand une Ăąme m’appelle. Avec le Bien-aimĂ© qui, de cette terre, vit la gloire de l’Agneau,Fils de Dieu, la gloire de son JĂ©sus qui est ton JĂ©sus, dis avec chaque battement de ton cƓur Viens, Seigneur JĂ©sus’. ”***Je suis une loque, une pauvre petite loque. Je n’ai que l’ñme qui baigne dans la sa dictĂ©e, JĂ©sus me fait comprendre que, lorsqu’il dit Terre, il veut dire monde pris au sens, non pas de globe de poussiĂšre et d’eau, mais plutĂŽt d’union de personnes. Je ne sais si je m’explique bien. Lorsqu’il dit Terre, il entend, si je peux m’exprimer ainsi, personne morale, et quand il dit terre, il veut dire simplement planĂšte composĂ©e de mottes, de monts, d’eau. Coupable la premiĂšre, innocente la pour cela qu’il peut affirmer sans se contredire que le sang des martyrs est devenu poison pour la Terre qui l’a bu par ses habitants avec une colĂšre sacrilĂšge et l’a versĂ© par ses puissances d’état avec un abus blasphĂ©matoire du pouvoir temporel; tandis que la terre-globe, tournant dans l’espace d’éther, a bu avec respect et accueilli avec amour le sang des martyrs et les convulsions de leur agonie, et prĂ©sente les unes et l’autre Ă  l’Éternel, en lui demandant, maternelle et compatissante, qu’il n’ait pas Ă©tĂ© versĂ© et qu’elles n’aient pas Ă©tĂ© souffertes pour rien et que justice leur soit suis contente d’avoir eu l’explication directe du Livre que j’aime tant, mais je vous [2] assure qu’humainement je suis dĂ©faite. J’ai l’impression d’ĂȘtre une chose pressĂ©e, vidĂ©e. Je n’ai plus rien au dedans de moi aprĂšs avoir tant derniers jours, Ă©crasĂ©e par les grandes voix qui rĂ©sonnaient au fond de moi, je ne pouvais supporter le bruit humain, et j’en ai tant eu autour de moi ! J’ai souffert Ă©normĂ©ment, prise entre les entraves ordinaires de la vie et les exigences surnaturelles du C’est fait. Et maintenant je dis “Un peu de repos, sinon la pauvre Ă©crivailleuse de JĂ©sus va finir par se briser comme une machine qui a Ă©tĂ© trop utilisĂ©e”. À vous maintenant pour la copie. Cependant, quand vous m’apporterez le fascicule, rapportez-moi aussi ce cahier. J’ai moins de mal Ă  corriger si j’ai le manuscrit sous les yeux. Autrement, comment vais-je faire pour me rappeler et ajouter les mots qui manquent ? Qui se les rappelle ? Je vais vous le rendre aprĂšs.[1] Voir la dictĂ©e du 20 aoĂ»t.[2] Elle s’adresse au pĂšre et seconde mort, premiĂšre et seconde rĂ©surrectionLe 22 aoĂ»t 1943 Au lieu de cela, il y a encore Ă  dire. JĂ©sus dit “Avant de clore ce cycle, il faut parler des deux premiĂšre commence au moment oĂč l’ñme se sĂ©pare du corps et paraĂźt devant moi pour le jugement individuel. Mais ce n’est qu’une rĂ©surrection partielle. Plus qu’une rĂ©surrection, on pourrait l’appeler une libĂ©ration de l’esprit de son enveloppe charnelle et l’attente de l’esprit du moment oĂč il sera rĂ©uni Ă  la chair pour reconstruire le temple vivant créé par le PĂšre, le temple de l’humain créé Ă  l’image et Ă  la ressemblance de Ɠuvre Ă  laquelle manque une partie est incomplĂšte et par consĂ©quent imparfaite. L’Ɠuvre-humain, parfaite dans sa crĂ©ation, est incomplĂšte et imparfaite si elle n’est pas unie dans ses diverses parties. DestinĂ©s au Royaume lumineux ou au sĂ©jour tĂ©nĂ©breux, les ĂȘtres humains doivent y ĂȘtre pour l’éternitĂ© avec leur perfection de chair et d’ parle donc de premiĂšre et de deuxiĂšme rĂ©surrection. Mais qui a tuĂ© son esprit par une vie terrestre de pĂ©chĂ© vient Ă  moi, pour son jugement individuel, avec un esprit dĂ©jĂ  mort. La rĂ©surrection finale fera en sorte que sa chair reprenne le poids de l’esprit mort pour mourir avec lui totalement. Tandis que celui qui a vaincu la chair pendant sa vie sur terre vient Ă  moi, pour son jugement individuel, avec un esprit vivant qui, au Paradis, augmente son potentiel de qui purgent leur peine sont aussi des vivants’. Malades, mais vivants. Une fois obtenue leur guĂ©rison par l’expiation, ils entreront dans le lieu qui est la vie. Dans la rĂ©surrection finale, leur esprit, vivant de ma vie Ă  laquelle ils seront indissolublement unis, reprendra la chair pour la rendre glorieuse et vivre avec elle totalement, comme moi je vis avec pourquoi on parle de premiĂšre et de deuxiĂšme mort et, par consĂ©quent, de premiĂšre et de deuxiĂšme rĂ©surrection. L’ĂȘtre humain doit parvenir Ă  cette Ă©ternelle possession de la LumiĂšre puisqu’au Paradis, vous possĂ©dez Dieu et Dieu est LumiĂšre par sa propre volontĂ©, tout comme par sa propre volontĂ© il a voulu perdre la LumiĂšre et le Paradis. Moi, je vous donne l’appui nĂ©cessaire, mais vous devez le vouloir suis fidĂšle. Je vous ai créés libres et je vous laisse libres. Et si vous pensez Ă  quel point ce respect de Dieu pour le libre arbitre de l’ĂȘtre humain est digne d’admiration, vous pourrez comprendre qu’il est juste que vous n’en abusiez pas en vous en servant pour faire le mal, et juste que vous donniez au Seigneur Dieu votre respect, votre reconnaissance et votre amour..À ceux qui n’ont point transgressĂ© la Loi divine, je dis Votre demeure au Ciel est prĂȘte, et je brĂ»le que vous soyez dans ma bĂ©atitude’.”Source au pĂšre et Ă  Maria pour les guider dans leur missionLe 23 aoĂ»t 1943 7 h du matin au PĂšre [1] et Ă  moi JĂ©sus dit “Je rĂ©pĂšte Ă  toi et au PĂšre des mots que j’ai dits il y a vingt siĂšcles et qui sont toujours d’actualitĂ©, et qui conviennent maintenant particuliĂšrement Ă  votre situation Si vous observez mes commandements, vous persĂ©vĂ©rerez dans mon amour... Je vous ai dit ces choses pour que ma joie soit en vous et que ma joie soit complĂšte. Vous ĂȘtes mes amis si vous obĂ©issez Ă  mes commandements. Je ne vous appelle plus mes serviteurs, mais mes amis, parce que je vous ai fait connaĂźtre ce que j’ai entendu de mon PĂšre. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai destinĂ©s Ă  porter des fruits mutuellement et aimez-moi toujours plus. Le monde vous hait parce que je vous ai choisis. Le monde n’aime que lui-mĂȘme et ses propres Ɠuvres, et il hait ce qui porte mon Nom. Et pourtant, j’ai accompli et continue d’accomplir au monde des Ɠuvres que personne d’autre n’a accomplies. Ceux qui me haĂŻssent n’ont donc pas d’excuse. Mais cela doit arriver, car il est dit Tu me hais sans raison.» Ils n’ont pas d’excuse non plus pour leur obstination dans le mal, parce que si je n’étais pas venu comme MaĂźtre, ils pourraient ĂȘtre excusĂ©s, mais je suis venu et je viens, et on ne veut pas m’écouter. Ils n’ont donc aucune circonstance attĂ©nuante’.Je vous ordonne, avec un commandement d’amour, parce que vous ĂȘtes mes amis, de ne pas dissiper ces paroles. Servez-vous-en pour vous-mĂȘmes et pour beaucoup d’autres Ăąmes. Je ne les ai pas dites sans raison. Je vous les ai dites pour votre joie, ĂŽ mes amis, Ă  qui il m’est doux de dire mes pensĂ©es les plus secrĂštes et de demander de l’aide afin d’ĂȘtre aimĂ© de ceux qui ne savent plus aimer et qui pĂ©rissent sans mĂȘme se rendre compte qu’ils sont en train de veux que vous soyez dans la joie. Mais dans une joie surnaturelle, car Ă  cause de mon amour, vous serez haĂŻs par le monde aux yeux duquel je suis odieux. À ceux qui m’aiment, le monde donne peines et douleur. Mais ça ne fait rien. Je vous dis persĂ©vĂ©rez dans mon amour. Je serai votre dissĂ©miner ma Parole. Allez-y avec discernement et soin. Ne l’appliquez pas Ă  tous de la mĂȘme façon. Que l’Esprit de LumiĂšre, dont on parlait hier dans la Messe, vous aide dans le choix des passages qu’il faut faire connaĂźtre et de ceux qu’il faut garder cachĂ©s pour le moment. Mon conseil est que vous fassiez un choix dans ce que j’ai dit. Il y a des passages qui, pour l’instant, ne doivent ĂȘtre qu’un doux entretien entre nous. D’autres ne doivent ĂȘtre transmis qu’à des personnes qui, en raison de leur rĂŽle ou de leur Ăąme, sont dĂ©jĂ  en mesure d’ĂȘtre admises Ă  certaines connaissances. D’autres passages peuvent ĂȘtre dits et diffusĂ©s au plus grand nombre des paroles sont toutes saintes, mais les foules ne le sont pas. Il est donc essentiel que vous soyez prudents comme des serpents pour Ă©viter les anneaux insidieux du grand serpent qu’est l’esprit du monde, lequel Ă©touffe et empoisonne ce qui est bon, ou le dĂ©tourne de façon Ă  ce que le bien serve de prĂ©texte au moments que vous vivez, mes pauvres amis, sont encore plus remplis de hargne et d’esprit contraire Ă  Dieu que le temps oĂč je fus jugĂ© par une poignĂ©e d’hommes que le pĂ©chĂ© avait rendus fous. Il importe donc d’ĂȘtre vigilants parce qu’on saisirait immĂ©diatement le prĂ©texte de nuire aux ennemis, d’exciter les foules Ă  des fins impies qui se cachent sous une apparence de bontĂ©, mais qui ne sont en rĂ©alitĂ© qu’un bouillonnement de passions et d’ambitions Parole de vĂ©ritĂ© ne doit pas servir le mensonge. Ma Parole de misĂ©ricorde ne doit pas servir les vengeances. Donc, PĂšre sait sĂ»rement mieux que toi comment agir. Qu’il prie donc. Priez tous les deux; l’Esprit Saint vous aidera. Rappelez-vous toujours que vous avez entre les mains des remĂšdes aptes Ă  guĂ©rir les Ăąmes, et que ces Ăąmes sont fort mal en point du fait que les passions et les pĂ©chĂ©s les ont massacrĂ©es. Elles sont dĂ©chiquetĂ©es par les explosions internes du mal, et les coups venant de l’extĂ©rieur leur ont fait perdre tout leur sang. Elles ne sont plus qu’une plaie, complĂštement Ă©puisĂ©es. Tels des mĂ©decins, vous devez avoir un toucher lĂ©ger et une suprĂȘme patience pour traiter ces grandes blessĂ©es et leur transfuser la vie. Je ne peux m’empĂȘcher de dire ce que je dis, et vous ne pouvez vous empĂȘcher de recevoir ce que je vous dis. NĂ©anmoins, il