Messages 1103CrĂ©dits 877L'Ăme des cendresDivinitĂ© primordiale Concours de fanfiction de NoĂ«l Ouverture des votes Les votes pour le concours de fanfiction de NoĂ«l sont dĂ©sormais ouverts !Dans les trois posts suivants, vous trouverez toutes les fanfictions qui ont Ă©tĂ© soumises au avez Ă©tĂ© 19 Ă participer ! Wow ! Je ne m'attendais pas Ă une telle participation ! Merci Ă tous Avant de soumettre vos votes, nous vous prions de lire l'ensemble des fanfictions et des rĂšglements plus lecture ! Ă lire RĂšglements des votesGains Messages 1103CrĂ©dits 877L'Ăme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 1 Le Complot contre la DuchesseCâĂ©tait la soirĂ©e du samedi 24 frisĂ© mes cheveux poivre et sel avec un peu dâeau et mis un peu de rouge sur mes lĂšvres. Je portais une longue veste de cuir noir, avec un col de fourrure â don de ma tante, la duchesse de Kyouji. JâĂ©tais prĂȘte Ă aller Ă la taverne des Trois Ruisseaux, un petit pub dâIkusa. JâĂ©tais dâhumeur massacrante, cette journĂ©e-lĂ . La veille, mes trois dindes sauvages de qualitĂ© supĂ©rieure que jâavais Ă©levĂ©es toute lâannĂ©e sâĂ©taient envolĂ©es de leur cage et câĂ©tait une tradition pour moi de recevoir toute ma famille Ă©loignĂ©e, dans mon manoir. La porte de lâenclos de mon jardin de 1000 hectares sâĂ©tait ouverte et pourtant jâĂ©tais CERTAINE que je lâavais fermĂ©e. Parfois je perds patience, je lâavoue, mais je suis loin de perdre ma tĂȘte. Jâai regardĂ© derriĂšre chaque statue de marbre autour de la fontaine, mais rien. ajouter lâinsulte Ă lâinjure, mon servant mâa insultĂ©e en me portant mon petit dĂ©jeuner, ce matin il mâa dit que ma robe de nuit Ă©tait trop petite. Pouvez-vous croire ça ? Dire ça, Ă moi. Quelle insolence ! Jâai vraiment que faire des commentaires sur mon apparence, donc je lâai congĂ©diĂ©e, bien entendu. Comme je lâai fait pour mes deux autres servants qui mâont volĂ© mes deux statues de chats sacrĂ©s Shoumeien donnĂ©es par la grande Gunndhir, elle-mĂȘme. Ils ont Ă©tĂ© faits 1000 ans aprĂšs lâĂšre des Titans. Vous savez combien ça vaut. Bien plus que vos vies, mes amis, bien nâai jamais compris pourquoi câĂ©tait si difficile aujourdâhui dâavoir des gens en qui on peut avoir confiance. Jâai juste besoin quâon me serve, et quâon me laisse en que ma mĂšre est morte, elle mâa laissĂ© un manoir et une longue lignĂ©e Ă dĂ©fendre. Je nâai pas dâenfants, non plus. Pas le temps. Je suis une personne qui fonce pour atteindre ses objectifs. Il ne faut pas hĂ©siter, car sinon, on est pas mieux que mort. Jâai gravi mes Ă©chelons dans lâaristocratie Reikoise et jâen suis importe, me suis-je dit. Jâirai boire au pub. Je suis si riche que je peux lâacheter Ă moi toute seule. Ăa me changera bien les idĂ©es. Jâai donc lentement descendu mon escalier de marbre en faisant claquer mes talons blancs sur le plancher. Je suis allĂ© chercher ma calĂšche. Je la conduisais moi-mĂȘme et jâen Ă©tais trĂšs fiĂšre. Jâai fait un petit claquement de bouche et les cheveux sont partis au galop. Comme jâavais lâhabitude, jâai tournĂ© au coin du Bordel Daicheneault et du chemin de la Blanche-TĂȘte. Câest lĂ que je lâai vu. Mon servant. Il Ă©tait dans une charrette couleur myrtille, dans la place publique au bout du chemin. Ă lâarriĂšre mes trois dindes volĂ©es. Mais ce nâest pas ça qui me mit dans une colĂšre plus grande que celle de lâĂme des Cendres⊠Il donnait tout cela au Roi Tensai. EN MON NOM. Comme ça. Au beau milieu du chemin, en face de mon bar. Jâimagine que câĂ©tait la journĂ©e des dolĂ©ances auprĂšs du peuple et que le Roi a cru bon de sortir de sa tour dâivoire pour saluer son peuple. Je veux bien. Peut-ĂȘtre quâil voulait simplement acheter une belle dinde fraiche pour sa Reine pour Noel. Mais il recevait MA dinde volĂ©e SANS MON CONSENTEMENT ?CâĂ©tait trop. Jâai lancĂ© un flot dâinjures, en gesticulant. Les deux hommes se sont tournĂ©s vers moi. Jâai fait un signe pour que mon servant se tasse. Le Roi ne savait peut-ĂȘtre pas quâil Ă©tait un salaud. Le petit servant ne mâa pas Ă©coutĂ©. Oser ne pas Ă©couter une duchesse, ça dĂ©passe les bornes. Oser ne pas mâĂ©couter, ça dĂ©passe lâentendement.âBon, si vous ne voulez pas passer, moi je passe - ai-je foncĂ© tout droit sur sa charrette avec mes chevaux. Enfin. Je jubilais. Elle a volĂ© en morceaux. Enfin il avait eu la monnaie de sa piĂšce. Lâextase. Ma propre calĂšche sâest arrĂȘtĂ©e quelques mĂštres avant lâentrĂ©e du pub, dans la grande place publique oĂč - je vous le rappelle - mon servant sans cervelle me barrait le chemin. Il a survĂ©cu, il a sautĂ© de la calĂšche et il est parti en courant. Heureusement, moi je ne me suis pas blessĂ©e. Mais ça valait le coup. La vue sâest libĂ©rĂ©e. Et voilĂ que deux autres servants qui se cachaient derriĂšre lui essayaient de donner mes belles statues de marbre Ă des agents du roi, les servants sur les deux Ăąnes gris avec avec MES DEUX STATUES faites 1000 ans aprĂšs lâĂšre des Titans. Mais que se passait-il ?âĂa va faire lĂ , ai-je rĂ©pĂ©tĂ© en tirĂ© sur les rennes et je suis rentrĂ© dans les deux idiots de voleurs aussi. Dâautres personnes ont essayĂ© dâintervenir, mais je les ai menacĂ©es. Vous aussi, vous auriez fait pareil, si vos employĂ©s avaient complotĂ© contre vous ! Vous aussi, vous comprendriez ma rage. VoilĂ . Vous avez toute lâhistoire. Je suis persuadĂ©e quâaprĂšs avoir entendu mon rĂ©cit, vous trouverez que je ne suis quâune pauvre victime lĂ -dedans. Ce nâest pas de ma faute si les statues Ă©taient un cadeau diplomatique de la FĂ©dĂ©ration de Shoumei. Elle me les a donnĂ©es, quand je suis allĂ©e Ă leur banquet. Sur la tĂȘte de mes ancĂȘtres. Et les autres statues nationales de mon jardin. Ben oui, nous Ă©tions de grandes amies mĂȘme ! Je suis pas nâimporte qui. Je suis la duchesse Yolanda du Domaine je payais bien mes taxes ? Bien sĂ»r que je paie toujours mes taxes, câest mes servants, ils mentent comme ils respirent. Pourquoi vous partez ? Quâest-ce que vous avez Ă rire ? Quel accent ? Jâai aucun accent. Du nord du Sekai ? Vous vous foutez moi. Je suis Reikoise ! Câest pas moi !Non⊠Non, câest lui. Avec sa charrette bleu marin. Dâailleurs⊠oĂč est-ce qu'il est, le petits bums?Il devait ĂȘtre ici ce matin aussi.»FIN-PROLOGUE BONUS FACULTATIFBonjour Mme LĂ©onala, je m'appelle Pierre de Marc AoĂ»t. Je suis barde, artiste et Ă©crivain. Je vous envoie cette pige. L'histoire est...incroyable. Pensez-vous qu'elle intĂ©resserait le Sekai News ?» Histoire 2 Le premier NoĂ«lAu petit matin, dans un village d'Amazones dans les montagnes, tout le monde avait vu au rĂ©veil, au pied de leur cheminĂ©e ou de leurs chausses, des prĂ©sents y ĂȘtre dĂ©posĂ©s. Des prĂ©sents joliment emballĂ©s dans des couleurs vives avec des rubans tout aussi Ă©clatant de couleurs. Des prĂ©sents que personne n'osaient ouvrir, par peur de ce qu'ils pourraient contenir. Tout le village Ă©tait figĂ© lĂ , Ă contempler ce qu'ils ne comprenaient pas, tandis qu'un cri retentissait au centre du homme, aux cheveux et Ă la barbe grisonnante, tout de rouge vĂȘtu, Ă©tait attachĂ© au centre du village, avec un sac encore plein de prĂ©sents non distribuĂ©s. Ă cĂŽtĂ© de cet homme, la cheffe du village, AlthĂ©a, le tenant en respect du bout de sa lance. Les hommes Ă©taient interdits de sĂ©jour ici, dans ce village d'amazone, et celui-ci c'Ă©tait introduit durant la nuit, mais n'avait pas su Ă©chapper Ă la vigilance d'AlthĂ©a. Qui pouvait bien ĂȘtre assez fou pour venir ici, en connaissance de causes ?" Parle, homme ! Que viens-tu faire dans nos contrĂ©es ?! Demandait AlthĂ©a, d'une voix grondante comme le tonnerre, empli de son autoritĂ© en sa qualitĂ© de cheffe. "Je venais offrir des cadeaux Ă vous toutes !" rĂ©pondait l'homme, visiblement vexĂ© de s'ĂȘtre fait attraper de la sorte. "MĂȘme Ă vous, AlthĂ©a." osait-il ajouter, provocant encore d'avantage la colĂšre de la femme susnommĂ©e."Comment connais-tu donc mon nom ? Qui t'envoie ?- Oh, je vous connais toutes. Je surveille le monde et j'offre des cadeaux aux enfants sages ! Vous n'avez jamais entendu parler du PĂšre NoĂ«l ?- Le PĂšre NoĂ«l ? Quelles fadaises viens-tu donc me raconter-lĂ ?" demandait-elle, avant de presser plus fort le bout de sa lance contre la gorge de l'homme, mais alors que celle-ci pensait le tenir sous la contrainte de sa lame, il avait disparu, sous les yeux Ă©bahis de tout le village, pour rĂ©apparaĂźtre quelques mĂštres plus loin, avant de clamer haut et fort pour que toute la cantonade puisse entendre."Moi, le pĂšre NoĂ«l, vous souhaite un joyeux NoĂ«l !"Puis, il disparaissait Ă nouveau, avant de rĂ©apparaitre dans le ciel sur un traineau trainĂ© par des rennes. Quelle Ă©tait donc cette magie que les amazones ignoraient ? Qui Ă©tait donc cet homme et pourquoi offrait-il des cadeaux sans rien attendre en retour ? Qu'Ă©tait-ce donc que NoĂ«l ? Tant de questions que les amazones avaient, aprĂšs ce passage Ă©clair de cet homme aux pouvoirs bien supĂ©rieurs Ă ces femmes. Certaines osĂšrent ensuite ouvrir leur cadeau, cependant la plupart l'ont jetĂ© au feu, toujours par peur de recevoir une quelconque malĂ©diction ou un mauvais sort. Celles qui avaient ouvert leur cadeau Ă©tait toute ravie, recevant ce qu'elles avaient toujours voulu sans pouvoir se le procurer avant. Alors, l'annĂ©e d'aprĂšs, lorsque de nouveaux des cadeaux sont apparus, toutes ont ouvert leur cadeau. NĂ©anmoins, AlthĂ©a, n'avait pas reçu de cadeau, mais un morceau de charbon Ă la place et un petit mot Ă©crit de la main du dĂ©nommĂ© PĂšre AlthĂ©a,Tu n'avais pas Ă©tĂ© sage l'an dernier, c'est pourquoi tu reçois aujourd'hui un charbon. J'ai Ă©tĂ© trĂšs déçu de ton comportement et j'espĂšre que cela ne se reproduira plus Ă l'avenir, oĂč tu recevras d'autres morceaux de charbon. Et ne fait pas cette tĂȘte, souris, tu es bien plus jolie quand tu as un sourire qui s'affiche sur tes lĂšvres. VoilĂ , comme ça. Alors qu'AlthĂ©a ne savait pas lire, les mots venaient Ă son esprit naturellement, avec la voix dudit auteur de la lettre qui semblait aussi s'Ă©crire au fur et Ă mesure qu'elle Ă©tait en train de lire. AlthĂ©a Ă©tait triste de n'avoir rien reçu d'autre qu'un morceau de charbon, alors tout le village, la voyant triste, avait tous dĂ©cidĂ© de venir lui faire un cadeau qu'elle avait su apprĂ©cier. Et depuis ce jour, une nouvelle tradition au sein du village Ă©tait nĂ©. Le PĂšre NoĂ«l n'Ă©tait plus jamais revenu, mais chacune des amazones s'offraient mutuellement des cadeaux dans un esprit festif, le mĂȘme jour chaque annĂ©e. C'Ă©tait ainsi qu'elles perpĂ©tuaient la magie de NoĂ«l. Histoire 3 Now... HellLâhiver. Lâhiver venait dâĂ©tendre son long manteau blanc tel un spectre sur le sol, recouvrant plaines et forĂȘt de Sancta, ne laissant derriĂšre que mort et dĂ©solation de la nature. L'hiver Ă©tait dĂ©sormais partout. Tout autour de nous. De son souffle froid et tranchant, lâhiver ne nous laissait aucune Ă©chappatoire. EnfermĂ© dans nos propres chaumiĂšres devenues Ă prĂ©sent nos geĂŽles, nous ne pouvions trouver refuge auprĂšs des autres, nous devions rester Ă l'abri. Ă prĂ©sent, nous Ă©tions seuls. Seul face au danger imminent de lâhiver. Lâhiver glacial et tĂ©nĂ©breux dans sa toute puissance. Soudain, un sentiment Ă©trange parcourra mon corps et mon esprit. Le sentiment dâun danger imminent qui sâapprĂȘtait Ă sâabattre sur ma famille. Chaque annĂ©e, dans les mois les plus lugubres et sombres de dĂ©cembre, les morts sâentassaient. Jusquâalors, je ne mâen Ă©tais pas inquiĂ©tĂ©, mais aujourdâhui, je sentais la mort devant le seuil de ma porte. Comme si je pouvais Ă©couter le chuchotement des gardiens planifiant leurs sombres desseins. Je nâavais donc plus le choix. Cette annĂ©e, je devrais lui faire face, seul. Je devais lutter. Je devais me battre. Et rien de plus.