faut du bon sens dans l’usage de mon comme vous l’avez fait avec sƓur Benigna138. Non une diffusion ouverte et retentissante, mais une lente expansion toujours plus vaste, et qui reste sans nom. Et cela pour protĂ©ger ton esprit que l’orgueil pourrait troubler et ta personne qui n’a pas besoin d’autres agitations. Quand ta main sera immobile dans la paix en attendant sa rĂ©surrection dans la gloire, alors, et seulement alors, ton nom sera une gloire que d’ĂȘtre persĂ©cutĂ© Ă  cause de mon amour. Mais j’ai si peu d’amis et de si rares porte-parole que je ne veux pas qu’ils soient dĂ©rangĂ©s ou dĂ©truits par la haine du monde. J’ai pitiĂ© des Ăąmes et je protĂšge les porteurs de ma parole comme moi-mĂȘme, plus que pas vous imaginer que vous obtiendrez grand-chose avec mes paroles. Elles tombent sur des Ăąmes presque entiĂšrement mortes. Mais nous devons, jusqu’au bout, tenter de sauver les cƓurs. Nous avons Ă©tĂ© formĂ©s Ă  cet effet, mes frĂšres, mes sƓurs. Faisons donc respirer l’oxygĂšne pur aux Ăąmes qui succombent Ă  l’asphyxie du inonde, des sens, de l’argent. Nous accomplissons notre Ɠuvre. S’ils restent des rochers sans vie, tant pis pour t’ai parlĂ© avec des mots d’il y a vingt siĂšcles, parce qu’ils sont toujours actuels et doux comme alors, car je suis Ă©ternel et fidĂšle, et vous qui vous succĂ©dez dans les siĂšcles ĂȘtes toujours mes apĂŽtres du temps prĂ©sent, mes amis, les exĂ©cuteurs de la volontĂ© du PĂšre et de mes vous donne ma Paix, ĂŽ mes enfants bĂ©nis ![1] Le pĂšre Migliorini confesseur de Maria Valtorta Source Curie humanitĂ© parfaite et spiritualitĂ© imparfaiteLe 24 aoĂ»t 1943 À propos de Madame Curie [1]JĂ©sus dit “Ce sont des crĂ©atures humainement parfaites. En elles, tout a atteint Ă  la perfection, exceptĂ© leur esprit qui a rĂ©gressĂ© toujours plus jusqu’à devenir un embryon d’ ont un gĂ©nie parfait, un sĂ©rieux parfait, une honnĂȘtetĂ© parfaite, une humilitĂ© parfaite. Mais tout est humainement parfait. Leur vertu est une flamme qui ne rĂ©chauffe pas. C’est un feu froid. Il n’a pas de valeur pour moi. Je prĂ©fĂšre une spiritualitĂ© imparfaite Ă  une humanitĂ© si grande splendeur de perfection humaine est comme la luminositĂ© de cent, de mille lampes. Elles produisent de la lumiĂšre; c’est indĂ©niable. Mais c’est une lumiĂšre artificielle, laquelle, advenant une panne du moindre mĂ©canisme, meurt aussitĂŽt, et il n’en reste rien. Tandis que l’esprit, mĂȘme imparfait, est toujours un petit soleil vivant de sa propre lumiĂšre, jaillie de la GrĂące qui rĂ©side en lui. Je parle de l’esprit vivant, c’est-Ă -dire qui vit en moi, vivifiĂ© par la fait de possĂ©der une intelligence supĂ©rieure, qui leur a permis de pĂ©nĂ©trer les mystĂšres de la nature, aurait dĂ» aussi les amener Ă  voir la puissance de Dieu et son existence, dont l’ĂȘtre est inscrit dans toutes les choses créées. Mais rien de cela ne s’est produit. Ce sont des ĂȘtres pleins de science, mais Ă  qui il manque le fil qui conduit Ă  la connaissance exacte de ce qui est. Inventeurs de nouveau, mais nĂ©gateurs de l’éternel; dĂ©couvreurs de forces secrĂštes, mais indiffĂ©rents Ă  la Force des forces, Dieu. Ils ne le cherchent pas, mais au contraire, le nient dĂ©libĂ©rĂ©ment. Tout au moins, ils le pour cela que la science humaine, indĂ©niablement avancĂ©e, ne porte pas de bons fruits, mais des fruits empoisonnĂ©s. Il manque dans le cƓur et dans l’esprit des scientifiques le feu de l’amour qui fait respecter et aimer Dieu, qui fait respecter et aimer le le cas particulier qui nous intĂ©resse, cette femme ne fit aucun tort Ă  son prochain; au contraire, elle lui fit du bien. C’est dĂ©jĂ  beaucoup. Mais rĂ©flĂ©chis un peu Ă  l’importance de l’impulsion qu’elle aurait donnĂ©e Ă  son Ă©cole, Ă  ses disciples et aux disciples des disciples si, Ă  la fascination de son moi, elle avait uni une religiositĂ© peux croire, ma chĂšre Ăąme, qu’à l’heure du jugement, de petites crĂ©atures illettrĂ©es paraĂźtront plus grandes que les luminaires de la science. Les premiĂšres, allumĂ©es par l’amour seront des Ă©toiles vivantes dans mon ciel. MĂȘme si je ne les condamnais pas Ă  cause du bien qu’elles ont fait sur le plan humain, les autres seront des corps nĂ©buleux dans mon Paradis. Ils seront sauvĂ©s par ma misĂ©ricorde sans aucun mĂ©rite de leur part, sauvĂ©s davantage par les priĂšres de ceux Ă  qui ils ont fait du bien que par dis-moi prĂ©fĂšres-tu ĂȘtre une petite nullitĂ© dans le domaine du savoir et m’appartenir, toute Ă  moi dans cette vie et dans l’autre, ou aurais-tu aimĂ© ĂȘtre un astre ici-bas et opaque nĂ©buleuse lĂ -haut ? Je connais dĂ©jĂ  ta rĂ©ponse et je te dis donc Tu as rĂ©pondu sagement’Va en paix.”[1] Marie Curie 1867—1934.Source du Seigneur partout oĂč ses frĂšres souffrentLe 25 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Pour moi, il n’y a pas de diffĂ©rence entre le grand qui habite ses palais et le berger qui dort sur l’herbe au milieu de son troupeau. Vous ĂȘtes tous frĂšres et sƓurs et mes enfants, et j’ai versĂ© mon Sang pour les riches et les pauvres, les puissants et les n’applaudis donc pas Ă  certaines diffĂ©rences que l’on est en train d’établir de nos jours. Je n’approuve pas les carnages, en quelque lieu qu’on les fasse. Je ne les approuve pas, car ils sont contraires Ă  la charitĂ© et donnent de sĂ©rieuses raisons aux faibles de je n’approuve pas non plus que certains, profitant d’une situation privilĂ©giĂ©e, se sauvent en laissant d’autres lieux sous la torture cependant que je suis lĂ  oĂč les miens souffrent. Je suis donc lĂ  oĂč le danger est le plus vif et le malheur imminent. LĂ  oĂč l’on meurt par la main de l’homme se trouve le RĂ©dempteur qui absout et bĂ©nit.”Source et immutabilitĂ© de la vraie foiLe 26 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “La beautĂ©, la puissance, la force de la Foi sont telles que vous ne pourrez en connaĂźtre la plĂ©nitude qu’au ciel. Ici-bas, vous en avez seulement un pĂąle reflet, mĂȘme dans les Ăąmes le plus pĂ©nĂ©trĂ©es de Foi. Mais ce reflet est dĂ©jĂ  assez fort pour suffire Ă  orienter toute une vie et Ă  la conduire tout droit Ă  parle de la Foi. De la vraie Foi. De ma Foi. Il n’y a qu’un Dieu, il n’y a qu’un Christ, il n’y a qu’une vraie Foi, nĂ©e avec l’ĂȘtre humain, habitant de la Terre, seule fleur du dĂ©sert et de l’exil du premier homme et de la premiĂšre femme et de leurs descendants; Foi qui s’est perfectionnĂ©e au cours des siĂšcles, puisant sa plĂ©nitude dans ma venue; sceau, qui ne ment pas et qui ne peut se dĂ©mentir, de la foi des patriarches et des prophĂštes; cette Foi dont l’Église, dĂ©positaire des trĂ©sors du Verbe, est la gardienne, est immuable, car elle partage les attributs de son CrĂ©ateur, l’immutabilitĂ© et la bien. Qu’est- ce que la Foi assurait aux pĂšres anciens ? Ma venue, acte de charitĂ© si sublime qu’il suffit Ă  lui-mĂȘme Ă  rendre sĂ»rs de la prĂ©sence d’un Dieu, PĂšre du genre humain. Elle assurait la vie Ă©ternelle rĂ©servĂ©e Ă  tous ceux qui sont morts dans le Seigneur et elle annonçait l’éternelle punition aux transgresseurs de la Loi du assurait notre EntitĂ© Une et Trine. Elle assurait l’existence de l’Esprit Saint dont Ă©mane toute lumiĂšre spirituelle ce que la Foi assure aux chrĂ©tiens, depuis vingt siĂšcles et jusqu’à nos jours ? Les mĂȘmes choses. Ai-je modifiĂ© la Foi, moi ? Non. Au contraire, je l’ai confirmĂ©e et je lui ai construit tout autour la citadelle de mon Église catholique, apostolique, romaine, dans laquelle se trouve la vĂ©ritĂ© que j’y ai moi-mĂȘme dernier jour et au dernier humain, la Foi est et reste celle-là’. Il ne peut y en avoir une autre. Et si vous me dites que le monde Ă©volue, je vous rĂ©ponds que son Ă©volution n’est pas un obstacle Ă  la Foi, mais au contraire, doit vous rendre toujours plus facile de ne veut pas dire ĂȘtre crĂ©dule. Croire, c’est accepter et comprendre, selon la lumiĂšre de l’intelligence, ce que vous disent ceux qui n’ont jamais menti les saints de Dieu, Ă  commencer par les patriarches. Croire, c’est comprendre Ă  la~ lumiĂšre de la GrĂące, que je vous ai apportĂ©e pleine et surabondante, ce qui reste encore obscur Ă  l’intelligence. Croire, c’est surtout aimer. La crĂ©dulitĂ© est stupide. Croire est une chose sainte, parce que c’est avoir un esprit obĂ©issant aux mystĂšres du ceux qui ne changent pas leur foi. Bienheureux ceux qui restent fidĂšles au Seigneur. La Foi dans une crĂ©ature est la LumiĂšre sur la lumiĂšre. Les choses, toutes les choses, qu’elles soient surnaturelles ou naturelles, se dĂ©voilent dans une lumiĂšre de vĂ©ritĂ© qu’ignorent les incrĂ©dules, et l’ñme monte Ă  des hauteurs d’amour, de vĂ©nĂ©ration, de paix, de on ne peut dĂ©crire avec des paroles humaines ce qu’est la Foi dans un cƓur. Et ceux qui croient ne peuvent concevoir l’abĂźme de terreur, de tĂ©nĂšbres, d’anĂ©antissement qu’est un cƓur sans la ne juge jamais tes pauvres frĂšres et sƓurs incroyants. Crois pour eux aussi. Pour rĂ©parer leurs dĂ©nis. Moi seul peux juger. Moi seul condamne. Moi seul rĂ©compense. Et je suis seul Ă  savoir combien je ne voudrais que rĂ©compenser, parce que je vous aime. Je vous aime au point que, pour pouvoir vous sauver, je suis mort pour vous, pour vous tous. Et vous ne pouvez me donner une joie plus grande que celle de sauver votre Ăąme, de me laisser la sauver. Et vous ne pouvez me causer une douleur plus grande que celle de vouloir perdre votre Ăąme en refusant mon don du un peu, Maria, combien souffre ton JĂ©sus. Ton JĂ©sus qui voit pĂ©rir les Ăąmes comme des fleurs dessĂ©chĂ©es par un vent de feu qui de jour en jour accĂ©lĂšre son Ɠuvre destructrice. En vĂ©ritĂ©, je te dis que cela m’est beaucoup plus douloureux que la barbarie de la JĂ©sus pleure, Maria. Pleurons ensemble sur les pauvres Ăąmes qui veulent mourir. Si mĂȘme nos pleurs ne les sauvent pas, les tiens seront toujours un rĂ©confort pour ton JĂ©sus, et pour ce rĂ©confort, sois bĂ©nie.”Source sur le dĂ©roulement de l’ApocalypseLe 27 aoĂ»t 1943 Apocalypse, chapitre 13 a Ă©critApocalypse, chapitre 1301 Alors, j’ai vu monter de la mer une BĂȘte ayant dix cornes et sept tĂȘtes, avec un diadĂšme sur chacune des dix cornes et, sur les tĂȘtes, des noms Et la BĂȘte que j’ai vue ressemblait Ă  une panthĂšre ; ses pattes Ă©taient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trĂŽne, et un grand L’une de ses tĂȘtes Ă©tait comme blessĂ©e Ă  mort, mais sa plaie mortelle fut guĂ©rie. ÉmerveillĂ©e, la terre entiĂšre suivit la BĂȘte,04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donnĂ© le pouvoir Ă  la BĂȘte. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant Qui est comparable Ă  la BĂȘte, et qui peut lui faire la guerre ? »05 Il lui fut donnĂ© une bouche qui disait des Ă©normitĂ©s, des blasphĂšmes, et il lui fut donnĂ© pouvoir d’agir pendant quarante-deux Elle ouvrit la bouche pour profĂ©rer des blasphĂšmes contre Dieu, pour blasphĂ©mer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au Il lui fut donnĂ© de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donnĂ© pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolĂ©, depuis la fondation du Si quelqu’un a des oreilles, qu’il Si quelqu’un doit aller en captivitĂ©, il ira en captivitĂ© ; si quelqu’un doit ĂȘtre tuĂ© par l’épĂ©e, il sera tuĂ© par l’épĂ©e. C’est ici qu’on reconnaĂźt la persĂ©vĂ©rance et la foi des Puis, j’ai vu monter de la terre une autre BĂȘte ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un Elle exerce tout le pouvoir de la premiĂšre BĂȘte en sa prĂ©sence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent Ă  se prosterner devant la premiĂšre BĂȘte, dont la plaie mortelle a Ă©tĂ© Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes 14 elle Ă©gare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a Ă©tĂ© donnĂ© de produire en prĂ©sence de la BĂȘte ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la premiĂšre BĂȘte qui porte une plaie faite par l’épĂ©e mais qui a repris Il lui a Ă©tĂ© donnĂ© d’animer l’image de la BĂȘte, au point que cette image se mette Ă  parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-lĂ  le nom de la BĂȘte ou le chiffre de son C’est ici qu’on reconnaĂźt la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette Ă  calculer le chiffre de la BĂȘte, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six. JĂ©sus dit “MĂȘme dans l’Apocalypse, les pĂ©riodes semblent se confondre, mais il n’en est rien. Il vaudrait mieux dire qu’elles se reflĂštent dans les temps futurs sous des aspects de plus en plus sommes maintenant dans la pĂ©riode que j’appelle la pĂ©riode des prĂ©curseurs de l’AntĂ©christ. Puis viendra celle de l’AntĂ©christ, qui est le prĂ©curseur de Satan. Celui-ci sera aidĂ© par les manifestations de Satan, les deux bĂȘtes nommĂ©es dans l’Apocalypse. Cette pĂ©riode sera pire que la pĂ©riode actuelle. Le Mal s’accroĂźt toujours plus. AprĂšs la dĂ©faite de l’AntĂ©christ viendra une pĂ©riode de paix pour donner aux humains, secouĂ©s par la stupeur des sept plaies et de la chute de Babylone, le temps de se rassembler sous mon signe. L’époque antichrĂ©tienne atteindra sa puissance maximale dans sa troisiĂšme manifestation, c’est-Ă -dire Ă  la derniĂšre venue de compris ? Il faut croire, et non ergoter. En fait, tu avais compris, justement parce que tu n’ergotes pas. Les dictĂ©es ne se contredisent pas entre elles. Il faut savoir les lire avec foi et un cƓur quelqu’un qui tient Ă  faire comprendre quelque chose, je vais droit Ă  la chose la plus importante, laquelle est ici mon royaume. Car dans le royaume est la justification de mon Incarnation et de ma Mort. Car dans mon royaume est la preuve de mon infinie puissance, de ma bontĂ© et de ma sagesse. Car dans le royaume est la preuve de la vie Ă©ternelle, de la rĂ©surrection de la chair, de mon pouvoir de consĂ©quent, lorsque j’ai parlĂ© pour expliquer l’Apocalypse, j’ai presque toujours couronnĂ© les points individuels expliquĂ©s avec mon jugement, mon triomphe, mon rĂšgne, la dĂ©faite de Satan en lui-mĂȘme et dans sa crĂ©ature et ses bien et vous verrez qu’il n’y a pas de dit ce que j’ai dit.”Source connaissance Ă©ternelle de Dieu et l’immolation du Christ de toute Ă©ternitĂ©Le 28 aoĂ»t 1943 SpoilerJĂ©sus dit “Lorsque je dis que je suis l’éternel Immolé’ [1], je n’exprime pas un nouveau concept. Ceux qui furent le plus prĂšs de moi, Pierre et Jean, expriment le mĂȘme concept. Tous ceux qui mĂ©ditent sur les Ɠuvres du PĂšre, du Fils et de l’Esprit ne peuvent en avoir un vous vous Ă©tonnez que Dieu, sachant toute chose dans son intelligence infinie, ait créé l’homme, et vous vous demandez si Dieu savait ce que l’homme ! Oui, il le savait ! Le Dieu Unique en Trois Personnes n’ignore rien ! Tous les Ă©vĂšnements de l’Univers la naissance et la mort des planĂštes, la formation et la dĂ©sagrĂ©gation des nĂ©buleuses, la vie et la mort sur les astres lancĂ©s dans l’espace, les cataclysmes, les dĂ©flagrations, tout est connu Ă©ternellement par l’Éternel. Et il connaĂźt aussi Ă©ternellement tous les Ă©vĂšnements de la Terre, un des millions des mondes créés par Dieu, celui que vous connaissez bien car vous en ĂȘtes les il connaĂźt Ă©ternellement tous les Ă©vĂšnements de l’ĂȘtre humain en tant qu’habitant de la Terre. Avant qu’Adam ne fĂ»t, Dieu savait qu' Adam pĂ©cherait. Et qu’aprĂšs lui pĂ©cherait, pendant des millĂ©naires, la race d’Adam. Pas un pĂ©chĂ© des humains, pas une vertu ne sont inconnus Ă  notre Sagesse, soit au moment oĂč ils arrivent, soit dans un temps tellement anticipĂ© qu’il n’a aucune commune mesure avec les limites de votre temps, en remontant les siĂšcles des millĂ©naires jusqu’au non-ĂȘtre du temps, Ă  l’ ton regard, ĂŽ Maria, dans notre Ă©ternitĂ©. Plonge-toi dans ce signe de comme si tu fixais le regard sur un ciel trĂšs pur et si tu imaginais qu’au-delĂ  de l’azur, qui semble ĂȘtre la limite, il y ait encore et encore de l’espace, espace infini, toujours plus haut... Un tourbillon d’éther, un gouffre d’azur qui, plus tu montes et plus devient profond, un gouffre sans fond. Son azur, qui pourtant est, n’est autre chose que son non-ĂȘtre en tant que substance consistante. Son azur consiste en d’incalculables millions de kilomĂštres d’éther dans lequel dansent les mondes créés par mon Ă©ternitĂ© est comme cela. Elle est ! Quand commença-t-elle ? Jamais ! Quand finira-t-elle ? Jamais ! Combien de temps durera-t-elle ? Toujours ! Depuis quand dure-t-elle ? Depuis toujours !Jamais. Toujours. MĂ©dite sur l’incommensurable puissance que contiennent ces deux petits mots appliquĂ©s Ă  la perfection. Pas votre toujours’ reliĂ© Ă  votre courte vie, lequel ne dure mĂȘme pas le temps d’une vie. Pas votre jamais’ sujet Ă  de si rapides dĂ©mentis. Mais notre toujours’ et notre jamais’ qui ne connaissent aucune diminution et revĂȘtent notre n’est occulte pour Dieu. Rien. Et alors, direz-vous, pauvres humains, pourquoi Dieu a-t-il créé l’ĂȘtre humain ?Oh ! Quel inutile pourquoi ! Vous voudriez peut-ĂȘtre juger l’Ɠuvre de Dieu ? Faire le procĂšs de ses actions ? Quand vous serez dans la gloire, vous comprendrez tous les pourquoi mystĂ©rieux. Vous lirez, avec le regard de l’esprit libre, des pages que vous ignorez maintenant, que vous voulez en vain feuilleter maintenant, tombant ainsi, par votre futile orgueil de fourmis qui veulent percer une montagne de marbre, dans les erreurs les plus de mystĂšres l’Univers a encore pour vous ! Vous ĂȘtes plongĂ©s dans le mystĂšre. MystĂšre de Dieu. MystĂšre des pourquoi de Dieu. MystĂšre de la seconde vie. MystĂšre des lois cosmiques. MystĂšre des rapports entre votre planĂšte et les autres mondes. MystĂšre des rapports entre les vivants de la terre et ceux qui ont dĂ©jĂ  passĂ© Ă  la seconde curiositĂ© humaine et le besoin de votre Ăąme de se joindre de nouveau Ă  ses origines suscitent en vous de saintes inquiĂ©tudes et d’autres qui ne le sont lorsqu’elles vous poussent Ă  bien agir par le dĂ©sir d’approfondir le mystĂšre et l’union avec le surnaturel, afin de vous sentir moins exilĂ©s du Royaume de l’esprit et de vous rendre toujours plus aptes Ă  comprendre les paroles spirituelles et Ă  mĂ©riter la vie spirituelle qui atteint la perfection dans l’autre vie, dans ma saintes lorsque vous voulez, en Ă©cartant la belle et simple Foi, imiter Adam et connaĂźtre ce qu’il ne vous est pas utile de connaĂźtre pour le moment, violant le secret, forçant des portes cĂ©lestes, dĂ©rangeant les repos paradisiaques, franchissant des barriĂšres est mal, mes enfants. Croyez-le. Laissez Ă  votre Dieu l’initiative de vous instruire sur les mystĂšres de l’au-delĂ . Il sait jusqu’à quel point il peut vous introduire dans le secret qui rĂ©side au-delĂ  de la mort. Fiez-vous Ă  votre PĂšre et MaĂźtre. Ne souhaitez pas irrespectueusement aller outre la frontiĂšre. Ne souhaitez pas plus que ce que Dieu veut. Ayez du ceci vaille aussi pour tous ceux qui ne se contentent pas de ce que j’ai dit et qui veulent en savoir plus. Croyez-vous que si cela avait Ă©tĂ© souhaitable pour vous de savoir, j’aurais fait perdre la mĂ©moire aux trois ressuscitĂ©s de l’Évangile ? Et pourtant, pas un d’entre eux ne dit ce qu’il y a de l’autre cĂŽtĂ©. MĂȘme pas moi, Verbe du PĂšre et sagesse infinie, ne vous ai