***Tandis que je m'appesantissais sur le sol en bois vieillis et poussiĂ©reux de ma modeste demeure, lâĂ©pĂ©e Ă la main, jâattendais sa venue Ă impatience. Je demeurai lĂ , fixant la cheminĂ©e et rien de plus. J'attendais sa venue lorsque soudain se fit un heurt. Les volets claquaient dans un bruit assourdissant sous ses battements dâailes du dĂ©mon de lâhiver. Il Ă©tait lĂ Ă guetter ma venue. Mon cĆur, battait de plus en plus vite tandis que ma respiration se haletait la rendant sifflante et dangereuse. Ă prĂ©sent, le froid glacial de lâhiver avait pĂ©nĂ©trĂ© mes poumons me donnant lâĂ©trange sensation de respirer des lames Ă©corchant mes bronches et rien de plus. Au fond de moi, je le ressentais Ă prĂ©sent, de plus en plus fort. Lâaffrontement avait dĂšs lors commencĂ©. Ătant mage et guerrier, jâavais dĂ©jĂ affrontĂ© de viles crĂ©atures, mais jamais une crĂ©ature possĂ©dant un mana aussi sombre et puissant, me glaçant littĂ©ralement le sang. Lâhiver Ă©tait lĂ et avec lui le dĂ©mon qui le suivait. Il fallait que je rĂ©siste au froid et Ă lâendormissement quâil provoquait. Il fallait de je mâĂ©veille. Que je me batte. LâĂ©pĂ©e dans mes mains commençait Ă trembler, Ă©tait-ce lĂ le froid ou la peur, je ne saurais le dire. Peut-ĂȘtre les deux. PrĂ©cipitamment, je lançai un sort de flamme dans la cheminĂ©e, comme lâespoir dây voir sombrer le monstre qui pĂ©nĂ©trera ma modeste bataille fut plus rude que je ne lâaurais envisagĂ©, si tant est quâil y ait eu un affrontement direct. Avais-je seulement une chance de lâemporter ? De son souffle puissant et sec, lâhiver souffla le feu de ma cheminĂ©e qui se rependu telle une trainĂ©e de poudre, rapidement, sur les tissus ornant les fenĂȘtres de ma demeure. JâĂ©tais pris au piĂšge. Le feu, dĂ©sormais, que jâavais moi-mĂȘme allumĂ©, mâencerclait Ă prĂ©sent et consumait les murs de ma modeste chaumiĂšre. Pris au piĂšge dans mes propres flammes, je priais les divins de protĂ©ger ma douce et tendre ainsi que mon enfant. Je ne pouvais mâabsoudre Ă ma propre mort. Il fallait que je rĂ©agisse, mais comment ? Il Ă©tait dĂ©jĂ trop tard pour moi, mais peut ĂȘtre, pouvais-je sauver les personnes que jâaime. Le temps. Je n'en avais plus, jamais plus. Le dĂ©mon Ă©tait lĂ , Ă©tendant son long manteau de feu et de sang. Les cris de ma femme et les pleurs de mon enfant tĂ©moignĂšrent de mon impuissance, je ne pouvais les sauver, le feu bloquant tout accĂšs et me sĂ©parant deux. Les flammes dansaient Ă prĂ©sent devant moi, comme jouissant de ma propre mort. DĂ©sespĂ©rĂ©ment, je dĂ©cidais dâĂȘtre courageux ou emprunt de folie en montant les escaliers enflammĂ©s scarifiant ma peau et mon visage. Le corps en feu, je pĂ©nĂ©trais la chambre de ma femme et mon enfant. Ils Ă©taient lĂ , comme endormi sur le sol. - Papa ? Dâun geste dâĂ©pĂ©e, jâĂ©liminai dâabord mon fils suivi de ma femme avant de me donner la mort. JâĂ©tais heureux que lâhiver et son dĂ©mon nâaie pu jouir de notre souffrance, heureux de pouvoir enfin rejoindre les Titans. ***- Encore un grand feu ? Que sâest-il passĂ© ? - Surement un imbĂ©cile qui a fait un feu trop grand pour lâhiver⊠Ce nâest pas la premiĂšre fois que ça arrive. - Ouai, tâas sans doute raison. NâempĂȘche ça me fait penser Ă cette histoire lâannĂ©e derniĂšre avec un mec qui a tuĂ© son gosse avant de faire cramer sa baraque. Celui-ci aussi avait des enfants ? - Ouai je pense bien. Un gosse et une femme. Triste histoire. - Euh attends ? Ne me dis pas quâil a Ă©galement Ă©crit un truc bizarre avec le sang de son gosse sur le mur ? - Si comment tu le sais ? - Bah lâannĂ©e derniĂšre, le mec avait Ă©crit âNOW HELLâ avec le sang de son gosse sur la cheminĂ©e. - Merde ! Ce type a fait la mĂȘme chose ! - Il faut prĂ©venir le Protecteur. La nuit du 24 dĂ©cembre, Nowhell est lĂ !*** FREAKY CHRISTMASSEND. Histoire 4 Christmas present'Faisait froid. Trop froid pour que ça soit agrĂ©able, pas assez pour que ça mâempĂȘche de faire mon boulot. On mâavait contactĂ© deux semaines plus tĂŽt. Jâavais reçu une lettre avec un sacrĂ© bon pactole dedans, surtout que jâavais rien fait pour le mĂ©riter. Dedans, une lettre, ou un contrat, une petite somme dâargent pour vous prouver ma sympathie, en espĂ©rant que vous serez Ă la hauteur de votre veux que vous me rameniez une fille. Vivante, et pas trop abimĂ©e de prĂ©fĂ©rence, surtout le visage. Mais pas nâimporte laquelle. Si je vous dis le nom de scĂšne Aria », ça devrait vous parler ? Elle. Vous me lâapporterez chez moi la veille de la fĂȘte de lâespoir. Ăa sera un peu comme mon cadeau Ă recevrez alors neuf fois la somme dĂ©jĂ offerte. Evitez de vous faire repĂ©rer, jâaimerais profiter de votre prĂ©sent sans une mort sur la conscience, si un trop gros paquet de fric qui pendait sous mon nez pour que ça ne mâintĂ©resse pas, mais Mary, je connaissais. Pas personnellement bien sĂ»r, mais Ă la RĂ©publique, elle avait un bon nom. En tout cas, pour ceux qui trainent dans les bas quartiers. Une chanteuse. Elle passait dâĂ©tablissement en Ă©tablissement, de bar en bar, elle chantait, et elle repartait comme elle Ă©tait venue, seule. Un vrai mystĂšre, assez pour en faire fantasmer pas mal. Je lâai dĂ©jĂ vu une fois, Ă vrai gueule dâange, tout juste celle dâune jeune femme. Un corps qui rĂ©chauffe rien quâen le regardant, fin, agrĂ©able. Et une voix⊠putain sa voix, câĂ©tait quelque chose. Jâme suis mĂȘme demandĂ© en lâĂ©coutant si câĂ©tait pas une putain de sirĂšne, cette fille. Mais jâmâĂ©gare. Ouais ouais. Donc bon, on Ă©tait lâsoir. Et elle avait pointĂ©e sa petite gueule pas loin de lâendroit prĂ©vu pour la livraison. Hey, fĂȘte de lâespoir ? Faut croire que câĂ©tait le miens dâespoir, qui se profilait sous mes yeux. Jâentre dans le bar, et ça gueule dans la salle. Yâa pas mal de monde, tous Ă chercher un refuge au froid. Mais surtout, ça hurle Mary » Ă pleins poumons. Elle allait pas tarder Ă faire sa je me cale dans mon coin, et jâattends. Elle chante vraiment trop bien par contre, câest pas naturel. Ăa me ferait presque regretter de pas me la prendre pour moi. Mais finit enfin. Ovation, blabla, je mâen fous. Elle sort. Je suis dĂ©jĂ dehors, Ă lâ sâen va en sautillant, habillĂ©e tout lĂ©gĂšrement malgrĂ© le froid. Je la talonne. Trop de monde pour que je la choppe ici. Et lĂ , la bizarrerie se barre dans une ruelle. Ăa mâarrange, mais câest chelou comme choix. CâĂ©tait trop beau pour ĂȘtre autre ruelle. J'me dit Cette fois, câest la bonne. Elle tourne, je la plaque contre le mur, je la bĂąillonne, je la ligote, et direction le pognon pour disparaissait derriĂšre la ruelle, mais quelque chose mâarrĂȘta. Un son, derriĂšre moi, un son que j' retourne. Une jeune femme, qui Ă©tait au bar, tendait son bras vers gorge Ă©tait tranchĂ©e, elle tentait de parler mais câĂ©tait juste⊠inaudible. CâĂ©tait ça que jâavais quoi ce bordel ?Jâme suis dit, alors quâelle tomba sans vie sur le sol. Putain, et avec tout ça, yâa lâautre qui allait mâĂ©chapper si jâme dĂ©pĂȘche pas !Je cours. Je tourne la ruelle. Elle est pas juste un type qui pleurs au sol. Et ce type, il a plus de jambes aprĂšs le genou. Et de mains. Il pisse le sang. Lui aussi, il Ă©tait au bar ! Mais putain, comment ? JâĂ©tais le premier dehors ! Ăa commençait Ă vraiment puer cette histoire, mais je continue ma course. Yâavait juste une ruelle qui nous sĂ©parait. Jâallais pas laisser autant de pognon partir. Câest pas comme si mâarrĂȘter allait les sauver, de toute maniĂšre ! Je franchis donc le dernier coude qui me cache la vue⊠mais lĂ , jâme suis tout simplement figĂ©. Jâen ai vu des morts dans ma vie, mais là ⊠Je sais pas combien yâen avait. Une dizaine au moins⊠Tous empalĂ©s contre le mur, de chaque cĂŽtĂ©. Ils appelaient tous Ă lâaide, comme si leur voix Ă©tait dans ma tĂȘte. Je pensais que jâallais devenir un corps allongĂ© par terre, un peu plus loin. Faisait trop noir, donc je me suis avancĂ©. Putain, si câĂ©tait elle jâme suis dit, tout ça pour Pour vĂ©rifier. Et lĂ , jâentends une voix. Sa voix. Mon pauvre chou, tu pensais mâavoir~ ? »Directement dans mon oreille, mais avant que jâpuisse rĂ©agir⊠Jâai senti une bonne lame se planter dans mon dos. Jâpouvais pas bouger, jâai chutĂ© comme une merde par bien Aria. Toute guillerette, sautillante, qui venait de me planter. Tout le monde semblait se distordre⊠et pis, tous les cadavres tout ça, plus rien. Juste elle et Ă peine Ă bouger, jâpouvais pas parler, sĂ»rement un poison. Elle me regardait, la bouche en cĆur, puis elle mâdit CâĂ©tait amusant, non ? Moi, tu mâas beaucoup amusĂ©. Ăa valait lâargent que je tâai envoyĂ© pour venir me voir. Bon, allez, jây vais. Ah, et Joyeuses fĂȘtes ! »Et pis jâme suis Ă©vanoui. Et vous mâavez trouvĂ© lĂ ! HmHm. Tu Ă©tais le seul corps, et je suis censĂ© te croire ? »Le garde rĂ©publicain ne regardait mĂȘme pas vers la cellule en prononçant ses mots. Il lisait, nâayant rien dâautre Ă faire en ce soir dâhiver. Heh, comment tu penses que jâme serais retrouvĂ© lĂ , pissant lâsang, si câĂ©tait faux ? » Peu importe. Ăa sera aux interrogateurs de dĂ©mĂȘler tout ça. »Dit-il, inexpressif. Il se frotta un instant ses yeux fatiguĂ©s. Un criminel qui dĂ©lirait une fois capturĂ©, câĂ©tait pas le histoire, si câĂ©tait vrai, cela dit. Histoire 5 Noel traditionnel pour la sirĂšneDans le grand froid des hivers du nord, rĂ©gnait plus encore que dâhabitude, la neige qui de sa prĂ©sence faisait du monde, quelque chose dâunicolore. Dans une nuit aussi noire que lâabĂźme, tout juste Ă©clairĂ©e des flocons par la lumiĂšre de la lune accompagnĂ©e des cette nuit de blancheur continue se dĂ©gageait toutefois quelque chose de diffĂ©rente, une petite lueur, qui venait des fenĂȘtres dâune maison, un chalet du nord, adaptĂ©e Ă ces tempĂ©ratures, sans doute du fait dâun feu intĂ©rieur, que lâon dĂ©duisait de par la fumĂ©e de la cheminĂ©e, et qui devait Ă la demeure de bois, apporter Ă la fois douce lumiĂšre et chaleur ce chalet, qui visiblement avait tout des prĂ©paratifs de dĂ©coration de NoĂ«l, que ce soit le sapin, les chaussettes, ou encore les guirlandes prĂ©sentes ici et lĂ , attendait une personne. Une femme, qui bien quâen forme humaine Ă©tait en rĂ©alitĂ© sirĂšne, une demoiselle du nom de Sahelle. Assise sur un tabouret de bois, accoudĂ©e Ă une table, la tapotant de son doigt presque pour se divertir de son attente et de son mutisme, son regard semblait fixer constamment la porte et la fenĂȘtre de la maisonnĂ©e. La demoiselle en effet, espĂ©rait chaques secondes voir derriĂšre le verre qui la sĂ©parait de la neige gĂ©nĂ©reuse, une forme humaine se dessiner, se diriger vers la porte pour lâouvrir et la de la personne quâelle attendait ne faisait que peu de doute, il sâagissait de son cher Agrus, le drakyn quâelle aimait depuis toujours mais auquel elle ne parvenait jamais Ă dĂ©voiler ses Ă©tait longue, et la sirĂšne ne bougeait pas, le garde royale de toute Ă©vidence aimait prendre son temps. Le silence Ă©tait alors de mise dans le chalet, et tout ce que lâon pouvait entendre, câĂ©tait le crĂ©pitement du feu accompagnĂ©e du son des doigts de la corsaire sur la table de bois. Cette tension apparente, quâelle exprimait uniquement parce quâil nây avait personne, Ă©tait la preuve mĂȘme de combien elle attendait la venue de son aimĂ©e. DâĂ quel point cela comptait pour elle, bien que sans aucun doute, elle ne lâavouerait jamais. AprĂšs tout, si ce nâĂ©tait pas le cas, elle nâaurait pas dĂ©jĂ tout prĂ©parĂ©. Car en effet, cachĂ© derriĂšre, une des Ă©tagĂšres, se trouvait le cadeau que la pirate dĂ©sirait offrir au gardien du aprĂšs un certain temps, son visage sâillumina, une ombre se dessinait derriĂšre la fenĂȘtre, elle se leva alors soudainement sans pour autant bouger de sa position. Des bruits de pas se firent entendre dans la neige. Ătait-il ici ? Enfin ? AprĂšs tout ce temps ? Toutes ses heures ici Ă attendre toute seule ?CâĂ©tait en effet le cas, la porte sâouvrait et laisser passer Ă lâintĂ©rieur de la maisonnĂ©e, un grand et puissant drakyn qui dominait les lieux de la taille naturelle de sa race. Il Ă©tait arrivĂ© un peu les mains dans les poches, juste comme ça, ne saisissant sans doute pas la situation, mais bon, tant quâil Ă©tait lĂ , la sirĂšne Ă©tait contente, cela lui suffisait. Par ego, elle ne montrait pas vraiment ce quâelle ressentait, elle aurait trop alors du Drakyn, Sahelle accueillit donc Agrus dans le chalet, lâinvitant dans une ambiance et dans une discussion, qui Ă©tait assez dĂ©tachĂ© Ă©tonnamment. Le reptilien Ă©tant dans une sorte dâincomprĂ©hension confuse de la situation, tandis que la sirĂšne Ă©tait elle dans une retenue nĂ©anmoins que la sirĂšne avait un plan, pour parvenir Ă ses fins en toute discrĂ©tion, en profitant de la crĂ©dulitĂ© sentimentale en quelque sorte de son partenaire supposĂ©e. PassĂ© sous une boule de gui, prĂ©sente ici par la force des choses, la sirĂšne rappelait alors la tradition de maniĂšre fort innocente et en apparence totalement dĂ©sintĂ©resser. Coutume Ă©tait en effet lorsque lâon passait sous une boule de gui de sâ garde royal semblait y rĂ©flĂ©chir quelques instants avant finalement dâaccepter la dĂ©marche, encore une fois sans vraiment comprendre le pourquoi cela arrivait. Il fallait le dire, il Ă©tait vraiment deux visages se rapprochaient alors lâun de lâautre, ouvrant les lĂšvres pour accueillir autrui. Alors que finalement, les deux lĂšvres allaient se toucher, soudainement, la nuit, le brouillard. CâĂ©tait pĂ©niblement que Sahelle se rĂ©veillait, affalĂ©e sur la table oĂč elle avait attendu Agrus toute la nuit. Visiblement, il nâĂ©tait pas lĂ , elle avait totalement rĂȘvĂ© de ce qui sâĂ©tait semblait toutefois que le pĂšre noĂ«l avait laissĂ© sa marque, car il y avait lĂ Ă son sapin, un cadeau qui nâĂ©tait pas lĂ au dĂ©but de la nuit, une lettre qui lorsquâelle commença Ă la lire, fit monter le dĂ©pit en elle. Il sâagissait en fait dâun texte brouillon, sommaire, lacunaire mĂȘme venant dâAgrus, qui lui expliquait quâil ne pouvait pas venir fĂȘter Noel avec elle parce que la reine du reike avait encore peu triste, mais bon, câest cela la vie dâune sirĂšne friendzonĂ©e. Histoire 6 Un repas de noĂ«l presque pas malFeat Valdyra - CĂ©rĂšs - Jade - Seagan - L'animateur Mes chers amis, câest avec une immense joie que je dĂ©clare ce repas de noĂ«l ouvert. Pourvu quâil vous aide Ă calmer vos