rĂ©vĂ©lĂ© le mystĂšre de la mort et d’autres dont la connaissance n’est point nĂ©cessaire Ă  votre sanctification, mais au contraire lui est plus haut que connaĂźtre. Croire, c’est aimer. Je le dis de nouveau [2]. Croyez donc que si Dieu vous a créés, ce fut dans un Ă©lan d’amour. Croyez-le avec amour afin de rĂ©pondre Ă  un tel avec un septuple amour, croyez que je suis justement appelĂ© l’éternel ImmolĂ©, car avant mĂȘme que le temps ne fĂ»t, j’étais destinĂ© Ă  ĂȘtre immolĂ© pour vous holocauste n’a pas commencĂ© avec ma vie corporelle. Non. Il Ă©tait avant que je ne devinsse chair dans le sein de la Vierge. Il n’a pas commencĂ© avec l’expulsion d’Adam. Non. Il Ă©tait avant qu’Adam n’eĂ»t pĂ©chĂ©. Il n’a pas commencĂ© quand le PĂšre dit Faisons l’ĂȘtre humain’. Non. Il Ă©tait avant cette pensĂ©e holocauste, accompli par la deuxiĂšme Personne de Notre Sainte TrinitĂ©, est comme une palpitation au centre du cƓur Ă©ternel de notre Etre, depuis toujours. Depuis toujours, comprends-tu ? Éternel comme nous sommes Ă©ternels. Tout prĂ©vu et tout prĂ© ordonnĂ©, suis l’éternel ImmolĂ©, la Victime Ă©ternelle, celui qui transfuse son Sang en vous pour vous guĂ©rir des maladies des fautes, celui qui, avec ce Sang, vous ressoude Ă  Dieu, celui qui vous donne toutes les certitudes de la foi et de l’espĂ©rance et vous nourrit de sa charitĂ© pour que puissiez croire, vivre en Dieu, vous sanctifier au moyen de la Parole qui ne meurt pas et qui ne permet pas que meure celui qui se nourrit d’ en moi, mes amis, et demandez-moi la grĂące de croire toujours davantage. La lumiĂšre de la foi et celle de la charitĂ© vous permettront de voir toujours plus clairement votre Dieu, votre JĂ©sus, dĂšs cette vie.”[1] Dans la dictĂ©e du 17 aoĂ»t.[2] DĂ©jĂ  dans la dictĂ©e du 26 [/color]Valeur mĂ©ritoire de l'obĂ©issance Ă  DieuLe 29 aoĂ»t 1943 Samuel 15, 22-23Samuel rĂ©pliqua Le Seigneur aime-t-il les holocaustes et les sacrifices autant que l’obĂ©issance Ă  sa parole ? Oui, l’obĂ©issance vaut mieux que le sacrifice, la docilitĂ© vaut mieux que la graisse des rĂ©volte est un pĂ©chĂ© comme la divination ; la rĂ©bellion est une faute comme la consultation des idoles. Parce que tu as rejetĂ© la parole du Seigneur, lui aussi t’a rejetĂ© tu ne seras plus roi ! » JĂ©sus dit “Voyons ensemble ce point des Rois L’obĂ©issance vaut plus que les sacrifices, faire attention est plus important que d’offrir le gras des bĂ©liers; car la rĂ©bellion est comme un pĂ©chĂ© de magie, ne pas vouloir s’assujettir est comme un pĂ©chĂ© d’idolĂątrie’ I Rois 15, 22L’obĂ©issance. La vertu que vous ne voulez pas pratiquer. Vous naissez et, aussitĂŽt que vous pouvez manifester un sentiment, c’est un sentiment de rĂ©bellion contre l’obĂ©issance. Vous vivez dans la dĂ©sobĂ©issance. Vous mourez encore dans la dĂ©sobĂ©issance. Le baptĂȘme efface le pĂ©chĂ© originel, mais il n’élimine pas la toxine que laisse le Ă©tĂ© au fond le pĂ©chĂ© originel ? Une dĂ©sobĂ©issance. Adam et Eve voulurent dĂ©sobĂ©ir au PĂšre CrĂ©ateur, aiguillonnĂ©s Ă  ce dĂ©ni d’amour par le suprĂȘme DĂ©sobĂ©issant, qui devint dĂ©mon pour avoir refusĂ© l’obĂ©issance d’amour au Dieu suprĂȘme. Ce poison couve dans votre sang, et seule une volontĂ© constante de votre part le rend impuissant Ă  faire un tort mortel Ă  votre ĂŽ mes enfants, qu’y a-t-il de plus mĂ©ritoire que vous puissiez faire ? Regardez est plus facile de faire un sacrifice ou une offrande, de pratiquer une Ɠuvre de misĂ©ricorde que d’ĂȘtre constamment obĂ©issants Ă  la volontĂ© de Dieu. Elle se prĂ©sente Ă  vous de minute en minute comme eau qui coule et passe, apportant d’autres vagues d’eau et d’autres encore. Et vous ĂȘtes comme des poissons plongĂ©s dans la volontĂ© de Dieu qui vous glisse dessus. Si vous voulez en sortir, vous en mourez, mes enfants. Elle est votre Ă©lĂ©ment vital. Et pas une goutte qui ne provienne d’une raison d’amour. c’est faire la volontĂ© de Dieu. Cette volontĂ© dont je vous ai enseignĂ© Ă  demander l’accomplissement avec le Pater Noster et que je vous ai enseignĂ© Ă  pratiquer par la parole et par l’exemple, jusqu’à la pas obĂ©ir et se rĂ©volter, c’est commettre un pĂ©chĂ© de magie, dit le livre. En effet, que faites-vous en ne vous soumettant pas ? Vous repoussez Dieu en repoussant sa volontĂ©. Vous le rĂ©pudiez en tant que pĂšre et Seigneur. Mais comme le cƓur de l’ĂȘtre humain ne peut rester sans adorer quelque chose Ă  la place du vrai Dieu que vous repoussez, vous adorez votre moi, votre chair, votre orgueil, votre argent; vous adorez Satan dans ses plus vives manifestations. Vous devenez donc idolĂątres. Et de quoi ? De dieux effroyables qui vous gardent esclaves, et esclaves venez, chers enfants de mon amour venez sous le joug paternel qui ne fait point mal, qui n’opprime pas, qui n’avilit pas, mais qui, au contraire, vous soutient et vous guide et vous assure de parvenir au royaume bienheureux oĂč il n’y a plus de monde, qui veut dĂ©sobĂ©ir, ne sait pas que cet acte d’obĂ©issance suffirait Ă  le sauver. Revenir au sillon que nous trace Dieu, suivre sa voix, obĂ©ir, obĂ©ir, retrouver la maison du PĂšre qu’on a voulu fuir pour une chimĂšre de fausse dignitĂ©, retrouver la main du PĂšre qui bĂ©nit et guĂ©rit, retrouver le cƓur du PĂšre qui aime et ĂŽ mes enfants, que, pour vous redonner la grĂące perdue, deux Etres trĂšs bons, trĂšs purs, durent consommer l’ObĂ©issance suprĂȘme. Le salut du genre humain dĂ©buta, dans le temps, par le fiat’ de Marie devant mon archange, et se termina par le consummatum’ de JĂ©sus sur la croix. Les deux actes d’obĂ©issance les plus douloureux et les moins obligatoires, car moi et ma MĂšre Ă©tions au-dessus de la nĂ©cessitĂ© d’expier le pĂ©chĂ© par l’ qui n’avons pas pĂ©chĂ©, avons rachetĂ© votre pĂ©chĂ© en obĂ©issant. Et vous ne voudriez pas, pauvres enfants, imiter votre MaĂźtre et obtenir misĂ©ricorde par l’obĂ©issance qui est une preuve d’amour et de foi ?Cette fleur spirituelle de l’ñme est plus belle et plus apprĂ©ciĂ©e que les Ă©glises elles-mĂȘmes que vous m’élevez en remerciement, et que tout autre ex-voto, car cette fleur, nĂ©e sur terre dans le cƓur de l’homme, fleurit Ă©ternellement au Ciel pour votre gloire.”Source dĂ©passement des Ă©preuves par la foi et avec l’aide des sacrementsLe 30 aoĂ»t 1943 Tobie 2, 18Nous sommes enfants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu doit donner Ă  ceux qui ne lui retirent jamais leur fidĂ©litĂ©. JĂ©sus dit “Que ta rĂ©ponse, que ce soit au prochain qui s’étonne et te fait remarquer l’apparent abandon de Dieu Ă  ton Ă©gard, ou au tentateur qui veut te persuader que tout ton sacrifice ne t’obtient aucun soulagement de Dieu, soit la mĂȘme que celle du vieux leur diras, comme Ă  toi-mĂȘme Nous sommes enfants de saints et nous attendons cette vie que Dieu donne Ă  ceux qui ne perdent jamais leur foi en lui'.Enfants de saints et appelĂ©s Ă  la mĂȘme pas fille de Dieu, Maria ? Et qui est plus saint que ton PĂšre ? Si lui, qui est le Saint des saints, veut tant de douleur pour toi, c’est signe que cette douleur a pour but une joie proportionnĂ©e Ă  la douleur, c’est-Ă -dire une joie immense, une joie sans qui arrive Ă  croire fermement que tout ce qui lui arrive a sa source dans l’amour et produit une joie Ă©ternelle est en sĂ©curitĂ© comme Ă  l’intĂ©rieur d’une forteresse. Elle ne peut pĂ©rir. Elle souffre, mais sa douleur est surnaturelle et porte des fruits surnaturels de un peu de temps et la joie viendra. Encore un peu de temps et je viendrai. Je viendrai sans les limites que je dois imposer maintenant Ă  la rencontre pour l’adapter Ă  ton humanitĂ©. Je viendrai de Dieu Ă  l’ñme, c’est-Ă -dire librement, complĂštement. N’aie pas peur. Tu verras alors combien plus belle est ma demeure que tu ne l’as vue dans tes rĂȘves et imaginĂ©e par la pensĂ©e. Tu verras alors que t’unir avec moi, laissant un corps qui est un piĂšge pour l’ñme et un constant danger, se fera sans perds jamais la foi en ton JĂ©sus. Je suis prĂšs de toi et tu le sens. Mais ne refuse aucun des secours que j’ai mis a votre disposition. La voie surnaturelle dans laquelle tu marches ne t’exempte pas de parcourir la voie commune Ă  toutes les crĂ©atures qui vivent dans l’ huile t’a dĂ©livrĂ©e et, d’esclave de l’Ennemi, t’a faite fille de Dieu. Une huile t’a faite milicienne du Christ. Qu’une huile te fasse partager le Royaume. L’ñme qui entre dans la gloire devient reine. Et pour les rois, tu l’as lu, il fallait l’ veux que tu effaces mĂȘme les ternissures des pĂ©chĂ©s passĂ©s. Quand l’heure viendra, tu dois venir Ă  ma rencontre, vierge sage et prĂ©voyante, avec les ornements qui conviennent aux douleur est une grande absolution quand on souffre avec saintetĂ©. Mais, je le rĂ©pĂšte, mĂȘme pas ma caresse ne doit te faire penser que tu es exempte des devoirs de tout le monde. La perle cachĂ©e, que seul JĂ©sus connaĂźt, ne doit ĂȘtre aucunement diffĂ©rente, aux yeux du monde, de ses sƓurs qui sont moins transformĂ©es que toi en pierre prĂ©cieuse par volontĂ© du Seigneur.”Source manifestations actuelles, fruit de la corruption interne et du mauvais usage des dons de DieuLe 31 aoĂ»t 1943 JĂ©sus dit “Il est inutile de se laisser saisir d’horreur face Ă  certaines manifestations actuelles. Elles sont le fruit de votre l’ai dit C’est du cƓur que sortent les pensĂ©es mauvaises et les mauvais sentiments, et ce sont eux qui contaminent’. J’ai dit aussi que chaque ĂȘtre humain se reconnaĂźt Ă  ses Ɠuvres et que, comme on ne peut cueillir des fruits sucrĂ©s sur un prunier sauvage, ainsi on ne peut tirer des actes honnĂȘtes de quelqu’un dont l’intĂ©rieur est malhonnĂȘte. La malhonnĂȘtetĂ© ne consiste pas seulement Ă  voler, Ă  mentir, Ă  nuire au malhonnĂȘtetĂ© que de manquer Ă  ses devoirs envers Dieu, de lui voler ce respect aimant que l’ĂȘtre humain doit Ă  son CrĂ©ateur. C’est malhonnĂȘtetĂ© que de se servir de ses dons pour de mauvaises actions. Tous ses dons, et en particulier le don de la vieMaintenant regarde et juge par toi-mĂȘme le mauvais usage que vous faites de la vie que vous donne le PĂšre. Regarde et juge le mauvais usage que vous faites de votre corps dans lequel respire l’ñme, temple rĂ©servĂ© Ă  Dieu, oĂč rĂ©side l’esprit qui devrait se consacrer Ă  comprendre la Loi de Dieu, comme le cƓur devrait s’occuper Ă  l’aimer et Ă  la lieu de cela, que faites-vous ? Vous rĂ©sistez aux voix du Seigneur, aux souhaits du Seigneur, aux commandements du Seigneur, Ă  la volontĂ© du Seigneur. Tels des bĂ©liers sauvages, vous opposez votre duretĂ© et votre rĂ©volte — deux cornes bien pointues — Ă  chaque invitation de Dieu. Vous vous ruinez, mais vous continuez Ă  vous vous dites chrĂ©tiens ? Non, vous ne l’ĂȘtes pas. Moi, le Christ, je ne vous ai pas enseignĂ© la rĂ©volte, la dĂ©sobĂ©issance, la luxure, la cruautĂ©, l’idolĂątrie. Je vous ai enseignĂ© tout le contraire. Je vous ai montrĂ© comment vous servir de la vie, je vous ai expliquĂ© que vous ĂȘtes les temples de Dieu qui veut vivre en vous, qui aime vivre en vous bien plus que dans les temples somptueux, lesquels ne sont faits que de pierre et de Dieu ne veut pas de ces demeures faites par la main de l’homme. C’est vous qu’il veut, vous qu’il a faits de sa main, vous qui ĂȘtes des temples de sang et d’ñme, vous que mon Sang a revĂȘtus de pourpre immortelle et purifiĂ©s comme de prĂ©cieux autels. VoilĂ  ce que Dieu veut pour revenir vivre dans une paix aimante avec persistez pas sur le dur chemin que vous avez entrepris et qui vous mĂšne Ă  la ruine. Soyez de vrais chrĂ©tiens et non des chrĂ©tiens en paroles seulement. Que mon signe soit vraiment gravĂ© dans les fibres vivantes de votre cƓur, non sur le fronton des temples vides oĂč vous ne venez pas prier ou vous y venez l’ñme troublĂ©e par toutes vos vaines prĂ©occupations et les fermentations de vos instincts votre cƓur Ă  l’Amour, mes enfants. C’est cela qui vous manque le plus. Vous n’avez pas de charitĂ© envers Dieu, envers le prochain, envers vous-mĂȘmes. Oui, envers vous aussi, car vous tuez votre jamais que les tentations sont inĂ©vitables, mais elles ne font pas le mal. Le mal, c’est vous qui le faites quand vous leur cĂ©dez. Et ne dites pas qu’elles sont plus fortes que vous. Non. Le PĂšre donne en fonction de ce que vous pouvez donner. La tentation exige 10 de force pour qu’on y rĂ©siste ? Dieu vous en donnera 10 et mĂȘme plus. Le problĂšme, c’est que vous ne cessez de dĂ©sirer cĂ©der au mal. Et que peut alors Dieu si vous dĂ©truisez les forces divines par votre volontĂ© perverse et si vous vous abandonnez au baiser de la tentation ?Ce faisant, vous mettez votre Ăąme dans un Ă©tau mortel, et c’est d’une Ăąme malade ou mourante que sortent ces sentiments qui vous Ă©tonnent. Mais il n’en peut ĂȘtre autrement. L’odeur fĂ©tide de la mort Ă©mane d’un corps corrompu. Les manifestations du pĂ©chĂ© proviennent des Ăąmes corrompues.”Source Christ, CyrĂ©nĂ©en de Maria, et Marie, sa VĂ©roniqueLe 1er septembre 1943 JĂ©sus dit “Non, tu n’es pas seule. Tu as ton JĂ©sus prĂšs de toi comme bien peu l’ont, car s’il est vrai que je suis prĂšs de tous mes enfants par ma GrĂące, c’est auprĂšs d’un trĂšs petit nombre que je suis prĂ©sent de la façon dont je le suis avec toi et que j’ai utilisĂ©e en voyant ta trĂšs pĂ©nible condition gĂ©nĂ©rale. Je sais jusqu’oĂč peut aller la rĂ©sistance d’un ĂȘtre et, Ă©tant donnĂ© que le fardeau de douleur que tu dois porter est Ă©crasant, j’y ai suppléé par des moyens extraordinaires que je rĂ©serve Ă  bien peu d’ me souviens de mon besoin d’aide aux heures tragiques de ma Passion. Et ce que j’ai dĂ©sirĂ© pour moi alors, je veux que mes deux fois semblables l’aient aussi. Semblables car ils sont mes disciples, semblables parce qu’ils subissent la passion et sont n’es pas seule. Tu m’as pour CyrĂ©nĂ©en et tu as ma mĂšre pour VĂ©ronique. Marie est le modĂšle des orphelines et elle se souvient de tes tourments d’orpheline comme je me souviens des tourments de mon saintetĂ© ne supprime pas la douleur. Marie dans sa saintetĂ© immaculĂ©e souffrit cruellement Ă  la mort de ses parents qu’elle ne put consoler de ses baisers. Tu vois comme tu lui ressembles ? Dans son Ăąme si parfaite, que seul Dieu surpasse, Marie sut aimer et souffrir comme nul autre, car la saintetĂ©, Ă©tant le perfectionnement de toutes les bonnes sensibilitĂ©s du cƓur, elle apporte une augmentation de la capacitĂ© d’aimer et de souffrir, d’autant plus grande que l’ñme est plus sainte. Et l’ñme de Marie Ă©tait suprĂȘmement bien, je te donne cette Femme, Ă  qui ne fut Ă©pargnĂ©e aucune douleur et personne comme elle ne mĂ©ritait davantage d’en ĂȘtre exemptĂ©e, puisqu’elle Ă©tait immaculĂ©e et donc libre du poids de la souffrance causĂ©e par la faute d’Adam cette Femme qui a versĂ© tant de larmes pour tant de deuils et qui s’est vu enlever pĂšre, mĂšre, Ă©poux et Fils par la mort, je te la donne pour VĂ©ronique et je te la donne pour le mois du cƓur transpercĂ© de Marie et de l’Exaltation de ma Croix. Ne refuse pas d’ĂȘtre semblable Ă  la TranspercĂ©e et Ă  l’ImmolĂ©.”Source soleil et vigneron de l’ñme pour les vendanges divinesLe 2 septembre 1943 JĂ©sus dit “Le raisin est d’autant plus sucrĂ© qu’il est plus mĂ»r, et il mĂ»rit d’autant plus vite qu’il reçoit plus de soleil. Le maĂźtre de la vigne ne cueille pas son raisin pour en faire du vin s’il n’a pas bien mĂ»ri, et pour qu’il mĂ»risse, il Ă©lague et taille ses vignes de sorte que le soleil puisse descendre et circuler parmi les grappes et faire des grains verts et surs autant de perles de sucre le raisin restait comme il est en avril, c’est-Ă -dire quand la vigne est belle de toutes ses feuilles nouvelles et de ses petites grappes en fleur, ou mĂȘme comme il est en juin, quand la vigne est pleine de sarments flexibles et de grappes bien formĂ©es, il ne servirait Ă  rien, exceptĂ© Ă  rĂ©jouir la vue. Mais en automne, aprĂšs beaucoup de soleil et de nombreuses tailles, le raisin est beau d’une autre maniĂšre et, en plus d’ĂȘtre beau, il est utile aux suis le soleil et vous, mes chĂšres Ăąmes, vous ĂȘtes la vigne oĂč doit se prĂ©parer le vin Ă©ternel. Je suis le soleil et aussi le vigneron. Je vous entoure et vous inonde de mes rayons et vous mortifie pour que vous donniez des sarments chargĂ©s de vrais fruits, et non des vrilles futiles qui ne servent Ă  faut laisser le soleil et le vigneron travailler votre Ăąme Ă  leur guise. Il faut, ma Maria, imiter, imiter beaucoup la grappe qui n' a aucun mot de protestation, ni de gestes de rĂ©sistance Ă  l’égard du soleil ou du maĂźtre de la vigne, mais, au contraire, se laisse dĂ©couvrir pour mieux recevoir les chauds rayons, se laisse soigner avec les produits appropriĂ©s, se laisse arranger sans aucune rĂ©action. Elle devient ainsi toujours plus grosse et plus sucrĂ©e, un vrai prodige de jus et de aussi doit dĂ©sirer le soleil et l’Ɠuvre de l’éternel Vigneron d’autant plus que s’approche pour elle l’heure des divines vendanges. La grappe rĂ©tive et malade qui n’a pas voulu devenir mĂ»re saine et sucrĂ©e, et qui s’est cachĂ©e pour ne pas ĂȘtre soignĂ©e, n’est pas destinĂ©e Ă  la cuve mystique. Mais, au contraire, la grappe qui n’a pas eu peur des cisailles et des remĂšdes, et qui a docilement sacrifiĂ© ses goĂ»ts pour moi, cette grappe-lĂ  devient digne de mes suis le Vendangeur et tu es ma grappe. Les vendanges approchent. Augmente tes efforts pour absorber le plus que tu pourras de moi. Je deviendrai en toi liqueur de vie Ă©ternelle. Augmente tes actes de gĂ©nĂ©rositĂ© pour seconder l’Ɠuvre de ton vigneron aimant. Celui-ci, ton JĂ©sus, ne veut rien d’autre que de faire de toi une grappe digne d’ĂȘtre placĂ©e au pied du trĂŽne de bien douce chose que d’avoir JĂ©sus pour MaĂźtre, Maria, mais une chose qui devient parfaite quand on assimile tout l’enseignement du MaĂźtre.”Source Maria” exhortation Ă  prier MarieLe 3 septembre 1943 JĂ©sus dit “Bienheureuses les lĂšvres et les contrĂ©es oĂč l’on dit Ave je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’infĂ©rieur au supĂ©rieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse selon les circonstances. Mes frĂšres et sƓurs ne peuvent refuser cet acte d’amour rĂ©vĂ©renciel Ă  la Maman parfaite que nous avons au Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lĂšvres et le cƓur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon rĂ©flĂ©chie et sincĂšre, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumiĂšre angĂ©lique et d’une oasis de 1ys en te salue, la parole de l’ange qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes, l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lĂšvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’ñme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royautĂ© de Marie et s’élĂšve vers son cƓur de vous saviez dire avec un esprit vĂ©ritable ces mots, mĂȘme seulement ces petits mots, vous sĂ©riez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixĂ©s sur Marie, et sa saintetĂ© entrerait dans votre cƓur Ă  travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligĂ©s. Car elle est la source des grĂąces et de la misĂ©ricorde. Les portes de la misĂ©ricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussĂ©e de la main de ma MĂšre, mais Ă  son simple le dis une deuxiĂšme fois bienheureuses