petites⊠Tensions. » A peine le Grand PrĂȘtre eut-il fini de parler que divers mets furent apportĂ©s par une horde de servants autour de la grande table, dressĂ©e pour lâoccasion. En hĂŽte exemplaire, Seagan sâĂ©tait assurĂ© que chacune de ses invitĂ©es y trouve son compte. Aujourdâhui, Valderia, venue des terres du Nord, nous fait honneur de sa prĂ©sence. Je compte sur vous pour lui rĂ©server le meilleur accueil. » Je sâappelle Valdyra. » Jâignorais que vous pourriez trouver un sens Ă ce type de fĂȘte, cardinale CĂ©rĂšs. Je doute fort que vous puissiez savourer ce type de mets Ă leur juste valeur. Sans offense, Ă©videmment. » Votre prĂ©disposition Ă la haine gratuite mâimpressionnera toujours, Administratrice Myreilis, jâose espĂ©rer que votre animositĂ© manifeste ne vous empĂȘchera pas dâapprĂ©cier ce repas Ă sa juste valeur. » Groumph, elles parler bizarre. Ăa bon sentir. Moins parlote plus manger ! » La tension entre la nouvelle Administratrice Jade Myreilis et la Cardinale des ombres CĂ©rĂšs, ne faisait aucun mystĂšre autour de cette drĂŽle de tablĂ©e. Mais le grand monarque de Shoumei en Ă©tait sĂ»r, il Ă©tait plus que temps dâapaiser une bonne fois pour toutes les querelles intestines qui menaçait la stabilitĂ© dans les plus hautes sphĂšres de la fĂ©dĂ©ration ! Aussi, leur repas de NoĂ«l se passa presque sans anicroche⊠Seagan, avant de passer au verdict des candidats, quelles sont vos impressions ? » Oh⊠Je ne mâattendais pas Ă ce que Valdyra monte sur la table en grognant et en sâarmant du couteau Ă beurre quand on a amenĂ© la bĂ»che de noĂ«l⊠Je nâimaginais pas que mes petites fumeroles auraient cet effet sur elle. Mais enfin ! Disons que ça a fait de lâanimationâŠ. Hahaha⊠Ahem⊠» Quel dommage que le plat de betteraves ait terminĂ© sa course sur les genoux de Jade. Sa robe Ă©tait si belle. » Oh. Oui, quelle infortune, mais ce sont des choses qui arrivent. Je suis certain que la cardinale nâa pas fait exprĂšs. Je sais quâelles aiment bien se taquiner, mais je suis sĂ»r quâil nây a aucune malice entre elles, si câest ce que vous voulez dire. » Donc la chute du lustre sur la cardinale Ă©tait purement fortuit, nâest-ce pas ? » Non, jâai bien vu que câĂ©tait une petite blague de Jade, vous savez, comme je vous dis, Jade et CĂ©rĂšs sâentendent comme larrons en foire. » De notre point de vue, ça ressemblait Ă une tentative dâhomicide. » Haha⊠Mais non Thierry ! Pourquoi iriez-vous imaginer ça ? Voyez le beau pull de noĂ«l que Jade a offert Ă sa grande amie ! Et puis, finalement personne nâa Ă©tĂ© blessĂ©. » Vos invitĂ©es avaient lâair en forme ce soir en tout cas ! Satisfait de cette soirĂ©e ? » Oh câĂ©tait une chouette ambiance ! JâespĂšre quâelles auront apprĂ©ciĂ© ! » Câest ce que nous allons voir ! » La dĂ©co JADE Je mets cinq pour lâeffort du grand prĂȘtre. Cependant il faudra vraiment que lâon fasse les comptes jâai lâimpression que tout sera aura coĂ»tĂ© un bras Ă la fĂ©dĂ©ration. » Et niveau esthĂ©tique ? » Hors budget. » OkâŠ. »***VALDYRA Valdyra mettre trois. Je pas aimer baies rouges sur sapin. GoĂ»t fade, trop croquantes. » Mais on parle toujours de la dĂ©coration⊠» Oui, Valdyra pas aimer. Autre question ? »***CERES Six, jâai beaucoup aimĂ© la prĂ©sentation de la table et de la piĂšce, jâaurais pu mettre bien plus si notre monarque nâavait pas dĂ©cidĂ© de revĂȘtir son plus beau pull tricoté⊠Eh bien, il faudrait que je lui refasse son Ă©ducation vestimentaire apparemment⊠Cela dit, il nâĂ©tait pas pire que celui dont Jade mâa fait cadeau, je prĂ©fĂšre encore devenir nonne. » NâĂȘtes-vous pas dĂ©jĂ religieuse ? » TrĂšs cher⊠Votre Ăąme est encore si pure et innocente⊠IntouchĂ©e⊠» Ooooh je⊠» Lâambiance VALDYRA Valdyra beaucoup rigoler mais pas assez bagarre ! Elles faire bagarre entre elles et laisser Valdyra de cĂŽtĂ©. Je mettre sept quand mĂȘme, grand prĂȘtre rigolo. » Vous avez lâair dâapprĂ©cier vos convives ? » Elles marrantes. Mais elles parler comme ancĂȘtres. »***CERES Quatre. Niveau ambiance⊠Voyons voir⊠HmâŠ. Il manquait un peu dâhommes dans cette soirĂ©e pour tenir une compagnie plus agrĂ©able que madame lâAdministratrice. » La soirĂ©e nâest pas terminĂ©e⊠» Grand fou⊠»***JADE Cinq. La sauvageonne Ă©tait plutĂŽt distrayante, dommage que le couteau Ă beurre ne nous ait pas permis de nous dĂ©barrasser dâune certaine engeance. » Vous nâavez pas apprĂ©ciĂ© les chaises musicales ? » ⊠Je prĂ©fĂšre effacer dĂ©finitivement ce triste Ă©pisode de mon esprit⊠» Oui⊠Câest nâest pas tous les jours facile dâavoir une gĂ©ante de plus de deux mĂštres qui atterri sur vos genoux⊠» La cuisine CERES Le grand prĂȘtre vois toujours les choses en grand, vous savez. Je pense quâavec ce quâil y avait sur la table on avait de quoi nourrir dix personnes. Heureusement, la gĂ©ante semblait avoir un certain appĂ©tit... » Votre⊠Uhm⊠Votre note ? » Huit. Quel dommage que lâon nâait pas pu goĂ»ter la salade de betteraves⊠Huhuhu⊠»***VALDYRA Pas assez nourriture. Prochaine fois, Valdyra chasser pour une proie par personne. Viande cuite pas bon, meilleure crue ! » Vous vous ĂȘtes tout de mĂȘme resservie cinq fois⊠» Ah ! Assiettes trop petites ! ça pas assiette, ça COUILLERE. » Et votre note ? » Quatre. Pas biĂšre, pas marrant. »***JADE Cinq. » ⊠Un commentaire ? » âŠCinq. » Histoire 7 Un futur Ă bĂątirEn ce soir glacial de fin dâannĂ©e, le seigneur du Reike, confortablement installĂ© dans son royal divan, Ă©tait en proie Ă divers cauchemars. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce lĂ le stress dâavoir une descendance ? Il pouvait diriger des armĂ©es, mais saurait-il ĂȘtre pĂšre ?Se relevant finalement avec difficultĂ©, le gĂ©ant se frotta les yeux avant de sâĂ©tirer. Il remarqua rapidement lâabsence de son Ă©pouse Ă ses cĂŽtĂ©s ce qui lâaida Ă sortir du lit rapidement. Il avait besoin dâun verre dâeau mais surtout, de sâassurer que celle qui portait son enfant nâavait pour ce dernier, il nâeut pas Ă chercher bien longtemps car bien vite, une femme aux longs cheveux immaculĂ©s sâinvita dans la chambre. Le rĂ©gent la reconnut avec simplicitĂ©. Il sâagissait dâAyshara, son Ă©pouse. A ceci prĂšs que ses vĂȘtements semblaient datĂ©s et accessoirement quâelle brulait faiblement de feu divin.âAyshara ? la questionna le guerrier. Je peux savoir Ă quoi tu joues ?âLa femme afficha un lĂ©ger sourire sur le coin de ses lĂšvres avant de sâexprimer dâune voix calme.âJe ne suis point Ayshara, roi du Reike. Vous avez devant vous le fantĂŽme des noĂ«ls passĂ©s.âTensai resta sans voix quelques secondes. LâabsurditĂ© de la scĂšne lâempĂȘcha de rĂ©pondre sur le moment. Ce nâest quâaprĂšs quelques secondes Ă recomposer ses pensĂ©es quâil fronça les sourcils.âArrĂȘte de faire lâenfant, mon Ă©pouse. Je te reconnais, les flammes nây changent rien.âLa femme se pinça lĂ©gĂšrement la lĂšvre avant de froncer les sourcils Ă son tour. Elle haussa lĂ©gĂšrement la voix en prenant un accent amusant.âAllons bon Tensai ! On a pas le temps de niaiser lĂ , je te rappelle quâon a que mille mots. Alors tu vas Ă©couter le fantĂŽme des noĂ«ls passĂ©s ! Pas de mais !âLe roi ne put sâempĂȘcher de faire un pas en arriĂšre. A la fois incertain de ce quâil Ă©tait en train de vivre et sur le point de tout casser autour lui par frustration. Il dĂ©cida de se calmer et de voir ce que celle quâil pensait son Ă©pouse lui prĂ©parait. Il croisa les bras, faisant mine dâavoir la situation sous contrĂŽle.âJe tâĂ©coute. Parle-donc.âLa jeune femme lui offrit un sourire avant de tousser poliment pour sâĂ©chauffer la voix. Elle leva une main et les murs de la chambre dansĂšrent autour dâeux. Le roi qui resta de marbre, sâapprocha nĂ©anmoins de celle pour qui son cĆur battait, de peur quâun quelconque danger nâ le dĂ©cor cessa sa course folle, les deux amants se retrouvĂšrent en plein dĂ©sert, faisant face Ă une armĂ©e de corps. Le sang se mĂȘlait au sable goutte Ă goutte.âJe me souviens de cet endroit, expliqua le roi en fixant son Ă©pouse. Câest ici que jâai croisĂ© le fer pour la premiĂšre fois dans le but de rĂ©cupĂ©rer le Reike. Mais cela nâa rien Ă voir avec NoĂ«l. Alors ou veux-tu en venir ?âLa reine ne lui offrit quâun sourire malicieux en rĂ©ponse.âSi tu as des choses Ă me reprocher, continua le guerrier. Explique les moi franchement.âAyshara leva les yeux au ciel avant de soupirer lentement.âEffectivement, je nâaime pas lorsque le sang coule.ââEst-ce vraiment le moment de me le reprocher ?â sâemporta son Ă©poux avant de se couper lorsque la belle vint poser son index sur ses lĂšvres.âContinuons notre voyage, dĂ©clara-t-elle en faisant progressivement disparaĂźtre ses flammes. Tu comprendras en temps et en heure.âTensai ferma les yeux un instant avant dâopiner du chef.âSoit, je te fais confiance de toute maniĂšre. Jâimagine que je vais avoir Ă faire au fantĂŽme des NoĂ«ls prĂ©sent dĂ©sormais ?ââTu connais ce conte !? sursauta la belle avec un sourire moqueur. Je suis surprise.ââJe sais lire comme tout le monde je te signal, lui reprocha le guerrier piquĂ© Ă vif. Et puis jâai Ă©tĂ© enfant moi aussi.âAyshara lui offrit un regard Ă©perdument amoureux auquel il rĂ©pondit avec un regard intense. Puis finalement, la jeune femme reprit la parole âTrĂšs bien monsieur le grand enfant. Suis donc le fantĂŽme des temps prĂ©sents pour la suite de notre voyage.âElle tapota entre ses mains et le dĂ©cor retrouva sa danse effrĂ©nĂ© autour dâeux. Il sâarrĂȘta finalement alors quâils se trouvaient dans un coin de lâarĂšne. Un double du roi Ă©tait en train de faire son discours, annonçant son futur vĂ©ritable Tensai fronça les sourcils. Sachant pertinemment ce qui allait se produire ensuite. Les rebels ne tarderaient pas Ă attaquer, mettant Ă feu et Ă sang lâĂ©vĂšnement qui devait marquer le Reike dâune heureuse nouvelle.âCherches-tu Ă me faire sortir de mes gonds Ayshara ? la questionna en silence son mari. La sĂ©curitĂ© aurait dĂ» ĂȘtre plus prĂ©sente. Jâaurai dĂ» faire quelque chose pour les empĂȘcher de crĂ©er tout ce vacarme. Jâaurai dĂ» tous les tuer !âLa descendante des dragons sâapprocha sans un mot avant de lui voler un baiser pour le faire taire. Alors quâils se retrouvĂšrent de nouveau dans leur chambre.âTensai, reprit-elle en caressant la joue de son bien aimĂ©. Je ne te reproche rien. Je veux simplement que tu prennes en compte le passĂ© pour bĂątir un futur meilleur. Avec moi. Avec lui. Elle prit la main du guerrier pour le poser sur son ventre. Le cycle de la haine doit cesser. Non seulement pour le Reike, mais aussi pour notre enfant Ă naĂźtre. Je veux que notre nation prospĂšre, mais ne penses-tu pas quâil est grand temps d'arrĂȘter de fonder notre futur sur les ossements de nos pairs ?âLe guerrier voulut tout dâabord protester, lui expliquer quâil ne pouvait pas laisser un tel affront impuni puis ses yeux se perdirent dans ceux de sa belle, il sentit quelque chose bouger, toujours la main sur le ventre de son Ă©pouse. Et pour lâune des rares fois de son existence, Tensai sentit une larme de joie courir le long de sa joue.âJe veux bien leur laisser une chance, dĂ©clara-t-il alors en lâattrapant dans ses bras. Pour toi. Et notre enfant. Peut-ĂȘtre entendront-ils raison ? Mais avant de continuer, ne devrais-tu pas me montrer le fantĂŽme des noĂ«ls futurs ?âLa reine attira le visage de son bien aimĂ© Ă elle pour lui chuchoter âIl nây a pas vraiment de fantĂŽme du futur. Tout reste encore Ă bĂątir. Lâavenir nâest pas Ă©crit dans le marbre et jâespĂšre quâil mâapportera autant de joie que lorsque nous nous sommes dĂ©voilĂ©s nos sentiments. Je tâaime Tensai, et je suis heureuse dâĂȘtre Ă tes cĂŽtĂ©s.âLe guerrier la contempla un instant, dĂ©gageant lâune de ses mĂšches qui cachait son visage angĂ©lique avant de rĂ©pondre.âLe sentiment est partagĂ©.