les lĂšvres et les contrĂ©es oĂč l’on dit Ave Maria. Mais oĂč on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas qu’elle est la Fille du PĂšre, la MĂšre du Fils, l’Épouse de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la TrinitĂ© est parfaite. Par consĂ©quent, elle possĂšde la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possĂšde dans leur plĂ©nitude d’aller Ă  Marie avec l’ñme souillĂ©e par la corruption et la haine. Elle est une MĂšre pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le dĂ©sir d’en quoi sert de se tourner vers Marie, la TrĂšs Pure, si aussitĂŽt que vous avez quittĂ© son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le pĂ©chĂ© de la chair ou profĂ©rer des blasphĂšmes ? À quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite aprĂšs, ou en mĂȘme temps, vous avez la rancune au cƓur et, sur les lĂšvres, des malĂ©dictions envers vos frĂšres et sƓurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous dĂ©truisez, de votre volontĂ© perverse, votre salut ?Tout est possible Ă  la misĂ©ricorde de Dieu et Ă  la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie Ă©ternelle en attendant d’obtenir la bonne volontĂ© de se repentir Ă  l’heure de la mort ? Ne serait- il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelĂ©s Ă  mes portes, d’ĂȘtre les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’ĂȘtre sauvĂ©s ?Car, je le rĂ©pĂšte, l’amitiĂ© avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet Ă  l’ñme les vertus de l’Amie Ă©lue, que Dieu n’a pas dĂ©daignĂ©es et qu’il vous a accordĂ©es comme couronnement de l’Ɠuvre rĂ©demptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvĂ©s par la douleur et le sang ; Marie, elle, par la douleur et les pleurs, et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire.”Source Seigneur est avec toi” l’union parfaite de Marie avec Dieu Le 5 septembre 1943 JĂ©sus dit “Le Seigneur est avec toi’.Le Seigneur est toujours avec l’ñme qui est dans la grĂące. Dieu ne s’éloigne mĂȘme pas quand le Tentateur s’approche. Dieu s’éloigne seulement quand la crĂ©ature cĂšde au Tentateur et corrompt son Ăąme. Alors Dieu se retire, car il ne peut cohabiter avec l’Ennemi. Il se retire et, comme un PĂšre, non dĂ©daigneux mais affligĂ©, il attend que vienne la contrition dans le cƓur de la crĂ©ature et qu’elle renoue le lien d’amour avec le voudrait toujours ĂȘtre avec vous. Si tous vos anges, aussi nombreux que les Ă©toiles dans le ciel, pouvaient vous saluer avec les paroles Le Seigneur est avec toi’, la joie de votre Seigneur serait complĂšte, puisque nous dĂ©sirons ĂȘtre avec vous et nous vous avons créés pour Ă©tait avec Dieu et Dieu Ă©tait avec Marie. Les deux perfections s’attiraient et s’unissaient dans un incessant mouvement d’affection. La perfection infinie de Dieu descendait, avec une joie inconcevable Ă  vous mortels, pour possĂ©der cette crĂ©ature. La perfection humaine de Marie, seule fille de parents humains qui ait jamais Ă©tĂ© parfaite, se lançait Ă  la rencontre de la perfection divine pour trouver le moyen de ĂȘtre avec Dieu Ă©tait la vie de Marie et, Ă  l’heure atrocement dĂ©chirante du Calvaire et du SĂ©pulcre, quand les Cieux se refermĂšrent sur le Mourant et la TranspercĂ©e, la privation de Dieu fut. des sept Ă©pĂ©es, la plus brĂ»lante et la plus tranchante, touche suprĂȘme Ă  l’édifice de douleur exigĂ© par la atteint le sommet de la douleur totale de GethsĂ©mani Ă  la neuviĂšme heure; Marie a atteint le sommet de la douleur, totale en elle aussi, mĂȘme si elle n’a pas Ă©tĂ© matĂ©riellement crucifiĂ©e, du Calvaire au moment de la RĂ©surrection. Et cette suprĂȘme douleur n’a qu’une cause la privation de l’union avec devrait ĂȘtre la mĂȘme chose pour vous aussi. Mais dĂ©sormais, l’ĂȘtre humain trouve pĂ©nible l’union avec nous et il ne sent pas combien il est misĂ©rable lorsqu’il est privĂ© de nous. Malheur, cĂ©citĂ©, folie, mort, voilĂ  ce qu’est la perte de l’union avec votre Seigneur. Et vous n’y pensez jamais !Si vous perdez quelques monnaies, un objet, la santĂ©, un emploi, un animal, vous vous mettez en branle pour les retrouver et vous employez tous les moyens humains et surnaturels pour y rĂ©ussir. Oui, pour trouver quelque chose de limitĂ© et de caduc, vous savez prier. Mais quand vous perdez Dieu, vous ne le cherchez pas. Vous ne vous adressez pas Ă  mes Saints pour qu’ils vous aident Ă  retrouver la voie de Dieu, vous n’employez pas les soins humains pour freiner vos impulsions. La perte de l’union avec Dieu vous paraĂźt une chose de peu d’importance. Et c’est la chose ne se sĂ©para jamais de Dieu. Leurs esprits restĂšrent fondus en une Ă©treinte d’amour qui eut son couronnement au Ciel. Cette union fut la principale force de Marie, en tant que fille d’Adam, car elle y trouvait la cuirasse pour se rendre intouchable Ă  la morsure du n’est pas que celui qui est avec Dieu ne voie pas le mal, lequel recouvre, tel un vĂȘtement crasseux ou une maladie rĂ©pugnante, tant de crĂ©atures. le voit, mĂȘme qu’il le voit avec une plus grande nettetĂ© que beaucoup d’autres, mais cette vue ne le corrompt pas. Le mal n’entre pas par les yeux pour chatouiller les instincts qui couvent dans la chair ou les mauvais penchants de l’esprit. Cela n’arrive que chez ceux qui, sĂ©parĂ©s de Dieu, ont l’Ennemi pour hĂŽte en qui est uni Ă  Dieu est saturĂ© de Dieu, et tout ce qui n’est pas Dieu reste Ă  la surface, tel un petit vent qui ride lĂ©gĂšrement la surface de l’esprit et n’entre pas bouleverser l’intĂ©rieur. Ce n’est pas tout. Celui qui est uni Ă  Dieu, vraiment uni Ă  lui, au lieu d’absorber l’extĂ©rieur en lui, propage son intĂ©rieur sur ses proches, c’est-Ă -dire qu’il propage le Bien, c’est vraiment comme cela celui qui est avec Dieu a un pouvoir de rayonnement, bien plus puissant que celui de beaucoup de corps de l’univers sur lesquels l’esprit humain a peinĂ© et Ă©levĂ© un monument d’orgueil. Et surtout, il a un pouvoir surnaturellement utile, puisque celui qui porte le Saint des saints en soi, et vit de lui, le communique aux autres. C’est cela qui fait dire C’est un saint’.Marie a possĂ©dĂ© l’union avec Dieu Ă  la perfection, et elle a tendu de toutes ses forces Ă  se fondre Ă  lui toujours davantage. On pourrait dire que Marie s anĂ©antit en Dieu tant elle vĂ©cut seulement de dit Marie trouva en cela la principale force pour se rendre intouchable’. N’allez pas comprendre les choses de travers. Marie, la trĂšs humble, n’osait pas le moins du monde se penser la crĂ©ature parfaite. Elle ignorait son destin et sa nature immaculĂ©e. Elle connut le mystĂšre aux paroles de Gabriel et dans l’étreinte nuptiale avec l’Esprit Éternel. Mais, durant sa jeunesse, pĂ©riode pleine de piĂšges, elle trouva la force, je le rĂ©pĂšte, dans l’union avec Dieu. Elle voulut la trouver Ă  tout prix car elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© mourir cent fois plutĂŽt que de sortir un seul instant du halo de voudrais que mes bien-aimĂ©s en particulier, puis les autres, au lieu de s’adonner Ă  un grand nombre de pratiques plus ou moins pieuses, tendent Ă  la pratique souveraine de l’union avec moi. La priĂšre, la vraie, vous serait alors facile, le cƓur enflammĂ©, le corps chaste, la pensĂ©e honnĂȘte tout en vous deviendrait saint et bon, et la Terre connaĂźtrait des jours nouveaux oĂč les anges pourraient saluer les humains avec ces mots Le Seigneur est avec vous’.”Source entre toutes les femmes” chef-d’Ɠuvre de la crĂ©ation, rĂ©demptrice du genre humain Le 6 septembre 1943 JĂ©sus dit “ Tu es bĂ©nie entre toutes les femmes’.Cette bĂ©nĂ©diction, que vous dites mal ou pas du tout Ă  Celle qui par son sacrifice a commencĂ© la RĂ©demption, rĂ©sonne sans cesse au ciel, prononcĂ©e avec un amour infini par notre TrinitĂ©, avec une charitĂ© brĂ»lante par ceux que notre sacrifice a sauvĂ©s et par les chƓurs des anges. Le Paradis tout entier bĂ©nit Marie, chef-d’Ɠuvre de la crĂ©ation universelle et de la misĂ©ricorde si toute l’Ɠuvre du PĂšre pour crĂ©er la Terre du nĂ©ant n’avait servi qu’à accueillir Marie, l’Ɠuvre crĂ©atrice aurait eu sa raison d’ĂȘtre, car la perfection de cette crĂ©ature est telle qu’elle est un tĂ©moignage, non seulement de la sagesse et de la puissance, mais de l’amour avec lesquels Dieu a créé le au lieu de cela, la crĂ©ation terrestre ayant donnĂ© Adam et k race d’Adam, Marie tĂ©moigne de l’amour suprĂȘmement misĂ©ricordieux de Dieu envers l’ĂȘtre humain, parce qu’à travers Marie, MĂšre du rĂ©dempteur, Dieu a opĂ©rĂ© le salut de genre humain. Je suis le Christ parce que Marie m’a conçu et donnĂ© au me direz qu’en tant que Dieu, je pouvais surmonter la nĂ©cessitĂ© de prendre chair dans le sein d’une femme. Je pouvais tout, c’est vrai. Mais rĂ©flĂ©chissez Ă  quelle loi d’ordre et de bontĂ© se manifeste dans mon anĂ©antissement dans une enveloppe faute commise par l’humain devait ĂȘtre expiĂ©e par l’humain et non par une divinitĂ© non incarnĂ©e. Comment la DivinitĂ©, Esprit incorporel, aurait- elle pu racheter par le sacrifice d’elle-mĂȘme les fautes de la chair ? Il Ă©tait donc nĂ©cessaire que moi, Dieu, paye du supplice d’une Chair et d’un Sang innocents, nĂ©s d’une innocente, les fautes de la chair et du intellect, mes sentiments, mon esprit auraient souffert Ă  cause de vos fautes de l’intellect, des sentiments, de l’esprit. Mais pour ĂȘtre la rĂ©demption de toutes les concupiscences, inoculĂ©es en Adam et sa progĂ©niture par le Tentateur, l’ImmolĂ© pour elles devait ĂȘtre dotĂ© d’une nature semblable Ă  la vĂŽtre, rendue digne d’ĂȘtre offerte Ă  Dieu en rançon par la DivinitĂ© cachĂ©e en elle, telle une pierre prĂ©cieuse d’une valeur surnaturelle infinie cachĂ©e sous une gaine ordinaire et est ordre et Dieu ne viole et ne violente pas l’ordre, exceptĂ© dans des cas trĂšs extraordinaires que son intelligence juge utiles. Ce n’était pas le cas pour ma ne devais pas seulement effacer la faute, du moment oĂč elle fut commise au moment du sacrifice, et annuler les effets de la faute chez ceux qui allaient venir en les faisant naĂźtre, comme Adam avant qu’il ne la commĂźt, dans l’ignorance du mal. Non. Je devais, par un sacrifice total, rĂ©parer la Faute et les fautes de toute l’humanitĂ©, donner Ă  l’humanitĂ© dĂ©jĂ  disparue l’absolution de la faute, Ă  l’humanitĂ© vivant Ă  ce moment-lĂ  et Ă  l’humanitĂ© future le moyen qui l’aide Ă  rĂ©sister au mal et Ă  se faire pardonner le mal que sa faiblesse l’induirait Ă  sacrifice devait donc prĂ©senter toutes les qualitĂ©s nĂ©cessaires, et ça ne pouvait ĂȘtre que le sacrifice d’un Dieu fait homme,hostie digne de Dieu, moyen comprĂ©hensible Ă  l’humain. En outre, je venais apporter la mon humanitĂ© n’avait pas existĂ©, comment auriez-vous pu croire, vous, mes pauvres frĂšres qui avez du mal Ă  croire en moi qui vĂ©cus pendant trente-trois ans sur terre, homme parmi les hommes ? Et comment pouvais-je apparaĂźtre, dĂ©jĂ  adulte, Ă  des peuples hostiles ou ignorants, les persuadant de ma nature et de ma doctrine ? Je serais alors apparu aux yeux du monde comme un esprit qui aurait pris l’aspect d’un homme, mais non comme un homme qui fĂ»t nĂ© et mort en versant du vrai sang par les blessures d’une vraie chair comme preuve de son humanitĂ© et cela comme preuve qu’il Ă©tait Dieu retournant Ă  sa demeure pas plus doux pour vous de penser que je suis votre vĂ©ritable frĂšre et que je partage le destin des crĂ©atures qui naissent, vivent, souffrent et meurent, que de penser que je suis un esprit au-dessus des nĂ©cessitĂ©s humaines ?Il Ă©tait donc nĂ©cessaire qu’une femme m’engendrĂąt selon la chair, aprĂšs m’avoir conçu au-dessus de la chair, puisque l’Homme-Dieu ne pouvait ĂȘtre engendrĂ© d’aucun mariage de crĂ©atures, quelque saintes qu’elles fussent, mais seulement de l’union entre la PuretĂ© et l’Amour, l’Esprit et la Vierge créée sans tache afin d’ĂȘtre matrice de la chair d’un Dieu, la Vierge dont la pensĂ©e Ă©tait la joie de Dieu avant mĂȘme que le temps ne fĂ»t, joie du Ciel, salut de la Terre, fleur de la CrĂ©ation plus belle que toutes les fleurs de l’Univers, astre vivant en comparaison duquel semblent Ă©teints les soleils qu’a créés mon soit la Femme pure destinĂ©e au soit la Femme dĂ©sirĂ©e de la TrinitĂ© qui anticipait par son dĂ©sir l’instant de se fondre Ă  elle dans l’étreinte du trine soit la Femme victorieuse qui Ă©crase le Tentateur sous la blancheur Ă©clatante de sa nature soit la Vierge qui ne connaĂźt que le baiser du soit la MĂšre devenue telle par sainte obĂ©issance Ă  la volontĂ© du soit la Martyre qui accepte le martyre par pitiĂ© de vous soit la RĂ©demptrice de la femme et des enfants des femmes, qui annule Ève et s’insĂšre Ă  sa place pour porter le fruit de la vie lĂ  oĂč l’Ennemi a semĂ© la bĂ©nie, trois fois bĂ©nie pour ton oui, ĂŽ MĂšre, qui as permis Ă  Dieu de garder la promesse faite Ă  Abraham, aux patriarches et aux prophĂštes, qui as rĂ©confortĂ© l’Amour, accablĂ© de devoir ĂȘtre punisseur et non sauveur, qui as soulagĂ© la Terre de la condamnation qu’Ève lui avait bĂ©nie, bĂ©nie pour ta sainte humilitĂ©, pour ta charitĂ© brĂ»lante, pour ta virginitĂ© intouchĂ©e, pour ta maternitĂ© divine, multiple, Ă©ternelle, vraie et spirituelle, MĂšre qui de ton amour et de ta douleur engendres sans cesse de nouveaux enfants pour le royaume de ton de grĂące et de salut, gĂ©nĂ©ratrice de la divine misĂ©ricorde, gĂ©nĂ©ratrice de l’Église universelle, sois Ă©ternellement bĂ©nie pour ce que tu as accompli, comme tu Ă©tais Ă©ternellement bĂ©nie pour ce que tu allais sainte, sainte PrĂȘtresse qui as cĂ©lĂ©brĂ© le premier sacrifice et prĂ©parĂ© avec une partie de toi-mĂȘme l’Hostie Ă  immoler sur l’autel du sainte, sainte MĂšre qui ne m’as pas fait regretter le Ciel et le sein du PĂšre, car en toi j’ai trouvĂ© un autre paradis non dissemblable de celui oĂč la Triade accomplit ses Ɠuvres divines; Marie qui fus le rĂ©confort de ton Fils sur la terre et la joie du Fils au ciel, qui es la gloire du PĂšre et l’Amour de l’Esprit.”Source le fruit de tes entrailles” gloire et douleur de Marie Le 7 septembre 1943 JĂ©sus dit BĂ©ni soit le fruit de tes entrailles’.La maternitĂ© divine et virginale fait que Marie n’est surpassĂ©e que par Dieu. Mais ne vous arrĂȘtez pas Ă  contempler uniquement la gloire de Marie. Pensez Ă  ce qu’il lui en a coĂ»tĂ© pour obtenir cette gloire. Celui qui regarde le Christ dans la lumiĂšre de la rĂ©surrection et ne mĂ©dite pas sur le RĂ©dempteur mourant dans les tĂ©nĂšbres du Vendredi Saint n’est qu’un sot. De mĂȘme, celui qui pense Ă  la gloire de Marie et ne mĂ©dite pas sur la façon dont elle parvint Ă  la gloire n’est qu’un sot. Le fruit de son sein, moi, le Christ, Verbe de Dieu, a dĂ©chirĂ© son n’allez pas comprendre mes paroles de travers [1]. Je ne l’ai pas dĂ©chirĂ© humainement. Elle Ă©tait au-dessus des misĂšres humaines; sur elle ne pesait pas la condamnation d’Ève, mais elle n’était pas au-dessus de la douleur. Et la grande douleur, douleur insigne, souveraine,absolue, est entrĂ©e en elle, avec la violence d’un mĂ©tĂ©ore qui fond du ciel, Ă  l’instant mĂȘme oĂč elle connut l’extase de l’étreinte avec l’Esprit bĂ©atitude et la douleur ont serrĂ© le cƓur de Marie en un seul nƓud au moment de son fiat’ suprĂȘme et de ses noces trĂšs chastes. La bĂ©atitude et la douleur se fondirent en une seule chose, tout comme Marie ne faisait plus qu’un avec Dieu. Elle Ă©tait appelĂ©e Ă  une mission de rĂ©demptrice et, dĂšs le premier instant, la douleur surpassa la bĂ©atitude. Celle-ci vint Ă  son Ă  l’Esprit de sagesse, son esprit eut la rĂ©vĂ©lation de l’avenir qui Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  sa crĂ©ature et dĂšs lors, il n’y eut plus, pour Marie, de joie au sens habituel de ce chaque heure qui passait, pendant que je me formais, puisant la vie Ă  son sang de vierge-mĂšre — et cachĂ© au fond de ses entrailles, j’avais d’inĂ©narrables Ă©changes d’amour avec ma MĂšre — un amour et une douleur sans pareil se levaient, telles les vagues d’une mer orageuse, dans le cƓur de Marie et la fouettaient de leur cƓur de ma MĂšre connut la morsure des Ă©pĂ©es de la douleur du moment oĂč la LumiĂšre, quittant le centre du Feu Unique et Trin, pĂ©nĂ©tra en elle, amorçant l’Incarnation de Dieu et la RĂ©demption de l’humanitĂ©; et cette morsure s’accrut, d’heure en heure, pendant la sainte gestation au cours de laquelle le sang divin s’élaborait d’une source de sang humain, le cƓur du Fils battait au rythme du cƓur de la Maman, la chair Ă©ternelle se formait avec la chair immaculĂ©e de la douleur fut plus grande au moment oĂč je naquis pour ĂȘtre LumiĂšre dans un monde de tĂ©nĂšbres. La bĂ©atitude de la mĂšre qui embrasse son enfant se transforma chez Marie en la certitude de la Martyre qui sait que le martyre soit le fruit de tes Mais Ă  ces entrailles qui mĂ©ritaient toute la joie destinĂ©e Ă  un Adam sans faute, j’ai dĂ» donner toute la douleur. Et pour vous. Pour vous la peine d’affliger Joseph. Pour vous l’accouchement dans une telle dĂ©solation. Pour vous la prophĂ©tie de SimĂ©on qui lui tourna la lame dans la plaie, renforçant et aiguisant la morsure de l’épĂ©e. Pour vous la fuite en terre Ă©trangĂšre, pour vous les anxiĂ©tĂ©s de toute une vie, pour vous les soucis de savoir que j’évangĂ©lisais des castes ennemies qui me persĂ©cutaient, pour vous l’effroi de la capture, le tourment des multiples tortures, l’agonie de mon agonie, la mort de ma Ă©tĂ© recueilli sur le sein qui m’avait portĂ© avec une piĂ©tĂ© qui ne pouvait ĂȘtre plus grande; mais, en vĂ©ritĂ©, je vous dis que, entre mon cƓur, privĂ© de mouvement vital et lacĂ©rĂ© par le coup de lance, et celui de la MĂšre trĂšs affligĂ©e qui me tenait sur ses genoux, il n’y avait aucune diffĂ©rence de vie et de mort. Le cƓur de Marie et son sein avaient Ă©tĂ© tuĂ©s comme moi, l’Innocent, avais Ă©tĂ© miracles reliĂ©s Ă  la RĂ©demption, connus ou inconnus, manifestes pour tous ou rĂ©vĂ©lĂ©s Ă  quelques privilĂ©giĂ©s, ajoutez celui-ci le fait que la vie a continuĂ© en Marie par Ɠuvre de l’Éternel aprĂšs que son cƓur fut brisĂ© par et pour le genre humain comme celui du Fils, son qui ne connaissez pas et ne voulez pas supporter la douleur, pouvez-vous imaginer quelle fut celle de la BĂ©nie, de l’ImmaculĂ©e, de la Sainte, de porter en elle un cƓur lacĂ©rĂ©, mort, abandonnĂ©, et de voir repliĂ© sur son sein un corps sans vie, martyrisĂ©, ensanglantĂ©, livide, lequel avait Ă©tĂ© le corps du Fils, la chair de sa chair, le sang de son sang, la vie de sa vie, l’amour de son esprit ?Vous m’avez eu parce que, trente-trois ans avant moi, Marie a acceptĂ© de boire le calice de l’amertume. Sur le bord de la coupe que j’ai bue dans des sueurs de sang, j’ai trouvĂ© la saveur des lĂšvres de ma MĂšre, et ses pleurs amers Ă©taient mĂ©langĂ©s au fiel de mon sacrifice. Et, croyez-moi, la chose qui m’a coĂ»tĂ© le plus fut de la faire souffrir, elle qui ne mĂ©ritait pas la douleur. L’abandon du PĂšre, la souffrance de ma MĂšre, la trahison de l’ami qui contenait toutes les trahisons futures, voilĂ  les choses les plus atroces de mon atroce supplice de RĂ©dempteur. Le coup de lance de Longin dans un organe dĂ©sormais insensible Ă  la douleur n’est rien en voudrais que, pour la douleur qui a dĂ©chirĂ© ma MĂšre pour vous, vous lui donniez de l’amour. Un grand amour, trĂšs tendre, l’amour des enfants envers la plus parfaite de toutes les mĂšres, la MĂšre qui n’a pas encore fini de souffrir, pleurant des larmes cĂ©lestes sur les enfants de son amour, lesquels rĂ©pudient la maison paternelle et se font les gardiens de bĂȘtes immondes, les vices, au lieu de rester des enfants de roi, enfants de si l’on peut Ă©tablir une norme, sachez que moi, Dieu, je n’estime pas me diminuer en aimant d’un amour infini, plein de vĂ©nĂ©ration, ma MĂšre dont je vois la nature immaculĂ©e, Ɠuvre du PĂšre. Mais je me souviens aussi de sa vie martyrisĂ©e de Co-RĂ©demptrice sans laquelle je n’aurais pas Ă©tĂ© Homme parmi les humains et votre RĂ©dempteur Ă©ternel.”