âIl sâapprocha pour Ă©changer un dernier baiser. Histoire 8 La lĂ©gende de la clochetteIl y a tellement de crĂ©atures dans le Sekai, toutes aussi particuliĂšres qu'extraordinaires. Chaque vies sâĂ©crivent dans les grandes lignes de l'histoire, d'une maniĂšre ou d'une autre. Les chanceux Ă©taient reconnus comme des personnes importantes, des hĂ©ros voire mĂȘme des lĂ©gendes. Et pourtant le rĂ©cit deux jeunes gens auraient mĂ©ritaient de devenir un conte inoubliable. Il fut un temps oĂč il Ă©tait reconnu comme une fable locale dans la RĂ©publique, "la lĂ©gende de la clochette", contĂ© aux enfants Ă la pĂ©riode de NoĂ«l. Mais il tomba trĂšs vite dans l' nous ne savons presque rien de ces deux personnes. Leur races, leur Ăąges ou mĂȘme leur apparences sont inconnus. Seules des lettres et des traces de leur passage prouvaient leurs existences. Les lettres Ă©taient toutes regroupĂ©s et maintenus par un ruban rouge avec une petite clochette, ce petit paquet Ă©tait mis sous clĂ© dans un feuilles Ă©taient Ă©crites d'une calligraphie parfaitement soignĂ©e, gracieuse avec de belles boucles. Cette Ă©criture fĂ©minine Ă©tait toujours signĂ©e d'un "Nezumi". Toutes ces lettres Ă©taient emplis de promesses d'amour, de mots doux, dâĂ©changes constructifs et dĂ©veloppĂ©s laissant imaginer des rĂ©ponses longues. Des pages recto-verso sur tous les sujets, parfois de longues pensĂ©es et rĂ©flexions qui se savaient solitaires, mais toujours, en fin de page, une question adressĂ©e au destinataire "Kuma". Seules les lettres de la jeune femme se trouvaient ici, celles du jeune homme devaient se trouver autre part, chez la destinataire sans doutes, mais elle ne fut jamais informations sur eux ont pu ĂȘtre retrouvĂ©s par le biais de ces Ă©crits. Lui, Ă©tait originaire de Courage et Elle de Sancta. Ils sâĂ©taient rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois Ă Benedictus et ils avaient gardĂ©s contact aprĂšs cette entrevue mais il n'y avait pas d'autres dĂ©tails Ă ce des derniĂšres lettres, datant de dĂ©cembre -1 avant lâannĂ©e du renouveau, Ă©tait au sujet d'un rendez-vous secret la nuit du 24, sous le plus grand sapin de la foret de Liberty. Sachant qu'ils ne sâĂ©taient pas revus depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , lâĂ©motion et l'impatience se faisait ressentir dans les dires du manuscrit. Quelle sorte de tableau se peindrait alors lorsque ces deux-lĂ se rencontreraient Ă nouveau. Eh bien une derniĂšre feuille nous peignait cet Ă©vĂ©nement. Elle n'avait ni expĂ©diteur, ni destinataire et pas non plus de date. Cette derniĂšre semblait ĂȘtre une note personnelle Ă©crite par le jeune homme. Une calligraphie beaucoup moins soignĂ©e, plus Ă©paisse et avec plus de fautes "JâĂ©cris d'une main tremblante, je ne sais plus si je viens de vivre un rĂȘve. Mais si c'est bien la rĂ©alitĂ©, je ne me souvenais pas qu'elle pouvait ĂȘtre aussi douce... Comment pourrais-je la qualifier ainsi ? Alors que la personne que j'ai rencontrĂ© en est la dĂ©finition mĂȘme. Lorsque je ferme les yeux, j'ai la sensation de revivre ce Ă©tait plus simple, des heures Ă©taient devenues un communiquait sans parler, d'un simple regard oĂč les lumiĂšres de la nuit se reflĂ©taient dans nos yeux, on se disait tout sans que personne n'en sache rien. Je pouvais connaĂźtre ses peines passĂ©es et les comprendre, les ressentir. Je me sentais tout aussi compris. Je ne saurais dire pourquoi, mais ce moment n'appartenait qu'Ă nous et il Ă©tait Ă©ternel. Il l'est et il le sera pour toujours. Cela me fait rire mais, Ă cet instant, nous n'avions mĂȘme pas Ă©changĂ© un mot pourtant. Mais nous scruter nous Ă©tait d'une beautĂ© Ă faire briller les Ă©toiles, ces mĂȘmes Ă©toiles que je sentais danser au fond de mon cĆur lorsque je la voyais rire timidement. Lorsque son Ă©clat se terminait, elle me regardait toujours d'un regard si expressif, ils brillaient tellement. Ătaient-ce les larmes qui l'intensifiait ou bien Ă©tait-elle d'un naturel Ă©merveillement. Je ne saurais dire. Comme je ne saurais expliquer pourquoi pleurait-elle. Elle avait juste l'air d'avoir mit fin Ă une souffrance en se trouvant Ă mes ce moment lĂ nous nous faisions face devant le plus grand sapin de la forĂȘt, Ă©clairĂ©s par la lune qui faisait ressortir le blanc immaculĂ© de la neige, ce pĂąle manteau qui recouvrait l'arbre. Il Ă©tait le seul tĂ©moin de cette nuit, de cet acte. Cette action qui fut le mouvement de ma main rejoignant doucement sa joue et qui m'amena Ă l' nos lĂšvres se rencontrĂšrent, un nouveau sentiment nous enveloppait. CâĂ©tait d'une telle douceur et telle d'une lĂ©gĂšretĂ© que nous aurions pu apprendre Ă voler. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un ange prĂȘt Ă m'emporter ce soir-lĂ , et j'aurais acceptĂ© mon sort sans broncher si cela me permettait de m'envoler avec lĂšvres Ă©taient si froides, qu'on aurait dit qu'elles Ă©taient de neige. J'ai mĂȘme crains que la chaleur des miennes ne la fasse fondre. Ses mains gelĂ©es, rejoignant mon cou, provoquĂšrent un frisson qui parcouru tout mon corps. Cette sensation me poussa Ă la coller contre moi, je voulais rĂ©chauffer cette personne qui mĂ©rite tout le confort du larmes coulĂšrent de ses joues, chaudes, roulant jusqu'Ă nos lĂšvres. Elle Ă©tait une flamme coincĂ©e dans une enveloppe de moment fut une promesse. On se promit de se retrouver l'an prochain, au mĂȘme endroit, dans cette mĂȘme neige, ce soir-ci mĂȘme. Aucun autre cadeau ne pourrait me faire plus plaisir que de la revoir. En guise d'engagement, elle dĂ©tacha ses cheveux et me donna le ruban rouge qui les nouaient si bien. Ă chaque extrĂ©mitĂ© se trouvait une clochette, elle en dĂ©crocha une et me donna le reste. L'an prochain, je lui ramĂšnerai ce prĂ©sent." Malheureusement ces lettres furent dĂ©couvertes parce qu'un incendie eut lieu. Les flammes avaient tout consumĂ© nâĂ©pargnant rien ni personne, pas mĂȘme le propriĂ©taire. D'aprĂšs le constat, l'embrasement sâĂ©tait dĂ©clarĂ© le 24 DĂ©cembre de l'an 0, c'est-Ă -dire un an aprĂšs leur rendez-vous. Pour ce qui est du lieu de rencontre, personne nâĂ©tait prĂ©sent Ă la date prĂ©vue. Seule une fleur de la passion avait poussĂ© sous un grand sapin, avec une petite clochette Ă sa racine. Histoire 9 Il faut sauver NoĂ«lChers lecteurs et lectrices, laissez moi vous conterLe rĂ©cit palpitant dâune aventure passĂ©eDâun temps ou jeune et fier, jâarpentais les cheminsA la place de ma plume, une Ă©pĂ©e Ă la un soir dâhiver Ă lâapproche des fĂȘtesMoi et mes acolytes Ă©tions partis en quĂȘteNous Ă©tions missionnĂ© pour rĂ©soudre un mystĂšre Trouver ce qui causait la mort des symboles de la saison des givresCyprĂšs, cĂšdres et sapins, rien ne semblait survivreUn flĂ©au inconnu frappait sous la surfaceGrignotait les racines dâun appĂ©tit RĂ©publique entiĂšre Ă©tait prĂ©occupĂ©eLes marchĂ©s de NoĂ«l tardaient Ă sâinstallerDes rumeurs circulaient entre les citoyensLa fĂȘte est annulĂ©e ?», RepoussĂ©e, câest certain».Mes compagnons et moi nous Ă©tions rĂ©unisPour trouver un remĂšde Ă cette maladieNous avions commencĂ© nos investigationsAuprĂšs des botanistes experts sur la questionAucune rĂ©fĂ©rence dans leurs manuscritsNâabordait en dĂ©tail une telle Ă©pidĂ©mieAprĂšs des heures dâĂ©tudes et dĂ©bats acharnĂ©sLâhypothĂšse naturelle fut enfin source Ă©tait magique, ça ils en Ă©taient sĂ»rIl fallait donc trouver un mage de la natureUne fĂ©e Ă©rudite ne se fit pas prierMoins pour les rĂ©compenses, que par curiositĂ© Une pouvoir si puissant... Prenez moi avec faut que je raisonne ce mage devenu fou»ArmĂ©s de nos Ă©pĂ©es, vĂȘtus de nos armuresMoi et mes frĂšres dâarmes partions Ă lâ souches et branches mortes rendaient la traque facileEn quelques heures seulement nous trouvions lâĂȘtre hostileQui ne lâĂ©tait pas tant, ni hors de lui dâailleurs Ils pensaient suivre un fou, ils avaient fait renne majestueux, immense et Ă©thĂ©riqueSe dressait devant eux, parfaitement quasi perfection un dĂ©tail dĂ©tonnaitLes larmes qui coulaient de ses yeux noirs de fĂ©e resta bĂ©ate en voyant le tableauPuis dâune voix presque muette murmura quelques mots Mes yeux ne me trompent pas, il sâagit dâun sont sĂ»rement ses larmes qui causent nos ennuis»A peine eut-elle fini de prononcer ces motsQuâune voix en rĂ©ponse, rĂ©sonna en Ă©chos Ătres de chair, vous nâĂȘtes pas bienvenus iciCeci est un sanctuaire rĂ©servĂ© aux esprits.»Une larme tomba sur le sol fleuri,Et dĂšs lâinstant suivant, les fleurs Ă©taient dâĂȘtre intimidĂ©, je fis un premier pasJâĂ©tais le chef du groupe, les autres comptaient sur moi. Ă noble esprit des bois, nous sommes lĂ en amis,vois je suis dĂ©sarmĂ©, mes camarades aussi»Dâun geste lent et prudent, je posais mon Ă©pĂ©e,Mouvement vite reproduit par les trois autres bĂȘte interloquĂ©e, releva le museauEt dâun clignement dâĆil mâinvita Ă dire mots.Vos larmes causent la peine, Ă nos concitoyens,DâoĂč viens donc cette tristesse qui fait mourir les pins ?»Vos chers concitoyens, comme vous les appelĂ©smettent Ă sang la nature tout au long de lâ les arbres abattus au cours de cette saisonTout ça pour finir en vulgaires dĂ©corationsCes arbres sont sacrĂ©s, pour vous en saison froide,Ils le sont toute lâannĂ©e pour tous mes camaradeMon pouvoir diminue toujours plus chaque annĂ©eA mesure que vos haches dĂ©racinent ma forĂȘtDâune voix calme et douce contrairement Ă ses motsElle convoqua Ă elle des esprits dâanimauxDes entitĂ©s mineurs, gardiennes de ces lieuxEt toutes sans exception avaient les larmes aux yeuxLes arbres tĂ©moignaient de leur douleur immenseNous Ă©tions tous fautif sans en avoir conscienceLa mort des conifĂšres nâĂ©tait que leur façonDe nous donner Ă tous une bonne leçonJe comprends votre peine, nous en sommes dĂ©solĂ©s,Que pourrions nous donc faire pour nous faire pardonner ?»Adressez vos priĂšres aux esprits de ces bois,Peut-ĂȘtre rĂ©pondront-ils Ă vos signes de foi...»A ces mots, tout dâun coup, nos esprits sâembrumĂšrentLes uns aprĂšs les autres nous tombions tous Ă terrePour nous rĂ©veiller quelques instants plus tardA lâorĂ©e de ses bois dans un Ă©pais brouillardPas un signe du renne, ni des autres espritsSeuls nos souvenirs ou des bribes de ceux-ciNous devions rendre compte de cette folle histoireA nos commanditaires le tout avant ce nous fallu du temps pour leur faire comprendreQue chacun dâentre nous avait des comptes Ă rendreSi de simples priĂšres leur Ă©taient demandĂ©esIls vouĂšrent tout un culte, aux esprits oubliĂ©sLa veille de NoĂ«l un vrai miracle eu lieuSapins, cĂšdes et cyprĂšs tous semblaient aller mieuxDans sa misĂ©ricorde, lâesprit renne accordaAux hommes une seconde chance, preuve de sa bonne camarades et moi fĂ»mes gracieusement payĂ©,CĂ©lĂ©brĂ©s en hĂ©ros toute la fin dâannĂ©eNous fĂ»mes tous oubliĂ© lâannĂ©e dâaprĂšs, je croisMais le culte reste encore, depuis trente ans dĂ©jĂ ...Folles Ă©lucubrations ou curieuse vĂ©ritĂ©,A vous de me rĂ©pondre, je vous laisse bien des fĂȘtes, et de tous vos amisEt pour votre lecture, un simple mais grand merci. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Ăme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 10 Une autre histoire d'un autre NoĂ«lTrop souvent le cĆur des hommes, teintĂ© de leurs ambitions et envies de pouvoirs, de richesse et de puissance, mĂšne le monde tel quâon le connait dans une pĂ©riode de noirceur et de souffrance inconsolable. Les guerres et conflits de ce monde offrent donc un spectacle de sang et de mort Ă ses premiers spectateurs, Ă ceux qui participent activement Ă lâhorreur de ces Ă©vĂ©nements, poussĂ©s soit par la gloire, la bravoure et le patriotisme, soit par ces mĂȘmes ambitions qui appartiennent pourtant Ă dâautres, qui nâhĂ©sitent pas Ă inclurent dans leur folie, la vie de leurs frĂšres de patriesâŠquâils le dĂ©sirent ou non. Ensuite, il y a aussi ces autres spectateurs, qui loin des regards violents des combattants, restent nĂ©anmoins tout aussi impliquĂ©es malgrĂ© eux, souffrants des rĂ©percussions injustes et des dommages collatĂ©raux causĂ©s par ceux placĂ©s en avant-scĂšne de cette tragĂ©die. Eliott, nâĂ©chappait pas Ă cette catĂ©gorieFils de soldat et Ă peine ĂągĂ© de 14 ans, il avait vu son pĂšre enfiler sa tenue de combat il y avait de cela trois ans et Ă©tait devenu, dĂšs lors, le petit homme de la maison. Fils unique, il avait veillĂ© sur sa mĂšre dĂšs le dĂ©part du chef de la famille, vu sa santĂ© fragileâŠmais nâavait pu Ă©viter lâinĂ©vitable pour elle. En proie Ă la tuberculose, elle avait Ă©tĂ© mise en quarantaine et avait pĂ©rie de complications reliĂ©es Ă la maladie et de son Ă©tat dĂ©jĂ prĂ©caire. Le jeune Eliott avait donc dĂ» apprendre Ă subvenir Ă ses propres besoins Ă un jeune Ăąge. DĂ©jĂ , il avait prit un emploi comme nettoyeur de gouttiĂšre dans la capitale de la rĂ©publique, lĂ oĂč il habitait, et travaillait dâarrache-pied afin de payer les taxes relatives au coĂ»t de leur habitation familiale. Les fonds allouĂ©s par les services militaires de son pĂšre ne suffisant pas Ă dĂ©couvrir toutes les dĂ©penses nĂ©cessaire Ă sa survie et son Ă©ducation, une partie Ă©tant soustraite depuis le dĂ©part de sa vie nâĂ©tait donc pas particuliĂšrement facile pour notre petit bonhomme qui vivait son propre combat alors que lâhomme de la maisonnĂ©e vivait aussi le sien, quelque part, loin des siens et de tout amourâŠsâil nâĂ©tait pas dĂ©jĂ mort. AprĂšs tout, en ces temps de rĂ©jouissance, alors que le nouvel an approchait Ă grand pas, tous deux se retrouvaient en proie Ă une solitudeâŠcomme Ă chaque annĂ©e depuis leur sĂ©paration. NĂ©anmoins, Eliott nâavait jamais rĂ©ellement perdu lâenvie de festoyer en cette pĂ©riode de lâannĂ©e, gardant une partie de son cĆur dâenfant toujours intacte malgrĂ© un troisiĂšme tour de terre consĂ©cutif, le jeune garçon avait prit le temps dâĂ©crire une lettre destinĂ©e Ă chacun de ses parents, de leur confectionner un petit cadeau de ses mains bricoleuses, et il gardait pour eux, leur place habituelle autour de la table de la salle Ă manger, oĂč brillaient chandelles et fumait un morceau de volaille bien apprĂȘtĂ©eâŠenfinâŠau meilleur de ses capacitĂ©s culinaires pour un garçon de son Ăąge. Assis au centre de la tablĂ©e, ses yeux balayĂšrent la scĂšne de gauche Ă droite et il souriait, alors quâen son cĆur, il formulait un vĆu innocent, bienveillantâŠquoiquâun peu naĂŻf. Il souhaita pouvoir avoir un Noel comme avant ». Ignorant la larme qui coulait le long de sa joue gauche, il souhaita Ă©galement la paixâŠtant pour ceux qui Ă©taient Ă la guerre, que pour ceux qui nâen Ă©tait jamais revenu. Il souhaita que son pĂšre retrouve les bras de sa mĂšre sâil Ă©tait mort Ă©galement et quâensemble, ils rejoindraient les Ă©toiles afin de lâattendre lui et le jour oĂč il saurait briller de mille feux avec eux. LâĂ©vĂ©nement pouvait sembler triste, mais Eliott nâavait que joie en son cĆur, comme sâil avait acceptĂ© cette destinĂ© et remplacĂ© la douleur du deuil par lâespoir du bonheur et de la sĂ©rĂ©nitĂ©. AprĂšs tout, il avait rĂ©ussit jusquâici Ă sâoccuper de lui-mĂȘme et Ă garder tout ce qui appartenait Ă sa famille dans leur maison. Il savait que tous deux, du haut des cieux, Ă©taient fiers de leur les deux cĂŽtĂ©s de son visage, il ouvrit enfin les yeux sur son repas avant de guider ses mains vers ses ustensilesâŠmais au moment oĂč il agrippa sa fourchette, lâon cogna Ă la porte dâentrĂ©e. De par la fenĂȘtre, il pouvait facilement voir un mendiant qui se tenait droit devant la porte, chose habituelle Ă ce temps-ci de lâannĂ©e. En pĂ©riode des fĂȘtes, beaucoup dâentre eux recherchaient refuge, chaleurâŠet parfois un semblant de famille aussi. Baissant les yeux, reculant sa chaise et prenant le pas vers la porte, le jeune homme hĂ©sita nĂ©anmoins Ă lâouvrir. Son cĆur Ă©tait bon et il avait pitiĂ© de cet inconnu qui vivait probablement une solitude semblable Ă la sienne, mais Ă©tait-il rĂ©ellement prĂȘt Ă sacrifier son petit rituel? AprĂšs tout, il chĂ©rissait particuliĂšrement cette journĂ©e oĂč il aimait sâimaginer vivre le temps des fĂȘtes avec sa il tourna la poignĂ©e, tentant de dessiner un sourire sincĂšre sur son visage afin dâaccueillir le pauvre monsieur. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il mieux de vivre cette solitude Ă deuxâŠpour cette fois au moins. Les deux se regardĂšrent un instant, hĂ©sitants. LâinvitĂ©, maigre et Ă la barbe longue, bĂ©gaya dâune voix faible et tremblante. âŠEâŠ.Eliott? » PâŠPapa? » Lui rĂ©pondit le jeune adolescent, une boule dâĂ©motion dans la gorge, sentant sa main droite tremblĂ©e sur la poignĂ©e de porte avant de la lĂącher, sentant toutes forces quitter son deux se regardĂšrent longuement, pĂ©trifiĂ©s lâun de lâautre, comme si la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme Ă©tait devenu si lourde quâelle paralysait leurs moindres mouvements. Et sans mĂȘme sâen rendre compte, lâĂ©treinte dâun pĂšre vint soulager tous les mots du monde quâun cĆur dâenfant brisĂ© pouvait avoir ressentis. Leurs larmes sâentremĂȘlĂšrent sur leurs visages rapprochĂ©s, a lâimage de cette famille qui Ă©tait Ă nouveau voeu...devenu plus que rĂ©el. Un cadeau qui semblait venir directement du ciel. Un aperçu de la magie de Noel. Histoire 11 L'esprit des cendresTous les habitants du Sekai s'affairaient Ă confectionner des cadeaux avec des diffĂ©rents emballages selon leurs moyens. Cette nuit Ă©tait particuliĂšrement illuminĂ©e et tout le monde pointait son regard de temps en temps en direction du ciel. Les dirigeants des diffĂ©rents pays participaient aux aussi Ă cette activitĂ© et ils crĂ©aient des montagnes de cadeaux en extĂ©rieur. Ils avaient envoyĂ© leurs ambassadeurs respectifs vers leurs voisins et en direction des Ăźles autonomes. Les lumanas et les ombras ne prĂ©paraient pas les cadeaux, mais ils Ă©taient enthousiastes, car un Ă©vĂ©nement allait se produire dans Ăźle Lumina'Ombra. Certains enfants demandaient Ă leurs parents ce qu'il tramait ce soir et l'origine de cette cĂ©lĂ©bration Ă travers tout le reine Ayshara et le roi Tensei allaient eux aussi raconter l'origine de cette tradition mondiale. Celle-ci Ă©tait aussi expliquĂ©e par les autres dirigeants des diffĂ©rentes contrĂ©es aux enfants qui posaient des questions sur cet Ă©vĂ©nement. Deux habitants du royaume de Reike aimaient Ă©couter une nouvelle fois cette histoire, car elle Ă©tait liĂ©e Ă leurs naissance. IL s'agissait des enfants royaux, des jumeaux, un garçon et une fille. Ils allaient avoir onze ans et ils Ă©coutaient les propos de leurs pĂšre. Ce phĂ©nomĂšne magique se produisait quand la reine sentir les premiers mouvements du bĂ©bĂ© et cela se passait en soirĂ©e. La reine Ayshara sentit deux coups dans le ventre Ă des endroits opposĂ©s. Elle rĂ©veilla Tensei et il posa deux doigts sur le ventre. Il sentit les coups des jumeaux et il sortit pour exprimer sa joie. Toutefois, il aperçut la pleine lune qui semblait ĂȘtre envahie par un bout de cercle violet sombrĂ©. Il convoquait de suite l'esprit et les mages d'Ă©tat. Il eut la mĂȘme rĂ©action dans les autres coins du dirigeants de chaque pays pensaient que c'Ă©tait lâĆuvre de leurs opposants. La rĂ©bellion, les rĂ©formateurs et le monde criminel Ă©mettaient l'hypothĂšse d'un rituel magique qui allait les dĂ©savantager dans l'avenir. Le roi Tensei et l'Esprit n'arrivaient pas Ă trouver une explication Ă ce phĂ©nomĂšne qui semblait s'avancer au rythme de grossesse de la reine. Dans les autres coins, il commençait Ă avoir un peu de tension, car beaucoup pensaient Ă la fin du monde ou la venue de lointaines lĂ©gendes. Quand la lune fut complĂštement remplie par ce cercle violet sombre et il tombait des flocons qui peignaient le lune violette sombre eut une incidence sur Ăźle Luminae'Ombra. La lueur violette sombre Ă©mettait une aura qui se mĂ©langea aux phĂ©nomĂšnes magiques de l'Ăźle. Les habitants se sentaient un changement et certains prenaient le risque d'entrer de l'autre cĂŽtĂ©. Ils Ă©taient saufs, pas de blessures apparentes et un conflit commença entre les deux tribus. Toutefois, les plus anciens dans les deux camps arrivaient Ă cesser les hostilitĂ©s, car ils avaient eu vent de ce phĂ©nomĂšne par les chercheurs prĂ©sents des trois grands pays en lien tĂ©lĂ©pathique avec le continent. Ils dĂ©cidaient de former une alliance contre les tentatives d'invasion venant de l'extĂ©rieur. Sur le continent, certains pensait que c'Ă©tait la fin du monde et ils allaient offrir un cadeau ou se faisait un cĂąlin. La nuit devenait juste sombre, mais on ne voyait pas le ciel clairement. Il eut le mĂȘme phĂ©nomĂšne au royaume de Reike avec l'apparition des jumeaux qui avaient des cheveux de couleur violette et ils avaient la mĂȘme teinte de l'iris que leur pĂšre. Quand tout le monde reçut son cadeau ou son cĂąlin et on put de nouveau voir la pleine lune. Toutefois, le monde criminel se rendit compte de la prĂ©sence d'un esprit dans ce phĂ©nomĂšne, car certains voulaient en profiter pour commettre des mĂ©faits. Ils recevaient un chĂątiment magique mortelsur leurs personnes via les cendres qui passaient Ă travers le le monde pensait que ce phĂ©nomĂšne magique Ă©tait lâĆuvre d'une lĂ©gende et certains le surnommait l'esprit des cendres. NĂ©anmoins, il eut une vĂ©ritable surprise, quand cela se reproduisait l'annĂ©e suivante. Tous les cadeaux et les cĂąlins Ă©taient donnĂ©s rapidement, sauf dans l'ile Luminae'Ombra. Il eut un mouvement de contestation et on constatait la prĂ©sence d'un esprit. Les flocons de cendres commençaient Ă crĂ©er des couches qui recouvraient l'Ăźle et les rĂ©calcitrants se faisaient des cĂąlins. Les annĂ©es suivantes, les dirigeants envoyaient leurs ambassadeurs et cette annĂ©e le royaume de Reike allait recevoir Seagan, Gunnhildr,les reprĂ©sentants de l'Ăźle Kaizoku, Mikael et Mirelda Goldheart. La reine et le roi attendaient leur troisiĂšme enfant qui allait venir le mĂȘme jour que les jumeaux. Le couple ordonna de crĂ©er une Ă©norme peinture pour cĂ©lĂ©brer ce rassemblement unique des dirigeants du SekĂąi. Le reine Ă©tait assise avec son gros ventre, Tensei Ă cĂŽtĂ©, les deux jumeaux sur deux tabourets, les autres invitĂ©s Ă©taient debouts. Seagan et Gunnhildr qui fit un sourire pour l'occasion positionnĂ©s cĂŽtĂ© gauche comme la position de la fĂ©dĂ©ration de Shoumei sur la frĂšre et la sĆur Goldheart se trouvaient Ă droite. Quand la lune devenait violette sombre, on entendait les cris et une mĂ©decin s'apprĂȘtait Ă rĂ©vĂ©ler le sexe de l'enfant Ă la reine Ayshara. Toutefois, elle se rĂ©veillait avec un large sourire, car elle avait eu un joli rĂȘve. NĂ©anmoins, elle ne souvenait pas de son contenu et elle regardait juste son ventre de maniĂšre machinale. Il eut la mĂȘme rĂ©action pour les autres dirigeants et les habitants du Sekai. Le lendemain, tout ce monde reprenait leurs trains de vie. Histoire 12 Solitude Hivernale. Pourquoi je me retrouvais encore dans cette situation ? Tous les ans câĂ©tait la mĂȘme chose, Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e. Mes pas effrĂ©nĂ©s martelaient le sol recouvert de neige, Ă©touffant presque le bruit de ma fuite tandis que je slalomais entre les arbres. La fraĂźcheur de la nuit faisant se condenser mon haleine en un nuage blanc, sâĂ©chappant rĂ©guliĂšrement dâentre mes lĂšvres. Les flocons se dĂ©posaient sur mes cils et sur ma peau presque aussi immaculĂ©e que la glace descendant des cieux. Je devais leur Ă©chapper, eux ces monstres blancs qui me poursuivaient, qui me collaient aux basques telle une malĂ©diction. Par qui je me faisais courser ainsi ? Vous nâalliez certainement pas le croire, mais câĂ©taient par des bonhommes de neige. Ironique nâest-ce pas ? Ces petites crĂ©ations que tout le monde apprĂ©ciait rĂ©aliser lors des fĂȘtes de NoĂ«l Ă©taient en fait mes bourreaux, mes persĂ©cuteurs, les monstres qui ne cessaient de me retrouver et tentaient de me prendre dans leur bras gelĂ©s. A la seule diffĂ©rence que ces derniers faisaient bien trois mĂštres de haut⊠Bien loin de ces mignonnes petites boules blanches et sympathiques que lâon imaginait Ă la mention de leur nom. Et je tentais encore et encore de mâĂ©chapper. Les arbres Ă©taient mes alliĂ©s dans cette course, ralentissant les gĂ©ants des neiges qui mâauraient dĂ©jĂ rattrapĂ© sans leur corps encombrants dans cette forĂȘt. Mais ils gagnaient du terrain, petit Ă petit, et dans peu de temps jâallais me faire rattraper. Et tout serait terminĂ©. Mon corps commençait Ă fatiguer de cette course effrĂ©nĂ©e, mes poumons acceptant le froid bien mieux que mes muscles ne le faisaient avec lâeffort. Mes jambes commençaient Ă devenir lourdes, ma respiration saccadĂ©e, et mes nerfs Ă vifs. Dans un Ă©lan de dĂ©sespoir, je levai la tĂȘte pour tenter dâapercevoir ce quâil y avait devant moiâŠet jâaperçus les lumiĂšres. Les lumiĂšres de la ville Ă©taient lĂ , juste Ă quelques centaines de mĂštres de moi ! Un Ă©lan dâespoir rĂ©chauffa mon coeur. Peut-ĂȘtre que quelquâun lĂ -bas pourrait mâaiderâŠUne larme dâespoir naquit dans mes yeux, picotante, avant de dĂ©valer le long de ma joue en traçant un sillon humide. Pendue Ă ma mĂąchoire, elle se cristallisa avant de sâĂ©craser sur le sol. Je pouvais le faire, je pouvais arriver jusquâĂ la ville ! Redoublant dâeffort, jâaccĂ©lĂ©rai encore en ignorant la protestation de chaque muscle de mon corps. Il le fallait si je voulais leur Ă©chapper. Un coup dâoeil apeurĂ© derriĂšre moi mâinforma que les gĂ©ants de neige avaient encore gagnĂ© un peu de terrain. Et avec la fin de la forĂȘt, ils allaient finir par me rattraper. -Non, non sâil-vous-plaĂźt ! murmurai-je Ă lâintention des lumiĂšres de la ville, les larmes coulant de plus belle. Que quelquâun mâaideâŠ! Sâil vous plaĂźt !A lâorĂ©e de la forĂȘt, mon pied buta contre une racine dissimulĂ©e par la neige. Toujours la mĂȘme racine, toujours au mĂȘme endroitâŠEt mon corps sâaffala contre le sol mi-neige mi-dur, glissant sur quelques centimĂštres. Mes larmes, se transformant en cristaux de glace, se mĂȘlaient au sol alors que je sentais le dĂ©sespoir me gagner. Je nâavais plus la force de me relever, je nâavais plus la force de courir. Alors je fis la seule chose dont jâĂ©tais capable, je me retournai face Ă mes bourreaux, face Ă ma malĂ©diction. -Sâil vous plaĂźt, ne les laisser pas me ramenerâŠMais alors que toute chance semblait sâĂȘtre envolĂ©e, le ciel sâillumina dâune vive lumiĂšre, et une chaleur intense sâinstalla dans la petite clairiĂšre Ă lâorĂ©e de la ville. Mes yeux sâĂ©carquillĂšrent, Ă©merveillĂ©s, tandis que dâĂ©normes boules de feu fusaient dans le ciel, rĂ©duisant en flaque dâeau les bonhommes de neiges qui me poursuivaient. Et dans une entrĂ©e fracassante, un homme atterrit juste devant moi, irradiant de flammes et de chaleur. Tant et si bien que partout autour de nous, la neige avait fondu en un instant. Les flocons qui tombaient du ciel formaient une lĂ©gĂšre brume autour de son corps, fondant avant mĂȘme de le toucher. Je ne le voyais que de dos, mais ses cheveux incandescents cachaient mal sa peau lĂ©gĂšrement rouge. UnâŠĂ©lĂ©mentaire de feu ? Etait-ce une coĂŻncidence ? Mon coeur battait la chamade. Et lorsquâil se retourna vers moi, quelque chose fondit, ou explosa, je ne savais pas trĂšs bien. Etait-ce Ă cause de ses yeux orangers, tirant vers un rouge presque doux ? Ou Ă cause de son sourire aux dents blanches Ă©clatantes. Ou encore les traits fins et adorables de son visage ? Sa voix grave et profonde, mais si chaleureuse me donna presque des frissons tandis quâil tendait une main salvatrice vers moi. -Je nâai pu quâentendre votre appel Ă lâaide, princesse en dĂ©tresse. Puis-je vous aider ? Et on peut savoir ce que ces bonhommes vous voulaient ?Le rouge me serait montĂ© aux joues si je le pouvais, mais il ne semblait courir que de la glace dans mes veines. Timide, je baissai mon regard vers sa main, et la posai dans la sienne. Je ne pouvais dĂ©cemment pas lui avouerâŠLui dire que ces crĂ©ations de neigesâŠElles Ă©taient de moi. Que chaque annĂ©e Ă la mĂȘme date, je recrĂ©ais le mĂȘme schĂ©ma, la mĂȘme course poursuite, espĂ©rant quâun jour quelquâun me sorte de ma solitude. Quelquâun mâempĂȘche de retourner dans cette forĂȘt⊠Je fus surprise de la chaleur qui se dĂ©gageait de celle-ci. Il sembla lui aussi surpris de la fraĂźcheur qui se dĂ©gageait de la mienne. Mais un sourire triste et Ă©nigmatique sâĂ©chappa alors de ses lĂšvres. -Je voisâŠtoute cette tristesse et cette solitude dans cette puissante magie de glaceâŠCâest donc vous ? Câest donc votre magie qui appelle Ă lâaide ? CommentâŠ?? Devant mon regard surpris, il suis douĂ© pour ces choses lĂ . Ăa vous dirait de partager un repas avec moi, ma belle ? -MaisâŠvous nâallez pas en manquer, Ă partager avec moi ? -Ne dites pas de bĂȘtisesâŠaprĂšs tout, câest NoĂ«lâŠUne larme coula, ma solitude Ă©tait enfin finie... Histoire 13 Notre NoĂ«l-Mamy, tu peux me parler de Papy ?