[1] Comme cela pourrait se produire pour la dictĂ©e du 23 de la Vierge souriante et silencieuse Le 8 septembre 1943 JĂ©sus dit “Ceci est pour toi seule. J’ai dit les autres choses pour tous, pour contenter le le monde est trop sourd et trop corrompu pour entendre parler de Marie. Il ne mĂ©rite pas ce toi, pour ta fĂȘte, je donne l’intuition secrĂšte de la beautĂ© de Marie, son sourire, son silence. Ces choses peuvent sembler de peu de poids. Elles ont une valeur a attirĂ© des millions de crĂ©atures par ses armes suaves. Elle a Ă©vangĂ©lisĂ© avant moi par son silence rĂ©servĂ© et son indescriptible sourire. Il lui suffisait d’apparaĂźtre pour que s’apaisent les paroles aigres ou impures, pour que tombent les rancƓurs et se calment les regard purifiait, son silence Ă©levait, son sourire instruisait. Nazareth en resta longtemps parfumĂ©e aprĂšs son dĂ©part. L’Église naissante se consolida en vertu de son silence et de son sourire plus Ă©loquent que tous les mots, car Ă  travers eux transparaissait le visage de Dieu et la vĂ©ritĂ© de sa ne te demande que de regarder et d’imiter ma MĂšre qui est aussi la tienne. Grandis en beautĂ© spirituelle afin de lui ressembler, apprends d’elle le silence qui parle Ă  Dieu et de Dieu, et le sourire qui enseigne la foi, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la toujours ma douce MĂšre pour la voir nettement Ă  l’heure de la mort. Celui qui meurt en Marie possĂšde JĂ©sus Marie et reçois ma paix. Il ne faut rien d’autre pour ĂȘtre heureux.”Depuis hier, je vois la Vierge, et la beautĂ© de cette vision souriante et silencieuse dĂ©passe la capacitĂ© humaine de la le cadeau de JĂ©sus pour ma mission du “petit Christ” aimer et transmettre la Parole Le 10 septembre 1943 L'ecclĂ©siaste 12, 9-1409 QohĂšleth ne fut pas seulement un sage, il a encore enseignĂ© son savoir au peuple. Il a pesĂ©, scrutĂ© et serti lui-mĂȘme un grand nombre de QohĂšleth a cherchĂ© et trouvĂ© de belles sentences, il a Ă©crit des mots justes et Les paroles des sages sont des aiguillons et les recueils de dictons, des clous bien plantĂ©s – prĂ©sents d’un incomparable Prends garde, mon fils, Ă  n’y rien ajouter. Écrire de nombreux livres est une tĂąche sans fin. À trop Ă©tudier, le corps s’ Pour conclure ces paroles, et tout bien considĂ©rĂ©, crains Dieu et observe ses commandements. Tout est lĂ  pour l’ Dieu mettra en jugement toutes les actions, tout ce qui est cachĂ©, bon ou JĂ©sus dit “Ma fille, lisons ensemble les derniers versets de l’EcclĂ©siaste. S’il Ă©tait trĂšs sage, je suis la Sagesse de Dieu. Donc, infiniment supĂ©rieur Ă  lui. Mais comme lui, j’instruis mon peuple. Je l’instruis depuis vingt siĂšcles. J’ai commencĂ© l’instruction par ma Parole et je l’ai continuĂ©e Ă  travers la parole de mes serviteurs parmi les plus instruits de mon peuple, j’ai des disciples de prĂ©dilection pour qui le MaĂźtre devient plus qu’un maĂźtre, un ami, et avec les richesses d’un roi, leur ouvre les portes aux trĂ©sors des confidences et des rĂ©vĂ©lations. Je prends par la main ces bien-aimĂ©s et je les amĂšne avec moi dans le trĂ©fonds des secrets et je les rends aptes Ă  recevoir ma Parole, que je donne avec une ampleur rĂ©servĂ©e Ă  mes nouveaux petit Jean, je te confie ma Parole. Transmets-la aux maĂźtres afin qu’ils s’en servent pour le bien des crĂ©atures. Elle vient du Pasteur Unique, du bon Pasteur qui a Ă©crit la vĂ©ritĂ© de sa Parole avec son chef du monde ou un gĂ©nie de la Terre confient Ă  un fidĂšle un drapeau sacrĂ© ou un prĂ©cieux secret, lorsqu’ils transmettent une consigne ou la formule d’une invention, avec quel respect sacrĂ© le fidĂšle les porte ou les transmet ! Mais je suis beaucoup plus qu’un chef et qu’un suis Dieu, Verbe et Sagesse du PĂšre, votre Seigneur et RĂ©dempteur. Ma Parole ne sert pas seulement Ă  donner un bien terrestre, mais Ă  donner le bien qui ne meurt pas, la vie Ă©ternelle. Il n’y a donc rien de plus sacrĂ© et de plus prĂ©cieux que ma l’ñme Ă  genoux, et que ton amour soit l’encens qui purifie ton cƓur qui la reçoit, ta main qui l’écrit, ta bouche qui la rĂ©pĂšte, ton Ɠil qui la lit. Vis en ange et en prĂȘtre, puisque je t’ai accordĂ© d’entendre ce qu’entendent les anges et ce que rĂ©pĂštent les prĂȘtres. Et vis de plus en plus en victime, car c’est le sacrifice qui ouvre les oreilles de l’esprit, et c’est le sang qui lave la langue qui parle du Seigneur. En ces jours qui prĂ©cĂšdent la fĂȘte de la Croix, j’ai un immense besoin d’ñmes crucifiĂ©es. Fais-moi la charitĂ© de souffrir pour moi. Crois en ton JĂ©sus ! Si je pouvais retourner sur la croix pour vous, comme j’y retournerais volontiers ! Mais je ne le peux pas. Et dans tout ce sang ennemi qu’avec une haine fratricide l’homme verse sur la terre, il manque mon Sang que je ne peux plus verser de la croix pour vous. Pendant que je transforme les espĂšces du pain et du vin en Corps et Sang du Christ sur les autels de la Terre — trop peu nombreux et trop peu entourĂ©s d’ñmes qui prient vraiment — vous, mes chĂšres petites victimes, chĂšres fleurs de mon jardin, substituez-vous au RĂ©dempteur et donnez-moi votre corps comme hostie de propitiation pour les pĂ©chĂ©s du monde. Ma fille, ne cherche rien de plus, je dis aussi avec l’EcclĂ©siaste. Et que veux-tu de plus que la mission d’ĂȘtre un petit Christ Ă  la place de ton JĂ©sus ? Et que dĂ©sires-tu de plus grand que ma Parole ? Dieu est simple. Plus tu te rapprocheras de Dieu et plus tu deviendras simple. Tu sentiras toujours plus en toi l’ennui et la vanitĂ© de la science humaine, mĂȘme de celle qui se tourne vers Dieu, mais qui est Ă©crite par l’ĂȘtre humain. Plus Dieu te parlera et plus tu souffriras du son aigre et acerbe des paroles humaines comparĂ© au ton trĂšs doux et surnaturel de ma Parole. Ne te fatigue pas avec beaucoup de doctrines, ne t’embarrasse pas de trop de rĂšglements. Sois simple et libre. Qu’il n’y ait sur toi que le joug lĂ©ger qui n’est pas un poids, mais une aile le mien. Il n’y a qu’une chose Ă  faire pour venir Ă  moi sans erreur celle que conseille l’EcclĂ©siaste, mais que je modifie comme suit Aime Dieu et observe ses commandements’. Je ne dis pas Crains’, je dis Aime’. L’amour est bien au-dessus de la crainte et il est plus sĂ»r pour arriver Ă  son but. La crainte est pour ceux qui sont encore loin de Dieu, pour ne pas s’égarer comme des ƓillĂšres empĂȘchent la bestialitĂ© enfermĂ©e en l’humain de prendre le dessus Ă  chaque ombre chimĂ©rique qui tente de la sĂ©duire. Mais pour ceux qui sont dĂ©jĂ  prĂšs de Dieu, surtout pour ceux qui sont dans les bras de Dieu, c’est l’amour qui doit servir de guide. Dieu portera en justice toutes vos actions. Mais il est naturel que les actions inspirĂ©es par l’amour ne soient jamais complĂštement mauvaises et telles qu’elles dĂ©goĂ»tent le Seigneur. Elles porteront le signe de vos limitations humaines, mais il sera recouvert de l’emblĂšme resplendissant de l’amour qui annule les fautes et rend les actions des humains agrĂ©ables Ă  Dieu. VoilĂ , ma fille. Tandis que le monde est rempli d’un vacarme homicide et que la haine dĂ©borde des cƓurs, nous deux qui nous aimons, dans le silence et la paix, parlons d’amour. Et rien ne rĂ©jouit ton JĂ©sus autant que ces petites BĂ©thanies oĂč je suis le MaĂźtre qui se repose et qui enseigne Ă  une Marie amoureuse qui le regarde et l’écoute avec tout son amour. Hier tu n’as pas pu Ă©crire ce que je t’ai dictĂ© ? Ça ne fait rien. Ne te fais pas de souci. La semence de ces paroles est en toi quand mĂȘme. Quand je le voudrai, je la ferai germer. Et elle sera encore plus belle. Sois toujours bonne et patiente. Je te donne ma paix. Source Ă©dition par Anayel le Dim 29 Mai - 1800, Ă©ditĂ© 1 fois

04et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donnĂ© le pouvoir Ă  la BĂȘte. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable Ă  la BĂȘte, et qui peut lui faire la guerre ? » 05 Il lui fut donnĂ© une bouche qui disait des Ă©normitĂ©s, des blasphĂšmes, et il lui fut donnĂ© pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois. 06 Elle ouvrit la bouche pour

J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ! » Matthieu 25 Seigneur et PĂšre, nous te rendons grĂące pour ton Fils. Il est avec nous ! Au lieu mĂȘme de nos rĂ©ussites, de nos joies et de notre bonheur. Il est avec nous ! Dans les nuits de la peur, dans la souffrance et la faim, dans les peines et la soif. Il est avec nous ! Dans la tempĂȘte de nos combats, dans le temps des longues maturations, au cƓur des patientes attentes. Seigneur et PĂšre nous te rendons grĂące pour ton Fils. Dans son Esprit, nous nous donnons par amour pour nos frĂšres. Dans son Esprit, nous nous consumons pour aider ceux qui peinent. Dans son Esprit, nous sommes les tĂ©moins de tes victoires et de ta RĂ©surrection. Amen. abbĂ© Ch. TRICOT mETNOB.
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