-Bien sĂ»r ma chĂ©rie, tu veux que je te raconte quoi aujourd'hui ?-"Notre NoĂ«l".-Oh et bienâŠQuelques jours avant ton premier NoĂ«l, Papy Seagan Ă©tait venir voir sa fille, ta maman. Il lui avait apportĂ© quelques cadeaux mais en rĂ©alitĂ© tous les cadeaux Ă©taient pour toi. Tu venais Ă peine d'avoir deux semaines. Il avait les bras chargĂ©s, pleins de sacs remplis de jouets mais aussi de livres sur notre CrĂ©ateur et les Titans et d'autres petites trouvailles. Il avait dĂ©posĂ© les cadeaux au pied du sapin que ta maman avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă dĂ©corer, mais elle attendait ton Papy pour le faire ce jour-lĂ , ta maman a du rapidement partir suite Ă une demande urgente par tĂ©lĂ©pathie de ton papa. Elle t'a laissĂ© avec Papy. Ta maman partie, tu as du le ressentir d'une certaine façon et tu as commencĂ© Ă pleurer. Papy Seagan s'est tournĂ© vers toi, il t'a regardĂ© du dessus de ton berceau et t'a pris dans ses bras, avec tendresse et douceur. Il a dĂ©posĂ© un premier baiser sur ton front une lumiĂšre a traversĂ© ton corps au contact de ses lĂšvres sur ta peau. Il m'a regardĂ© parce que j'Ă©tais lĂ avec vous et m'a souri. A ce moment-lĂ , je n'avais pas compris pourquoi son sourire Ă©tait plus radieux qu'habituellement. Il avait quelque chose de⊠a dĂ©posĂ© un second baiser et un dernier sur ton front et Ă chaque fois tu brillais encore plus fort que la fois prĂ©cĂ©dente. Tes pleurs s'Ă©taient arrĂȘtĂ©s aussitĂŽt. A cet instant-lĂ et pendant toute la fin d'annĂ©e, Papy ne t'a pas lĂąchĂ© une seule fois. Il jouait avec toi, te contait ses nombreuses anecdotes de sa vie sur lui et Papy Wan et surtout il te donnait des conseils sur ta vie entiĂšre ton premier amour, ta premiĂšre fois, la façon de manger, de s'habiller, de t'entrainer et j'en passe et des meilleurs. Et toi, tu l'Ă©coutais sagement, ton regard brillait de milles feux lorsque tu Ă©tais dans ses bras, ton corps Ă©tait plus lumineux que lui-mĂȘme qui pourtant Ă©tait dĂ©jĂ sublime. Je pouvais voir en lui son amour pour toi, il y avait cette aura entre vous deux que mĂȘme ta maman n'avait jamais vu ça auparavant. Depuis ce jour, tu n'as plus fais couler une seule larme de ton visage. Chaque fois que quelque chose n'allait pas, tu te retrouvais emplie de lumiĂšre qui te calmait aussi vite. Tu avais une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă toute jours de fin d'annĂ©e passĂšrent ainsi, toi et ton Papy qui ne cessait de prendre soin de toi, de te nourrir, de te coucher. Ta maman Ă©tait plus qu'heureuse de voir sa petite fille devenir le centre de son monde. Elle a ainsi pu se reposer en cette fin d'annĂ©e. NoĂ«l approchait Ă grand pas et la veille tout Ă©tait prĂȘt. Les dĂ©corations sur le sapin, la nourriture disposĂ©e sur les tables et la famille au grand complet toi bien sĂ»r, ta maman, ton papa, Papy Seagan, moi, Papy Wan et Mamy Wan. Nous Ă©tions tous rĂ©unis pour dĂ©guster un dĂ©licieux repas. Et comme les jours prĂ©cĂ©dents, Papy Seagan est restĂ© avec toi il te faisait rire en te chatouillant et en faisant de terribles grimaces qui lui dĂ©formaient le visage. Quand l'heure Ă©tait au cadeau, nous nous sommes tous assis au pied du sapin, toi dans les bras de Papy et nous commencions Ă dĂ©baller tes cadeaux. Les larmes de joies coulĂšrent, les sourires Ă©taient lĂ et mĂȘme toi tu ne cessais de rire Ă cĆur joie. Ta lumiĂšre ne cessait d'augmenter Ă un point inimaginable. Et lorsque tous les cadeaux Ă©taient ouverts, Papy Seagan, pour la toute premiĂšre fois, t'a dĂ©posĂ© dans les bras de ta maman. On s'Ă©tait tous regardĂ©, on ne comprenait pas ce qu'il s'Ă©tait passĂ©. Il s'est posĂ© au pied du sapin et nous a tous regardĂ©, un merveilleux sourire sur ses lĂšvres, avant de dire ces voudrais dire quelques mots Ă ma petite fille, Lumy, et Ă vous tous. Tout d'abord Lumy, je voudrais te dire que je t'aime et que tu resteras Ă tout jamais ma plus grande merveille. Ma petite fille de ma fille. Je vous aime. Et vous aussi, vous ĂȘtes mes bonheurs Ă©ternels. Je voudrais juste vous dire que Lumy est trĂšs il a dit ça, nous Ă©tions tous choquĂ©, mais il a vous en fait pas, elle est sorti d'affaire. Lumy, mon amour, ces jours-ci nous avons Ă©tĂ© comme deux aimants. Tu m'as apportĂ© une douceur et un amour dont je n'aurai jamais espĂ©rĂ© avec tes simples sourires. Alors je t'ai fais don de ma vie Ă travers la lumiĂšre que je t'ai envoyĂ© chaque jour pour que tu sois en bonne santĂ©. Alors profite, amuse toi Ă ton tour et un jour, tu raconteras tes histoires et tu feras des folies avec tes enfants et petits enfants. Quand Ă vous tous, je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© de ne pas vous l'avoir dit mais je ne pouvais me rĂ©signer Ă laisser ma petite fille mourir ainsi. Et je me fais vieux haha, mon temps est arrivĂ© Ă son nuit-lĂ , nous avons tous pleurĂ©. Nos cĆurs Ă©taient dĂ©chirĂ©s. Mais on ne pouvait lui en vouloir. Seule toi lui souriais comme si tu le remerciais pour tout ça. Papy nous a tous pris dans ses bras avant que Papy Wan ne dise qu'un premier flocon de neige Ă©tait tombĂ©. Papy Seagan Ă©tait arrivĂ© Ă la fin et c'est dans un sublime amas de lumiĂšre qu'il s'en est allĂ©. La derniĂšre chose que l'on a vu de lui le sourire qu'il a partagĂ© avec toi. C'Ă©tait Papy Seagan, le meilleur homme, Ă©poux, pĂšre, ami et Papy au monde. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Ăme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 14 La lĂ©gende de Nörk le dragonC'est une lĂ©gende que tous les petits et grand enfant Reikois Shoumein connaissent celle de Nörk le Ă©tait une fois peu avant la guerre contre les titans un Dragon nommĂ© Nörk. Ce dragon Ă©tait connu de son peuple pour ĂȘtre un Ă©ternel frustrĂ©. Bien que grand, fort et possĂ©dant nombre de choses des atouts des grand dragon manquant a beaucoup d'entre eux Nörk n'en Ă©tait pas avait beau avoir une grotte, remplis de trĂ©sors fabuleux, avoir croquĂ© tout les animaux possibles y compris de l'humain et un bout de titan. sa grotte fut assaillit par de grand hĂ©ros que Nörk parvint chaque fois a repousser et rĂ©cupĂ©rer sur eux de nombreux objets venant gonfler son trĂ©sor. Mais il Ă©tait toujours pas comblĂ© non pas qu'il Ă©tait d'une soif de pouvoir, mais qu'il s'estimait encore et toujours infĂ©rieur aux dragons lĂ©gendaire auquel il se comparait et dont il estimait ne jamais pouvoir atteindre leur niveau d'exploits digne de rester pour les siĂšcles gravĂ© dans les qu'un jour d'une annĂ©e Ă l'autre les guerriers et hĂ©ros ne venait plus Ă la grotte de Nörk, quand il survolait ses terrain de chasse les humains et autre bipĂšdes "intelligent" se faisait de plus en plus rare et els villages alentours toujours plus guerre contre les titans battant son plein les campagnes Ă©tait saignĂ© Ă blanc pour soutenir l'effort de guerre tant en vivre qu'en homme et matĂ©riel. Si bien que la nourirture venait Ă manquer pour Nörk. Si bien qu'un jour il tomba Ă©puisĂ© au sol une nuit de soltice d'hiver prĂšs d'une ferme se voyait dĂ©jĂ tuĂ© et mangĂ© par les humains, sauf que ... quand ses derniers vinrent d'abord effrayĂ© ils comprirent bien vite que Nörk Ă©tait juste Ă©puisĂ© et affamĂ© sans aucune intention spĂ©cifiquement mĂ©chante contre eux. ce fut le petit garçon de la famille qui marqua le plus Nörk durant cette nuit froide quand c dernier en plus d'un poulet cuit lui apporta un petit cheval de bois qui Ă©tait son dernier jouet, qu'il donna Ă a peu prĂšs nourri reparti le lendemain, emportant le petit cheval de bois que lui avait donnĂ© le garçon et qui devint la piĂšce la plus prĂ©cieuse du trĂ©sors de sa grotte. Bien que Nörk tenta de reprendre sa vie de Dragon quelque chose avait changĂ© la guerre prenait fin de mĂȘme que l'Ăąge des dragon sur le temps passant les dragons se faisait de plus en plus rare dans les cieux, les uns mourait, les autres repartait vers leur Ăźle lĂ©gendaires. Aussi sentant son dernier siĂšcle venir et se souvenant de cette fameuse nuit de solstice d'hiver. il dĂ©cida de consacrer ses derniĂšres dĂ©cennies avant la fin a apporter tout les nuits de solstice d'hivers Ă la lumiĂšre des Ă©toiles de la constellation du dragon apparaissant dans toute sa gloire la nuit du solstice, un grand vol ou devant chaque porte ou il savait vire un enfant d dĂ©poser de petit dragon jouet en bois qu'il sculptai le reste de l'annĂ©e de ses griffes. Et ce affin de remercier les humains de l'avoir sauvĂ© cette nuit lĂ et de leur apporter un peut de joie dans cette difficile pĂ©riode d'aprĂšs guerre et de dure Nörk disparu Ă une date indĂ©terminĂ©, la distribution de petit jouets en bois ou autres, aux enfants c'est perpĂ©tuĂ© dans tout le Reike et une grande parte du Shoumei. Ou durant la nuit du solstice d'hiver, on guette la constellation du dragon et oĂč les habitants dĂ©pose un petit nid devant leur porte pour que Nörk descendu sur terre le temps d'une nuit tant que brille dans le ciel la constellation du dragon, y dĂ©pose les jouets en Ă©change d'un peu de nourriture que l'on dĂ©pose dans le nid le soir et ou l'on rĂ©cupĂšre les jouets le lendemain, notamment le traditionnel petit dragon de bois mais pas final c'est de cette façon que Nörk marqua les mĂ©moires et fut comblĂ© de bonheur. Histoire 15 PerchĂ© sur l'Ă©cailleCette petite aventure dans les monts glacĂ©s est partie pour mal se par le bout du nez, lâĂ©trange personnage semble malgrĂ© tout apaisĂ©. Les lourdes chaines pendues Ă ses poignĂ©es Ă©mettent un son qui lui inspire quelques mĂ©lodies quâil dissimule sous son manteau de cuir. Il se demande pourquoi les mauvais garçons lâont Ă ce point couvert si câĂ©tait pour ensuite le prĂ©cipiter dans un gouffre. Il ne prĂ©fĂ©rait pas soulever lâincohĂ©rence de ce traitement, pour ne pas se retrouver nu comme un ver dans la neige froide. Il sâen satisfait et esquisse un doux sourire au fond des mĂ©moires. Seuls les anciens conservaient en eux une miette de savoir. Avec les annĂ©es, la magie perdait de son effet. La bonne Ăąme souriait. Ce froid mordait affectueusement les partielles de peau Ă lâair libre. La vieille branche prenait le temps dâadmirer l'Ă©tendue argentĂ©e. Le soleil frappait la surface et se transformait en scintillement. Il avait beau ĂȘtre gelĂ©, il ressentait une profonde satisfaction face Ă la douceur visuelle que lui offrait dame nature. Les morsures de lâhiver ne lâatteignaient pas, il ressentait cette saison Ă©ternelle comme une douce joues rebondies Ă©taient rougies par le climat. ChargĂ©s par les annĂ©es, des plis formaient des rides dâexpression sur son visage tendre. Des poils dâune blancheur immaculĂ©e formaient une barbe fournie et bien taillĂ©e. Personne nâavait pu rivaliser avec ces merveilleux nuages de filament argentĂ©. Ses bourreaux lâadmettraient sâils avaient Ă©tĂ© un tant soit peu personnage se mit Ă fredonner de douces mĂ©lodies venues de ses lointaines par lâhistoire, il amenait sa vision de la vie et de la magie. Lors de cette ascension vers la fin, il avait osĂ© ouvrir la bouche pour ne plus penser. Les plaisanteries et les mots doux nâavaient pas eu dâeffet sur les drakyns. Ils restaient fiers, droits et imperturbables. Son chant, sa mĂ©lodie, avait fini par irriter les forcenĂ©s. Ta gueule Papy, on tâa pas demandĂ© de pousser la chansonnette. » Lâavertissement fut renforcĂ© par une chaĂźne tirĂ©e violemment et par une arme brandit en prĂ©vision. Il Ă©tait fort malheureux celui-lĂ Ă lui sauter Ă la gorge pour tout et manquĂ© de discrĂ©tion. Il ne mâĂ©tait pas permis dâapporter le fameux prĂ©sent destinĂ© au nouveau-nĂ©. Jâavais, semble-t-il, fait une entrĂ©e non dĂ©sirĂ© dans un lieu privĂ©. Si jâen avais conscience, jâĂ©tais en premier portĂ©e par les bienfaits de ma mission. Je me devais dâapporter le cadeau. Cette tĂąche nâavait pas pu ĂȘtre menĂ© Ă bien. Alors quâon mâavait encerclĂ© et menacĂ© avec le coupant dâune lame, jâavais compris la situation. La garde avait Ă©tĂ© renforcĂ© et je ne pourrais pas partager mes intentions ni atteindre le lit de lâenfant dans lâimmĂ©diat. Alors⊠Au lieu de perdre ce cadeau, jâavais levĂ© ma paume vers le ciel. Un vent dâorigine inconnue avait tourbillonnĂ© autour du prĂ©sent emballĂ© et il avait disparu dans un souffle. Le prĂ©sent ne devait pas tomber entre les mains de ces gardes. Jâaurais bien dâautres occasions de lâapporter car jâĂ©tais une personne particuliĂšrement chanceuse et les opportunitĂ©s se prĂ©senteraient sans doute Ă moi. Je le disais toujours, le bonheur Ă©tait accordĂ© aux personnes qui le cherchent et non aux personnes qui lâ pouvait-il attaquer sans sommation un vieillard comme moi ? Je me rappelais sans mal que ce pays avait terminĂ© dans le sang il y a peu. Les tensions Ă©taient bien prĂ©sentes et la rebellion animait des actions contre la couronne. Je connaissais bien la situation du Royaume de Reike parce que les fĂ©es mâavaient portĂ© des informations. AprĂšs tout, je savais tout sur tout, jâĂ©tais omniprĂ©sent. Les montagnes portent lâĂ©cho si bien que je ne peux mâempĂȘcher dâoffrir ma voix Ă la portĂ©e du vent. » Le profond silence qui sâensuit en dit long sur lâĂ©tat des mercenaires. Ils Ă©coutent. La voix du grand-pĂšre atteint sans doute leurs cĆurs de pierre. Il lâespĂšre. Mais lâillusion a tĂŽt fait de voler en Ă©clat. Le grand Ă la peau noire semĂ© de cicatrices dorĂ©es sâapproche. De longues foulĂ©es et une claque partent dâĂ©craser sur la joue glacĂ©e du vieux. Au lieu de chanter pour ta mort, tu ferais mieux de marmonner des priĂšres pour quâelle soit rapide. Je ne te le redirai plus, marche en silence. Dans le cas oĂč tu serais inspirĂ© par dâautres actes dâinsoumission⊠sache que la prochaine Ă©tape sera ta langue inanimĂ©e au cĆur de la poudreuse. »Le mercenaire Ă la tĂȘte haute. Il se retenait de lui sourire aux causes de la chaleur incandescente sur sa joue. Ce bien mauvais garçon avait besoin de solitude. Celle dans laquelle il fallait se reculer pour des heures, ils se retrouvent en haut de la falaise. Il baisse les yeux pour voir la courbe blanche de petites montagnes plus bas. Un si long chemin pour une chute si courte. Or, il sait comment cela va se terminer. Il se met Ă siffler, doucement, longtemps, sans prendre sa respiration. Sous la colĂšre, les mercenaires finissent par perdre patience. Lorsquâil sent les lames dans son dos, il avance et ses pieds rencontrent le vide. Il est toujours liĂ© mais cela ne lâempĂȘche pas de marcher Ă petits pas dans lâair. Le fil invisible sâĂ©tire, sous lâair Ă©bahi des trois mercenaires. Le choc de lâincomprĂ©hension lui laisse le temps dâadmirer leurs expressions. Vous ne pouvez pas blesser un ancien serviteur des titans, Ă moins quâil ne le dĂ©cide. » Puis son corps chute brusquement. Il ne tombe pas longtemps et il atterrit lĂ oĂč il doit atterrir. Le dos Ă©caillĂ© du dragon Ă©tincelle comme les flocons. Lâargent de ses Ă©cailles est parsemĂ© de nuances grises. Il est majestueux et sa puissance Ă©crase les moment opportun est arrivĂ©. Mes pas m'ont amenĂ© vers un adolescent indomptable et plein de vie. Il nây a pas de doute sur les pensĂ©es profondes de lâadolescent quand il le voit. Il nâest pas sage de fuguer hors du palais lorsquâon est un futur roi. » Choisit de dire le vieille homme. Il sâanime et un sourire accompagne ses mots. Lâadolescent est sur ses gardes. Sa mĂ©fiance, il la comprend. Je devais tâoffrir ce prĂ©sent tout particulier il y a dix-sept ans. Tu peux me faire confiance. Je suis lâami de tous et jâapparais lorsquâon a besoin de moi. Je sĂšme les prĂ©sents Ă ceux qui le mĂ©ritent et dont le cĆur est pur. On mâa chargĂ© de te livrer ce cadeau qui a dormi sous les racines de la montagne du nord pendant deux mille ans. » Il sent quâil capte ce regard amĂ©thyste si semblable Ă celui de sa mĂšre. La curiositĂ© sâenflamme lorsquâil tend un objet ovale sous son tissu dâargent. Le prince pince les lĂšvres, sâavance et prend lâobjet. Le poids dans sa main le surprend. Lâobjet lui avait semblĂ© si lĂ©ger dans la main du grand-pĂšre. Il retire le tissu et croit deviner la forme d'un Ćuf. Les Ă©cailles Ă©meraude et noires parcourent la coque. Lorsque lâadolescent lĂšve les yeux, le grand-pĂšre nâest plus lĂ . Histoire 16 Le corbeauIl fut une nuit, alors que les deux aiguilles funestes d'une horloge s'Ă©pousaient en leur firmament, ruminait un vieil elfe Ă l'aspect dĂ©charnĂ© et dont seule le crĂąne poli brillait d'un maigre quelques ouvrages antiques, bercĂ© par l'Ă©clat timorĂ© d'une chandelle Ă l'agonie, sa tĂȘte basculait de droite et de gauche, Ă©pousant le rythme d'un chant que lui seul entendait, nĂ© de sa fatigue et de son rudesse de l'hiver avait dessĂ©chĂ© les terres autour d'Ikusa, alors qu'elles se gorgeaient d'eaux pluviales. Le froid de cette saison semblait s'aligner sur le glas de cette cheminĂ©e qui avait Ă©tĂ© la seule compagne de l'homme en cette nuit. D'insignifiantes braises rougeoyaient faiblement, leur incandescence apathique peinant Ă se reflĂ©ter sur le ne pouvait-il dĂ©sirer l'heure de l'aurore !Ses lectures esseulĂ©es ne l'avaient pas arrachĂ©s Ă la mĂ©lancolie qui l'Ă©treignait lorsqu'il repensait Ă son Ayshara, Ă prĂ©sent perdue, cette crĂ©ature douce et angĂ©lique qu'Ă prĂ©sent TensaĂŻ nommait son Ă©pouse », cette femme qu'il n'Ă©galerait survint un lĂ©ger martellement Ă la porte de sa chambre. Un simple battement, qui dans la surprise de sa venue, vint accĂ©lĂ©rer la cadence de son cĆur C'est quelque visiteur, souffla t-il. Un simple visiteur qui rudoie le bois. Ce n'est que cela et rien de traĂźtresse fenĂȘtre s'ouvrit et des vents malicieux pĂ©nĂ©trĂšrent la piĂšce, octroyant une vie factice aux rideaux carmins. Bruissements et ondulations les firent paraĂźtre semblables Ă quelconque messagers funestes. Le souffle glacial de l'hiver emplit lieu et son souffle, l'homme au crĂąne miroir se redressa, rĂ©pĂ©tant en litanies - Ombres et illusions. Ce n'est que cela et rien de esprits restaurĂ©s d'une assurance qu'il savait factice, il referma les battants qui donnaient sur l'extĂ©rieur, puis s'approcha de la porte et l' Ăąme, ni ĂȘtre. Seule l'observait l'obscuritĂ© la plus resta lĂ , observant ces tĂ©nĂšbres desquels ne jaillissaient nuls sons, mais emplissant Ă nouveau son ĂȘtre d'incertitudes et d' fut l'homme qui rompit le pieu silence de la nuit, d'un seul mot, d'un seul nom, celui de cette femme qu'il ne reverrait jamais Ă ses peines et peu rĂ©solu Ă retrouver les primes et piĂštres compagnes qu'Ă©taient ses lectures, il ne referma la porte que pour mieux entendre un grattement plus fort aux vitres qu'ils venaient de faire Qu'est cette nature qui s'allie pour dĂ©ranger ma mĂ©lancolie ? Laisses-moi Ă mes amours perdus et accorde moi le repos de l'amant Ă©conduit !Mais alors qu'il ouvrit la fenĂȘtre, une sublime crĂ©ature s'invita, ses ailes souveraines lâamenant Ă se poser sur le buste d'Akasha, l'antique Reine Dragonne, et qui ornait la porte de la chambre. C'Ă©tait un corbeau, aussi noir que l'Ă©bĂšne et majestueux comme seule les ĂȘtres antĂ©diluviens pouvait y une superbe indiffĂ©rence envers le maĂźtre des lieux, l'animal souverain griffa la femme de l'elfe se prĂȘta Ă sourire d'avoir craint cet oiseau au port Ta tĂȘte est semblable Ă la mienne, sans huppe, ni cimier. Ămissaire de la nuit, quel est donc ton nom ?Et le corbeau de rĂ©pondre - Ăpouse Ă©tonnement que fut celui qui saisit le chauve personnage. Quel Ă©tait ce superbe animal au patronyme semblable Ă la derniĂšre phrase qu'il eu jamais adressĂ© Ă sa tendre Ayshara ? Cette phrase qui ne fut que la source de ses malheurs autant que de l'hilaritĂ© de l'illustre Des mots cruels qui ont menĂ©s mon amie loin de mon cĆur ! GĂ©mit l' le corbeau, implacable sur son buste de marbre, de rĂ©pondre - Ăpouses et sinistre hasard du destin qui avait menĂ© jusqu'Ă sa maison ce volatile noir et dont les seules paroles, sĂ»rement apprises d'un quelconque prĂ©cĂ©dent maĂźtre et rĂ©pĂ©tĂ©s sans malice, n'Ă©taient que le triste et consternant reflet de ses amours refrain qu'il rĂ©pĂ©ta Ăpouses ne put dĂ©tourner son regard de cet ĂȘtre magnifique, sis sur le buste d'Akasha, dont les traits lui apparaissant semblables Ă ceux de sa bien-aimĂ©e, et qu'il ne verrait jamais ailes du Corbeau enserrait son propre corps d'Ă©bĂšne, tout comme le ConquĂ©rant encerclait de ses bras celui de la Belle Reine, et que l'Elfe n'Ă©pouserait Oiseau, je ne sais si tu es Ă©missaire de la providence ou de la tempĂȘte, je ne sais si tu as Ă©chouĂ© en ces lieux par hasard ou artifice, mais rĂ©ponds Ă ma question ! Est-ce ma tendre qui tâenvoie en cette noire nuitĂ©e ? RĂ©ponds, je t'en supplie !Et le corbeau au regard d'or, sur son marbre perchĂ©, de rĂ©pondre - Ăpouses mains levĂ©s en supplication, l'elfe au crĂąne poli se fendit d' Oiseau, je ne sais si tu es Ă©missaire de rĂ©confort ou de folie, mais rĂ©pons Ă ma question ! Ma tendre, que TensaĂŻ nomme son Ă©pouse », me pardonne t-elle mon insolence, moi qui ait eu l'arrogance de lui demander sa main dĂ©jĂ donnĂ©e ? RĂ©ponds, je t'en supplie !Et le corbeau terrible de rĂ©pondre - Ăpouses rage, l'elfe hurla, vocifĂ©rant et griffant, semblable aux bĂȘtes fanatiques et Vas t'en, dĂ©mon ! Abandonnes moi Ă ma solitude et Ă ma rancĆur ! Laisses inviolĂ©e mon absurde espoir d'un jour Ă©treindre ma tendre qu'un autre nomme son Ă©pouse » !Son cĆur lĂącha, aussi simplement qu'un coup de vent sur une le corbeau, implacable, se tient encore sur le buste d'Akasha. Son ombre s'Ă©tire sur le corps gisant de l'elfe au crĂąne brillant que la folie avait fait poursuivre lâinaccessible, alors qu'une autre, plus belle encore, se au matin de NoĂ«l que TensaĂŻ apporta Ă la tendre reine la nouvelle de ce trĂ©pas. Et la douce, enfin, put pousser un soupir de soulagement. Un cadeau qu'elle attendait depuis si Joyeux NoĂ«l, ma tendre Ă©pouse. Histoire 17 Dans sa grande demeureDans sa grande demeure, Le grinch, pardon, Mirelda se sentais bien seule. Je suis heureuse » se dit-elle, assurant voir la compagnie dâun mauvais coeur, elle le croyait deux fois trop petitpour y accueillir ne serais-ce quâune amieMais câest un mensonge, elle le saiten son for intĂ©rieur, quâune prĂ©sence lui plairait Sortons, se dit-elle, jâai mal aux articulations »En effet la vieille dame aurait bien besoin dâune potionElle enfile son manteau et la voilĂ partiedans les rues enneigĂ©es de la grande ville de LibertyActrice dâune drĂŽle de fable elle dĂ©ambuleElle le voudrait, pourtant rien ne vient perturber la noctambuleContemplant lâentrĂ©e dâun bar elle se dit peut-ĂȘtreentrer, aller y voir les gueux, les gens, les ĂȘtresmais les yeux moroses elle se dit quâelle nâest pas dâhumeurAlors elle reprend sa marche, lâĂąme en peine, la solitude en son cĆurEt puis elle les vois, les petites traces de pas solitairesdans la neige, elle les suit, elle espĂšrequelque chose, ne sachant trop quoiun mot, une main, un pasdans sa direction, un geste rien que pour elleOh comme elle espĂšre que ses rĂȘveries deviennent rĂ©ellesElle se surprend Ă sourire en trouvant sur un bancendormie, recouverte dĂ©jĂ dâun manteau blancUne jeune femme aux cheveux noirsau travers desquels on pouvait voirune large cicatrice, comme si avait Ă©tĂ© sa peaupour un malin plaisir brĂ»lĂ©e Ă la chauxlâinfortunĂ©e se rĂ©veille et voyant la vieille matroneposer sur elle ses yeux qui jamais ne pardonnent,elle le sait, alors elle prend peurElle sait que sur les marginaux cette femme apporte le malheur dis-moi, jeune dormeuse, dit-elle, dis-moi ce quâil tâes arrivĂ©pour que dans un tel Ă©tat se trouve ton cĂŽtĂ© »La jeune femme sortit de sa manche une ardoiseEt y Ă©crivit dâune main adroite je suis Havoise Ȉ lâaide dâun petit bout de craie et je suis plus forte quâil nây paraĂźt »Elle effaça et continua Ă Ă©crire le mal qui mâaffecte nâest pas lâun des piresdâune maladie gĂ©nĂ©tique je suis atteintequi ronge la moitiĂ© de mon corps et laisse son empreinte » et pourquoi dors-tu sur ce banc ?Dis-moi, dis-moi donc oĂč sont tes parents ? » Ils sont restĂ©s au Reike, Ă©crivit-elle, le pays dâoĂč je viensEt que jâai dĂ» fuir, me retrouvant sans rien,pour mâĂ©viter une vie dâesclave et de chagrin »La matriarche, face Ă cette vie quâelle ne connaissait pointfut soudain prise dâun sentiment nouveauelle sentit son cĆur qui nâĂ©tait jusque lĂ pas grostripler de volume et fondre Ă lâintĂ©rieurelle fut saisie de quelque chose de chaud et bienfaiteurcâest Ă ce moment en cette douce nuitque Mirelda dĂ©couvrit ce que lâon appelle lâempathieAlors, ne sachant trop que dire, ne sachant quoi penserelle ouvrit les bras pour sa nouvelle amie embrasser tout va bien aller, maintenant, tu es avec moi »lui glissa au creux de lâoreille Mirelda je tâembauche comme dame de compagnieviens avec moi, allons-nous-en dâiciDans ma demeure tu pourras te rĂ©chaufferet sous ma protection ta vie passer »Ainsi, Mirelda, la tenant par la mainemmena la petite Havoise qui parvintpour la premiĂšre fois depuis longtemps Ă ressentirun peu de chaleur humaine et la promesse un meilleur avenir. Histoire 18 La nuit du grand rĂȘveurConnaissez-vous l'histoire du Grand RĂȘveur ? Asseyez-vous prĂšs du foyer, et laissez-moi donc vous la vent du Nord porta sous ses ailes invisibles le doux son d'une flĂ»te. Avec lui, un voyageur tout de bleu vĂȘtu, aux grands bois de cerf sortant de chaque cĂŽtĂ© de sa tĂȘte. Il ne portait ni baluchon, ni Ă©charpe pour protĂ©ger son col du froid mordant. Ses vĂȘtements en grande partie recouverts d'une Ă©paisse couche de neige, il marchait pourtant droit devant, jouant de son instrument au mĂ©pris du les habitants d'un modeste village du nom de NoĂ«l entendirent cette douce mĂ©lodie, tous se retournĂšrent vers cet homme Ă©trange Ă la longue barbe blanche. Il Ă©tait grand, plus haut que le plus haut des hommes, et ses bois Ă©taient majestueux que le plus beau des cervidĂ©s. L'Ă©tranger s'arrĂȘta devant eux et se pencha lĂ©gĂšrement pour les saluer. Tous le saluĂšrent en retour, mais de la mĂ©fiance se lisait dans leurs yeux. "Oyez, mes enfants ! Acceptez-vous de prĂȘter un lit et un repas au vieil homme que je suis ?", demanda-t-il d'une voix douce et grave, le sourire aux lĂšvres. "Pas question !", rĂ©torqua Borgia le boucher, la quarantaine irascible, et lui lança une pierre en guise de refus. D'autres villageois se contentĂšrent de rebrousser chemin, ne souhaitant pas de ne lui tournĂšrent pas le dos, cependant. Tout d'abord Erik et Norah, un jeune couple au visage souriant malgrĂ© les cernes sous leurs yeux fatiguĂ©s. Puis le vieux Corwin appuyĂ© sur sa canne, dont la fille fut atteinte d'un mal incurable, clouĂ©e Ă son lit, attendant avec rĂ©signation que la Mort ne vienne Ă elle. Enfin vint Marie, jeune Ă©pouse dont l'ĂȘtre aimĂ© avait disparu dans le blizzard. Tous se proposĂšrent de l'hĂ©berger de bon cĆur, ce Ă quoi le voyageur leur rĂ©pondit "Je passerai une nuit chez chacun de vous, pour vous remercier de votre gĂ©nĂ©rositĂ©".L'Ă©tranger se rendit tout d'abord au foyer du jeune couple. Norah lui servit une soupe chaude de lĂ©gumes, tandis qu'Erik prĂ©para quelques peaux sur du foin. "C'est tout ce que nous pouvons vous offrir", dit-il d'un air dĂ©solĂ©. "Ceci fera l'affaire !", rĂ©pondit joyeusement l'homme en finissant la soupe. "Vous me semblez tristes, mes enfants", constata-t-il en observant le couple abattu. "Nous avons perdu notre enfant", rĂ©pondit Norah en pleurs. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cĆur. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", ajouta-t-il avant d'entamer un air mĂ©lodieux de flĂ»te. Erik et Norah l'Ă©coutĂšrent, captivĂ©s par la musique, enveloppĂ©s par sa douceur, et finirent par s'endormir. Le voyageur se leva, toucha de son front celui de chacun d'eux. "Que vos rĂȘve se rĂ©alisent !", murmura-t-il avant de se rendit ensuite chez le vieux Corwin, qui l'invita Ă entrer. Celui-ci lui proposa un maigre civet et du pain, ce qu'accepta l'Ă©tranger de bon cĆur. Une quinte de toux se fit entendre dans une piĂšce adjacente. "Qui est-ce ?", demanda le voyageur. "C'est ma fille", rĂ©pondit le vieil homme d'une voix tremblante. "Elle est trĂšs malade. Et j'ai bien peur qu'elle ne passe pas la nuit", ajouta-t-il en essuyant une larme. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cĆur. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", lança-t-il avant de jouer un air de flĂ»te touchant le cĆur de Corwin. ApaisĂ© par la mĂ©lodie, il finit par s'endormir. Alors l'Ă©tranger se leva et toucha de son front celui du vieil homme. "Que vos rĂȘves se rĂ©alisent !", murmura-t-il avant de frappa ensuite Ă la porte de la demeure de Marie. Celle-ci lui ouvrit et l'invita Ă entrer. "Vous me comblez de votre compagnie, messire", dit-elle en lui prĂ©parant un ragoĂ»t. "Il est vrai que cette maison est bien vide. Habitez-vous seule ?", demanda l'Ă©tranger. La jeune femme secoua la tĂȘte. Je vis avec mon mari, messire. Mais voilĂ des mois qu'il ne donne plus signe de vie. J'ai peur qu'il ne lui soit arrivĂ© malheur", rĂ©pondit-elle finalement, avant de sangloter. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cĆur, avant de sortir sa flĂ»te. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", ajoute-t-il avant d'entamer une douce mĂ©lodie. Elle l'Ă©couta, contemplative, et finit elle aussi par s'endormir, apaisĂ©e par la musique. L'Ă©tranger se leva, et toucha de son front celui de Marie. "Que vos rĂȘves se rĂ©alisent", murmura-t-il avant de quitter la modeste se rendit finalement vers une autre maison et entra sans frapper. Il y eut un cri, puis de nouveau le l'aube, le voyageur avait dĂ©jĂ disparu sans laisser de traces. Mais une surprise attendait certains des habitant de et Norah, tout d'abord, furent rĂ©veillĂ©s par des pleurs. Ils dĂ©couvrirent avec stupeur qu'un nourrisson criait Ă chaudes larmes sur le seuil de leur porte. Ils retrouvĂšrent le sourire et adoptĂšrent le vieux Corwin, lui, fut rĂ©veillĂ© par des mains le secouant doucement. Il dĂ©couvrit, non sans laisser ses Ă©motions le gagner, que sa chĂšre fille se tenait devant lui, bien portante sans aucune trace de maladie en elle. Ils retrouvĂšrent le sourire et il prit sa fille dans ses de son cĂŽtĂ©, fut rĂ©veillĂ© par le grincement des gonds de la porte d'entrĂ©e. Elle se redressa, et dĂ©couvrit avec Ă©motion son cher mari debout devant elle, fourbu mais en vie. Elle se prĂ©cipita sur lui et l'enlaça, le sourire aux n'entendit plus jamais parler de Borgia le boucher. Sa maison fut retrouvĂ©e vide, une Ă©trange flaque d'eau maculant son ce jour miraculeux, les habitants de NoĂ«l fĂȘtĂšrent chaque annĂ©e la Nuit du Grand RĂȘveur, jouant de la flĂ»te pour rendre hommage Ă cet Ă©tranger, et souhaitant Ă chacun que leurs rĂȘves se rĂ©alisent en collant leurs fronts passĂ© Grand RĂȘveur, lui, s'endormit paisiblement au sein d'une caverne de haute montagne, le ventre bien dodu. Histoire 19 Ăa chauffe Ă NoĂ«lElle pleurait. Il faisait froid. Le ciel pleuvait des flocons. Le mĂ©tal de la cage Ă©tait nâest pas lĂ un haĂŻku, qui serait dâailleurs sacrĂ©ment mauvais, mais une histoire qui mâa Ă©tĂ© racontĂ©e il y a dĂ©jĂ fort longtemps. Laissez-moi vous la conter Ă©galement Nous Ă©tions dans un mois de dĂ©cembre frigorifique. Les nuits apportaient les frimas et chaque lendemain dĂ©couvrait un paysage gelĂ©, embrassant tout objet et ĂȘtre dâun dĂ©licat dĂ©pĂŽt de givre mortifĂšre. CâĂ©tait beau, c'Ă©tait morbide, des gens succombaient Ă ce froid dans les rues de cette nation aux profonds dĂ©sĂ©quilibres, dĂ©corant de cadavres toute la ville qui portait le nom dâune qualitĂ© apparemment elle Ă©tait Ă peine Ă©pargnĂ©e. RĂ©chauffĂ©e par la lointaine aura bienfaitrice dâun feu de camp les soirs, elle se savait chanceuse, mais se demandait bien oĂč passait cette chance la journĂ©e quand elle devait sâadonner Ă des spectacles abaissants et absurdes. La crucherie profonde du public participait Ă sa dĂ©cadence quotidienne et lâalimentait mĂȘme, elle qui ne possĂ©dait pas la facultĂ© de la parole, elle qui ne pouvait sâexprimer quâavec ses yeux colĂ©reux et des sonoritĂ©s animales prĂ©sageant de sombres dĂ©sirs. Il fallait dire, elle Ă©tait assez disgracieuse avec son bec plantĂ© bĂȘtement au milieu de son visage enfantin, aux traits parfaitement innocents. AprĂšs tout, elle restait ce que nous avons tous Ă©tĂ© un enfant. Une simple petite fille, forcĂ©e perpĂ©tuellement Ă exhiber ses difformitĂ©s et sâhumilier publiquement en Ă©change dâune garantie de survie frelatĂ©e par de mauvaises intentions dâ jour aux alentours de NoĂ«l, au pied de lâimmense pin dĂ©corĂ© splendidement pour lâoccasion sur une grande place de la ville, le cirque avait organisĂ© une petite animation. Elle avait dĂ» jouer avec de trĂšs mauvais acteurs dans un spectacle mĂȘlant cirque et théùtre. Bien Ă©videmment, elle Ă©tait la bĂȘte immonde se repaissant de vrais cadavres apportĂ©s - dâanimaux, tout de mĂȘme, nous ne sommes pas des sauvages - pour lâoccasion, tout en devant encaisser des coups dâĂ©pĂ©e en bois et de flĂšches en mousse. Mais lĂ nâĂ©tait pas la nature profonde du problĂšme les mots, voilĂ les vraies Ă©pĂ©es, les vraies De mon Ă©pĂ©e, je tâai trouĂ© les ailes et de ma flĂšche, je tâai trouĂ© le cĆur, sâexprimait avec grandiositĂ© le prince Ă lâinsupportable visage hilare. Mais quelle douleur peut bien ressentir un ĂȘtre nĂ© sans Ăąme, si ce nâest celui dâexister sans lâamour des dieux ?Le roi, interprĂ©tĂ© par un vieillard croulant, regardait son fils, le prince sac-Ă -merde avec Mon fils, il y a en toi la sagesse de notre dynastie. Il transperça du regard la petite fille, jouant lâagonie. La jouait-elle vraiment, elle et son visage plein de larmes ? Ceux qui commencent la vie dans la solitude la finissent bien souvent de la mĂȘme sorte. Ils deviennent fous, se mĂ©tamorphosent en monstre et cherchent Ă nuire Ă jamais Ă ceux capables dâamour. AprĂšs tout, qui donc sera lĂ pour les aimer eux ?Sa voix Seuls le dĂ©sespoir et la mort attendent pareille larmes nâavaient plus cessĂ©. VoilĂ des heures quâelles avaient coulĂ© et gelĂ© sur le visage enfantin de la petite fille, qui avait senti quelque chose se dĂ©chirer en elle. Lâamour ? Comment pouvait-elle seulement savoir ce que câĂ©tait ? Pourquoi alors, cela lui faisait si mal dâentendre tout cela ?Câest alors quâun homme sâĂ©tait Tu as de magnifiques ailes, petite. Ce noir dâĂ©bĂšne est pareil Ă une nuit de nouvelle avait relevĂ© la tĂȘte. Il Ă©tait grisonnant, pourvu dâune barbe mal entretenue, dans la soixantaine sĂ»rement. Lâair s'assit Ă cĂŽtĂ© dâelle et resta lĂ quelques Comptes-tu accepter ce quâils ont dit ?Mais quây puis-je faire ? hurla, dans sa tĂȘte, la petite fille de ses yeux larmoyants qui ne pouvait pas Non, bien sĂ»r que non, reprit-il en la regardant tendrement. Je peux le voir en bout de son index, longiligne, prolongement dâune main gracile, il toucha lâendroit oĂč battait le cĆur de lâ Il y a beaucoup de force sortit de sa poche un bonnet. Il Ă©tait rouge, dĂ©corĂ© de As-tu dĂ©jĂ reçu un quelconque cadeau, Kori ?Kori ? DâoĂč venait ce nom ? Pourquoi lâappelait-il ainsi ? Elle fit non de la ConsidĂšre que câest ton premier, dit le soixantenaire dâune voix douce, en se levant et en plaçant le bonnet sur la petite fille nâavait jamais vu de telles ailes, surgissant spontanĂ©ment du dos du vieillard ; lumineuses, dâor blanc. Avec elles, il faisait bien cinq mĂštres dâ sâenvola. Tout se passa si vite. Elle ne se remĂ©morait pas bien. Il y eut de grands bruits, puis des jets de flammes. Des cris, beaucoup de fumĂ©e. Quand elle revint Ă elle, lâimmense tente des artistes oĂč siĂ©geaient les acteurs brĂ»lait de mille son regard se porta sur le ciel. Des plumes et des paillettes dâor y voletaient, mĂȘlĂ©es aux crĂ©pitements des flammes et Ă la combustion des matĂ©riaux. La petite fille tendit les mains pour en attraper une. Puis, sous ses yeux Ă©carquillĂ©s, ce fut le pin enguirlandĂ© qui commença Ă sâembraser. En quelques secondes, il devint une torche gĂ©ante, chassant tĂ©nĂšbres et feu dĂ©vorant les corps carbonisĂ©s, la force vitale de lâarbre, les mauvais souvenirs, la petite fille sourit de son bec sous ce spectacle flamboyant, dominant la scĂšne. Oui, câĂ©tait ça quâelle voulait voir. Une apothĂ©ose Ă la hauteur de sa Kori veut dire âpaix des dieuxâ. La voix de lâange rĂ©sonnait dans sa tĂȘte. Voici la seule paix que devront connaĂźtre ceux qui oseront te NoĂ«l, Koraki. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Ăme des cendresDivinitĂ© primordiale Concours de fanfiction de NoĂ«l Grand dĂ©voilement des votes Hey les loulous, nous y sommes ! C'est enfin l'heure du grand dĂ©voilement des votes *roulement de tambours*Avant de commencer, je tiens Ă dire que toutes les histoires Ă©taient trĂšs plaisantes Ă lire et que tous les participants auraient mĂ©ritĂ© la victoire selon moi. Malheureusement, il ne faut en choisir qu'un seul. Voici le PODIUM En troisiĂšme position nous avons Valdyra avec La nuit du grand rĂȘveur histoire 18 - 34 pointsKoraki Exousia se trace une place en deuxiĂšme position avec Le corbeau histoire 16 - 36 pointsEt le grand gagnant avec une Ă©crasante avance est........ Dorgen Reensoar avec Il faut sauver NoĂ«l - 53 points FĂ©licitations Ă lui !!!Merci Ă tous pour votre participation ! Les gains seront distribuĂ©s en soirĂ©e <3Le pointage pour les curieuxDĂ©tails des votes Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte !
Pourcela privilĂ©giez les cheminĂ©es Ă©lectriques Ă poser au sol, avec manteaux larges, avec des formes plutĂŽt carrĂ©es. Le manteau pourra ĂȘtre en bois ou imiter la pierre comme c'est le cas de la cheminĂ©e Ă©lectrique Ă poser au sol Sherwood 200w. Certains modĂšles vous proposeront mĂȘme dâavoir un foyer Ă fond effet briques.